sécurité routière (62)

Aujourd’hui, mercredi 27 janvier 2016, Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, a annoncé dans le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France le bilan de la Sécurité routière pour l’année 2015. L’ONISR* constate une augmentation de 2,4% de la mortalité par rapport à 2014, portant ainsi à 3 464 le nombre de personnes tuées sur les routes françaises. Alors que le Gouvernement met en cause "des vitesses excessives", l’association "40 millions d’automobilistes" met en exergue que la seule augmentation du nombre d’accidents dus aux stupéfiants et à l’alcool explique la hausse de la mortalité en 2015.

Les stupéfiants et l'alcool, les deux principales causes des accidents

L’année 2015 s’est clôturée, selon le bilan provisoire de l’ONISR, sur une hausse du nombre de tués sur les routes : 3 464 usagers ont trouvé la mort, soit 80 de plus qu’en 2014. Ce bilan – inacceptable – est cependant à mettre en regard des événements survenus au cours de l’année, tel l’accident de Puisseguin, dans lequel 43 personnes avaient péri. Un accident, certes dramatique, mais qui reste exceptionnel et qui compte malgré tout pour plus de la moitié de la hausse constatée l’an passée.

Pour le reste, la Sécurité routière et le ministre de l’Intérieur n’accusent qu’un mal : "le relâchement sur la vitesse". Et, en toute logique, ne proposent qu’une solution : "une stratégie radar forte", alors que des radars supplémentaires avaient déjà été implantés en 2014 et 2015.

Pour "40 millions d'automobilistes", c’est omettre volontairement les deux principales causes d’accidentalité sur la route : les stupéfiants et l’alcool au volant. L’ONISR précise que ces facteurs ont augmenté respectivement de 22 à 25% et de 28 à 30% dans les accidents mortels. Une fois de plus, on ne s’attaque pas au fond du problème : en quoi le radar sauvera-t-il la vie de celui qui a trop bu ou qui roule sous l’influence de psychotropes ? Il est temps pour le Gouvernement de se montrer honnête et d’apporter des réponses plausibles aux véritables causes des accidents. Mais qui aura le courage de prendre à bras le corps ces problématiques, qui nécessitent bien plus que de poser une boîte métallique sur le bord de la route ?

Une baisse spectaculaire de la mortalité routière en 2013

L’association rappelle également que si l’on ne peut nier cette hausse de la mortalité depuis deux ans, il est bon de se souvenir que la baisse enregistrée en 2013 était à ce point spectaculaire (-11% par rapport à l’année précédente) qu’elle impliquait malheureusement une légère augmentation des chiffres les années suivantes. Malgré cette hausse de 2,4% par rapport à 2014, l’année 2015 porte de meilleurs résultats en termes de sécurité routière que l’année 2012, et même que l’année 2013, si l’on regarde les statistiques de l’accidentalité corporelle : le nombre de blessés et de personnes hospitalisées suite à un accident de la route sont en effet – et c’est un facteur encourageant – en nette diminution cette année (-3,6% par rapport à 2014).

Notons enfin que, selon un rapport du Sénat**, 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières. Difficile donc pour l’État d’imposer aux usagers français un objectif ambitieux de moins de 2 000 tués sur les routes en 2020 lorsqu’il se désengage lui-même de la sécurité de ses citoyens en réduisant d’année en année les moyens financiers accordés à l’entretien du réseau sur lequel ils circulent…
Pour dénoncer cet état de fait, "40 millions d’automobilistes" a mis en ligne à la fin novembre 2015 un site internet dédié au signalement des routes les plus délabrées de France : www.jaimalamaroute.com.

* Observatoire national interministériel de la Sécurité routière

** Selon le Projet de loi relatif à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport.


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Stop aux radars tirelires !

Pour commencer l'année avec une mesure forte en faveur des automobilistes,  " 40 millions d'automobilistes " est à l'initiative d'une proposition de loi visant à faire supprimer l'amende pour les petits excès de vitesse, soutenue et déposée au Sénat par Alain Fouché, sénateur de la Vienne. Ce nouveau texte de loi tend à introduire davantage d’équité dans la répression des excès de vitesse inférieurs ou égaux à 10 km/h en supprimant l’amende encourue par les contrevenants. " 40 millions d’automobilistes " remercie le Sénateur pour son engagement dans la protection des automobilistes.

L'association espère vivement que cette impulsion sera suivie par une majorité d’élus parlementaires et appellent les automobilistes à soutenir le projet en signant la pétition en ligne sur http://petitions.40ma.org/radar-pv/.


Le constat

Depuis la mise en place du permis à points en France en 1992, les excès de vitesse sont sévèrement sanctionnés à la fois par un retrait de point(s) et une amende pécuniaire, croissants en fonction de la gravité de l’infraction. Chaque année, ce sont près de 800 millions d’euros qui entrent dans les caisses de l’État grâce à la répression des excès de vitesse. Or, 90% de ces infractions sont en fait constitués par des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h, c’est-à-dire – dans la majorité des cas – des excès de vitesse involontaires. Cette répression à outrance n’a fait que provoquer le rejet du système tout entier par les Français, qui parlent désormais de " pompes à fric " ou de " tirelires " pour désigner les radars. "


La solution

Pour réhabiliter l’image des radars et réconcilier les Français avec la politique de sécurité routière, il est donc urgent de modifier le système : " Puisque le Gouvernement prétend que la verbalisation et la sanction des excès de vitesse sont nécessaires, non pas pour permettre à l’État de récupérer de l’argent, mais pour améliorer la sécurité des usagers de la route, nous proposons que, pour les petits excès de vitesse, les contrevenants n’aient plus à payer d’amende ", explique le Sénateur Alain Fouché.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", le radar est devenu le symbole de la taxe. Demandez à un automobiliste s’il considère que le radar favorise la sécurité routière ; il vous répondra qu’il ne sert que la rentabilité routière. Pourtant, il a effectivement permis de réduire considérablement le nombre des grands excès de vitesse, véritablement dangereux. Il est donc impératif maintenant pour le Gouvernement de démontrer que la multiplication des radars est bien une question de sécurité et non d’argent facile pour rembourser la dette de l’État. Quelle meilleure preuve alors que de supprimer l’amende pour les petits excès de vitesse ?


De nombreux pays européens, tels l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne, ne sanctionnent pas les petits excès de vitesse et enregistrent de meilleurs résultats en termes d’accidentalité routière que la France.

Pour consulter le texte de la proposition de loi, suivez le lien :
http://petitions.40ma.org/radar-pv/ppl.pdf

Une proposition largement plébiscitée

Selon un sondage de l’institut d’enquêtes et d’études d’opinion IFOP pour Radio Alouette, première radio du Grand Ouest, 71% des Français sont favorables à la suppression de l’amende pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Ce sondage a été effectué auprès de 996 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française.

Comment soutenir le projet ?

" 40 millions d’automobilistes " et le sénateur Alain Fouché appellent tous les automobilistes favorables à ce projet à signer la pétition en ligne sur la page http://petitions.40ma.org/radar-pv/.

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Gilles de Robien a été ministre de l'Équipement et des Transports dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2005.  Il a accepté de répondre aux questions de " 40 millions d'automobilistes " sur quelques sujets liés à la route.

40MA : Quel est votre rapport à la sécurité routière ?

Gilles de Robien : " Je suis un passionné de sécurité routière. Avec le Gouvernement de l'époque, nous avions mis en place une vraie politique de sécurité routière qui a porté ses fruits. Aujourd'hui, je suis un peu malheureux de voir que cette politique semble passer au second plan. Hélas, le nombre de victimes sur les routes augmente de nouveau. "

Pensez-vous que l'état des routes est un enjeu important de la sécurité routière ?

" L'état des routes et les équipements sont essentiels pour donner de la sérénité aux automobilistes, pour les protéger. Si on laisse se dégrader la route et ses équipements, la route deviendra plus accidentogène. Je demande aujourd'hui un plan d'investissement routier pour montrer qu'il y a vraiment une volonté politique de remettre les routes en état et de remettre la sécurité routière au premier plan des priorités gouvernementales. "

Et concernant les autoroutes ?

" Hélas, les autoroutes ont étés vendues. C'est une erreur monumentale : l'État n'a plus les recettes nécessaires pour entretenir le réseau routier, on en voit les conséquences. "

La généralisation du 80 km/h sur le réseau secondaire : pour ou contre ?

" Complètement contre : si on croit se donner bonne conscience parce qu'on va abaisser de 10 km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes… Dans 2 ans, le prochain Gouvernement pourra très bien encore baisser la vitesse de 10 km/h, puis finalement dire " c'est 0 km/h ", et là, il n'y aura plus de victimes ! La solution n'est pas là : il faut un accord général de la puissance publique, des automobilistes et des associations pour créer une vraie politique de sécurité routière où on responsabilise. "

" 40 millions d'automobilistes " a lancé l'opération " Je suis un héros, je roule à zéro ", une campagne de sensibilisation contre l'alcool au volant. Quelle est votre position sur le sujet ?

" Je pense que l'abaissement des seuils est une bonne idée : on sait très bien que les causes de mortalité routière sont souvent liées à l'alcool et aux drogues. Il faut donner un signal très fort. Mais une seule mesure répressive ne fait pas une politique de sécurité routière : il faut un ensemble cohérent qui ne comporte pas seulement des mesures répressives, mais aussi des mesures positives pour montrer aux automobilistes qu'ils ne sont pas des délinquants en puissance mais des partenaires de la route.

Cette campagne est une très bonne idée. J'avais créé l'opération " Capitaine de soirée ", afin de désigner un conducteur responsable qui ne boirait pas un seul verre d'alcool pour raccompagner ses amis jusque chez eux. "

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Vendredi 2 octobre 2015, suite à la réunion du Comité Interministériel de Sécurité routière, une série de 22 nouvelles mesures était annoncée. Parmi elles, la sous-traitance des radars embarqués à des sociétés privées. Pour l’association " 40 millions d’automobilistes " cette mesure montre bien que le Gouvernement est dans une logique de rentabilité et non de sécurité routière.


Parmi les 22 mesures annoncées par Manuel VALLS, Premier ministre, l'une d'elles, la mesure numéro 2, consiste à " augmenter, dans les meilleurs délais, l’utilisation des radars embarqués dans des véhicules banalisés, en confiant leur mise en œuvre à des prestataires agréés, sous étroit contrôle de l’État. " Pour les forces de l’ordre, cette mesure va à l’encontre du " rôle de dissuasion et de répression de la police dans le plan de sécurité routière ".


L'association " 40 millions d'automobilistes " s'interroge quant à elle sur les potentielles dérives que pourrait engendrer une telle mesure : en confiant une fonction de l'État à des sociétés privées, la logique de rendement risque d'être bien présente, au détriment de la sécurité des usagers de la route. Malheureusement, la France fait de la sécurité rentière et non de la sécurité routière. Le Gouvernement a la soif de l’or avec les radars qui leur rapportent énormément d’argent.


De plus, l'association craint que cette mesure ne fasse qu'aggraver le sentiment de ras-le-bol chez les automobilistes, qui n'en peuvent déjà plus de toutes les mesures prises à leur encontre et qui s'empilent à l'infini. Le Gouvernement ne fait qu’empirer leur colère en faisant appel à des sociétés privées pour soi-disant améliorer leur sécurité. C'est une erreur : cela risque de créer une rupture entre le discours de sécurité routière et les Français…

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Aujourd’hui, vendredi 02 octobre 2015, s’est réuni le Comité interministériel de Sécurité routière (CISR). Lors de la conférence de presse qui clôturait cette réunion, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé la mise en œuvre prochaine de 22 nouvelles mesures de « sécurité routière », à la tête desquelles le déploiement de 500 nouveaux radars. « 40 millions d’automobilistes » dénonce une focalisation aberrante sur la vitesse comme unique cause d’accidentalité et un arsenal répressif démesuré qui provoque la colère des usagers de la route. Pour contrer cette politique punitive, l’association lance le mouvement « Le Grand Ras-le-bol » sur le site internet www.legrandraslebol.com.


Sur les 22 nouvelles mesures qui seront mises en œuvre pour lutter contre l’insécurité routière, seules 3 concernent la conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants, alors que ces facteurs représentent respectivement 28% et 24% des accidents mortels de la route, tandis que la plupart annonce l’augmentation du parc de radars automatiques et un renforcement significatif de l’axe répressif.


Pour « 40 millions d’automobilistes », trop, c’est trop : sur le panel des mesures présentées aujourd’hui, deux ou trois sont intéressantes, telles l’éthylotest anti-démarrage, le casque obligatoire pour les enfants à vélo... Mais pour le reste, mieux aurait valu s’abstenir. Implanter 500 radars supplémentaires alors que les chiffres de l’accidentalité du mois de septembre 2015 s’annoncent en nette progression, c’est de la provocation. Cela ne fera qu’attiser la colère des automobilistes, qui n’adhèrent plus à la politique menée par le Gouvernement.


Le Premier ministre semble en effet s’entêter à ne pas tenir compte de l’opinion publique et à ne prôner que la sanction de la vitesse comme seule réponse à l’accidentalité routière. Manuel Valls n’a pas compris qu’il faut faire de la sécurité routière avec les usagers, et non contre eux. Il ne sera satisfait que lorsque tous les automobilistes auront perdu leur permis de conduire ! Il est temps que les automobilistes fassent entendre leur voix. C’est le but du mouvement que nous lançons aujourd’hui : " Le Grand Ras-le-bol ". Trop de mesures tue la voiture, nous ne pouvons plus accepter cette dérive punitive.


L’association « 40 millions d’automobilistes » appelle donc tous les usagers de la route à signer la pétition en ligne sur le site internet www.legrandraslebol.com pour exprimer leur rejet de la répression routière à outrance et à afficher l’autocollant « Trop de mesures tue la voiture », symbole de ralliement des automobilistes raisonnables et responsables.

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 3429501398?profile=RESIZE_710xCrédits photo : n3d-artphoto.com sur fotolia.com

Ce vendredi 22 mai 2015, les représentants des auto-écoles se réunissent en congrès à Reims. Au programme, l’élaboration d’une réforme du permis de conduire, qui vise à réduire les risques encourus par les conducteurs novices et ainsi diminuer la mortalité des jeunes automobilistes. Le nouveau Continuum éducatif du Citoyen usager (CECUR) pourrait intégrer à la formation actuelle des ateliers supplémentaires et des rendez-vous pédagogiques post-permis. L’association « 40 millions d’automobilistes », favorable à une formation ciblant mieux les risques routiers, s’interroge toutefois des conséquences financières de l’augmentation du nombre d’heures de cours pour les candidats.

Les jeunes conducteurs impliqués dans 20% des tués sur la route

L’accidentalité des « jeunes conducteurs » reste un problème majeur de sécurité routière. Alors que les 18-24 ans ne comptent que pour 9 % de la population française, ils représentent en France plus de 20 % des tués dans un accident de la route, soit un taux de mortalité deux fois supérieur à celui des autres classes d’âge.

De ce fait, une réforme du permis de conduire est essentielle selon " 40 millions d'automobilistes ". La formation à la conduite telle qu’elle est dispensée aujourd’hui ne permet pas d’offrir aux apprentis automobilistes une réelle expérience de la route et ne les sensibilise pas suffisamment aux risques routiers, par manque de temps et de moyens techniques. C’est pourquoi l'association est favorable à la mise en place d’ateliers de travail qui ciblent véritablement les enjeux d’une conduite sécuritaire, à condition que cela n’engendre pas un surcoût pour les candidats.

Concrètement, le Conseil national de Sécurité routière, qui a validé le principe d’une réforme de la formation au permis de conduire, propose de compléter la formation actuelle – composée de cours théoriques d’apprentissage du Code de la route et d’un minimum de 20 heures de cours pratiques de conduite (dans les faits, en moyenne 30 h) – de 5 ateliers théoriques de gestion des risques (dangers de la conduite sous addiction, gestes de premiers secours…) d’une durée totale de 6h15 et de deux rendez-vous pédagogiques de 3h15 chacun avec des enseignants à la conduite, suite à la réussite de l’épreuve pratique du permis. Ces derniers auraient lieu 6 mois (pour le premier rendez-vous) et un an (pour le second) après l’obtention du permis probatoire et seraient obligatoires pour la validation définitive du permis de conduire. Ce dispositif est inspiré d’expériences autrichienne
et finlandaise, qui ont montré que les rendez-vous post-permis ont participé à la réduction de 30 % de l’accidentalité des jeunes conducteurs.

Privilégier les nouvelles technologies

Il est évident qu’en renforçant la formation à la conduite, on améliorera la sécurité des usagers sur la route. Mais cela ne peut se faire sans une prise en compte des aspects financiers : plus d’heures de formation, c’est un coût plus élevé pour les apprentis automobilistes, pour lesquels le permis de conduire est déjà un investissement important.

La solution, c’est de penser à l’intégration des nouvelles technologies dans la formation : le simulateur de conduite permet de confronter l’automobiliste en herbe aux situations les plus accidentogènes et de lui permettre de développer un comportement et des automatismes adaptés aux risques qu’il sera amené à rencontrer sur la route. C’est un outil pédagogique véritablement efficace et, qui plus est, économique. Un bon moyen pour l’auto-école de limiter ses coûts de fonctionnement tout en proposant une formation de qualité à ses élèves.

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Activez le mode conduite !

La Sécurité Routière vient de sortir une nouvelle application pour votre téléphone : "Mode conduite ", pour éviter d'être distrait par des appels et SMS lorsque vous êtes en voiture.

Le mode fonctionnement est assez simple : lorsque le " mode conduite " est activé, les fonctionnalités appels et SMS sont désactivées. Si quelqu'un essaie de vous joindre à ce moment là, il recevra un message que vous aurez paramétré afin de l'avertir que vous êtes en voiture et que vous ne pouvez, par conséquent, pas répondre.

À la fin de votre trajet, un récapitulatif vous sera proposé, indiquant votre liste d'appels, les SMS reçus ainsi que le nombre de kilomètres parcourus pendant l'activation du " mode conduite ".

L’application est disponible gratuitement à ce lien. Elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois et a récolté la note moyenne de 4/5 par ses utilisateurs.

Que pensez-vous de cette initiative ? Allez-vous télécharger l'application ?

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Alors que 2014 s'est clôturé sur un bilan de sécurité routière négatif affichant une légère reprise à la hausse des accidents après 12 années de baisses consécutives, l'association « 40 millions d'automobilistes » tenait à décrypter ce résultat.

Il n'existe pas de « bonne » année de sécurité routière

En préambule et pour lever toute ambiguïté, nous devons préciser qu'il est très difficile de parler de « bonne » année de sécurité routière tant que nous dénombrerons des décès sur les routes. Cependant, force est de constater que le bilan 2014, souvent présenté ces derniers jours comme « noir », doit être relativisé. 2014 est en effet la deuxième meilleure (ou moins mauvaise) année de sécurité routière depuis la création des statistiques. En aucun cas, l'année 2014 ne vient rompre la courbe de baisse des accidents amorcée en 1972. Le bilan 2014 aura juste le tort de s'inscrire suite à un bilan 2013 marquant une chute brutale de l'accidentalité. Rappelons tout de même qu'avec un premier bilan évalué par l'association de 3389 tués sur les routes, 2014 affiche 256 victimes de moins qu'en 2012 et 870 de moins qu'en 2011.

Des disparités régionales avérées et un bilan en trompe l'œil

Si la hausse de la mortalité sera vraisemblablement inférieure à 4% (3,7 % selon nos estimations) à l'échelle du territoire national, notons tout de même que cette hausse n'est pas équilibrée. Ainsi, la Bretagne voit par exemple sa mortalité routière augmenter de 14%, l'Alsace de plus de 41%. A elles seules, ces deux régions portent près de 40% du poids de l'augmentation de la mortalité routière nationale. Dans ce contexte, impossible de mettre en avant l'argument d'un changement de comportement des automobilistes français face à un relâchement de la répression, d'autant que l'Alsace, comme la Bretagne s'est dotée de radars mobiles de dernière génération cachés dans les plaques d'immatriculations des véhicules banalisés des forces de l'ordre.

Rappelons aussi pour lever toute ambigüité que la période de désactivation des radars bretons suite aux actes de vandalisme n'avait eu aucun effet négatif en termes de mortalité sur les routes. Au contraire, durant les mois de désactivation, les accidents mortels ont été à la baisse.

Si cette hausse montre des disparités régionales, elle montre aussi d'énormes disparités entre les usagers. Ainsi, si les automobilistes semblent être épargnés par la hausse du nombre d'accidents mortels, il convient de noter que les usagers vulnérables (piétons, cyclistes, 2 roues) sont les catégories les plus touchées par la hausse.

L'effet de la répression focalisée sur la « vitesse » touche à sa fin

Alors que d'autres pays présentant de bien meilleurs résultats que la France en termes de sécurité routière font progressivement marche arrière sur l'augmentation du nombre de radars (comme le Royaume-Uni qui a désactivé près de 60% des radars sur son territoire), la France ne pourra pas désigner en cause de la légère reprise des accidents mortels l'arrêt du développement des radars. Au contraire, la France n'a cessé en 2014 de faire progresser son parc « radars » (fixes et mobiles). Un radar ne mesure qu'un seul paramètre de sécurité routière : la vitesse à un instant T, occultant de fait tous les comportements dangereux qui n'apparaissent pas au radar (franchissement de ligne continue, distances de sécurité...)

Des mesures à prendre

S'il est capital d'entendre que ce n'est pas la mesure politique à elle seule qui agit sur la courbe des accidents, il est néanmoins nécessaire de reconnaitre les lacunes de notre pays qui n'apparait pas dans le haut du classement de la sécurité routière à l'échelle européenne.

  • Entretenir les routes : chaque année, les dépenses de l’État pour l'entretien de nos routes diminuent comme une peau de chagrin. Pourtant il s'agit d'un des trois paramètres capitaux pour assurer la sécurité des usagers (un véhicule en bon état conduit par un usager raisonnable sur une route entretenue). De même les investissements routiers français pâtissent aujourd'hui d'un lobby environnementaliste qui considère que tout investissement routier est un mauvais signal pour la préservation de la « planète ». Rappelons que la sécurité routière nécessite surtout des investissements pour préserver la vie des usagers de la route.
  • Lutter contre les drogues au volant : « 40 millions d'automobilistes » rappelle que de plus en plus d'accidents mortels sont marqués par la présence de stupéfiants lors des analyses sanguines des tués. Nous devons comprendre que sans mesure forte, les stupéfiants au volant deviendront le fléau de la sécurité routière du 21ème siècle.
  • L'alcoolémie : alors que l'Angleterre a réussi le pari de minimiser la mortalité due à l'alcoolémie au volant (7 à 10 % des accidents mortels) tout comme l'Allemagne (20%), la France ne parvient toujours pas à suivre l'exemple de ses voisins européens. En cause notamment, le manque de contrôles alcoolémie comparativement à l'abus de ceux sur la vitesse des véhicules (la France est le seul pays européen à appliquer un retrait de point pour les petits excès de vitesse de moins de 10 km/h)
  • L'usage du téléphone tenu en main : même si certains pays comme la Suède continuent à tolérer l'usage du téléphone tenu en main, plus aucun usager de la route ne conteste la dangerosité de son utilisation lorsqu'il est manipulé. Aussi, « 40 millions d'automobilistes » appelle à une grande campagne de communication sur l'intérêt des systèmes embarqués au sein du véhicule qui permettent de sécuriser au maximum son utilisation.

Bien d'autres pistes encore sont évidemment proposées par l'association « 40 millions d'automobilistes ». En octobre 2013, l'association remettait aux parlementaires ainsi qu'au Ministre de l'Intérieur les idées des automobilistes français pour une amélioration de la sécurité routière dans un livret « Raconte-moi la route de tes vacances, les idées des français pour sauver des vies ».

Une note positive

S'il est incontestable que l'année 2014 présente un bilan de reprise des accidents dans sa globalité, l'association « 40 millions d'automobilistes » souligne que décembre 2014 aura été le meilleur mois de décembre de sécurité routière depuis la création des statistiques, prouvant ainsi qu'il n'y a pas eu de changement de comportement des automobilistes.

Cette donnée atteste aussi que la baisse des prix des carburants n'a pas d'effets négatifs de sécurité routière comme certains voudraient bien le laisser supposer.

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Selon un article paru dans le Journal du Dimanche le 28 décembre 2014, le Gouvernement et les sociétés concessionnaires d’autoroutes songeraient à mettre en place une « tarification écologique » des péages d’ici 2016. Seuls les véhicules dits « propres » bénéficieraient ainsi d’une baisse des tarifs.

Le principe serait de créer une différenciation des tarifs des péages en fonction du degré de pollution émise par les véhicules empruntant le réseau autoroutier. Ainsi, les véhicules à motorisation électrique ou hybride ainsi que ceux servant au covoiturage se verraient gratifier d’un tarif moins élevé au péage, tandis que les propriétaires de véhicules considérés comme polluants continueraient à payer le prix fort pour circuler sur les autoroutes.

Pour l’association « 40 millions d’automobilistes », ce projet de tarification écologique est tout simplement inacceptable : « Ségolène Royal avait promis une baisse du prix des péages pour tous les usagers. Finalement, on risque de se retrouver avec une réduction des tarifs qui ne concernerait potentiellement que 3 à 4 % des automobilistes » dénonce Pierre Chasseray, délégué général de l’association.

Cette différenciation tarifaire permettrait en outre aux sociétés d’autoroutes de poursuivre la hausse des tarifs des péages qu’elles pratiquent chaque année, en la faisant peser essentiellement sur les véhicules les plus émetteurs. « Une fois de plus, on va pénaliser les automobilistes les plus modestes, ceux qui n’ont pas les moyens de s’équiper d’un véhicule neuf » s’inquiète Daniel Quéro, président de « 40 millions d’automobilistes ».

« Les automobilistes ne veulent pas d’une mesure qui ne bénéficierait qu’à une élite ; ils souhaitent qu’elle profite à l’intérêt général, pour la sécurité et le pouvoir d’achat de tous les Français. C’est pourquoi nous demandons une baisse généralisée des tarifs des péages » conclut Daniel Quéro.

>>> Avec " 40 millions d'automobilistes " exigez la baisse des tarifs autoroutiers en signant notre pétition : http://stopauxpeagestropchers.com <<<

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>>> Pour consulter le livret, cliquez ici <<<

96 % des automobilistes ignorent que l’amortisseur est un élément de sécurité. L’association « 40 millions d’automobilistes » publie en ce lundi 15 décembre 2014 un fascicule, L’amortisseur : un organe essentiel de sécurité, un guide pratique pour mieux comprendre l’utilité de l’amortisseur, indispensable pour notre sécurité au volant. L’association, d’intérêt général, remplit son rôle en informant les automobilistes sur la sécurité routière.

L’objectif de ce livret


Dans un livret de 16 pages, « 40 millions d’automobilistes » informe et conseille les usagers de la route sur le rôle, le fonctionnement et l’entretien des amortisseurs. De plus, l’association explique les risques engendrés en cas d’amortisseurs usés. A la fin du document, les lecteurs pourront tester leurs connaissances en 10 questions. Le livret L’amortisseur : un organe essentiel de sécurité sera consultable dans les Automobiles Club partenaires de
l’association, membres de l’UNAC. « 40 millions d’automobilistes » enverra gratuitement un exemplaire du livret à toute personne qui en fera la demande. Il est consultable également sur le site Internet de l’association www.40millionsdautomobilistes.com.


Le rôle de l’amortisseur


Sur un véhicule, l’amortisseur est à la fois un élément de :

  • Confort : l’amortisseur absorbe les chocs dus aux déformations de la chaussée et préserve ainsi le confort du conducteur et de ses passagers.
  • Sécurité : il permet de maintenir les roues de la voiture en contact avec le sol et donc de favoriser la sécurité des usagers, en particulier en cas de virage brutal ou de freinage d’urgence.
  • Longévité : l’amortisseur participe à préserver le bon état et l’efficacité des autres éléments du système de suspension et de liaison au sol, favorisant l’adhérence de la voiture à la route.

La dégradation des amortisseurs provoque une diminution des performances de freinage, qui se traduit par un allongement des distances de freinage en ligne droite de 5 à 10 % (jusqu’à 2,5 mètres à 50 km/h, soit la largeur d’un passage pour piétons). Pour illustrer ce problème, la collective des amortisseurs vient de sortir une vidéo très impactant sur ce sujet (pour consulter la vidéo, suivez ce lien).


Les conseils de « 40 millions d’automobilistes »


Nous rappelons que les amortisseurs doivent être contrôlés tous les 20 000 km. Selon le type de conduite et l’environnement, l’usure des amortisseurs sera plus ou moins importante pour un même véhicule. Tout d’abord, il s’agit d’éviter autant que possible de rouler sur les éléments qui occasionnent une perturbation brutale de la conduite (déformations de la chaussée telles que les « nids de poule », franchissement de trottoirs….) et d’aborder lentement les ralentisseurs et dos d’âne.


Une seconde règle, également valable pour préserver les pneus et économiser le carburant, est la conduite souple. Freinez en douceur, abordez les virages sans trop de vivacité de façon à solliciter le moins possible vos amortisseurs.

« Les amortisseurs restent sensibles à l’usure mécanique. C’est pourquoi il est important de procéder à un entretien régulier et d’être attentif aux signes pouvant trahir une dégradation de l’état des amortisseurs » indique Daniel Quéro, président de l’association.

>>> Pour consulter le livret, cliquez ici <<<

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Selon le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France publié ce vendredi 5 décembre 2014, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, annoncerait en janvier 2015 des mesures de sécurité routière dont l’expérimentation d’une baisse des limitations de vitesse passant de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire.


Le 16 juin dernier, lors de la séance plénière du Conseil National de la Sécurité Routière à laquelle a siégé M.Quéro, président de « 40 millions d’automobilistes », le ministre de l’Intérieur se voulait rassurant et rejetait toute idée d'abaissement généralisé des limitations de vitesse. Il déclarait ensuite, en marge de cette réunion à Pierre Chasseray, délégué général de l’association, qu’il n’y aurait pas de baisse des limitations de vitesse car cette mesure n’est pas acceptée par l’opinion publique.

www.nonalabaissedesimitationsdevitesse.com


Si d'un point de vue économique, les économistes semblent être vent debout contre cette mesure à l'instarde Rémy Prud’homme ou encore Jean Poulit qui affirment qu'un abaissement de la limitation de vitesse sur les axes secondaires représenterait une perte de plusieurs milliards d’euros par an, l'intérêt en termes de sécurité routière n'est quant à lui pas avéré.

L’Angleterre est un pays de référence en matière de sécurité routière au niveau européen. Pourtant, la vitesse des axes secondaires y est limitée à 97 km/h (60 miles/h) avec des résultats bien meilleurs qu’en France. En Allemagne, même constat ! La vitesse y est pourtant limitée à 100 km/h sur les axes secondaires et les résultats sont inexorablement plus flatteurs que dans l’hexagone. Dans l’écrasante majorité des pays européens, la vitesse
de 90 km/h semble uniformisée.

Dans un film réalisé par l'association « 40 millions d'automobilistes » en mai dernier (« L'Angleterre, la fin de la guerre contre les automobilistes » diffusé et visible sur Dailymotion et présenté à l'Assemblée nationale lors d'une conférence de presse aux côtés du Député-Maire de Villiers sur Marne, Jacques Alain Bénisti), les acteurs de la sécurité routière britannique apparaissent pour le moins interrogatifs sur la volonté d'abaissement des limitations
de vitesse en France.

Quant au Danemark, il est en train d'expérimenter depuis 2 ans avec réussite la hausse des limitations (le Danemark augmente sa limitation de vitesse sur le réseau secondaire de 80 à 90 km/h).

« Le ministre nous a promis des mesures intelligentes. Généraliser la baisse des limitations de vitesse serait une erreur fondamentale. Nous préférons nous en tenir au propos du ministre. Nous ne voulons pas croire en cette mesure qui serait contre-productive car rejetée par l'opinion publique» déclare Pierre Chasseray, délégué général.

Depuis juillet 2013, lors de la première prise de position de l’ancien ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, « 40 millions d’automobilistes » se bat contre une baisse généralisée des limitations de vitesse passant de 90 à 80 km/h. En octobre de la même année, l’association avait lancé un appel à tous les usagers de la route à venir signer la pétition pour dire « Non à la baisse des limitations de vitesse » sur le site Internet www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com. « La position de « 40 millions d’automobilistes » est très claire, nous sommes opposés à une baisse généralisée de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire ! » conclut Daniel Quéro, président de l’association.

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Ce mardi 18 novembre 2014, l’ONISR (Observatoire national interministériel pour la Sécurité Routière) publie un bilan de l’accidentalité routière pour octobre 2014 qui fait état d’une hausse de 13% du nombre de tués sur les routes par rapport au mois d’octobre 2013.

Cette hausse regrettable s’explique en partie par les excellentes conditions climatiques dont ont bénéficié les usagers de la route le mois dernier, les incitant à multiplier leurs déplacements motorisés, mais également à pied et à vélo, provoquant ainsi une augmentation des accidents dont ont été victimes les usagers vulnérables.

Tandis que les lobbies autophobes voient en cette hausse un moyen pour mieux faire passer la baisse des limitations de vitesse, " 40 millions d'automobilistes " est, encore une fois, la seule association à prendre position et à relativiser face à cette annonce.

S’il ne s’agit en aucun cas de minimiser cette hausse des chiffres derrière lesquels se cache à chaque fois un drame humain, il convient cependant de rappeler qu’une hausse mensuelle n’est pas significative (la France est d’ailleurs le seul pays au monde à publier des statistiques mois après mois) et qu’il est plus pertinent d’analyser des tendances de fond s’étalant sur plusieurs années. On remarque à ce sujet que cette hausse exceptionnelle s’inscrit dans un contexte de baisse régulière qui dure depuis 12 ans.

La baisse de la mortalité routière est donc en partie mécanique, mais pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », « s’il est une mesure à prendre pour favoriser la réduction des accidents mortels, c’est d’amplifier la lutte contre l’alcool au volant, qui demeure la première cause de mortalité. À ce sujet, on attend toujours l’application de la loi qui prévoit la mise en place de l’EAD (Ethylotest antidémarrage) pour les délinquants à l’alcool au volant ».

Une des nouvelles problématiques émergentes en termes de risque routier est la consommation de produits stupéfiants, détectés dans pas moins de 20% des accidents mortels. « L’annonce par le ministre de l’Intérieur de l’arrivée des double tests salivaires en expérimentation dans une dizaine de départements devrait permettre de faire évoluer les pratiques et de lutter concrètement contre les comportements dangereux sur la route » conclut Daniel Quéro, président de l’association.

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Ce matin en direct sur RTL, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal annonçait son intention d’entamer des discussions avec les sociétés d’autoroute pour les « mettre […] devant leurs responsabilités », relativement aux tarifs pratiqués aux péages, trop élevés de 20% selon un rapport de la Cour des Comptes.

La ministre de l’Écologie s’est donc dite favorable à une baisse de 10% du prix du droit de péages, qui pourrait se traduire par la gratuité des autoroutes le week-end. Les 10% restants pourraient prendre la forme de nouveaux investissements pour renforcer les infrastructures autoroutières et les services aux usagers.

Pour " 40 millions d'automobilistes ", c’est un signe positif qu’envoie la ministre aux automobilistes : cela fait 40 ans que nous attendons d’entendre de telles paroles de la bouche d’un ministre et l'association espère vivement que ces négociations aboutiront. Il faut maintenant passer des mots aux actes !

Rappelons que l’autoroute est le réseau routier le plus sécuritaire. Pourtant, les tarifs exorbitants pratiqués par les concessionnaires dissuadent les automobilistes de l’emprunter. La baisse des prix redonnera les faveurs des usagers à ce réseau et favorisera la sécurité de tous.

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La mortalité routière n'a jamais été aussi basse pour un mois d'août - 299 tués - depuis la création des statistiques en 1948. Devant ce chiffre historique, Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes, soutient qu'il n'y a pas de corrélation entre la mise en place de mesures répressives et la mortalité routière.

Les statistiques sont formelles... Jamais un été ne s’est avéré aussi peu meurtrier sur les routes depuis 1948 et la création des indicateurs de sécurité routière. Avec une chute de près de 10 % du nombre de décès par rapport à l'été 2013, ces chiffres viennent enterrer les prédictions de ceux qui s'alarmaient déjà des cinq mois de hausse consécutifs entre février et juin 2014.

Il y a deux mois encore, les adeptes de la répression à tout prix étaient en ébullition! Il fallait au plus vite abaisser les limitations de vitesses. Il fallait de nouveaux radars... Profitant de quelques chiffres en légère hausse, nos "champions" des prédictions alarmistes profitaient d'un remaniement ministériel pour mettre sous pression les pneumatiques d'un nouveau ministre de l'Intérieur faisant le choix d'un moment de silence et de recul avant de s'exprimer sur les tendances de la mortalité routière.

Alors que notre association persévérait dans un argumentaire rassurant de baisse mécanique du nombre d'accidents en agitant des rubans blancs en signe d'apaisement, nos opposants, militants de la suspension de permis pour tous, brandissaient des drapeaux noirs, à coups de chiffres et de courbes dévastatrices pour 40 millions d'automobilistes déjà excédés par un régime de la surrépresion.

Et puis il y a eu le 16 juin 2014. Lors du Conseil national de Sécurité routière, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, annonçait contre toute attente qu'il abandonnait l'idée d'une baisse généralisée des limitations de vitesse, refusant alors de céder au chantage de la boule de cristal prédisant un été meurtrier.

Dans ce contexte, l'annonce quelques jours plus tard de la hausse de la mortalité routière en juin aurait pu sonner le glas pour des milliers de panneaux de limitation de vitesse à "90" tant le terrain médiatique était occupé par les quelques partisans du "tout répression". Leur ode à la punition collective était alors reprise en écho par le monde médiatique telle une vérité universelle. Mais leur stratégie de la peur resta vaine. Le ministre de l'Intérieur ne varia pas le cap,  paraissant préférer l'analyse pragmatique d'une tendance pourtant sans faille : la courbe des accidents n'a jamais cessé de s'améliorer depuis... 1972!!!

Merci, monsieur le Ministre !

A présent, nous sommes en septembre 2014 et nous savons que jamais un été n'a dénombré si peu d'accidents, si peu de décès, si peu de blessés. Comment ne pas s'en réjouir ? Comment ne pas remercier Bernard Cazeneuve de la confiance accordée aux automobilistes ? Comment ne pas le remercier d'avoir choisi de ne pas céder à la pression d'un monde moderne toujours en quête de mesures politiques hâtives pour répondre à un fait conjoncturel ? Où sont passées les sybilles et autres diseuses de mauvaise aventure qui pariaient sur l'inexorable augmentation des accidents ? Leur "excès de vitesse" à vouloir réagir trop vite est sans appel. Comment pourront-ils à nouveau défendre que seule la répression toujours accrue explique la réduction du nombre d'accidents ?

Les voitures évoluent. Toujours plus sûres! Le parc automobile se renouvelle et la sécurité de tous en même temps... La route évolue et les innovations dans la qualité des revêtements de voirie permettent assurément une amélioration constante de la sécurité routière. Encore faut-il que collectivités locales, conseils généraux, régionaux et État mesurent l'importance de l'entretien de notre réseau routier et de la nécessité d'investissement dans des dispositifs de sécurité essentiels à la conduite (marquages au sol, glissières de sécurité). Mais bien évidemment, les mentalités évoluent et les comportements routiers aussi. Bien évidemment, il restera toujours une minorité d'"irréductibles gaulois" convaincus d'être immortels... Et bien entendu, les forces de l'ordre ont un rôle essentiel à jouer. Mais ce n'est pas parce qu'il existe 1% de chauffards que nous devons prendre en otage tous les automobilistes raisonnables et responsables dont notre association souhaite au quotidien se faire l'écho.

Nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, 40 millions d'automobilistes militants d'une meilleure sécurité de nos routes, partisans de pistes nouvelles pour sauver des vies, refusant l'infantilisation des automobilistes à la faveur d'une meilleure formation plus moderne.

On ne fait pas de la sécurité contre les automobilistes, on la fait AVEC eux. L'été 2014 prouve qu'il n'existe pas de corrélation entre la mise en place de mesures répressives et la baisse de l'accidentalité routière.

Tribune de Pierre Chasseray publiée par Le Cercle Les Echos

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Ce jeudi 11 septembre, la Sécurité routière publiait les chiffres de l'accidentalité routière pour le mois d'août 2014. Le bilan indique qu'il s'agit du plus faible nombre de morts sur les routes jamais enregistrés.

Pour " 40 millions d'automobilistes ", cette baisse était prévisible. La baisse de la mortalité routière des mois de juillet et août 2014 par rapport aux mois de juillet et août 2013 s’explique par une baisse mécanique de l’accidentalité.

De plus, l'association note que depuis que le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il n’y aurait pas de baisse généralisée de baisse des limitations de vitesse de 90 à 80 km/h, on s’aperçoit d’une diminution de la mortalité sur les routes, ce qui prouve qu’il n’existe aucune corrélation entre la prise de décision politique ou la mise en place de nouvelle mesure répressive à l’encontre des automobilistes et la baisse de l’accidentalité routière.

" 40 millions d'automobilistes " réagit dans les média via AFP :

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Le délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Robert LOPEZ a annoncé aujourd'hui l’expérimentation de nouveaux tests de dépistage salivaire pour renforcer la lutte contre la conduite sous l’influence de stupéfiants, à partir de l’automne prochain, dans plusieurs départements français.


Ce nouveau test, se présentant sous la forme d’un bâtonnet, viendra confirmer et préciser le résultat obtenu par un premier contrôle salivaire ayant mis en évidence la présence d’une substance illicite dans l’organisme du conducteur contrôlé.


La loi française impose en effet aux forces de l’ordre de procéder à deux tests pour valider un contrôle positif aux stupéfiants. Le second test se faisait jusqu’à présent au moyen d’une analyse sanguine réalisée en centre hospitalier et impliquait donc des moyens humains et financiers importants. La mise en œuvre de ce nouveau « deuxième test salivaire » - qui, lui, pourra être réalisé par les forces de l’ordre – viendra faciliter le travail de prévention de la police et de la gendarmerie et leur permettra de pratiquer davantage de dépistages.


" 40 millions d'automobilistes " rappelle que la conduite sous l’emprise de stupéfiants constitue le facteur principal d’accidentalité dans 4% des cas. En outre, des traces de stupéfiants ont été mises en évidence dans 21% des accidents mortels de la route en 2013.

" 40 millions d'automobilistes " prend position en média :

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Ce week-end des 2 et 3 août annonce le grand chassé-croisé de l’été entre les juillettistes et les aoûtiens. Avec une journée de samedi classée noire dans le sens des départs et rouge dans le sens des retours, les automobilistes seront mis à rude épreuve. Parce que les accidents sont davantage une question de comportement que de réglementation, « 40 millions d’automobilistes » vous présente les bonnes dispositions à prendre pour rendre la route de vos vacances plus sûre.

Bien se préparer en amont

Un trajet apaisé passe avant tout par une bonne préparation. Pour être serein sur la route, pensez, avant de partir, au contrôle volontaire : à votre demande,  les centres de contrôles techniques pourront vérifier certains éléments de votre véhicule sur lesquels vous avez des doutes, ou bien effectuer un contrôle intégral des différents éléments de sécurité indispensables à l’approche d’un long trajet.

Pensez à vérifier les pneumatiques : 2/3 des Français roulent avec des pneus sous-gonflés, entraînant ainsi des  distances de freinage plus élevées, une perte d’adhérence en cas de pluie, ou encore un risque d’éclatement du pneu. De même un pneu sous-gonflé aura des répercussions sur votre consommation. Des pneumatiques correctement gonflés vous permettront un gain de 5  % sur votre consommation. Enfin, n’oubliez pas d’adapter la  pression des pneus au poids de chargement de votre véhicule.

Les amortisseurs sont aussi un élément de sécurité indispensable : les distances de freinage sont réduites d’entre 5 et 10  % lorsque les amortisseurs sont efficaces. Pensez également à contrôler les différents niveaux, la propreté de votre véhicule pour une meilleure visibilité, ou encore l’éclairage, qui s’adapte lui aussi au poids de chargement.

Les automobilistes sous-estiment souvent l’importance d’un manque de sommeil avant de prendre la route. Et pourtant, 1 accident sur 4 est causé par la somnolence au volant. Veillez donc toujours à être bien reposé avant de partir.

Enfin, préparez votre itinéraire ! Consultez les conditions météorologique, choisissez le chemin adapté à votre trajet. Programmez votre GPS avant de partir, afin de ne plus y toucher lorsque vous serez en train de conduire.


Évitez les mauvaises surprises !

Il existe des outils pour éviter de se retrouver coincé dans les embouteillages. Certains GPS calculent en temps réel votre itinéraire selon les conditions de trafic, vous proposant alors d’emprunter une autre route, moins congestionnée.

Pour parer aux embûches semées sur la route, vous pouvez vous équiper d’un avertisseur de zones de danger, afin de ne pas être piégé par des configurations  de routes dangereuses... Au cours desquelles se trouvent souvent des radars  !

Pour finir, pensez à faire le plein de votre véhicule avant votre départ. Nombre d’automobilistes se retrouvent à devoir remplir leur réservoir au cours de leur trajet, souvent sur des autoroutes où les tarifs sont exorbitants. Ainsi, vous pourrez économiser jusqu’à une dizaine d’euros sur votre trajet. Mais bonnes nouvelles pour les automobilistes ! Les prix des carburants seront en légère baisse pour ce week-end, selon les tendances fournies par le site carbeo.com.

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Ce matin, à la sortie de la réunion plénière du CNSR, le ministre de l’Intérieur s’est prononcé publiquement en défaveur d’une généralisation de la baisse des limitations de vitesse, notamment en raison du rejet massif de cette mesure par l’opinion publique. Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », salue le discours empreint de bon sens du Ministre : « Monsieur Cazeneuve a prononcé des mots que l’on avait plus entendu depuis longtemps en parlant de sécurité routière : il a parlé de prévention et de pédagogie. C’est ce que demande notre association depuis le début de ces débats ». 

Et s’il ne s’oppose pas à l’expérimentation d’une baisse des limitations de vitesse sous condition d’une étude au cas par cas des routes concernées et dans les zones accidentogènes seulement, le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’il souhaitait désormais rencontrer et travailler en concertation avec « 40 millions d’automobilistes », parce qu’il est parfaitement illégitime de chercher à imposer une mesure à laquelle s’opposent près de 90% des Français et que d’autres pistes existent pour réduire l’accidentalité routière. 

« C’est une grande victoire pour l’association. C’est une victoire pour les 40 millions d’automobilistes qui sont conscients de l’enjeu de la sécurité sur la route, mais aussi du fait que l’on ne peut pas faire de la sécurité routière la seule dimension des transports. Le Ministre a su entendre leur voix et nous sommes prêt à répondre à son invitation pour travailler ensemble » conclut Daniel Quéro, président de l’association.

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Ce matin, à l'Assemblée nationale, l'association « 40 millions d'automobilistes » dévoilait son film documentaire de 52 minutes intitulé La fin de la guerre contre les automobilistes accompagné d'un livre de 60 pages reprenant les entretiens menés avec les principaux acteurs de la sécurité routière britannique.

Tourné en Angleterre en janvier dernier, ce reportage décrypte un autre modèle de sécurité routière, basé sur l'acceptation des mesures par les automobilistes. Depuis 2010 et l'arrivée de David Cameron à la tête du Gouvernement anglais, une nouvelle ligne politique nommée « la fin de la guerre contre les automobilistes » est appliquée et non sans succès, puisque le Royaume-Uni poursuit inlassablement sa réduction du nombre d'accidents (deux fois moins qu'en France).

POUR VISIONNER LE FILM " LA FIN DE LA GUERRE CONTRE LES AUTOMOBILISTES ", CLIQUEZ ICI.

Les radars

À la base de ce changement, une ville : Swindon, 180 000 habitants. Nous sommes en 2009 lorsque le précédent maire annonce la suppression des sept radars de la commune. Si la décision de suppression des radars (liée à des raisons économiques : entretien des radars à la charge des collectivités) semblait politiquement risquée, cinq ans après, le bilan est sans appel : chaque année, le nombre d'accidents de la route diminue, preuve irréfutable de la baisse mécanique de l'accidentalité.

Depuis, l'exemple de Swindon inspire. Et c'est le Somerset, puis le Northamptonshire et l'Oxfordshire qui désactivent un grand nombre de radars, si bien que l'on estime aujourd'hui que près de 55% des radars du territoire britannique ont été désactivés.

Amy Aeron-Thomas de l'association d'aide aux victimes de la route Road Peace nous confirmera que « dans certaines régions, seul un radar sur dix est actif ».

La tolérance

Autre point de divergence entre système anglais et français : la marge de tolérance des radars. Si la France base son système sur l'intolérance envers les petits excès de vitesses jugés accidentogènes avec une marge technique de 5% sur les radars fixes, l'Angleterre choisit d'appliquer une tolérance de 10% + 3km/h. Pour Mark Egan du Comité des transports au Parlement britannique (House of Commons) : « une répression qui se concentrerait sur les petits excès de vitesse générerait trop de controverse. Si vous augmentez la marge de tolérance, vous ciblerez davantage ceux qui pourfendent les règles bien au-delà des limites ».

De plus, cette politique basée sur l’acceptabilité du système tient compte de l’équilibre nécessaire entre le coût de maintenance du dispositif et ce que rapportent les contraventions émises par les radars. De cette façon, l’Angleterre se prémunit contre l’assimilation des radars à des pièges servant à rapporter de l’argent à l’Etat. Ainsi, alors que le système de contrôle-sanction est particulièrement controversé en France, notamment parce qu’il a généré près de  800 millions d’euros en 2013, parmi lesquels seuls 115 millions ont servi à l’entretien du dispositif (selon le Projet de loi de finances pour 2014), l’Angleterre parvient à un équilibre économique, avec 150 millions d’euros générés chaque année pour des coûts d’entretien annuels équivalents.

La confiance

Si, en France, notre modèle de sécurité routière reste inexorablement ancré sur une formule mathématique dite « de Nilsson », selon laquelle une baisse de 1km/h de vitesse serait synonyme de 4% de baisse des accidents, l'Angleterre applique quant à elle un principe diamétralement opposé : le « 85ème centième ». En d'autres termes, il s'agit d'adapter la règlementation en fonction du comportement de 85 % des automobilistes, jugés raisonnables. C'est pourquoi l'Angleterre songe à augmenter sa limitation de vitesse sur autoroute. En effet, selon Mark Egan du Comité des transports au Parlement britannique : « les vitesses moyennes relevées sur autoroute sont plus élevées que la limitation », d'où la nécessité d'ouvrir le débat.

Là où l'Angleterre adapte la règle au comportement des usagers sur un principe de confiance envers les automobilistes, la France fait le choix d’enfermer les comportements dans des règlementations toujours plus strictes dont le symbole est sans doute le projet d'abaissement des limitations de vitesse.

 Les limitations de vitesse

Autre point de comparaison entre la France et nos voisins britanniques : la limitation de vitesse sur nos réseaux secondaires. En Angleterre, la limitation y est fixée à 97km/h, soit 7 km/h de plus qu'en France, avec un bilan pourtant plus flatteur en termes d'accidents. Au cours de notre  tournage, nous avons pu constater qu'il n'existait aucun débat pour abaisser cette limitation outre-Manche. Mieux encore, aucun des intervenants n'a paru comprendre le projet français d'abaissement des limitations de vitesse et tous sont apparus surpris, d'autant que la réglementation française permet déjà un abaissement ponctuel sur certaines portions de route.

Le débat est clos

Après avoir augmenté sa limitation de vitesse sur autoroute il y a 10 ans, le Danemark expérimente depuis deux ans l'AUGMENTATION de sa limitation de vitesse sur le réseau secondaire, qui a été portée de 80 à 90 km/h. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Julh Hollen de la Vejdirektoratet (Direction danoise de la route) constate beaucoup moins d'accidents. DansleCopenhagen Post, il déclarait « c'est comme si nous avions trouvé la vitesse la mieux adaptée à ces portions de route. Cela nous a permis de réduire les écarts de vitesse entre les véhicules et donc de diminuer le nombre de personnes qui procèdent à des manœuvres de dépassement potentiellement dangereuses ».

Quant à Erik Mather de la Police de la route danoise, il ajoutait « la police était vraiment peu partisane de cette idée au départ, mais nous avons complètement changé d'opinion au regard de l'expérimentation menée depuis deux ans ».

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Hier, les députés européens ont adopté le règlement eCall : ce système permettra à la voiture, en cas d'accident, d'appeler automatiquement le 112, numéro d'urgence européen. ECall avertira les services d'urgence en indiquant précisément le lieu de l'accident, permettant ainsi de réduire le temps d'arrivée des secours. Ce système pourrait, d'après ses promoteurs, épargner 2500 vies par an dans l'UE.

Selon le règlement, les constructeurs devront équiper les nouveaux modèles de voitures particulières et les véhicules utilitaires légers avant octobre 2015. Le Parlement a insisté auprès des constructeurs pour que le coût du système eCall, estimé à d'une centaine d'euros, ne soit pas répercuté sur le prix de vente des véhicules. En ce qui concerne la protection des données, le règlement prévoit que les véhicule ne soient pas soumis à une surveillance permanente.

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Activité

CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
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4 janv.
SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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