sécurité routière - Articles - Fil-conducteurs2024-03-29T08:03:32Zhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/feed/tag/s%C3%A9curit%C3%A9+routi%C3%A8reLa mortalité routière bondit de 17,9% en août 2019https://fil-conducteurs.ning.com/articles/la-mortalite-routiere-bondit-de-17-9-en-aout-20192019-09-09T14:34:48.000Z2019-09-09T14:34:48.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><img src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/3548055891?profile=RESIZE_400x&width=400"></div><div><div class="art_art">
<p>La Sécurité routière a publié les chiffres provisoires de la mortalité routière pour le mois d’août 2019 ; ceux-ci font état d’une hausse de +17,9% du nombre de tués (+44) sur les routes françaises par rapport à août 2018. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres catastrophiques sont bien la preuve, plus d’un an après l’entrée en vigueur des 80km/h, que la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires ne permet pas de sauver des vies.</p>
<p><strong>Les indicateurs de sécurité routière sont au rouge</strong></p>
<p>Malgré les 80km/h et la large remise en service des radars qui avaient été dégradés pendant l’épisode de contestation sociale de l’automne dernier, tous les indicateurs de sécurité routière sont au rouge : +3,8% d’accidents, +4,5% de blessés et +17,9% de tués sur les routes françaises.</p>
<p>Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres parlent d’eux-mêmes : contrairement à ce que tente de nous faire croire le Gouvernement et ses pseudo-études d’évaluation de la mesure, les 80km/h n’ont pas permis de sauver une seule vie ces derniers mois. On constate même que les résultats sont plus mauvais depuis le début de cette année que sur la même période l’année précédente, alors que l’on roulait encore à 90km/h.</p>
<p>En effet, alors que l’on dénombrait 2098 tués entre janvier 2017 et août 2018, on a compté ces 8 derniers mois (de janvier 2018 à août 2019) 2133 tués sur les routes de France métropolitaine, soit 35 morts de plus.</p>
<p><strong>Davantage de formation et de prévention</strong></p>
<p>L’association n’aura de cesse de le répéter jusqu’à ce que des mesures pragmatiques et adaptées soient prises : les limitations de vitesse ne sont pas l’<em>alpha</em> et l’<em>oméga</em> de la politique de sécurité routière ! Il est grand temps de changer de logiciel. Aucun résultat positif n’est à espérer sans prise de conscience de la part des Pouvoirs publics et une réelle volonté d’abandonner la répression à outrance, qui ne vise que la rentabilité financière du système.</p>
<p>Sanctionner est toujours éphémère, tandis que convaincre est définitif ! D’où l’impérieuse nécessité de travailler davantage à la formation et à la prévention.</p>
</div></div>Le Bilan 2018 de la Sécurité routière démontre que la mesure des 80km/h n’a eu aucun effet significatif sur la mortalité routièrehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-aucun-effet-significatif-sur-la-mortalite2019-06-13T12:10:41.000Z2019-06-13T12:10:41.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/09/LogoComitewebfdblanc.png" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/09/LogoComitewebfdblanc.png?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>En ne transmettant aucune information statistique au <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80km/h</strong>, la Délégation à la <strong>Sécurité routière</strong> (DSR) marque un refus de transparence contraire à la déontologie publique et à ses propres engagements.</p>
<p>Or, les éléments contenus dans son communiqué du 29 mai dernier et dans le <em>Bilan 2018</em> publié par l’Observatoire national interministériel de la <strong>Sécurité routière</strong> (ONISR) permettent de conclure sans risque d’erreur que la mesure entrée en vigueur le 1<sup>er</sup> juillet 2018 n’a eu aucun effet significatif sur l’évolution de la mortalité routière depuis dix mois.</p>
<p>Trois observations fondées sur ces publications officielles permettent de le vérifier :</p>
<ol>
<li>La baisse annuelle moyenne des tués observée sur les 20 années précédentes sur l’ensemble des réseaux de France métropolitaine était de 226 personnes par an. Elle n’a été que de 200 personnes sur l’ensemble de l’année 2018 et ceci malgré la baisse du trafic routier de près de 2% en 2018 selon les statistiques des carburants routiers consommés (dans l’attente des mesures de trafic), qui elle-même aurait dû s’accompagner mécaniquement d’une baisse de mortalité de près de 60 personnes.</li>
<li>Cette baisse a même été inférieure au deuxième semestre 2018 à celle du semestre précédent. Elle se décompose en effet, selon les chiffres de la DSR, en une baisse de 104 personnes tuées au cours du 1<sup>er</sup> semestre (avant l’entrée en vigueur des <strong>80km/h</strong>), et une baisse de 96 personnes tuées durant le second semestre par rapport aux semestres correspondants de 2017. La baisse a donc été plus faible depuis l’entrée en vigueur des <strong>80km/h</strong> qu’avant.</li>
<li>Au total, depuis l’entrée en vigueur des <strong>80km/h</strong>, la baisse du nombre des décès routiers en France n’a ainsi été "que" de 85 au total en dix mois – dont plusieurs dizaines probablement en lien avec la baisse du trafic routier – sans rapport avec les objectifs assignés à une mesure qui a bouleversé la France et divisé les Français.</li>
</ol>
<p>Le projet de loi visant à confier aux Conseils départementaux la gestion des <strong>limitations de vitesse</strong> sur les routes du réseau départemental prend tout son sens à la lumière de ces observations factuelles, dont la conclusion majeure est la non-pertinence de la mesure à ce jour.</p>
<p>Une réflexion d’ensemble et sans préjugés sur la politique de <strong>sécurité routière</strong> dans notre pays semble désormais s’imposer, en vue du bilan final des <strong>80km/h</strong> prévu au 1er juillet 2020.</p>
</div>80km/h : les députés confient la gestion des limitations de vitesse des routes départementales aux Présidents des Conseils départementaux et aux maireshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-les-deputes-confient-la-gestion-des-limitations-de-vitesse2019-06-11T09:46:26.000Z2019-06-11T09:46:26.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Jeudi 06 juin 2019, les députés ont adopté un amendement au projet de Loi d’Orientation des Mobilité (dite LOM) visant à permettre aux présidents des Conseils départementaux, mais aussi aux maires des communes, de relever la <strong>limitation de vitesse</strong> de <strong>80 à 90km/h</strong> sur les routes départementales. Si l’association "40 millions d’automobilistes" considère qu’il s’agit d’une première victoire pour les usagers de la route, elle regrette cependant que les routes nationales aient été exclues du dispositif et qu’une nouvelle usine à gaz soit mise en place, alors que l’ancienne réglementation était admise et respectée par le plus grand nombre.</p>
<p>Pour l'association "40 millions d'automobilistes", cet aménagement de la mesure est l’aveu, non seulement que les <strong>80km/h</strong> ne fonctionnent pas, mais aussi qu’il n’est plus possible de faire de la <strong>sécurité routière</strong> sans la compréhension et l’assentiment des usagers. Les élus parlementaires ont ouvert la porte à un aménagement de la mesure vers un retour partiel aux 90km/h sur certaines routes secondaires et c’est un premier pas.</p>
<p>Mais il faut aller plus loin, car cela aura pour effet de rendre encore moins lisibles les <strong>limitations de vitesse</strong> pour les usagers, qui oscilleront désormais entre 70, 80 et 90km/h en fonction de portions de routes et des départements. C’est pourquoi l'association estime que la seule solution possible est un retour pur et simple à l’ancienne réglementation : 90km/h par défaut, et des abaissements ponctuels à 70 km/h sur décision des Conseils départementaux et des maires dans les zones jugées dangereuses.</p>
<p>Les présidents des Conseils départementaux se sont d’ores et déjà largement exprimés sur le sujet. <a href="https://fil-conducteurs.ning.com/articles/80kmh-recul-du-1er-ministre-victoire-pour-les-automobilistes" target="_self">64 d’entre eux ont fait part de leur volonté de relever la limitation de vitesse à 90km/h</a> sur certaines portions de routes.</p>
</div>Interdiction des signalements des contrôles routiers : les députés tendent un piège aux automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/interdiction-des-signalements-des-controles-routiers-piege2019-06-07T08:25:58.000Z2019-06-07T08:25:58.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>De très nombreux députés (majoritairement du groupe LREM) souhaitent réintégrer au projet de Loi d’Orientation des Mobilités (dite LOM) l'amendement qui vise à interdire "le <strong>signalement des contrôles routiers</strong> par les services électroniques d’<strong>aide à la conduite</strong> ou à la navigation" à la demande des autorités judiciaires, pour les opérations destinées à dépister la conduite sous l’influence de l’alcool ou de produits stupéfiants, ainsi que pour vérifier que les conducteurs ou passagers des véhicules ne font l’objet de recherches pour des actes de terrorisme, des crimes ou délits.</p>
<p><strong>Un amendement pour piéger les automobilistes</strong></p>
<p>La <strong>Sécurité routière</strong>, sous couvert d’améliorer l’efficacité des <strong>contrôles routiers</strong>, cherche en réalité à piéger les <strong>automobilistes</strong> et à rendre les <strong>contrôles</strong> plus rentables financièrement. L’association "40 millions d'automobilistes" dénonce la malhonnêteté des pouvoirs publics à l’origine de cet amendement et appelle les Sénateurs à le rejeter lorsque le texte leur sera soumis.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/7xrURTKb5tE" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p>Il est prouvé que de très nombreux automobilistes utilisent les <strong>outils d’aide à la conduite communicants</strong>, non pas pour s’affranchir des <strong>contrôles routiers</strong>, mais parce qu’ils constituent un moyen efficace pour respecter la réglementation, à l’heure où les variations de limitations de vitesse sont de plus en plus nombreuses sur le réseau secondaire.</p>
</div>80km/h : un recul du Premier ministre, une victoire pour les automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80kmh-recul-du-1er-ministre-victoire-pour-les-automobilistes2019-05-28T14:30:00.000Z2019-05-28T14:30:00.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Le 17 mai 2019, suite à l'annonce du Premier ministre Édouard Philippe qui déclarait ne voir "aucun inconvénient" à permettre aux Conseils départementaux de relever la <strong>limitation de vitesse</strong> à 90km/h sur certains axes, l'association "40 millions d'automobilistes" publiait la carte des départements favorables ou opposés aux <strong>80km/h</strong> et appelait les <strong>automobilistes</strong> à écrire en masse aux Conseils départementaux ne s'étant pas encore prononcés.</p>
<p>Suite à cet appel, des réponses supplémentaires ont pu être obtenues auprès des départements. Voici la carte mise à jour (28/05/2019) :</p>
<p><a href="{{#staticFileLink}}2702502498,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}2702502498,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="600" /></a></p>
<p>Les usagers de la route peuvent encore adresser <a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2019/05/Courrier-type-conseils-departementaux.docx" target="_blank" rel="noopener">le modèle de lettre</a> proposé par "40 millions d’automobilistes" aux Conseils départementaux afin d’obtenir les dernières réponses.</p>
<p><span style="font-size: 8pt;"><em>{Article publié le 17 mai 2019}</em></span></p>
<p>Face à la colère des Français, les Sénateurs avaient été les premiers, en mars, à déposer un amendement dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), visant à donner la possibilité aux Conseils départementaux et aux Préfets de moduler les <strong>limitations de vitesse</strong> sur les routes départementales et nationales. Jeudi 16 mai 2019, ce sont les Députés du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale qui ont confirmé cette volonté parlementaire d’aménager la mesure des <strong>80 km/h</strong> en proposant un nouvel amendement, puis le Premier ministre Édouard Philippe qui a déclaré sur Franceinfo qu’il ne voyait "aucun inconvénient" à laisser les Conseils départementaux déroger à la règle.</p>
<p>C’est une première <strong>victoire</strong> pour l’association "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" et les usagers de la route, qui souhaitent maintenant un retour pur et simple aux 90km/h sur l’ensemble des routes nationales et départementales.</p>
<p><strong>Une mobilisation et des actions depuis 2013</strong></p>
<p>Si aucune allusion n’avait été faite par Emmanuel Macron le 25 avril dernier à la mesure des <strong>80 km/h</strong>, à l’occasion de son discours établissant le premier bilan du Grand Débat, les Français n’en avaient pas pour autant oublié les promesses formulées par le Président de la République au cours des réunions publiques, mais aussi de ses différentes apparitions publiques, comme en février dernier, lors du Salon de l’Agriculture : interpellé par Daniel Quéro, président de "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>", le Chef de l’État avait alors déclaré ne pas être "obtus" et avait assuré l’association de sa volonté "de regarder la situation de près".</p>
<p>Dès la naissance du projet gouvernemental d’abaissement généralisé des <strong>limitations de vitesse</strong> (en 2013, avec l’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls), l’association "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" avait tout mis en oeuvre pour porter la voix des Français et démontrer l’inefficacité des <strong>80 km/h</strong> sur la <strong>sécurité routière</strong> ainsi que ses conséquences néfastes sur la mobilité des usagers et l’attractivité des territoires : une pétition en ligne qui a recueilli plus de 2 millions de signatures, des enquêtes menées aussi bien en France qu’à l’étranger, des manifestations réalisées en collaboration avec la FFMC, des actions de sensibilisation des élus parlementaires pour prendre conscience des difficultés rencontrés localement par les usagers…</p>
<p>Pour "40 millions d'<strong>automobilistes</strong>", la <strong>mobilisation</strong> des <strong>automobilistes</strong> et le travail de chaque instant mené par l’association ont enfin porté leurs fruits. L'association s'est battue pour rétablir la vérité sur cette théorie pseudo-universelle qui voudrait que toute réduction de la <strong>limitation de vitesse</strong> permette une baisse de la mortalité routière. Les chiffres ont prouvé que ce n’était pas le cas, il est donc logique que la mascarade ne soit pas poussée plus loin.</p>
<p><strong>Les départements où les 90km/h pourraient revenir</strong></p>
<p>Les élus parlementaires ont ouvert la porte à un aménagement de la mesure vers un retour partiel aux 90 km/h sur certaines routes secondaires et c’est un premier pas.</p>
<p>L'association redoute que cela rende encore moins lisibles les <strong>limitations de vitesse</strong> pour les usagers, qui oscilleront désormais entre 70, <strong>80</strong> et 90 km/h en fonction de portions de routes et des départements.</p>
<p>C’est pourquoi "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" avait appelé les Conseils départementaux à se positionner sur la <strong>limitation de vitesse</strong> qu’ils appliqueraient en cas d’adoption de l’amendement.</p>
<p>L’association publie ainsi la carte des Conseils départementaux favorables ou opposés aux <strong>80 km/h</strong> et appelle les <strong>automobilistes</strong> à écrire en masse à ceux qui ne se sont pas encore prononcés afin d’éclaircir la situation.</p>
<p><a href="{{#staticFileLink}}2642620737,RESIZE_930x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}2642620737,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="600" /></a><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2019/05/Courrier-type-conseils-departementaux.docx" target="_blank" rel="noopener">Télécharger le modèle de lettre</a></p>
<p>De plus, 3/4 des Français restent fermement opposés aux <strong>80 km/h</strong>. C’est pourquoi la seule solution possible est un retour pur et simple à l’ancienne réglementation : 90 km/h par défaut, et des abaissements ponctuels à 70 km/h sur décision des Conseils départementaux dans les zones jugées dangereuses.</p>
</div>"40 millions d’automobilistes" a enquêté sur les stages de sensibilisation à la Sécurité routièrehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/40-millions-d-automobilistes-a-enquete-sur-les-stages-de-sensibil2019-04-24T08:10:39.000Z2019-04-24T08:10:39.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>C’est un euphémisme que de dire que le climat actuel est plutôt tendu autour des sanctions aux infractions routières… Avec l’avènement du système de "contrôle-sanction automatisé", tout usager qui emprunte la route encourt le risque de perdre des points sur son <strong>permis de conduire</strong>. Et lorsque l’on est un gros rouleur, le <strong>stage de sensibilisation à la sécurité routière</strong> – qui permet notamment de récupérer 4 points – devient inévitable.</p>
<p>Or, ces <strong>stages</strong> sont souvent décriés. En 2014, dans son film documentaire Tout est permis, la réalisatrice Coline Serreau dépeignait les stagiaires comme de grands délinquants de la route, des irresponsables finis, des tueurs en puissance.</p>
<p>"40 millions d’automobilistes" a donc décidé d’enquêter à son tour sur ces <strong>stages</strong> : qui sont les personnes qui y assistent ? Qu’y apprend-on ? Quel est leur intérêt pour la <strong>sécurité routière</strong> ? L’association livre une toute autre vision des <strong>stages de sensibilisation à la sécurité routière</strong> dans son nouveau court-métrage documentaire et appelle à la mise en œuvre de <strong>stages</strong> en alternative à la sanction, pour renforcer la compréhension des règles et la prévention des infractions au Code de la route.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/wcc_uvgMPC4" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p><strong>La politique du tout-radar à l’origine de l’explosion de la demande de stages</strong></p>
<p>Les <strong>stages de sensibilisation à la sécurité routière</strong> ont été instaurés en 1992, 1 an après la naissance du <strong>permis à points</strong>.</p>
<p>En 2002, avec la mise en place des radars automatiques, le marché a explosé : on a ainsi dénombré jusqu’à 13000 centres de <strong>stages</strong> agréés en France. Environ 20000 <strong>stages</strong> sont organisés chaque année, accueillant annuellement plus de 300000 stagiaires. C’est 5 fois plus aujourd’hui qu’il y a 15 ans.</p>
<p>Mais depuis quelques années, ces <strong>stages</strong> ont mauvaise réputation : les <strong>automobilistes</strong> sont méfiants à l’égard de ces entreprises qui se font de l’argent à leurs dépens, et ils trainent une image de "chauffards" qui s’affranchissent de toutes les règles.</p>
<p>De juin 2015 à juillet 2016, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue dans différents centres et a enquêté sur les entreprises qui organisent les <strong>stages de sensibilisation à la sécurité routière</strong> et sur les <strong>automobilistes</strong> qui y assistent.</p>
<p><strong>Le stagiaire n’est plus un chauffard, mais un gros rouleur qui a impérativement besoin de son permis pour travailler</strong></p>
<p>Le <strong>stage</strong> est le seul moyen de préserver son <strong>permis de conduire</strong> face à l’intensification de la répression routière. Un <strong>stage</strong> par an permet en effet à l’<strong>automobiliste</strong> de récupérer 4 points sur son permis, mais surtout de rester dans le système, dans la légalité et de sensibiliser à la sécurité. L'association "40 millions d'automobilistes" rappelle qu’environ 700000 <strong>automobilistes</strong> roulent sans permis, souvent faute de point.</p>
<p>Un <strong>stage de sensibilisation</strong> se déroule sur deux jours, pour une durée totale de 14 heures. Le programme est défini par la <strong>Sécurité routière</strong> et basé sur l’échange et l’interaction entre les stagiaires, l’animateur diplômé et le psychologue qui dispensent le <strong>stage</strong>. Lors du tour de table qui a lieu au début de chaque <strong>stage</strong>, les participants exposent les motifs de leur perte de points.</p>
<p>"40 millions d'automobilistes" analyse que le portrait-type de celui qui vient faire un <strong>stage de sensibilisation</strong> a beaucoup changé : aujourd’hui, on n’a plus à faire à des chauffards qui ont décidé de faire fi de toutes les règles du Code de la route, mais d’usagers dont le <strong>permis de conduire</strong> a été mis en danger parce qu’ils ont le tort de rouler plus que les autres. Un commercial qui fait 100000 km en quelques semaines n'a pas la même probabilité de perte de points que ceux qui font un simple trajet domicile-travail tous les jours.</p>
<p><strong>Plateformes en ligne : attention aux prix trop attractifs</strong></p>
<p>Le prix du <strong>stage</strong> est fixé librement par chaque centre et varie généralement entre 115 et 230 €.</p>
<p>Les organismes qui dispensent des <strong>stages</strong> doivent obtenir un agrément préfectoral, qui est délivré automatiquement dès lors que toutes les pièces demandées sont fournies. Mais à force d’octroyer des agréments sans plus de contrôle ni de garantie, on s’est rendu compte que beaucoup de centres avaient en réalité des difficultés à vivre de cette activité et que cela les entrainait à pratiquer des méthodes à la limite de la légalité, au détriment du stagiaire.</p>
<p>C’est le cas typiquement des plateformes en ligne, qui cherchent à vendre des <strong>stages</strong> à prix cassés. Elles n’ont en réalité qu’un seul but : la rentabilité. Ainsi, si le nombre de participants inscrits à un <strong>stage</strong> est insuffisant, le <strong>stage</strong> peut tout simplement être annulé 24 ou 48 heures avant, avec toutes les conséquences néfastes que cela implique pour l’usager qui a pris des congés, qui a besoin de suivre un <strong>stage</strong> en urgence pour ne pas perdre son permis…</p>
<p>Or, pour qu’il y ait un véritable impact sur la <strong>sécurité routière</strong>, les centres doivent être transparents et délivrer des <strong>stages</strong> d’une qualité irréprochable.</p>
<p><strong>Le stage en alternative à la sanction pour mieux cibler les besoins en prévention des usagers</strong></p>
<p>Pour l’association "40 millions d’automobilistes", les <strong>stages de sensibilisation à la sécurité routière</strong> doivent aussi évoluer : dispenser le même <strong>stage</strong> à 20 ou 25 stagiaires sans prendre en compte leurs différentes problématiques n’est pas efficace.</p>
<p>Il faut ainsi imaginer un système qui permette à l’<strong>automobiliste</strong>, plutôt que de perdre des points à la suite d’une infraction au Code de la route, de suivre un <strong>stage</strong> en alternative à la sanction spécifiquement axé sur le risque qui le concerne : pour l’un le téléphone au volant, pour l’autre la ceinture de sécurité, etc.</p>
</div>Sécurité routière : le Royaume-Uni et le Danemark en tête des meilleurs pays européens, la France régresse en milieu de classementhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/securite-routiere-le-royaume-uni-et-le-danemark-meilleurs2019-04-10T15:07:48.000Z2019-04-10T15:07:48.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>La Commission européenne vient de révéler les données de l’<strong>accidentalité routière en Europe</strong>. Si globalement, au sein des 28 pays membres de l’Union européenne, on constate une forte baisse de la mortalité sur les routes entre 2010 et 2018, il existe de grandes disparités selon les États.</p>
<p>On apprend ainsi que le classement des meilleurs pays européens en termes de <strong>sécurité routière</strong> est dominé par le <strong>Royaume-Uni</strong>, le <strong>Danemark</strong> et l’Irlande, tandis que la France ne se classe encore qu’en milieu de tableau, loin derrière le trio de tête.</p>
<p>L’association "40 millions d’automobilistes" rappelle qu’elle a été la première en France à mettre en avant les <strong>modèles</strong> britanniques et danois de <strong>sécurité routière</strong>, basés sur l’adaptation de la règle aux comportements de la majorité des <strong>automobilistes</strong> raisonnables et responsables, par opposition aux décisions françaises qui ne font qu’empiler les mesures coercitives à l’égard des usagers de la route. Pour "40 millions d’automobilistes", le bilan publié par la Commission européenne est la preuve que la répression à outrance en matière de <strong>sécurité routière</strong> ne permet pas de réduire la mortalité routière, alors que le pragmatisme est garant de la compréhension et du respect des règles, et donc de l’efficacité d’une politique de <strong>sécurité routière</strong>.</p>
<p><strong>Le Royaume-Uni et le Danemark, champions européens de la sécurité routière</strong></p>
<p>Dès 2014, alors que la politique française de <strong>sécurité routière</strong> ne misait que sur le développement du système de contrôle-sanction automatisé (les radars) et envisageait, déjà, l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est intéressée aux autres <strong>modèles</strong> européens de <strong>sécurité routière</strong>, au premier rang desquels le <strong>Royaume-Uni</strong> et le <strong>Danemark</strong>.</p>
<p>Le point commun de ces deux états résidait dans le fait qu’ils connaissaient une réduction importante et constante de leur accidentalité routière, sans pour autant avoir recours aux mesures outrageusement répressives que la <strong>Sécurité routière</strong> nous vendait comme indispensables en France.</p>
<p>En <strong>Angleterre</strong>, par exemple, la lutte acharnée contre la conduite sous l’emprise de l’alcool est compensée par une grande tolérance envers les petits excès de vitesse, tandis que le <strong>Danemark</strong> expérimente avec succès la hausse de la limitation de vitesse de 80 à 90 km/h sur ses routes rurales en même temps qu’il travaille à l’amélioration de la qualité de ses infrastructures routières. Et l’on constate aujourd’hui avec bonheur que ces décisions portent leurs fruits, puisqu’elles ont permis à l’un comme à l’autre d’orienter très nettement leur courbe de mortalité à la baisse.</p>
<p><strong>Et la France dans tout cela ?</strong></p>
<p>Malheureusement, les publications de l’association sur le sujet (<a href="https://fil-conducteurs.ning.com/articles/diffusion-du-film-la-fin-de-la-guerre-contre-les-automobilistes-a" target="_blank" rel="noopener"><em>L’Angleterre : un autre modèle de sécurité routière</em></a> et <em><a href="https://fil-conducteurs.ning.com/presse/40MA-baisse-de-la-limitation-n-ameliorera-pas-securite-routiere" target="_blank" rel="noopener">Le Danemark : en route vers le bon sens</a></em>) n’ont jusqu’alors pas incité le gouvernement français à s’inspirer de ces deux systèmes. Celui-ci leur préfère encore le <strong>modèle</strong> suédois – en particulier à travers les études (surannées) de G. Nielson, à l’origine de la mesure des 80 km/h en France – qui a pourtant quitté cette année le podium des meilleurs pays européens de <strong>sécurité routière</strong>.</p>
<p>L'association "40 millions d'automobilistes" constate qu'à force de ne prêter l’oreille qu’aux <strong>modèles</strong> les plus sévères, dont les mesures mises en œuvre ne reposent que sur des théories dépassées et plus que contestables, il ne faut pas s’étonner de ne pas parvenir à atteindre les objectifs ambitieux que l’on se fixe.</p>
<p>Si la France est aujourd’hui si mauvaise en <strong>sécurité routière</strong>, c’est qu’elle manque de pragmatisme : faire de la <strong>sécurité routière</strong> contre les <strong>automobilistes</strong> n’a jamais permis de les faire adhérer à une politique, et encore moins de rendre cette politique efficace. Les 80 km/h en sont le parfait exemple… Il est donc plus que temps de changer de logiciel pour sécuriser nos routes à des vitesses acceptables, donc acceptées.</p>
</div>Les résultats du "Grand Débat national des Automobilistes"https://fil-conducteurs.ning.com/articles/les-resultats-du-grand-debat-national-des-automobilistes2019-04-08T09:40:00.000Z2019-04-08T09:40:00.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="{{#staticFileLink}}1525208347,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}1525208347,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="450" /></a></p>
<p>Dans quelques heures, le Premier ministre Édouard Philippe dévoilera les premières tendances des attentes des Français recueillies lors du Grand Débat. Il ne fait aucun doute que les questions de mobilité des automobilistes français seront les grandes oubliées des annonces de la mi-journée. Pourtant, le Grand Débat national mis en place par le Président de la République est la conséquence directe d’un détonateur avec la mise en place du 80km/h cumulée à la hausse des prix des carburants et la potentielle augmentation de la "taxe carbone".</p>
<p><strong>La question de la mobilité, grande absente volontaire du Grand Débat national</strong></p>
<p>Dès la mise en place du Grand Débat national, l’association "40 millions d’automobilistes" alertait sur le fait que les 4 thèmes choisis par le Gouvernement ne permettaient en aucun cas de faire émerger les thématiques de mobilité sous l’angle des attentes des usagers de la route (la transition écologique, la fiscalité, la démocratie et la citoyenneté, l’organisation de l’État et des services publics).</p>
<p>Face à l’absence de place donnée à ces thématiques et en sa qualité de premier porte-parole des automobilistes, l’association "40 millions d’automobilistes" avait donc pris l’initiative, dès le 21 janvier dernier, de créer "le Grand Débat national des Automobilistes", une plateforme participative en ligne. Les résultats de cette consultation étaient publiés le 21 mars dernier dans un document de 28 pages.</p>
<p><strong>Un discours du Premier ministre face à des représentants d’association mais… sans "40 millions d’automobilistes"</strong></p>
<p>Si la première restitution des discussions du Grand Débat sera faite par Édouard Philippe devant plusieurs ministres, "garants", citoyens, représentants d'associations, partenaires sociaux et maires, sous la verrière du Grand Palais à Paris, il semblerait qu’une fois de plus la représentation des 40 millions d’automobilistes français ne soit pas assurée. L’association "40 millions d’automobilistes", seule association de défense des intérêts des automobilistes reconnue d’intérêt général, n’a en effet pas été conviée…</p>
<p>L'absence de l'association est symbolique, mais lourde de sens. Une fois de plus, c’est la preuve que le Gouvernement souhaite faire oublier les mesures qui ont pourtant créé la gigantesque colère de novembre dernier. Le Gouvernement doit impérativement répondre aux automobilistes qui attendent aussi des mesures très claires à leurs attentes justifiées.</p>
<p> <span style="font-size: 8pt;"><em>{Article publié le 21 mars 2019}</em></span></p>
<p>L’association "40 millions d’automobilistes" publie les résultats de la <strong>consultation</strong> menée dans le cadre du "<strong><a href="https://fil-conducteurs.ning.com/articles/40-millions-d-automobilistes-lance-le-grand-debat-national-des-au" target="_blank" rel="noopener">Grand Débat national des Automobilistes</a></strong>". Les <strong>contributions</strong> déposées par les usagers sur le site Internet dédié ont été étudiées et analysées par l’association, puis synthétisées dans un document de 28 pages, adressé au Président de la République, au Premier ministre, aux ministres d’État ainsi qu’aux élus parlementaires. "40 millions d’automobilistes" espère ainsi que l’opinion et les attentes des usagers de la route seront prises en compte par le Président de la République pour bâtir, selon les propres termes du Chef de l’État, "le nouveau contrat pour la Nation".</p>
<p><strong>8 grands thèmes et des dizaines de milliers de contributions</strong></p>
<p>Afin d’organiser les <strong>contributions</strong> des Français sur la plateforme, "40 millions d’automobilistes" avait sélectionné 8 thèmes principaux parmi ceux les plus couramment abordés ces derniers temps auprès de l’association par les usagers de la route : les 80km/h, les radars, les sanctions aux infractions routières, l’entretien des routes, les carburants, les autoroutes, les restrictions de circulation et la prime à la conversion. Les participants avaient également la possibilité d’évoquer tout autre sujet de leur choix dans la catégorie "autre".</p>
<p>Les <strong>contributions</strong>, très nombreuses, sont venues de toute la France. C’est la preuve que les questions relatives à la <strong>mobilité</strong> et à la <strong>sécurité</strong> – qui avaient été négligées par le gouvernement – revêtent une importance toute particulière pour les Français.</p>
<p>Ce sont ainsi quelque 37619 contributions qui ont été déposées sur <a href="http://www.legranddebatnational.com">www.legranddebatnational.com</a>. Proportionnellement, les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes sont celles qui ont le plus pris part au "<strong>Grand Débat national des Automobilistes</strong>".</p>
<p><strong>Les 80km/h et la répression routière au coeur des préoccupations des automobilistes</strong></p>
<p>La catégorie ayant reçu le plus de témoignages est, sans grande surprise, la limitation de vitesse à 80km/h (7501 contributions, soit 19,9% du total des contributions). Le décret a été pris sans aucun <strong>débat</strong> préalable et sans tenir compte de l’hostilité des Français, qui y restent opposés, plus d’un an après l’annonce, à plus de 76%. Rappelons que cette mesure méconnaît et aggrave dangereusement les problématiques locales des territoires, notamment en termes d’économie et d’attractivité des territoires. Aujourd’hui, les usagers n’entendent plus subir cette décision parisianiste et attendent du gouvernement un retour pur et simple à l’ancienne législation.</p>
<p>Les radars sont le deuxième sujet le plus commenté  : 5812 contributions ont été déposées, dont 759 au sujet de la privatisation des voitures-radars, ce qui a incité l’association à consacrer un focus à cette thématique particulière. Le fait de confier la gestion et la conduite des voitures équipées de radars embarqués à des sociétés privées est particulièrement mal perçu par les automobilistes, qui ne manquent pas de souligner que la répression des infractions routières doit demeurer dans le giron des forces de l’ordre assermentées et ne peut en aucun cas poursuivre des objectifs liés à la rentabilité économique du système.</p>
<p>La catégorie "entretien des routes" a également reçu de très nombreux témoignages (5249 contributions, soit 14% du total des contributions), attestant ainsi de la dégradation progressive et dangereuse du réseau routier français.</p>
<p>Le document qui est remis aujourd’hui aux pouvoirs publics se veut une synthèse des résultats de la consultation réalisée par "40 millions d’automobilistes" ; les <strong>contributions</strong> sélectionnées et reproduites dans le livret ont été jugées représentatives de l’opinion générale des usagers ayant participé à l’opération.</p>
<p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2019/03/LeGrandDebatnationaldesautomobilistesWeb-1.pdf" target="_blank" rel="noopener">Pour consulter le livret, cliquez ici.</a></p>
</div>80km/h : il est temps pour le Premier ministre d’admettre son erreurhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-il-est-temps-pour-le-premier-ministre-d-admettre-son-erreu2019-03-28T10:47:17.000Z2019-03-28T10:47:17.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Ce matin, jeudi 28 mars 2019, en direct sur BFM TV à 8h30, Pierre Chasseray, délégué général de l’association "40 millions d’automobilistes", demandait que les chiffres mensuels de la <strong>sécurité routière</strong> – habituellement communiqués autour du 15 de chaque mois – soient enfin publiés. Le retard de diffusion de ces données, pourtant très attendues par les usagers de la route, relevait en effet de la rétention d’informations…</p>
<p>Et pour cause, 20 minutes plus tard, la <strong>Sécurité routière</strong> publiait enfin le baromètre du mois de février 2019, qui fait état d’une hausse de la mortalité routière de +17,1% sur les routes de France métropolitaine par rapport à février 2018. Pour "40 millions d’automobilistes", c’est la preuve que les <strong>80km/h</strong> imposés le 1er juillet dernier sur les routes secondaires ne fonctionnent pas et qu’il est temps de revenir sur cette décision nuisible.</p>
<p>Le communiqué de presse de la <strong>Sécurité routière</strong> précise que "les piétons, les cyclistes, les jeunes de 18-24 ans et les séniors de 65 ans et plus" sont les plus fortement concernés par cette augmentation.</p>
<p>Le délégué interministériel à la <strong>Sécurité routière</strong> attribue cette hausse à la dégradation massive des <strong>radars</strong> à la fin de l’année 2018.</p>
<p>Pour l'association "40 millions d'automobilistes", cette interprétation des causes des mauvais chiffres de février est plus que douteuse, car on sait très bien que les dégradations des <strong>radars</strong> ont débuté en juin 2018 avant la mise en œuvre de la mesure des <strong>80km/h</strong> et se sont intensifiées en juillet, lors de l’application de la mesure, mais aussi que leur remise en état a débuté dès la fin du mois de janvier.</p>
<p>Il est donc temps que le Premier ministre admette qu’il a fait fausse route, que l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse ne permet pas d’améliorer la sécurité des usagers, et qu’il revienne sur sa décision pour revenir à un système plus pragmatique, adapté aux besoins de mobilité des territoires.</p>
</div>Sécurité routière : le Parlement européen vote de nouvelles mesureshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/securite-routiere-le-parlement-europeen-vote-de-nouvelles-mesures2019-03-19T13:01:36.000Z2019-03-19T13:01:36.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="{{#staticFileLink}}1498619967,RESIZE_180x180{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}1498619967,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="450" /></a><span style="font-size: 8pt;"><em>Crédits photo : emanelda sur fotolia.com</em></span></p>
<p>En 2017, 25300 personnes ont perdu la vie sur les routes de l'<strong>Union européenne</strong> : un chiffre encore loin des objectifs que s'est fixée l'<strong>UE</strong> pour 2020, qui prévoyait de diviser par 2 le nombre de personnes tuées sur les routes par rapport à 2010. C'est la raison pour laquelle le <strong>Parlement européen</strong> a voté en faveur d'une nouvelle série de <strong>mesures</strong> "décisives" visant à améliorer la <strong>sécurité sur les routes</strong> et à réduire le nombre d'accidents routiers.</p>
<p><strong>Des changements technologiques dans les véhicules</strong></p>
<p>Entre 2001 et 2017, le nombre de décès a diminué de 57,5% sur les <strong>routes européennes</strong>. Pour l'<strong>Union européenne</strong>, des efforts supplémentaires doivent être faits pour améliorer la <strong>sécurité routière</strong>, d'autant que les taux de réduction stagnent depuis 2013, avec une baisse de seulement 3%. Souhaitant mettre l'accent sur la <strong>sécurité</strong> des piétons, des cyclistes et des autres usagers vulnérables, le Parlement propose ainsi une révision de la réglementation en vigueur, de manière à l’adapter aux "mutations de la mobilité qui résultent d’évolutions sociétales" et "d’évolutions technologiques". De nouvelles <strong>mesures</strong> ont ainsi été votées. Les changements portent notamment sur les <strong>technologies</strong> qui devront être intégrées dans tous les nouveaux véhicules :</p>
<ul>
<li>un système d’adaptation intelligent de la vitesse prévenant le conducteur de l’excès de vitesse en envoyant des vibrations dans la pédale d’accélérateur ;</li>
<li>un système de surveillance de la somnolence et de l’attention du conducteur si la réactivité du conducteur est faible ;</li>
<li>un avertissement de distraction avancé pour alerter le conducteur si son niveau d'attention visuelle est faible ;</li>
<li>un signal d’arrêt d’urgence sous forme de clignotants pour indiquer aux usagers derrière le véhicule que le conducteur freine brusquement ;</li>
<li>un système de détection de marche arrière avec une caméra pour éviter les collisions avec les personnes et les objets derrière le véhicule ;</li>
<li>un système de surveillance de la pression des pneus avertissant le conducteur en cas de perte de pression ;</li>
<li>la facilitation de l’installation d’un éthylotest antidémarrage pour empêcher la conduite en état d’ivresse ;</li>
<li>un enregistreur de données d'accident pour enregistrer les données pertinentes avant, pendant et après un accident de la route ;</li>
<li>l'obligation d'avoir des systèmes de freinage d'urgence et des systèmes d'alerte de changement de voie (déjà obligatoires pour les camions).</li>
</ul>
<p><strong>Un pas vers le véhicule autonome ?</strong></p>
<p>Le <strong>Parlement européen</strong> estime par ailleurs que ces mesures devraient mener à davantage d'acceptation des usagers de la route envers les véhicules autonomes : selon lui, en habituant les automobilistes aux technologies autonomes dans les véhicules, la confiance qu'ils portent aux voitures sans conducteur devrait être renforcée.</p>
<p>Les propositions doivent maintenant être négociées avec le Conseil européen avant d'entrer en vigueur.</p>
</div>"40 millions d'automobilistes" réaffirme son opposition aux 80km/hhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/40-millions-d-automobilistes-reaffirme-son-opposition-aux-80km-h2019-03-05T14:17:20.000Z2019-03-05T14:17:20.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Mercredi 27 février 2019, la <strong>Sécurité routière</strong> a annoncé une hausse de la mortalité routière de +3,9% pour le mois de janvier 2019 en France métropolitaine. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", la généralisation des <strong>80 km/h</strong> sur tout le réseau secondaire n’a pas eu d’effet sur l’accidentalité routière.</p>
<p><strong>"40 millions d'automobilistes" réaffirme son opposition aux 80km/h</strong></p>
<p>Depuis la mise en application des <strong>80 km/h</strong> le 1er juillet 2018, la France a connu une augmentation immédiate de plus de 400% des dégradations des <strong>radars</strong> fin juillet 2018 et pourtant sans la moindre recrudescence du nombre d’accidents.</p>
<p>En généralisant la <strong>limitation de vitesse</strong> maximale à <strong>80 km/h</strong> au lieu de 90 km/h, le Gouvernement avait annoncé une mesure de rupture, qu’il y aurait une baisse significative des décès sur la route. Or, à ce jour on en est très loin.</p>
<p>C’est pourquoi l’association "40 millions d’automobilistes" réaffirme son opposition à la généralisation des <strong>80 km/h</strong> sur le réseau secondaire sans séparateur central et l’a rappelé au Président de la République à travers son président Daniel Quéro lors du Salon international de l’Agriculture 2019, le 23 février 2019,</p>
<p><strong>80 km/h : le débat s'invite au Salon de l'Agriculture</strong></p>
<p>L’un des principaux sujets de préoccupation des Français résidant dans les territoires ruraux est en effet l’accès à la mobilité : la décision d’abaisser la <strong>limitation de vitesse à 80 km/h</strong> sur toutes les routes secondaires constitue un obstacle majeur à leurs déplacements quotidiens et un frein considérable à l’économie et à l’attractivité des régions les plus enclavées.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/VH4RN0jDOZw" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p>"Vous savez que les <strong>80 km/h</strong> ont pourri la vie de l’ensemble des territoires ruraux, la nôtre. Essayez de convaincre votre Premier ministre que ce n’est pas une bonne mesure parce qu’elle n’est pas acceptée, parce que pas comprise".</p>
<p>Emmanuel Macron a, pour sa part, assuré à "40 millions d’automobilistes" que ses ministres et lui-même "n’[étaient] pas obtus" et qu’ils "regard[aient] la situation de près".</p>
<p>De leur côté, certains départements, à l’instar du Loir-et-Cher, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils étaient prêts à réinstaller les panneaux à 90 km/h…</p>
</div>80 km/h : les 10 questions du CIE sur les incohérences du premier bilan de la mesurehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80-km-h-les-10-questions-du-cie-sur-les-incoherences-du-premier-b2019-02-08T15:37:37.000Z2019-02-08T15:37:37.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/09/LogoComitewebfdblanc.png" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/09/LogoComitewebfdblanc.png?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>Lundi 28 janvier 2019, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le bilan de la <strong>Sécurité routière</strong> de l’année 2018 et celui des six premiers mois de mise en oeuvre de la mesure d’abaissement de la <strong>limitation de vitesse à 80 km/h</strong>.</p>
<p>Le Premier ministre a rendu compte des chiffres de la <strong>sécurité routière</strong>, avec 3259 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2018. Il a conclu à "des effets immédiats" du passage à <strong>80 km/h</strong> sur les routes secondaires, qui aurait – d’après la Délégation à la <strong>Sécurité routière</strong> – permis d’épargner 116 vies sur ce seul réseau au cours du second semestre 2018.</p>
<p><strong>Le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h (CIE) a pris connaissance des éléments publiés et les a analysés attentivement, dans l’esprit d’objectivité et de transparence auquel il se tient. Il a donc, vendredi 08 février 2019, résumé en 10 points les principales interrogations ou incohérences observées. Le CIE tient le détail de ces questions à la disposition des services de la Sécurité routière et espère vivement que les réponses et les éclaircissements nécessaires seront apportés prochainement.</strong></p>
<p><strong>Un bilan fondé sur des chiffres provisoires et non confirmés</strong></p>
<p>Le premier motif d’étonnement est le fait que la <strong>Sécurité routière</strong>, après avoir largement insisté sur la nécessité d’établir un bilan de la mesure après deux années au moins, et ce à partir de données consolidées de la mortalité routière – non disponibles à ce jour pour 2018 – a néanmoins présenté une estimation fondée sur des "remontées provisoires" appelées à être corrigées au printemps 2019 lors du bilan de l’accidentalité routière pour l’année écoulée.</p>
<p>Chacun peut dès lors se poser la question de la fiabilité des éléments provisoires, voire purement estimatifs communiqués le 28 janvier dernier, ainsi que du sens d’une telle évaluation prématurée de la mesure des <strong>80 km/h</strong> : "S’agit-il d’une étude rigoureuse pour évaluer l’efficacité réelle de la mesure, ou bien de communiquer sur l’hypothèse non démontrée d’un impact positif des <strong>80 km/h</strong>, afin de légitimer une mesure qui reste largement impopulaire auprès des Français et de leurs élus, comme l’a lui-même relevé le Président de la République ?" s’interroge Jean-Luc Michaud, président du <strong>CIE</strong>.</p>
<p><strong>Une méthode d’évaluation pour le moins surprenante</strong></p>
<p>En se fondant exclusivement sur les données de la DSR, le nombre de morts sur l’ensemble des routes françaises était en 2018 inférieur de 189 à celui de 2017, dont 108 au premier semestre.</p>
<p>La baisse du nombre de morts sur la totalité des routes était de 81 morts au 2ème semestre 2018 par rapport au 2ème semestre 2017. Au 2ème semestre 2017, cette même baisse avait déjà été de 81 morts par rapport au 2ème semestre 2016.</p>
<p>Les routes concernées par les <strong>80 km/h</strong> totalisant environ la moitié des décès totaux, nous sommes très éloignés des 116 morts de moins estimés par les pouvoirs publics sur ce seul réseau secondaire, qui représenteraient, en l’absence des informations détaillées issues des BAAC (Bulletins d’analyse des Accidents corporels) réclamées par le <strong>CIE</strong> aux services en charge, environ le triple de la diminution imputable à ce réseau.</p>
<p>Dans son communiqué de presse daté du 28 janvier, la <strong>Sécurité routière</strong> affirme pourtant, sans que quiconque ne dispose des indispensables données détaillées pour 2018 relatives au réseau spécifiquement concerné, que "116 vies ont été épargnées au second semestre 2018 sur le réseau concerné par la baisse de la vitesse maximale autorisée".</p>
<p><strong>C’est cette étonnante estimation, reprise par tous les médias de France, qui devait, selon les pouvoirs publics, démontrer l’efficacité de la mesure des 80 km/h pour réduire la mortalité routière</strong>.</p>
<p>Sait-on comment ce chiffre a été élaboré ? Nouvelle surprise, puisqu’il s’agit en fait de la différence entre le nombre moyen de tués sur les routes secondaires au cours des 5 années 2013 à 2017 – parmi lesquelles 3 années atypiques précisément marquées par une hausse exceptionnelle du nombre des tués – et l’estimation provisoire du nombre de tués au second semestre 2018, soit 1188 – 1072 = 116.</p>
<p>Cette estimation consiste en outre à attribuer arbitrairement à la seule mesure des <strong>80 km/h</strong> la totalité de la baisse de mortalité estimée sur le réseau secondaire au 2ème semestre 2018. Ceci revient de plus à occulter la multiplicité des facteurs de l’accidentalité ainsi que la baisse tendancielle du nombre des décès observée dès la mi-2017, soit un an avant l’entrée en vigueur de la mesure.</p>
<p><strong>Une baisse située dans la continuité de la tendance longue observée dans toute l’Europe depuis des décennies</strong></p>
<p>La rigueur statistique impose en effet de tenir compte de l’évolution tendancielle de la mortalité routière (appelée trend et calculée sur une période antérieure définie), qui n’a cessé de diminuer depuis un demi-siècle en France comme dans l’ensemble de l’Europe, et qui permet de déterminer quelle aurait été l’évolution de la mortalité routière en 2018 si la décision d’abaisser la vitesse n’avait pas été prise. C’est cette différence entre l’évolution constatée et la tendance qui, selon le Professeur Rémy Prud’homme, conseiller scientifique du <strong>CIE</strong>, donne l’effet réel – et peu perceptible à ce jour – de la mesure.</p>
<p>Autre exemple d’incongruité : alors que depuis une quinzaine d’années l’Observatoire des vitesses de l’ONISR estime à 82 km/h la vitesse moyenne pratiquée sur le réseau secondaire par les véhicules légers, le bilan de la <strong>Sécurité routière</strong> affirme lui que les vitesses moyennes pratiquées par les véhicules légers ont chuté (…) de -3,9 km/h, passant de 87 à 83 km/h au 1er juillet 2018, selon le graphique illustrant l’étude du CEREMA.</p>
<p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2019/02/Power-point-confe%CC%81rence-CIE-du-08.02.2019.pdf" target="_blank" rel="noopener">Le CIE expose ainsi les interrogations et incohérences</a> qui, dans la communication de la <strong>Sécurité routière</strong> du 28 janvier dernier, apparaissent particulièrement troublantes. Le <strong>CIE</strong> tient aujourd’hui le détail de ces questions à la disposition des services de la <strong>Sécurité routière</strong> et espère vivement que les réponses et les éclaircissements nécessaires seront apportés prochainement, afin de renouer avec l’indispensable crédibilité de la parole publique.</p>
</div>80km/h : la Sécurité routière en flagrant délit de mensongehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-la-securite-routiere-en-flagrant-delit-de-mensonge2019-01-28T14:46:42.000Z2019-01-28T14:46:42.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Lundi 28 janvier, le Premier ministre Édouard Philippe présentait les chiffres "historiques" de la <strong>sécurité routière</strong> pour l'année 2018. Mais il semblerait que la manipulation des chiffres perdure du côté du Gouvernement puisque, si les chiffres métropolitains de 2018 sont sensiblement les mêmes que ceux de 2013, année record en matière de <strong>sécurité routière</strong>, la prise en considération des données des DOM-TOM fait état, au contraire, d’une augmentation de la mortalité routière.</p>
<p><strong>L'échec incontestable des 80km/h</strong></p>
<p>En 2013, alors que les routes secondaires étaient limitées à 90 km/h, la France dénombrait 3268 tués sur les routes métropolitaines, selon le <em>Bilan de l'accidentalité de l'année 2013</em>.</p>
<p><a href="{{#staticFileLink}}908735958,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}908735958,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="344" /></a><span style="font-size: 8pt;"><em>Tableaux issus du Bilan 2013 de la Sécurité routière</em></span></p>
<p>La baisse à <strong>80km/h</strong> était censée sauver "300 à 400 vies".</p>
<p>Pourtant, 5 ans plus tard, on dénombre 3259 tués en métropole d’après le <strong>bilan</strong> provisoire de la <strong>Sécurité routière</strong> présenté ce matin par le Premier ministre Édouard Philippe.</p>
<p>Malgré les déclarations du Gouvernement ce matin, avec des chiffres similaires à ceux d’il y a 5 ans, il est donc incontestable que la baisse de la limitation de vitesse à <strong>80km/h</strong> n’a absolument rien apporté en termes de <strong>sécurité routière</strong>.</p>
<p><strong>La Sécurité routière en flagrant délit de mensonge</strong></p>
<p>Mais c'était sans compter la vigilance de l'association "40 millions d'automobilistes", qui a relevé que les données relatives aux DOM-TOM n'avaient pas été comptabilisées, bien que la baisse de la limitation de vitesse à <strong>80km/h</strong> concerne les routes de la France entière.</p>
<p>Au total, 3503 personnes tuées sont à déplorer en 2018 sur les routes françaises (de la France entière), et non 3259 à mettre en regard avec les 3427 tués sur la France entière en 2013.</p>
<p>En effet, si les chiffres métropolitains de 2018 sont sensiblement les mêmes que ceux de 2013, la prise en considération de ces données pour les DOM-TOM fait en revanche état d’une augmentation de la mortalité routière de +2,2% (+76 tués) par rapport à 2013.</p>
<table style="width: 442px;">
<tbody>
<tr>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;"> </td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;"><strong>2013</strong></td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;"><strong>2018</strong></td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;"><strong>Évolution</strong></td>
</tr>
<tr>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">Métropole</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">3268</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">3259</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">-0,3%</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">France entière</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">3427</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">3503</td>
<td style="border-color: #000000; background-color: #ffffff; text-align: center;">+2,2%</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p>Fort de cette donnée décrédibilisant l’impartialité de la <strong>Sécurité routière</strong>, l’association "40 millions d’automobilistes" réitère sa demande de suppression pure et simple des <strong>80km/h</strong>.</p>
</div>Les 80km/h, 6 mois après : le CIE constate que l'évolution de la mortalité reste inchangéehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/les-80km-h-6-mois-apres-le-cie-constate-que-l-evolution-de-la-mor2019-01-25T10:35:19.000Z2019-01-25T10:35:19.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Alors que la <strong>Sécurité routière</strong> envisage de présenter à la fin du mois de janvier son <strong>bilan</strong> de la mesure des <strong>80km/h</strong> après 6 mois de mise en œuvre, le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80km/h (CIE)</strong> publie aujourd’hui, vendredi 25 janvier 2019, les premiers éléments de ses travaux sur l’évolution de la mortalité routière depuis le 1<sup>er</sup> juillet 2017 et considère qu’un bilan scientifiquement fondé n’est pas envisageable à ce jour.</p>
<p>Le <strong>CIE</strong> a d’abord constaté que la baisse de la mortalité sur l’ensemble des routes françaises – observée depuis le second semestre 2017, c’est à-dire bien avant l’annonce de la mesure – s’est poursuivie après cette annonce en janvier 2018, alors que la vitesse était encore autorisée à 90km/h sur les routes secondaires.</p>
<p><strong>La mortalité routière déjà largement orientée à la baisse avant l’entrée en vigueur des 80km/h</strong></p>
<p>Jean-Luc Michaud, président du <strong>CIE</strong>, détaille les conclusions du <strong>Comité d’évaluation</strong> : "Nous avons constaté une baisse continue de la mortalité routière sur les 3 derniers semestres : -4,3% entre juillet et décembre 2017 par rapport au second semestre de 2016, -6,9% entre janvier et juin 2018, et-5,7% entre juillet et novembre 2018 (cf graphique ci-dessous). Les chiffres de décembre 2018 ne sont pas encore publiés, mais la baisse de -9,1% de la consommation des carburants routiers au mois de décembre 2018 (selon l’UFIP) laisserait supposer une baisse significative du trafic routier à cette période, qui pourrait s’accompagner d’une baisse de la mortalité routière, qui serait évidemment sans rapport avec les <strong>80km/h</strong>…".</p>
<p><a href="{{#staticFileLink}}878811631,RESIZE_930x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}878811631,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="600" /></a></p>
<p>La mortalité routière était donc déjà largement orientée à la baisse une année avant l’entrée en vigueur – et donc bien avant l’annonce – des <strong>80km/h</strong>. Comme le démontre le graphique ci-dessus, la mise en œuvre de cette nouvelle limitation n’a eu aucun impact sur la réduction du nombre de morts sur nos routes, que celles-ci soient ou non concernées par les <strong>80km/h</strong>.</p>
<p>Le <strong>CIE</strong> relève en outre que la baisse du nombre de tués enregistrée aux mois de juillet et août 2018 coïncide avec la diminution de moitié du nombre des radars actifs en France, ce qui conduit à douter sérieusement de l’efficacité de leur multiplication, qui coûte cher à la fois au contribuable et à l’usager de la route.</p>
<p>Ces analyses ont été réalisées sur la base des baromètres mensuels de la <strong>Sécurité routière</strong>, les services du ministère de l’Intérieur refusant toujours de transmettre les éléments détaillés et objectifs demandés par le <strong>Comité</strong> depuis septembre 2018. Il s’avère que seule une connaissance précise de l’évolution et des circonstances des décès sur les routes secondaires, qui se conformerait à la démarche de transparence annoncée par le Président de la République et le ministre de l’Intérieur, permettrait au <strong>Comité indépendant</strong> comme d’ailleurs aux services de l’État de tirer des conclusions crédibles quant à l’efficacité de la mesure en cause.</p>
<p><strong>La surprenante présentation des chiffres de la Sécurité routière</strong></p>
<p>En outre, le <strong>CIE</strong> s’étonne de la présentation de certains chiffres par la <strong>Sécurité routière</strong> : pour le mois de novembre 2018, celle-ci a communiqué sur une baisse de -1,8% (-5 tués) de la mortalité routière en France. Or, ces chiffres ne concernent que la métropole : dans les outre-mer, c’est au contraire une hausse de +56,3% (+9 tués) qui est intervenue sur le même mois. Au total, c’est donc une augmentation globale de +1,4% (+4 tués) qui est à déplorer sur l’ensemble des routes de France en novembre.</p>
<p>Il apparaît donc à ce stade que les modestes baisses et hausses enregistrées depuis l’entrée en vigueur des <strong>80km/h</strong> se situent dans le droit fil de l’évolution observée depuis une cinquantaine d’années en France comme dans la plupart des autres pays européens et apparaissent sans rapport avec la décision récente d’abaisser à <strong>80km/h</strong> la limitation de vitesse sur les routes secondaires, que nos grands voisins tels que l’Allemagne (100km/h) et la Grande-Bretagne (97km/h), ne pratiquent ni l’un ni l’autre, tout en affichant une mortalité routière très inférieure à la nôtre.</p>
</div>"40 millions d'automobilistes" lance "Le Grand Débat national des automobilistes"https://fil-conducteurs.ning.com/articles/40-millions-d-automobilistes-lance-le-grand-debat-national-des-au2019-01-23T08:36:30.000Z2019-01-23T08:36:30.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Le 15 janvier dernier, devant plus de 600 maires normands, Emmanuel Macron a inauguré <strong>Le Grand Débat national</strong>, une initiative inédite en France visant à sortir de la crise sociale majeure que traverse le pays depuis le mois d’octobre 2018. À cette occasion, il a notamment réaffirmé à deux reprises la nécessité, selon lui, d’aménager la mesure des 80 km/h.</p>
<p>Mais si le Président de la République a souhaité que les <strong>débats</strong> qui se tiendront un peu partout en France jusqu’au 15 mars 2019 portent sur 4 grands thèmes identifiés comme prioritaires par le Gouvernement, il a négligé d’interroger les Français sur leur vision de la <strong>mobilité</strong> et de la <strong>sécurité routière</strong>, 2 problématiques pourtant essentielles dans leur quotidien, comme l’ont confirmé les maires présents à la rencontre de Grand Bourgtheroulde.</p>
<p><strong>Sur la route, votre voix a de l'importance</strong></p>
<p>Aussi, l’association "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>", premier porte-parole des <strong>automobilistes</strong> en France, lance aujourd’hui, jeudi 24 janvier 2019, <a href="https://www.legranddebatnational.com/" target="_blank" rel="noopener">"Le Grand Débat national des automobilistes"</a>. Elle invite tous les usagers de la route à venir exposer leurs inquiétudes, exprimer leurs avis et <strong>proposer leurs solutions</strong> sur un ensemble de thématiques liées à la <strong>sécurité routière</strong> et à la <strong>mobilité</strong> sur la plateforme participative dédiée.</p>
<p>Ainsi, la plateforme numérique <a href="https://www.legranddebatnational.com/" target="_blank" rel="noopener">www.legranddebatnational.com</a> propose à partir d’aujourd’hui à tous les <strong>automobilistes</strong> qui le souhaitent de s’exprimer sur 8 thèmes principaux – ceux qui reviennent le plus couramment ces derniers mois dans les messages adressés à "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" : les 80 km/h, les radars, les carburants, la prime à la conversion, les restrictions de circulation, les autoroutes, les sanctions aux infractions routières et l’entretien des routes – et sur tout autre sujet qui les interpelle.</p>
<p>Les <strong>automobilistes</strong> ont des inquiétudes légitimes, des choses à dire et des idées à proposer ! C’est ce que l'association veut faire savoir à Emmanuel Macron et au Gouvernement.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/c1wSUMScxpI" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p>Les contributions publiées par les usagers de la route dans le cadre du <a href="https://www.legranddebatnational.com/" target="_blank" rel="noopener">"Grand Débat national des automobilistes"</a> seront analysées par l’association "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" qui en réalisera une synthèse ; celle-ci sera adressée en mars prochain au Président de la République, au Premier ministre, aux ministres d’État et à l’ensemble des élus parlementaires, en vue des mesures concrètes qu’Emmanuel Macron a promis de présenter dès le mois d’avril en réponse aux doléances exprimées par les Français. La synthèse sera également accessible à tous les contributeurs du <a href="https://www.legranddebatnational.com/" target="_blank" rel="noopener">"Grand Débat national des automobilistes"</a>.</p>
</div>Radars et 80km/h : l’hypocrisie au sommet de la Sécurité routièrehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/radars-et-80km-h-l-hypocrisie-au-sommet-de-la-securite-routiere2019-01-11T10:16:50.000Z2019-01-11T10:16:50.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Le quotidien <em>Le Parisien / Aujourd’hui en France</em> consacre son fait du jour du vendredi 11 janvier 2019 aux <strong>80 km/h</strong>, et plus particulièrement aux "anti-<strong>80 km/h</strong>", toujours aussi nombreux depuis l’annonce de la mise en œuvre de la mesure. Pire, les discours de contestation ne cessent de s’intensifier et le ras-le-bol généré par la mesure a nourri la colère des Français jusqu’à les faire descendre dans la rue et occuper les ronds-points lorsque l’étincelle des prix des carburants est venue enflammer la situation déjà hautement inflammable.</p>
<p>Cela fait désormais 6 mois que l’expérimentation des <strong>80 km/h</strong> a débuté. Mais alors que, jusqu’à ce jour, le Délégué interministériel à la <strong>Sécurité routière</strong> (DISR) Emmanuel Barbe recommandait de ne pas tirer de conclusions trop rapides concernant l’efficacité supposée de la mesure, il écume aujourd’hui les média en décrétant, sans donnée ni analyse supplémentaire, que "sans aucun doute, les <strong>80 km/h</strong> fonctionnent" et qu’une remontée de la mortalité routière au mois de décembre 2018 doit être imputée aux dégradations commises sur les <strong>radars</strong> ces dernières semaines. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce l’<strong>hypocrisie</strong> de la <strong>Sécurité routière</strong> et une parodie de communication visant à sauver le soldat <strong>radar</strong> et les <strong>80 km/h</strong>, dont la pertinence semble mise à mal par les – semble-t-il – piètres résultats du mois de décembre.</p>
<p><strong>La parade malhonnête de la Sécurité routière</strong></p>
<p>"Sauver 300 à 400 vies", c’est le but affiché du Gouvernement – et plus particulièrement du Premier ministre Edouard Philippe – avec les <strong>80 km/h</strong>. La mise en œuvre d’une expérimentation de 2 ans doit permettre d’évaluer la pertinence de la mesure relativement à l’objectif défini, ce qui requiert à la fois honnêteté et objectivité.</p>
<p>Or, si le DISR semblait jusqu’alors jouer le jeu de la prudence, affirmant encore le mois dernier qu’il était trop tôt pour déduire quoi que ce soit des chiffres de la mortalité routière, les nouvelles données dont il dispose en ce début d’année semblent ternir sa confiance. Et bien qu’il n’ait pas cherché à analyser la reprise à la hausse de la mortalité routière en septembre 2018 après 4 mois successifs de baisse et seulement 3 mois de mise en œuvre des <strong>80 km/h</strong>, les mauvais chiffres du mois de décembre 2018 le font sortir de ses gonds.</p>
<p>Pour l'association "40 millions d'automobilistes", Emmanuel Barbe ne peut pas admettre que la mesure qu’il a lui-même portée jusqu’au plus haut de l’État ne soit pas aussi efficace qu’il le prétend. On a certes constaté un recul global de la mortalité et de l’accidentalité routière sur les 6 derniers mois de l’année 2018, mais c’était déjà le cas – et même de façon encore plus soutenue – au premier semestre, alors que la France roulait encore à 90 km/h. Il lui fallait donc trouver une excuse. En pointant la dégradation des <strong>radars</strong>, il met en œuvre une parade malhonnête pour faire porter la responsabilité de son échec aux usagers qui ont exprimé leur ras-le-bol.</p>
<p>Tout cela sans rappeler le fait que, déjà en juillet 2018, une augmentation de 400% des dégradations de <strong>radars</strong> avait été constatée (ce même mois, la mortalité routière avait pourtant baissée de -5,2%) et en octobre, 1 radars sur 2 était désactivé, tandis que la mortalité routière chutait de -13,8%.</p>
<p><strong>Deux poids, deux mesures avec le DISR !</strong></p>
<p>Le DISR prouve aujourd’hui qu’il a l’art de manipuler les chiffres comme cela l’arrange, au gré des événements. Lorsque ceux-ci tournent en sa défaveur, il n’hésite pas à mettre en rapport des facteurs qui n’en ont en réalité aucun. En revanche, ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que, d’une part, les <strong>radars</strong> sont en bout de course et ne jouent plus leur rôle dans la prévention des accidents et, d’autre part, que la dégradation massive des radars – que nous ne cautionnons pas – est bien la conséquence directe des <strong>80 km/h</strong>, mis en œuvre contre l’opinion des Français, qui y sont très majoritairement opposés encore aujourd’hui et entendent bien le faire savoir.</p>
<p>L’association souligne qu’elle condamne fermement tout acte de vandalisme commis sur des biens publics.</p>
<p>Elle rappelle aussi que le Comité indépendant d’évaluation des <strong>80 km/h</strong> dont elle est membre espère publier prochainement son premier rapport sur la mise en œuvre de la mesure et son bilan à 6 mois. Celui-ci est cependant conditionné à l’obtention des données brutes de l’accidentalité et de la mortalité routières dont il a fait la demande il y a maintenant plus de 3 mois, mais dont l’accès lui est toujours refusé à ce jour…</p>
</div>Sans réponse pour les automobilistes, le Président va droit dans le mur… à 80km/h !https://fil-conducteurs.ning.com/articles/sans-reponse-pour-les-automobilistes-le-president-va-droit-dans-l2018-12-11T15:17:53.000Z2018-12-11T15:17:53.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>L’allocution du Président de la République Emmanuel Macron ce lundi 10 décembre 2018 était particulièrement attendue. Elle devait apporter des réponses concrètes aux revendications des "Gilets jaunes" et apaiser le mécontentement des Français, né d’un sentiment de mépris de la part des élites dirigeantes.</p>
<p>Une mesure, en particulier, avait cristallisé la colère des usagers de la route dès le mois de janvier 2018 : l'<strong>abaissement de la limitation de vitesse</strong> à <strong>80 km/h</strong>, défendue bec et ongles par le Premier ministre Édouard Philippe, malgré les réticences exprimées à la fois par les élus parlementaires, départementaux et municipaux et l’hostilité franche d’une large majorité des Français.</p>
<p>Depuis, la rupture est consommée entre le Gouvernement et les <strong>automobilistes</strong>. Et alors que ceux-ci attendaient un geste fort d’Emmanuel Macron concernant les dernières mesures dites "de <strong>sécurité routière</strong>", le Chef de l’État n’a pas même eu un mot à leur égard. Si un début de réponse aura pu être apportée à certaines revendications, celles des usagers de la route français n’ont pas été entendues. L’association "40 millions d’automobilistes" renouvelle donc aujourd’hui, mardi 11 décembre 2018, son appel au Président de la République à renoncer aux <strong>80 km/h</strong>.</p>
<p>Les manifestations contre la mise en oeuvre des <strong>80 km/h</strong> ont rassemblé des dizaines de milliers d’automobilistes et de motards au printemps dernier ; les pétitions continuent à recueillir des centaines de milliers de signatures ; Les Français sont des millions à s’opposer à la mesure. Mais rien n’y a fait.</p>
<p>L'association "40 millions d'automobilistes" estime qu'il s'agit d'une preuve de plus, s’il en fallait, qu’Emmanuel Macron a pris l’habitude de gouverner et de réformer sans tenir compte de l’avis des Français. Mais à force d’empiler les mesures hostiles aux automobilistes, il ne peut pas s’étonner du ras-le-bol qui s’exprime aujourd’hui. Il a mis lui-même le feu aux poudres, et en persistant dans son refus d’apporter les réponses qui s’imposent, il continue à attiser la flamme.</p>
<p>Car ce mouvement de contestation sociale, s’il porte aujourd’hui des revendications essentiellement liées au pouvoir d‘achat, est bel et bien né de la surenchère répressive et fiscale qui pèse sur les <strong>automobilistes</strong>.</p>
<p>Les nombreuses destructions de radars automatiques (la moitié d’entre eux, à l’échelle nationale, serait aujourd’hui hors d’usage) depuis l’entrée en vigueur des <strong>80 km/h</strong> sont l’expression du divorce entre l’État et les Français. Et si toute dégradation de biens publics est condamnable, elle traduit le fait que les radars sont devenus pour les usagers français le symbole de la taxe et de l’injustice fiscale.</p>
<p>Pour éteindre l’incendie, le Président de la République doit revenir sur la première étincelle, l’origine de la colère. Typiquement, la mesure des <strong>80 km/h</strong> est le symbole du mépris des énarques dirigeants pour le peuple qu’ils gouvernent. Emmanuel Macron a déjà reconnu publiquement que "les <strong>80 km/h</strong> étaient une connerie" ; il doit désormais aller au bout de cette déclaration en revenant purement et simplement sur leur application. Tant que l’abandon de cette mesure n’aura pas été prononcé, il n’y a pas de réconciliation possible entre Emmanuel Macron et les <strong>automobilistes</strong> français.</p>
</div>Sécurité routière et 80km/h : des données provisoires en yoyohttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/s-curit-routi-re-et-80km-h-des-donn-es-provisoires-en-yoyo2018-11-16T09:49:28.000Z2018-11-16T09:49:28.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=RESIZE_710x" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>Aujourd’hui, jeudi 15 novembre 2018, la <strong>Sécurité routière</strong> a annoncé une baisse de 13,8% de la mortalité routière au mois d’octobre 2018 par rapport au mois d’octobre 2017 (chiffre provisoire, hors DOM TOM). Dans le même temps, le nombre total d’<strong>accidents de la route</strong> et de victimes est de façon surprenante en hausse, respectivement de +5,5% et +5,7%.</p>
<p>Pour le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> – qui a récemment questionné le ministre de l’Intérieur pour obtenir des statistiques fiables et exploitables– il est impossible de tirer des conclusions sérieuses des statistiques fournies par l’Administration pour plusieurs raisons : elles concernent l’ensemble du réseau, et non les seules voies auxquelles s’applique la mesure des <strong>80 km/h</strong>, et ces résultats sont de surcroît globaux, provisoires et excessivement variables d’un mois à l’autre.</p>
<p>Le <strong>Comité indépendant d’évaluation</strong> note avec satisfaction la <strong>baisse de la mortalité routière</strong> relevée le mois d’octobre dernier, tout en relevant que ces indications provisoires portent non pas sur les voies où la vitesse a été réduite, mais sur l’ensemble du réseau métropolitain, autoroutes et agglomérations incluses, et que la mortalité a augmenté outre-mer. La baisse présentée peut en effet s’expliquer par une baisse des tués sur les autoroutes, les voies rapides ou en agglomérations aussi bien que par une variation sur le réseau concerné par la nouvelle limitation. Il rappelle que les données fournies par l’Administration pour le mois écoulé, après l’augmentation de la mortalité observée le mois précédent, ont un caractère provisoire et demandent à être éclairées par les résultats des mois à venir avant de pouvoir faire l’objet de commentaires étayés et objectifs.</p>
<p>Soucieux d’obtenir au plus tôt ces données pour mener à bien en toute transparence son travail d’analyse des chiffres de la <strong>sécurité routière</strong>, le Comité a adressé le mois dernier au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner un courrier demandant notamment l’accès au fichier BAAC (Bulletin d’analyse des Accidents corporels) et la description précise du réseau routier soumis à la limitation de vitesse à <strong>80 km/h</strong> (longueur, trafic, accidentalité globale…), de façon à disposer de tous les éléments permettant de définir objectivement l’impact réel de cette nouvelle limitation de vitesse sur l’accidentalité de ce réseau.</p>
<p>"Nous sommes dans l’attente de la réponse du Ministre, car nous estimons qu’il ne serait pas responsable, tant que nous ne disposons pas de données précises et incontestables, de tirer la moindre conclusion des statistiques provisoires portant sur l’ensemble du réseau routier français et non sur les seules routes concernées par les <strong>80 km/h</strong>" déclare Jean-Luc Michaud, président du <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong>. Il précise qu’ "avant la fin de cette année, nous serons en tout état de cause en mesure de produire une première étude scientifique chiffrée sur l’impact de l’<strong>abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h</strong>, tant en termes de bénéfices attendus pour la <strong>sécurité des usagers</strong> (notamment sur l’accidentalité) et de conséquences sur la consommation d’énergie que de coûts économiques et sociaux pour les populations et les territoires concernés".</p>
<p>La prochaine réunion du <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> aura lieu le 20 décembre 2018. Les résultats de cette étude, qui comporteront bien des surprises, seront rendus publics et présentés à la presse à cette occasion par le Conseiller scientifique du Comité, le Professeur Rémy Prud’homme, expert en économie des transports reconnu au plan international.</p>
</div>Hausse de la mortalité routière en septembre : des chiffres préoccupantshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/hausse-de-la-mortalite-routiere-en-septembre-des-chiffres-preoccu2018-10-18T13:06:39.000Z2018-10-18T13:06:39.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=RESIZE_710x" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>Jeudi 18 octobre 2018, la <strong>Sécurité routière</strong> a communiqué les chiffres de l’<strong>accidentalité routière</strong> pour le mois de septembre 2018 : ceux-ci font état d’une hausse de +8,8% du nombre de personnes tuées sur les routes par rapport à septembre 2017, soit la plus forte augmentation de l’année et, excepté 2016, le plus mauvais mois de septembre depuis 2012. Le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> juge cette hausse préoccupante au regard des objectifs gouvernementaux.</p>
<p>La hausse constatée au regard de ces estimations provisoires concerne également le nombre d’accidents corporels (+5,6%) et le nombre de victimes de la route (+4,5%).</p>
<p>Les usagers les plus touchés par cette hausse sont les automobilistes, les motocyclistes et les camionneurs, soit les catégories les plus directement concernées par l’abaissement de la limitation de vitesse à <strong>80 km/h</strong> sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central du réseau secondaire.</p>
<p>"Les données communiquées aujourd’hui par la <strong>Sécurité routière</strong> sont donc particulièrement préoccupantes au regard des objectifs fixés par le Gouvernement, pour qui l’abaissement de la limitation de vitesse à <strong>80 km/h</strong> doit permettre de ‘sauver 350 à 400 vies’. Il apparait malheureusement selon ces chiffres provisoires que la tendance à la baisse observée avant même l’entrée en vigueur de la mesure au 1er juillet 2018 se soit simplement poursuivie au 3ème trimestre 2018, ce qui n’est pas en concordance avec les objectifs annoncés. Cet alourdissement du nombre de tués en septembre annoncé par le Ministère confirme les indications fournies par un certain nombre de préfectures" constate Jean-Luc Michaud, président du <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong>.</p>
<p>Au-delà des premiers commentaires à chaud de la <strong>Sécurité routière</strong> sur des données provisoires (qui ne peuvent par définition inclure la totalité des tués à 30 jours ainsi que l’exige l’Union européenne en la matière), il paraît indispensable de disposer de chiffres définitifs dans les meilleurs délais, que le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> demandera au ministère de l’Intérieur, afin d’établir une analyse et des commentaires objectifs destinés à une information transparente du public.</p>
</div>Le Comité indépendant d’évaluation des 80km/h demande l’accès aux données de l’accidentalité routière au Ministère de l’Intérieurhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/le-comite-independant-d-evaluation-des-80km-h-demande-l-acces-aux2018-09-27T12:09:18.000Z2018-09-27T12:09:18.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><div class="art_art">
<p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/127072668?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p> </p>
<p>Le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> s’est donné pour mission de mesurer l’efficacité et la pertinence de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à <strong>80 km/h</strong> sur les routes du réseau secondaire en termes d’amélioration de la mortalité et de l’accidentalité routières, et au regard des conséquences de la mesure en termes de mobilité et de coûts économiques et sociaux pour les publics et les territoires concernés.</p>
<p>Ce jeudi 27 septembre 2018, le <strong>Comité</strong> a tenu sa première réunion, l’occasion pour ses membres de formuler officiellement leurs requêtes aux pouvoirs publics. Pour mener à bien cette mission d’intérêt général, le <strong>Comité</strong> a en effet besoin d’avoir accès à des éléments précis et non contestables, telles les données brutes de la mortalité routière et les bulletins d’analyse des accidents corporels (fichiers BAAC). Le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> demande donc au ministère de l’Intérieur de lui fournir ces éléments, nécessaires à la transparence de l’expérimentation voulue par le Gouvernement et à l’information des usagers de la route.</p>
<p><strong>Des méthodes gouvernementales opaques</strong></p>
<p>Si, face à la polémique qui ne désenfle pas quant à la baisse généralisée de la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires, le Président de la République Emmanuel Macron a déclaré qu’il s’agissait d’une "expérimentation" de deux ans, à l’issue de laquelle un bilan serait réalisé pour déterminer si la mesure était efficace pour réduire la mortalité routière, il n’a jamais précisé quels indicateurs seraient pris en compte pour réaliser cette évaluation, ni confirmé que les résultats obtenus feraient l’objet d’une communication publique.</p>
<p>De plus, au terme de la précédente expérimentation des 80 km/h qui s’était déroulée entre 2015 et 2017, il avait fallu la mobilisation des média, du Sénat et de l’Assemblée nationale pour pousser la <strong>Sécurité routière</strong> à en publier les résultats. Finalement, ce n’est qu’après <a href="https://fil-conducteurs.ning.com/articles/40-millions-d-automobilistes-publie-le-1er-bilan-de-l-experimenta" target="_self">la diffusion d'une étude réalisée par "40 millions d'automobilistes"</a> que le Premier ministre a consenti à révéler aux Français les conclusions (peu probantes) du test, tout en précisant que cela n’avait pas pesé sur sa décision d’étendre la mesure à l’ensemble du territoire.</p>
<p><strong>La sécurité routière est l’affaire de tous et exige la transparence</strong></p>
<p>Tous les membres du <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> sont intéressés au premier chef par la <strong>sécurité routière</strong>. D’ores et déjà, ils demandent donc officiellement au ministère de l’Intérieur de pouvoir accéder à toutes les données relatives à l’accidentalité et à la mortalité routières.</p>
<p>Le <strong>Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h</strong> engage ses travaux sans a priori. En retour, il attend donc de l’Administration une pleine coopération dans la communication des données utilisées et une transparence parfaite quant aux méthodes mises en œuvre et aux résultats obtenus.</p>
<p>En fonction des éléments obtenus de la part du ministère de l’Intérieur, le <strong>Comité</strong> publiera un premier bilan des <strong>80 km/h</strong> au cours du mois d’octobre, qui portera sur l’accidentalité et la mortalité routières des mois de juillet, août et septembre 2018, soit après un trimestre de mise en œuvre de l’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires françaises.</p>
</div>
</div>Routes à 80km/h : "40 millions d’automobilistes" crée un comité indépendant d’évaluationhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80kmh-40MA-cree-un-comite-independant-d-evaluation2018-06-28T07:45:25.000Z2018-06-28T07:45:25.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/48517716?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/48517716?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>Conformément à la décision du Conseil interministériel à la <strong>Sécurité routière</strong> du 09 janvier 2018 et au décret n°2018-487 du 15 juin 2018 relatif aux vitesses maximales autorisées des véhicules, la <strong>limitation de vitesse</strong> sur les routes à double sens sans séparateur central du réseau secondaire français sera abaissée de 90 à <strong>80 km/h</strong>. La nouvelle réglementation entrera en vigueur dès le dimanche 1er juillet 2018 ; l’objectif affiché par le Gouvernement est de "sauver 300 à 400 vies" par an.</p>
<p>Pendant plus de 3 ans, l’association "<strong>40 millions d’automobilistes</strong>" s’est battue contre la mise en œuvre de cette mesure, dont elle a prouvé à maintes reprises l’inutilité en termes d’amélioration de la <strong>sécurité</strong> des usagers de la route et les aspects néfastes pour la mobilité des Français et l’économie des territoires les plus dépendants au réseau routier secondaire.</p>
<p>Malgré la très forte opposition des Français aux <strong>80 km/h</strong> (76 % de la population rejette la mesure de l’<strong>abaissement de la vitesse maximale autorisée</strong>) et la mobilisation des usagers de la route, toutes catégories confondues, lors de manifestations organisées dans toute la France, le Premier ministre Édouard Philippe a refusé jusqu’au bout toute discussion et tout aménagement de la mesure.</p>
<p>À partir du 1er juillet 2018, chaque usager motorisé sillonnant les routes françaises sera donc tenu de se conformer à la nouvelle réglementation... au moins pour deux ans ! Car il s’agit pour l’heure d’une expérimentation, qui doit se dérouler du 1er juillet 2018 au 30 juin 2020, au terme de laquelle rendez-vous est pris pour déterminer si la mesure aura effectivement permis de réduire l’accidentalité et la mortalité routières et si elle doit, en conséquence, être adoptée définitivement ou abandonnée.</p>
<p>Cependant, aucune commission, aucun groupe de travail ou organisme n’a été chargé officiellement par le Gouvernement d’étudier les impacts de l’<strong>abaissement de la vitesse maximale autorisée</strong>, ce qui permet légitimement de mettre en doute la rigueur et l’honnêteté avec laquelle sera menée cette expérimentation nationale.</p>
<p>C’est pourquoi l’association "<strong>40 millions d’automobilistes</strong>" crée aujourd’hui un <strong>Comité</strong> indépendant d’évaluation des <strong>80 km/h</strong>, composé d’associations d’usagers de la route, d’associations de victimes d’accidents de la route et d’experts en <strong>sécurité routière</strong>, pour évaluer la pertinence de la mesure pour la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la route.</p>
<p>Chaque mois, le <strong>Comité</strong> analysera les données d’accidentalité routière disponibles ; un bilan d’étape sera réalisé tous les 6 mois, qui estimera s’il existe un potentiel lien de causalité entre une <strong>limitation de vitesse abaissée</strong> et l’évolution de l’accidentalité routière. À l’issue de la période d’expérimentation, s’il est établi par le <strong>Comité</strong> que le passage aux <strong>80 km/h</strong> n’a pas permis d’impacter positivement la sécurité des usagers, il formulera officiellement une demande visant l’abandon pur et simple de la mesure.</p>
</div>Ensemble, créons le partage de la route de demainhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/ensemble-creons-le-partage-de-la-route-de-demain2018-06-14T13:59:34.000Z2018-06-14T13:59:34.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><strong><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35563883?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35563883?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></strong></p>
<p><strong>Motards, cyclistes, piétons, automobilistes</strong>… Tous les usagers de la route partagent un seul et même espace de déplacement. Pourtant, ils sont actuellement souvent opposés les uns aux autres, et ne parviennent plus à se comprendre. C’est donc pour permettre à l’ensemble des usagers de mieux connaître les habitudes de chacun afin de mieux <strong>partager la route</strong> que trois associations – "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>", la Fédération française des <strong>Motards</strong> en Colère (FFMC) et Mon <strong>Vélo</strong> est une Vie – collaborent à un nouveau projet – <em>Ensemble, créons le partage de la route de demain</em> (<a href="http://www.partagerlaroute.com/" target="_blank" rel="noopener">www.partagerlaroute.com</a>) – et proposent à tous de s’engager pour plus de <strong>respect</strong> et de <strong>sécurité sur la route</strong>.</p>
<p>L’association Mon <strong>Vélo</strong> est une Vie a pour mission d’alerter les pouvoirs publics sur la sécurité des cyclistes, pour trouver un moyen de pratiquer le cyclisme en toute sécurité ; "40 millions d’<strong>automobilistes</strong>" est la seule association nationale de défense des <strong>automobilistes</strong> reconnue d’intérêt général ; la FFMC prône le partage de la route et la pratique de la <strong>moto</strong> de façon la plus sécurisé possible. Ensemble, les 3 associations ont pris l’initiative de se rencontrer et de mener un projet commun pour permettre aux usagers de la route de mieux comprendre les comportements et spécificités de chaque mode de déplacement.</p>
<p>Pour apaiser les tensions entre usagers et parvenir à une cohabitation sur la route qui favorise la <strong>sécurité</strong> de tous, le projet <em>Ensemble, créons le partage de la route de demain</em> propose à tous de s’engager, via le site Internet dédié <a href="http://www.partagerlaroute.com/" target="_blank" rel="noopener">www.partagerlaroute.com</a>, à faire preuve d’attention et de bienveillance envers l’ensemble des usagers de la route, de façon à construire une communauté <strong>respectueuse</strong> et améliorer la <strong>sécurité sur les routes</strong>. Une série de vidéos explicatives des spécificités de chaque mode de déplacement sera postée sur le site Internet, pour mieux informer les usagers.</p>
<p>Pour faire part de votre engagement à <strong>respecter</strong> tous les usagers de la route, rendez-vous sur <a href="http://www.partagerlaroute.com/" target="_blank" rel="noopener">www.partagerlaroute.com</a>.</p>
</div>Une proposition de loi pour permettre aux départements de rester à 90km/hhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/une-proposition-de-loi-pour-permettre-aux-departements-de-rester-2018-06-14T13:54:07.000Z2018-06-14T13:54:07.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35563846?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35563846?profile=RESIZE_710x" width="450" /></a></p>
<p>En mars dernier, le député LR du Cantal Vincent Descoeur déposait à l’Assemblée nationale une <strong>proposition de loi</strong> "visant à permettre aux préfets et aux présidents de conseils départementaux de maintenir la vitesse maximale autorisée à <strong>90 km/h</strong> sur les routes nationales et départementales à double sens sans séparateur central". La proposition sera examinée par l’ensemble des députés en séance publique le jeudi 21 juin 2018. L’association "40 millions d’automobilistes" apporte son soutien à la <strong>proposition</strong> et espère vivement qu’elle sera adoptée par les Parlementaires.</p>
<p>Le 1er juillet 2018, conformément à la décision du Conseil interministériel de <strong>Sécurité routière</strong>, la vitesse maximale autorisée sur les routes à double sens du réseau secondaire sans séparateur passera de <strong>90 à 80 km/h</strong>. D’après les estimations du journal spécialisé <em>Auto Plus</em>, plus d’un million de kilomètres de routes seraient concernées et un radar sur deux reprogrammé à la baisse.</p>
<p>La mesure est très mal perçue auprès des usagers de la route, en particulier ceux résidant en zone rurale, qui sont non seulement persuadés que l’<strong>abaissement de la limitation de vitesse</strong> ne permettra pas d’améliorer leur sécurité, mais portera atteinte au contraire à leurs capacités de mobilité et les exposera à des sanctions plus nombreuses, impactant ainsi de façon négative leur pouvoir d’achat et leur permis de conduire.</p>
<p>Le texte de loi qui sera présenté aux députés le 21 juin a pour but de permettre aux pouvoirs publics locaux – préfets et présidents de conseils départementaux – de déroger au cas par cas à la nouvelle réglementation, lorsqu’ils considèrent que les caractéristiques des routes permettent aux usagers de continuer à rouler à une vitesse maximale de <strong>90 km/h</strong> sans danger.</p>
<p>Pour l'association "40 millions d'automobilistes", la proposition de Vincent Descoeur est un bon compromis entre prise en compte des spécificités du réseau secondaire, où il est effectivement cohérent, ponctuellement, de réduire la vitesse des usagers, et la nécessité de garder des infrastructures routières efficaces, en particulier dans les zones les moins bien desservies par les autres moyens de transport</p>
</div>80km/h : couac au Gouvernementhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-couac-au-gouvernement2018-05-18T13:19:02.000Z2018-05-18T13:19:02.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/14751896?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/14751896?profile=original" width="450" /></a><span style="font-size: 8pt;"><em>Crédits photo : fotonen sur fotolia.com</em></span></p>
<p>En marge d’un déplacement à Rungis et interrogé sur la <strong>baisse de la limitation de vitesse à 80km/h</strong>, le ministre de l’Intérieur Gerard Collomb a manifesté sa désapprobation au projet du Premier ministre et a pris ses distances par rapport à cette mesure en répondant par un "joker" au sujet de la <strong>baisse de la limitation de vitesse</strong>, alors que le ministre de l’Intérieur porte la charge de la responsabilité de la <strong>sécurité routière</strong> sous la responsabilité du Premier ministre. De quoi relancer le débat autour de la mesure : l’association "40 millions d’automobilistes" demande au Président de la République de prendre position sur cette mesure en prenant en compte les avis des ministres ainsi que du Sénat et de la très grande majorité des élus territoriaux qui s’opposent à la généralisation des <strong>80 km/h</strong>.</p>
<p><strong>Une opposition assumée par le ministre de l'Intérieur</strong></p>
<p>Hier soir, lors d’une réunion publique à Rungis, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a été interrogé sur la <strong>baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h</strong> et sa réponse fut la suivante : "<em>je prends un joker sur la question suivante et je passe directement au radar embarqué</em>". Par cette phrase, le ministre de l’Intérieur marque son opposition face à une mesure impopulaire ce qui relance le débat au sein du Gouvernement.</p>
<p>Ce matin, interrogé en direct par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Gérard Collomb a réitéré son opposition sur la généralisation des <strong>80 km/h</strong> sur le réseau secondaire et enjoint la proposition émise par le Sénat et l’association "40 millions d’automobilistes", qui consiste à donner le choix aux départements d’<strong>abaisser la limitation de vitesse</strong> à <strong>80 km/h</strong> sur les routes dangereuses.</p>
<p><strong>Le recadrage du Premier ministre</strong></p>
<p>Mais c’était sans compter sur le recadrage immédiat du Premier ministre Édouard Philippe, en déplacement à Strasbourg, qui réaffirme la volonté du Gouvernement à mettre en place cette mesure impopulaire pour des raisons de "sécurité et de santé publique".</p>
<p>L'association "40 millions d’automobilistes" estime qu'un État qui n’écoute pas la majorité des Français et un état qui tombe dans la propagande, ce n’est pas le signe d’une démocratie qui fonctionne… En effet, tout le monde reprend en coeur la propagande officielle selon laquelle diminuer la vitesse de 10 km/h permettrait de sauver 400 vies par an, car c’est "politiquement correct" et que c’est la version entendue partout à la radio, à la télé et dans la presse.</p>
<p>De plus, s’il y a bien une personne qui connait la réalité de l’expérimentation des <strong>80 km/h</strong>, c’est bien Gérard Collomb, le "premier flic" de France. Il porte la charge de la responsabilité de la <strong>sécurité routière</strong> sous la responsabilité du Premier ministre et clairement il s’oppose en ouvrant la porte à une solution pragmatique.</p>
<p>Pour l'association, si les membres du Gouvernement se divisent face à cette mesure, il faut que le chef de l’État prenne une décision prenant en compte toutes les positions des membres de son Gouvernement, mais également les propositions des institutions comme le Sénat qui n’a trouvé aucun argument convaincant sur l’efficacité de la mesure.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/IDjvHZOXax8" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
</div>80km/h : les sénateurs publient leur rapporthttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-les-senateurs-publient-leur-rapport2018-04-19T10:17:37.000Z2018-04-19T10:17:37.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p>Le groupe de travail du <strong>Sénat</strong> sur la <strong>sécurité routière</strong> a publié son rapport sur l’<strong>abaissement programmé de la limitation de vitesse à 80 km/h</strong> sur le réseau secondaire français. Après avoir auditionné tous les acteurs de la s<strong>écurité routière</strong> dont l’association "40 millions d’automobilistes", le <strong>Sénat</strong> s’exprime officiellement contre une mise en œuvre de la mesure de manière uniforme sur toutes les routes nationales et départementales et demande une décision décentralisée au niveau des départements, plus aptes à estimer au cas par cas quelles routes pourraient réellement bénéficier d’un abaissement de la vitesse maximale autorisée. Les arguments du <strong>Sénat</strong> rejoignent ainsi ceux de "40 millions d’automobilistes", qui s’oppose depuis le début au projet gouvernemental et demande aujourd’hui au Président de la République d’accéder à leur demande.</p>
<p><strong>Une mesure contraire aux besoins de mobilité des Français</strong></p>
<p>À l’issue de deux mois d’auditions, de recherches et de consultation publique, un groupe de <strong>sénateurs</strong> réunis autour de Michel Raison (Haute-Saône), Jean-Luc Fichet (Finistère) et Michèle Vullien(Rhône) sont parvenus à la conclusion selon laquelle l’<strong>abaissement généralisé de la limitation de vitesse</strong> sur l’ensemble des routes secondaires était socialement inacceptable et inutile en termes d’amélioration de la sécurité routière.</p>
<p>À l’instar de "40 millions d’automobilistes", qui recueille depuis des années l’opinion des usagers de la route et réalise des études sur les véritables facteurs d’accidentalité routière, le <strong>Sénat</strong> a jugé que la mesure prise arbitrairement par le Gouvernement le 9 janvier dernier était contraire aux besoins de mobilité des Français – en particulier ceux résidant en zone rurale – et que les conséquences néfastes engendrées par la mesure – si elle était appliquée en l’état – seraient disproportionnées au regard des bénéfices que l’on peut raisonnablement en attendre en termes de réduction de la mortalité routière.</p>
<p><strong>Les sénateurs demandent du cas par cas</strong></p>
<p>Si les sénateurs ne nient pas l’intérêt relatif d’un <strong>abaissement de la limitation de vitesse</strong> pour réduire le risque d’accident, ils estiment qu’il est impératif, pour une bonne compréhension et une meilleure acceptabilité de la mesure, qu’elle soit mise en place au cas par cas, uniquement sur les routes jugées les plus dangereuses par les autorités les plus compétentes en la matière, à savoir les conseils départementaux. On rappellera à ce sujet que ceux-ci ont déjà la possibilité d’abaisser ponctuellement la limitation de vitesse à 70 km/h.</p>
<p>Pour "40 millions d'automobilistes", c’est typiquement le genre de mesure qu’il est nécessaire de décentraliser pour qu’elle soit appliquée de façon la plus pragmatique possible. Car qui mieux que le gestionnaire de voirie – en l’occurrence le conseil départemental pour les routes départementales – connaît le réseau routier dont il a la charge et est à même de l’aménager de manière cohérente ? L'association enjoint aujourd’hui Emmanuel Macron à entendre la colère des automobilistes, qui sont très majoritairement opposés à une généralisation des <strong>80 km/h</strong>, et la voix des sénateurs, qui sont des élus locaux raisonnables et pragmatiques. La solution qu’ils proposent est la seule qui permette une mesure équilibrée et acceptable par tous.</p>
</div>80km/h : "40 millions d'automobilistes" auditionné par le Sénathttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-40-millions-d-automobilistes-auditionne-au-senat2018-03-06T09:14:36.000Z2018-03-06T09:14:36.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359604?profile=original" target="_self"><img class="align-full" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359604?profile=original" width="300"></a></p>
<p>Aujourd’hui, mardi 06 mardi 2018, l’association "<strong>40 millions d’automobilistes</strong>" sera auditionnée par le groupe de travail sur la <strong>sécurité routière</strong> du <strong>Sénat</strong>, dans le cadre de la généralisation de l’abaissement de 90 à <strong>80 km/h</strong> de la limitation de vitesse.</p>
<p>Face au refus de concertation et au silence qui entoure la prise de décision gouvernementale de la mesure de généralisation des <strong>80 km/h</strong>, le <strong>Sénat</strong> a créé un groupe de travail sur la <strong>sécurité routière</strong> et entrepris d’auditionner les principaux acteurs en la matière. C’est à ce titre que "<strong>40 millions d’automobilistes</strong>", première association de défense des automobilistes reconnue d’intérêt général, sera reçue aujourd’hui à partir de 15h30 par la sénatrice Michèle Vullien et les sénateurs Jean-Luc Fichet et Michel Raison.</p>
<p>Lors de cette audition, l'association s'attachera à démontrer, comme elle l'a fait à maintes reprises ces derniers mois, qu’une limitation de vitesse abaissée n’a pas d’intérêt en termes de réduction de l’accidentalité routière, d’abord parce qu’une telle mesure n’agit pas sur les principales causes de mortalité sur la route – qui sont l’alcoolémie et les stupéfiants au volant – et parce qu’il existe de nombreux exemples, en France comme à l’étranger, qui contredisent le modèle mathématique qui voudrait que "1% de réduction de la vitesse moyenne permette une réduction de 4% de la mortalité routière", seul et unique argument avancé par le Gouvernement pour justifier cette décision d’abaissement de la vitesse.</p>
<p>"<strong>40 millions d'automobilistes</strong>" ne manquera pas également de souligner le fait que cette baisse de la vitesse maximale autorisée provoquera sans aucun doute une forte augmentation du nombre d’amendes-radars et représente donc un surplus de recettes pour l’État estimé à près de 340 millions d’euros ! Cela nourrit évidemment le sentiment de ras-le-bol généralisé dirigé contre la politique ultra-répressive mise en oeuvre par le Gouvernement depuis des années, alors même que toute politique de sécurité routière devrait emporter l’adhésion de l’ensemble des usagers de la route.</p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/03/Dossier-Audition-de-40ma-par-le-Senat-80kmh.pdf" target="_blank" rel="noopener">>>> Consulter l’argumentaire qui sera développé par l’association au cours de l’audition <<<</a></p></div>Une proposition de loi pour contrer les 80km/hhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/une-proposition-de-loi-pour-contrer-les-80km-h2018-02-27T15:49:11.000Z2018-02-27T15:49:11.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2016/11/Assembleenationale2petit_0.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2016/11/Assembleenationale2petit_0.jpg" /></a></p>
<p>Le député (LR) de l’Orne Jérôme Nury et 53 députés cosignataires ont déposé à l’Assemblée nationale une <strong>proposition de loi</strong> visant à donner aux maires et aux conseils départementaux le pouvoir d’adapter à la hausse les <strong>limitations de vitesse</strong> imposées par décret ministériel. Autrement-dit, dans le cas où la mesure d’abaissement généralisé de la vitesse à <strong>80 km/h</strong> viendrait à être appliquée, les autorités locales auraient la possibilité de maintenir la vitesse maximale autorisée à 90 km/h là où elles estiment que les <strong>80 km/h</strong> ne sont pas justifiés en matière de <strong>sécurité routière</strong>. L’association "40 millions d’automobilistes" soutient cette <strong>proposition de loi</strong>.</p>
<p><strong>L'Assemblée nationale risposte avec une proposition de loi</strong></p>
<p>Le 9 janvier dernier, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé l’abaissement généralisé de la <strong>limitation de vitesse</strong> de 90 à <strong>80 km/h</strong> sur près de 400000 kilomètres de routes du réseau secondaire à partir du 1er juillet 2018.</p>
<p>Depuis, de très nombreuses voix s’élèvent pour s’opposer à la mesure, parmi lesquelles les associations "40 millions d’automobilistes" et la Fédération française des Motards en Colère, le Sénat, et les élus de l’Assemblée nationale, qui ripostent aujourd’hui au passage en force du Gouvernement et à son refus de concertation par le dépôt d’une proposition de loi qui pourrait, si elle était adoptée, contrecarrer légalement les plans de la <strong>Sécurité routière</strong>.</p>
<p>L’exposé des motifs de la <a href="http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/propositions/pion0691/(index)/depots" target="_blank" rel="noopener">proposition de loi n°691</a> rappelle que dans une grande partie des territoires ruraux, la voiture individuelle reste le seul moyen de transport efficace pour les déplacements du quotidien, aussi bien personnels que professionnels.</p>
<p>Pour "40 millions d'automobilistes", abaisser la vitesse maximale autorisée sur le seul réseau routier gratuit du territoire est de nature à nuire profondément à l’efficacité des déplacements, des échanges – notamment de services et commerciaux – et donc à l’économie et à l’attractivité de ces régions, déjà souvent enclavées.</p>
<p>C’est donc pour préserver la performance du réseau routier secondaire, vitale pour ces territoires, que les députés cosignataires de la <strong>proposition de loi</strong> envisagent de donner le pouvoir aux maires et présidents des conseils départementaux d’adapter à la hausse la <strong>limitation de vitesse</strong> sur les routes nationales et départementales.<br />
<br />
Une adaptation ponctuelle, en fonction de l’infrastructure et de critères locaux, de la vitesse maximale autorisée était en effet déjà possible, mais uniquement pour prescrire une vitesse inférieure à la vitesse par défaut. La <strong>proposition de loi</strong> permettrait donc de renforcer ce pouvoir d’adaptation en rendant possible une hausse de la <strong>limitation de vitesse</strong> – en fait de maintenir une vitesse à 90 km/h – lorsque l’autorité compétente estime qu’une vitesse à <strong>80 km/h</strong> n’aura pas d’impact positif sur la <strong>sécurité routière</strong>.</p>
</div>Monsieur Sécurité routière malmené au Sénathttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/monsieur-securite-routiere-malmene-au-senat2018-01-25T09:45:54.000Z2018-01-25T09:45:54.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/01/audition-EB-SENAT.png" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads/2018/01/audition-EB-SENAT.png?width=400" width="400" /></a></p>
<p>Mercredi 24 janvier 2018, le Délégué interministériel à la <strong>Sécurité routière</strong> <strong>Emmanuel Barbe</strong> était auditionné au <strong>Sénat</strong> par la Commission des lois et la Commission de l’aménagement du territoire, relativement à la mesure d’<strong>abaissement généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h</strong> sur les routes secondaires qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet prochain. Les Sénateurs se sont montrés très actifs et n’ont pas hésité à malmener le Délégué. À cette occasion, ce dernier est revenu à plusieurs reprises sur les conclusions de l’expérimentation <strong>danoise</strong> de hausse de la limitation de vitesse, révélées par l’association "40 millions d’automobilistes", qu’il a accusé publiquement de colporter des mensonges. L'association maintient ses propos et démontre leur véracité.</p>
<p><strong>La rétention d’informations de la part du Gouvernement provoque la colère des Sénateurs</strong></p>
<p>Le Président de la Commission des lois Philippe Bas a ouvert l’audition en rappelant les motifs de la convocation du <strong>Délégué interministériel à la Sécurité routière</strong> : malgré les demandes nombreuses et insistantes du <strong>Sénat</strong> – et notamment les courriers de son Président Gérard Larcher et du Sénateur Michel Raison – l’instance représentative n’était pas parvenue à se voir transmettre par le Gouvernement les résultats de l’expérimentation à <strong>80 km/h</strong> menée sur 3 tronçons routiers entre 2015 et 2017.</p>
<p>Il a été rappelé à juste titre que prendre de nouvelles mesures – et d’autant plus des mesures dites "de rupture" – en termes de sécurité routière implique que l’on soit certains que ces mesures seront significatives et que les arguments sur lesquels elles se basent doivent être étayés. Or, il semblerait qu’aucune base scientifique et irréfutable ne soit à l’origine de ces <strong>80 km/h,</strong> contrairement à ce qu’affirme le Gouvernement.</p>
<p><strong>Des arguments douteux et des vérités mathématiques pas si universelles</strong></p>
<p><strong>Emmanuel Barbe</strong> s’est donc évertué à tenter de convaincre l’assistance du bien-fondé de la généralisation de la <strong>limitation de vitesse à 80 km/h</strong>, principalement en répétant que la vitesse est le principal facteur dans l’accidentalité routière et que diminuer la limitation de vitesse aura donc un effet mécanique de baisse de la mortalité sur les routes concernées. Selon lui, cela aurait été démontré en France entre 2002 et 2005, alors que les vitesses moyennes constatées avaient diminué de 7% en même temps que le nombre de décès sur les routes avait baissé de 37%.</p>
<p>Si nous ne prétendons pas que cette affirmation ne correspond pas à la réalité, nous sommes en revanche en mesure de démontrer qu’elle ne peut en aucun cas être portée au rang de vérité universelle. Car si l’on regarde les données des vitesses moyennes relevées et de la mortalité routière sur les années 2011-2012, on constate que les Français ont roulé en moyenne 0,3 km/h plus vite en 2012 qu’en 2011 et que la mortalité routière a diminué de 8% (soit 318 vies épargnées). Il est donc absurde et malhonnête d’utiliser des chiffres tronqués pour justifier une mesure aussi grave que celle des <strong>80 km/h</strong> généralisés et qui, de plus, fait l’unanimité contre elle.</p>
<p><strong>Des Sénateurs impliqués et dubitatifs</strong></p>
<p>Il semble d’ailleurs, à l’écoute des commentaires et interrogations formulés par les Sénateurs à l’issue de l’intervention d’<strong>Emmanuel Barbe</strong>, que les arguments douteux avancés par le Délégué n’ont convaincu personne : alors que le Sénateur Raison rappelait que "pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’il y ait une forme d’acceptabilité et de la pédagogie" et que bien souvent, les statistiques faisant de la "vitesse" la principale cause de mortalité sur les routes étaient en réalité faussées, de nombreux autres élus parlementaires demandaient pourquoi une modulation des limitations de vitesse en fonction de l’infrastructure et de l’accidentalité constatée sur les tronçons n’avait pas été retenue au lieu d’une généralisation de la mesure.</p>
<p>Les questions portant sur l’absence de mesure relative à l’amélioration du réseau routier, au rejet de la politique "radars" par les usagers ainsi qu’aux conséquences néfastes d’une vitesse maximale autorisée abaissée pour les habitants des territoires ruraux ont également été soulevées lors de l’audition, les Sénateurs craignant notamment que le ras-le-bol citoyens ne s’exprime par les urnes.</p>
<p><strong>Le DISR parle de fake news… et déforme la réalité</strong></p>
<p>Le 20 décembre 2017, alors que la mesure d’<strong>abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h</strong> sur le réseau secondaire était sérieusement envisagée par le Gouvernement français et bénéficiait des faveurs du Premier ministre Édouard Philippe, l’association "40 millions d’automobilistes" révélait les résultats d’<a href="https://www.youtube.com/watch?v=src_MdsWxFohttp://" target="_blank" rel="noopener">une étude de Sécurité routière menée au Danemark</a> : de 2011 à 2015, la Direction des routes danoises, l’équivalent de notre <strong>Sécurité routière</strong>, a expérimenté – dans le souci d’améliorer l’efficacité des déplacements routiers – une augmentation de la limitation de vitesse de 80 à 90 km/h, soit exactement l’inverse de ce que l’on envisage de faire en France. Or, cette expérimentation a montré non seulement que les vitesses moyennes pratiquées n’avaient pas évolué à la hausse, mais surtout que les données concernant la sécurité des usagers étaient meilleures : une baisse de 11% de l’accidentalité et de 13% de la mortalité routières ont été enregistrées par rapport à la période précédant le test.<br />
<br />
L’association n’a fait que relayer les données qui lui ont été fournies au <strong>Danemark</strong> par l’autorité responsable de l’expérimentation : la Vejdirektoratet. Le rapport final est d’ailleurs accessible sur le site Internet de la Direction des routes.</p>
<p>Malgré tout, le <strong>Délégué interministériel à la Sécurité routière</strong> n’a pas hésité à qualifier ces affirmations de mensongères à plusieurs reprises lors de son audition au <strong>Sénat</strong>, prétendant avoir eu la preuve qu’il s’agissait de "pseudo-vérités" en contactant l’ambassadrice du <strong>Danemark</strong> en France.</p>
<p>Non seulement <strong>Emmanuel Barbe</strong> prête à "40 millions d'automobilistes" des propos que l'association n'a jamais tenus en prétendant qu'elle affirme que le <strong>Danemark</strong> a déjà généralisé la hausse des 90 km/h, mais il se permet également de tronquer la vérité en passant volontairement et malhonnêtement sous silence les faits qui desservent son discours. La réalité, c’est que l’expérimentation danoise est un succès et qu’une prolongation a été décidée et des financements supplémentaires alloués pour permettre d’augmenter le nombre de routes à 90 km/h. Personne ne parle de généralisation, seulement de la mise en oeuvre de vitesses différenciées et adaptées en fonction de l’infrastructure routière, ce que le Gouvernement français n’a pas eu l’intelligence de faire.</p>
<p>À ce sujet, le média danois DR révèle que le nombre de kilomètres de routes sur lesquelles la limitation de vitesse serait augmentée pourrait doubler d’ici deux ans. Pour le justifier, le ministre des Transports a déclaré que "les vitesses qui semblent logiques aux yeux des automobilistes sont plus faciles à respecter pour eux que celles qui semblent inadaptées".</p>
<p>Enfin, la plupart des partis politiques danois (de la majorité comme de l’opposition) est favorable à cette nouvelle réglementation, dans la mesure où elle permet d’améliorer l’efficacité des déplacements professionnels et privés, sans contrepartie négative sur la sécurité des usagers. Une enveloppe supplémentaire de 93 millions de couronnes danoises (12,5 millions d’euros) a d’ailleurs été allouée par le Gouvernement pour renforcer la qualité et la sécurité des routes sur lesquelles la vitesse maximale autorisée sera portée à 90 km/h.</p>
<p>Un groupe de travail a donc été créé au sein du Sénat pour recueillir le maximum d’explications et de données pour établir si la mesure prise par le Gouvernement le 09 janvier dernier et qui doit être appliquée à partir du 1er juillet 2018 est utile, légitime et nécessaire.</p>
</div>80km/h sur le réseau secondaire : la nouvelle menacehttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/80km-h-sur-le-reseau-secondaire-la-nouvelle-menace2018-01-09T11:00:00.000Z2018-01-09T11:00:00.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em>[Mise à jour du 18/01/2018]</em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></p>
<p>Suite à l’allocution du Premier ministre, la mobilisation des Français s’est encore accrue puisque cette mesure concerne tous les usagers de la route : automobilistes, motards, chauffeurs routiers… La grande majorité d’entre eux ne la comprend pas et ne l'accepte pas car elle reflète la focalisation exclusive et typiquement française qui est faite en France sur le facteur "vitesse", au détriment de toutes les autres causes d’accident.</p>
<p>C’est cette réalité que les usagers veulent faire entendre aujourd’hui aux décideurs politiques ; "40 millions d’automobilistes", opposée à la mesure depuis les toutes premières annonces ministérielles, s’associe à la FFMC pour lutter contre l’entrée en vigueur des 80km/h.</p>
<p>Des rassemblements entre usagers de la route seront ainsi organisés dans les départements par la FFMC et "40 millions d’automobilistes" pour recueillir l’opinion de tous et mettre sur pied des actions de mobilisation et des manifestations qui se tiendront partout en France au printemps.</p>
<p><strong><a href="https://gael.ffmc.asso.fr/canam/fenetres/formCarteFrance.php?Action=Ant&Type=Page" target="_blank" rel="noopener">> Pour connaître les prochaines réunions organisées dans votre département, cliquez ici <</a></strong></p>
<p>Parallèlement, "40 millions d’automobilistes" poursuit son action via la mobilisation des élus parlementaires, nombreux à s’être officiellement déclarés opposés à l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse. Des rendez-vous sont déjà prévus entre l’association et des députés et sénateurs, et "40 millions d’automobilistes" rencontrera avec plaisir tous ceux qui souhaitent soutenir les usagers de la route.</p>
<p><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em>[Mise à jour du 09/01/2018]</em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></p>
<p>À l’issue du Conseil interministériel de <strong>Sécurité routière</strong> qui s’est tenu à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé sans surprise la généralisation de l’a<strong>baissement de la limitation de vitesse</strong> de 90 à <strong>80 km/h</strong> sur les routes bidirectionnelles du réseau secondaire non équipées d’un séparateur central à partir du 1<sup>er</sup> juillet 2018. L’association "40 millions d’automobilistes", fermement opposée à ce projet depuis sa première évocation en 2013, dénonce une mesure absurde, rejetée par une grande majorité des Français et dont on ne peut espérer aucune amélioration en termes de <strong>sécurité routière</strong>.</p>
<p>Si l’abaissement à <strong>80 km/h</strong> de la vitesse maximale autorisée est l’information principale qui résulte de ce CISR, d’autres mesures ont été adoptées aujourd’hui par le Gouvernement, parmi lesquelles :</p>
<ul>
<li>la généralisation de l’éthylotest anti-démarrage pour les récidivistes à l’alcool au volant ;</li>
<li>le placement en fourrière systématique pour 7 jours des véhicules des personnes s’étant rendues coupables d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants, de conduite sans permis ou de conduite avec un taux d’alcool dans le sang supérieur à 0,8g ;</li>
<li>l’aggravation des sanctions pour l’usage du téléphone au volant lorsqu’il se cumule à une infraction au Code de la route mettant en danger sa propre sécurité ou celles des autres usagers. Le permis de conduire pourra alors faire l’objet d’une rétention ou d’une suspension ;</li>
<li>la possibilité d’avoir recours à la vidéo-verbalisation à l’encontre des conducteurs ne respectant pas la priorité aux abords des passages pour piétons.</li>
</ul>
<p>La mise en œuvre de la nouvelle limitation de vitesse sur les routes ne prendra effet que dans plusieurs mois. Tout n’est donc pas encore joué : le combat se poursuit avec l’association "40 millions d’automobilistes", qui appelle tous les usagers de la route opposés à cette mesure à donner de l’écho au combat contre les <strong>80 km/h</strong> en utilisant la force des réseaux sociaux.</p>
<p>Ainsi, l’association met à disposition des automobilistes un visuel à apposer en photo de couverture de leur page Facebook, afin de montrer aux Pouvoirs publics qu’ils ne sont pas prêts à se résigner.</p>
<p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2018/01/photocouvertureFB80.png" target="_blank" rel="noopener">Télécharger le visuel en cliquant ici</a></p>
<p>Pour les personnes souhaitant participer à la mobilisation qui ne possèdent pas de compte Facebook, une <a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2018/01/Affiche80A5.pdf" target="_blank" rel="noopener">affiche à imprimer</a> est également disponible.</p>
<p><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em><em>[Mise à jour du 05/01/2018]</em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></em></p>
<p>À l'occasion de l'entretien qui s'est déroulé hier à Matignon avec "40 millions d'automobilistes", l'association a rappelé qu'aucune étude n'avait pour l'heure prouvé l'efficacité de la mesure pour lutter contre la mortalité routière et que de nombreux autres facteurs étaient à prendre en compte pour réduire l'accidentalité des usagers de la route.</p>
<p>L'association a demandé à avoir les conclusions de l'expérimentation des 80km/h qui a pris fin en juillet 2017 et pour laquelle aucun bilan officiel n'a été communiqué. Cela nous a été refusé. On nous a seulement répondu qu'on serait peut-être "surpris"... Mais surtout, que deux ans d'expérimentation, ce n'était pas suffisant et que les tronçons de routes étaient trop courts.</p>
<p>Pourquoi alors vouloir faire passer en force cette mesure rejetée par ¾ des Français, et ne pas simplement prolonger le test de façon à avoir des données exploitables et des conclusions incontestables ?</p>
<p><em><em><em><em><em><em><em><em>[Mise à jour du 04/01/2018]</em></em></em></em></em></em></em></em></p>
<p>Aujourd’hui, l'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue à Matignon à 17h00 dans le cadre de la préparation au Comité interministériel pour la Sécurité routière qui se tiendra le mardi 09 janvier et sera présidé par Édouard Philippe. À cette occasion, l’association évoquera le fait que non seulement la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h serait complétement inefficace pour lutter contre la mortalité routière, mais aussi qu’elle constituerait un frein important à la mobilité quotidienne de nombreux Français et un handicap pour l’économie des régions les plus enclavées.</p>
<p>Par ailleurs, l’association rappellera que 72% des Français se disent opposés à la mise en œuvre de cette mesure et remettra symboliquement les 600000 signatures recueillies par sa pétition en ligne depuis le 1<sup>er</sup> décembre 2017. Les autres pistes possibles pour infléchir la courbe de la mortalité routière seront enfin évoquées.</p>
<p><em><em><em><em>[Mise à jour du 20/12/2017]</em></em></em></em></p>
<p>À l’instar du sénateur Alain Fouché aux côtés duquel l’association "40 millions d’automobilistes" a tenu une conférence de presse, le Parlement est snobbé par le Gouvernement, qui choisit de procéder par ordonnance pour modifier le Code de la route sans même prendre le temps du débat au Parlement. Une preuve de plus du passage en force du Gouvernement Macron sur un sujet de mobilité capital dans le quotidien des Français.</p>
<p>Aussi, "40 millions d’automobilistes", fort du soutien d’Alain Fouché au Sénat et de Nicolas Dupont-Aignan à l’Assemblée nationale, <a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2017/12/courrier-senat-debat-parlementaire-80kmh.pdf" target="_blank" rel="noopener">écrit aujourd’hui-même à tous les parlementaires</a> pour leur demander de s’associer à la demande de nécessaire débat au Parlement avant qu’une quelconque mesure de ce type ne soit entérinée. L'association sollicite également l’association des Maires de France et son président François Baroin, dans le but d’obtenir le soutien des élus locaux, oubliés dans les débats de façade organisés par la Sécurité routière et l’État.</p>
<p><em><em>[Mise à jour du 20/12/2017]</em></em></p>
<p>L’expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles non séparées du réseau secondaire s’est déroulée de juillet 2015 à juillet 2017, sur 3 portions de routes d’une longueur totale de 81 km. Et bien qu'aucun bilan officiel n’ait été communiqué à ce jour, le gouvernement d’Édouard Philippe envisage la mise en œuvre de la mesure dès 2018  !</p>
<p>Du 11 au 13 décembre 2017, dans la cadre d’une réunion de travail sur la sécurité routière avec la Préfecture de la Haute-Saône, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue à Vesoul, sur la RN 57, l’une des 3 portions de route où la limitation de vitesse a été abaissée à 80 km/h au lieu de 90 km/h auparavant, afin d'évaluer la pertinence du dispositif et son incidence sur la sécurité routière.</p>
<p>Entre une expérimentation faussée par des travaux d'aménagement et des conditions de circulation et une sécurité dégradées, ce que l'association a découvert sur place est consternant :</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/vmIXmSdFtQw" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p><em>[Mise à jour du 20/12/2017]</em></p>
<p>Pour contrer cette mesure, l’association "40 millions d’automobilistes" a réalisé un film documentaire intitulé <em><strong>Le Danemark, en route vers le bon sens</strong></em>, accompagné d’un <a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/nos-livrets/le-danemark-en-route-vers-le-bon-sens/" target="_blank" rel="noopener">livret récapitulatif,</a> qui prouvent que l’<strong>abaissement des vitesses</strong> n’est pas la solution pour améliorer la sécurité sur les routes.</p>
<p>Le documentaire a été diffusé ce mardi 19 décembre 2017 au Sénat, en présence de la presse. Une question écrite sur la politique de <strong>sécurité routière</strong> sera posée à l’attention du ministre de l’Intérieur, par le Sénateur Alain Fouché.</p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/src_MdsWxFo" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p>Partant du constat que de nombreux accidents mortels sur le réseau secondaire étaient dus à des chocs frontaux survenus à la suite de dépassements dangereux, parce qu’il existait de forts écarts de vitesse entre les usagers qui respectaient les <strong>80 km/h</strong> et ceux qui jugeaient cette limitation inadaptée (la majorité des automobilistes) et roulaient donc légèrement au-dessus, le <strong>Danemark</strong> a expérimenté une augmentation de la vitesse de <strong>80 km/h</strong> à 90 km/h sur une sélection de routes secondaires (16 portions d’une longueur totale de 103 km).</p>
<p>L’expérimentation a permis de mettre en évidence qu’une hausse de la <strong>limitation de vitesse</strong> n’allait pas forcément de pair avec une hausse des vitesses pratiquées : après 3 ans de test, la Direction danoise des routes a constaté que les vitesses moyennes étaient restées les mêmes (89 km/h alors que la vitesse était limitée à <strong>80 km/h</strong>, 89,1 km/h lorsqu’elle a été portée à 90 km/h) et que l’accidentalité et la mortalité routière avaient chuté respectivement de 11% et 13% par rapport à la période précédant l’expérimentation.</p>
<p>S'il serait abusif de prétendre que la baisse de l’accidentalité est la conséquence de l’augmentation de la <strong>limitation de vitesse</strong>, ces bons résultats sont toutefois la preuve qu’une <strong>limitation de vitesse</strong> plus élevée n’engendre pas nécessairement plus d’accidents et qu’a contrario, une <strong>baisse de la limitation de vitesse</strong> n’entraînerait pas systématiquement une diminution de la mortalité sur les routes.</p>
<p><em>[Mise à jour du 11/12/2017]</em></p>
<p>La rumeur d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h avait refait surface le 1er décembre dernier. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : à l’occasion d’un déplacement sur une opération de sécurité routière, le Premier ministre E. Philippe a déclaré vouloir "faire de la sécurité routière une véritable priorité" et s’est dit "favorable aux 80 km/h sur les routes bidirectionnelles nationales et départementales", considérant que "la vitesse est un facteur très fortement aggravant de l’occurrence et de la gravité des accidents".</p>
<p>L'association "40 millions d'automobilistes" s’oppose fermement à cette mesure qu’elle estime inefficace et appelle les usagers à signer sa pétition en ligne <a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com" target="_blank" rel="noopener">www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com</a>, qui compte déjà plus de 400000 signataires.</p>
<p><em>[Article du 01/12/2017]</em></p>
<p><a href="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2017/12/imgFB80.png" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2017/12/imgFB80.png?width=450" width="450" /></a></p>
<p>Aujourd’hui, vendredi 1er décembre 2017, le journal <em>Le Point</em> annonce la généralisation du <strong>80 km/h</strong> sur les routes bidirectionnelles françaises. D’après le quotidien, la mesure ferait partie des dispositions prises dans le cadre du Comité interministériel pour la <strong>Sécurité routière</strong> (CISR) qui se tiendra en janvier prochain. Bien que l’information ne soit pour l’heure pas confirmée, l’association "40 millions d’automobilistes" estime que la menace est bien réelle pour les automobilistes et qu’une telle mesure ne permettrait en aucun cas d’améliorer la <strong>sécurité routière</strong>. L’association lance aujourd’hui la <strong>pétition</strong> en ligne <a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr" target="_blank" rel="noopener">www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr</a> et appelle toutes les associations d’usagers et tous les automobilistes à se mobiliser.</p>
<p style="text-align: center;"><strong><a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr" target="_blank" rel="noopener">>>> JE SIGNE LA PÉTITION <<<</a></strong></p>
<p><strong>Une mesure rejetée par la majorité des usagers</strong></p>
<p>L’idée selon laquelle réduire la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires pourrait améliorer la sécurité des usagers n’est pas nouvelle : en 2013, Manuel VALLS – alors ministre de l’Intérieur – annonçait déjà une "baisse inéluctable des limitations de vitesse", qui permettrait de "sauver 450 vies". De nombreux sondages avaient alors été menés auprès des Français, dont les résultats étaient sans appel : d'après un sondage mené par <em>Le Parisien</em> en avril 2015, 74% des Français pensent qu'il ne faut pas réduire la <strong>limitation de vitesse</strong> sur le réseau routier. De plus, les allusions régulières des média à cette problématique ne remportent que les foudres des usagers, preuve que l’éventualité d’une baisse généralisée de la vitesse à <strong>80 km/h</strong> n’est toujours pas admise par les usagers.</p>
<p><strong>Une expérimentation à la marge et des résultats gardés secrets</strong></p>
<p>Face à la très forte impopularité de la mesure, seule une expérimentation réduite débutant en juillet 2015 avait finalement été décidée, sur 3 portions de routes (la N151 entre la Nièvre et l’Yonne, la N7 dans la Drôme et la N57 en Haute-Saône) d’une longueur totale de 81 km.</p>
<p>Mais à ce jour, le bilan de cette expérimentation qui devait prendre fin en juillet 2017 n'a toujours pas été publié.</p>
<p>Le ministre de l’Intérieur de l’époque avait déclaré que "l’expérimentation sera[it] transparente, honnête et rigoureuse", ce qui rend d’autant plus suspect le secret qui entoure le bilan. Quoi qu’il en soit, ce silence n’est pas tolérable ; les Français doivent avoir accès aux résultats de l’étude, sans quoi toute annonce gouvernementale est inacceptable.</p>
<p>L'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue le 12 décembre prochain par le Préfet de la Haute-Saône et demandera que les résultats de l’expérimentation soient enfin rendus publics.</p>
<p><strong>La pétition en ligne <a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr" target="_blank" rel="noopener">www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr</a> pour se mobiliser</strong></p>
<p>Aujourd’hui plus que jamais, la menace est donc bien réelle pour les automobilistes. Membre du Conseil national de Sécurité routière, l’association est donc proche du dossier et craint que cette baisse annoncée de la vitesse à <strong>80 km/h</strong> ne soit qu’un début : certains experts demandent même une baisse à 70 km/h !</p>
<p>Associée à la multiplication du nombre de radars et à la privatisation des radars embarqués voulue par le Gouvernement et également en expérimentation en Normandie depuis septembre 2017, cette mesure provoquerait une augmentation sans commune mesure du nombre de verbalisations pour excès de vitesse et une hausse sans précédent des amendes routières.</p>
<p>L’association "40 millions d’automobilistes" appelle donc tous les usagers à s’unir contre la répression routière et à se mobiliser en signant la <strong>pétition</strong> en ligne <a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr" target="_blank" rel="noopener">www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr</a>.</p>
<p style="text-align: center;"><strong><a href="http://www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr" target="_blank" rel="noopener">>>> JE SIGNE LA PÉTITION <<<</a></strong></p>
</div>Aidez-nous à répertorier les routes dangereuses de France !https://fil-conducteurs.ning.com/articles/aidez-nous-a-repertorier-les-routes-dangereuses-de-france2017-12-18T09:50:00.000Z2017-12-18T09:50:00.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><em>[Mise à jour du 18 décembre 2017]</em></p>
<p>Parmi ses nombreuses missions, l’engagement de "40 millions d’automobilistes" en faveur d’un meilleur état des routes reste un des combats majeurs de l’association. En effet, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières.</p>
<p>Outre son impact média, le lancement du site <a href="http://www.jaimalamaroute.com">www.jaimalamaroute.com</a> a permis des avancées significatives, en faisant émerger la problématique de l’état des routes et son rôle dans la sécurité routière, mais surtout en faisant débloquer une enveloppe supplémentaire de 150 millions d'euros dédiée à des projets routiers.</p>
<p>Afin que tout le monde puisse continuer à contribuer au bon entretien du réseau routier, "40 millions d’automobilistes" met en place l’application gratuite "J’ai mal à ma route" qui permet, en quelques secondes, de faire remonter les travaux à effectuer aux collectivités.</p>
<p><a target="_self" href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359195?profile=original"><img class="align-full" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359195?profile=original" width="667"></a></p>
<p>L’application fonctionne avec la géolocalisation : lorsque l’utilisateur est sur le lieu d’un danger ou d’une dégradation (nid de poule, chaussée glissante, virage dangereux, marquages effacés…), il lui suffit de sélectionner la nature de son signalement, d’en définir la dangerosité et d’ajouter, si possible, une photo de la dégradation avec une description. La géolocalisation se charge de définir la position précise du point signalé avant d’envoyer, de façon anonyme, le signalement aux autorités compétentes.</p>
<p>L’application est téléchargeable gratuitement sur Google Play et l'App Store.</p>
<p><em>[Article du 26 novembre 2015]</em></p>
<p>« <strong>J’ai mal à ma route</strong> » (<a href="http://www.jaimalamaroute.com" target="_blank">www.jaimalamaroute.com</a>): c’est la nouvelle opération participative que lance aujourd’hui l’association « <strong>40 millions d’automobilistes</strong> ». Cette opération a pour objectif de dénoncer la dégradation du réseau <strong>routier</strong> français et d’identifier les <strong>routes</strong> jugées les plus <strong>dangereuses</strong> par les usagers, car dégradées.</p>
<p style="text-align: center;"><strong><a href="http://www.jaimalamaroute.com/" target="_blank">>>> SIGNALER UNE ROUTE DANGEREUSE<<<</a></strong></p>
<p><strong>La dégradation du réseau routier, facteur d’accidentalité</strong></p>
<p>Après plus de 10 ans de baisse consécutive du nombre de tués sur les <strong>routes</strong>, la France fait face à une recrudescence du nombre d’accidents mortels en 2014 et 2015. Une hausse que les pouvoirs publics se sont empressés de mettre sur le dos d’un relâchement du comportement des automobilistes, afin de mieux justifier de nouvelles mesures de répression. Or, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières !</p>
<p>Parallèlement, 42% des Français estiment que l’état des <strong>routes</strong>, en particulier communales et départementales, se dégrade et cela constitue une source d’inquiétude pour 75% d’entre eux.</p>
<p>Forte de ces constats, l’association « <strong>40 millions d’automobilistes</strong> » entend donc faire prendre conscience aux élus de l’importance de maintenir les infrastructures <strong>routières</strong> en bon état pour préserver la <strong>sécurité</strong> des usagers et mettre les gestionnaires face à leurs responsabilités.</p>
<p>Depuis 2004, ce sont les communes et les départements qui ont la charge de l’entretien de la quasi-totalité du réseau <strong>routier</strong> français. Mais ces collectivités ont tendance à négliger la responsabilité qui leur incombe en termes de maintenance et d’amélioration des infrastructures <strong>routières</strong>, avec pour conséquence une augmentation des risques encourus par les usagers. Cela n’est plus acceptable. L’Etat ne peut pas continuer à fixer aux automobilistes des objectifs ambitieux de <strong>sécurité routière</strong> alors qu’il se désengage de l’entretien des <strong>routes</strong> !</p>
<p><strong>Un site Internet pour signaler les routes dangereuses</strong></p>
<p>« <strong>40 millions automobilistes</strong> » ne cesse de répéter l’importance d’un réseau <strong>routier</strong> bien entretenu. Face à cette situation, l’association a décidé de s’attaquer aux problèmes des infrastructures en créant la première plateforme de signalement des <strong>routes dangereuses</strong> : <a href="http://www.jaimalamaroute.com" target="_blank">www.jaimalamaroute.com.</a></p>
<p>Cette plateforme est à la disposition de tous les usagers de la <strong>route</strong>, pour leur permettre de dénoncer les chaussées déformées, les fissures, les nids de poule, ou autres aménagements inappropriés qui mettent en péril la <strong>sécurité routière</strong>.<br> <br> Les autorités en charge de l’entretien des <strong>routes</strong> ne pourront plus prétendre ignorer les problèmes de <strong>sécurité</strong> qui sévissent : l’association se fera porte-parole des usagers pour demander officiellement la remise en état des <strong>routes dangereuses</strong>, identifiées grâce aux signalements des automobilistes.</p>
<p style="text-align: center;"><strong><a href="http://www.jaimalamaroute.com/" target="_blank">>>> SIGNALER UNE ROUTE DANGEREUSE<<<</a></strong></p></div>