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Hier, la Cour des Comptes publiait un rapport exposant le bilan de l’argent collecté au titre des amendes radars pour 2015. Le document établit notamment que les 4200 radars jalonnant le réseau routier français ont flashé quelques 20,24 millions de fois l’an passé (soit une légère baisse du nombre d’infractions constatées par rapport à 2014) et généré pas moins de 789 millions d’euros, soit une augmentation de 49 millions d’euros par rapport à l’année précédente. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce une course à la rentabilité, alors que le comportement des automobilistes français s’améliore.


Les usagers de la route français commettent de moins en moins d’excès de vitesse, mais payent de plus en plus d’amendes. C’est la conclusion que l’on peut tirer de ce bilan réalisé par la Cour des Comptes. Chaque année, la révélation des derniers chiffres en matière d’argent généré par la répression routière fait polémique, mais les montants collectés n’avaient encore jamais atteints de tels sommets.


Les radars n’ont jamais autant rapporté d’argent à l’État. Mais ce n’est pas étonnant, dans la mesure où ces sommes pharaoniques sont budgétées chaque année dans le Projet de Loi de Finances. De ce point de vue, on devrait féliciter Bercy, qui a pour une fois parfaitement tenu ses engagements. La route est devenue le tapis rouge du Festival de Cannes ! Mais cette course à la rentabilité est inacceptable pour les automobilistes, qui se comportent de mieux en mieux, ainsi que le prouve le nombre de flashs comptabilisés pour 2015.


Et la situation n’est pas appelée à se réguler dans les années à venir : au cours des trois prochaines années, la Sécurité routière prévoit d’implanter 500 nouveaux radars sur le bord des routes et de confier l’usage des radars mobiles embarqués à des sociétés privées : comment peut-on encore parler de sécurité routière lorsque les seules mesures que l’on prend – prétendument pour améliorer les conditions de sécurité des usagers – concernent la rentabilité du système ? Il n’est toujours question que d’argent et cet argent ne sert même pas aux infrastructures routières : il comble entre autres le déficit de l’État ou finance le réseau ferroviaire.


L’association "40 millions d’automobilistes" s’oppose fermement au projet de privatisation des radars embarqués, destiné à augmenter encore la rentabilité de ces outils. Elle appelle tous les automobilistes à se mobiliser en signant la pétition en ligne sur le site Internet www.souriezvousetesflashes.com, qui enregistre déjà à ce jour plus de 192000 signatures.

Crédits photo : Frog 974, sur fotolia.com

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Depuis le 02 mai 2016, 1000 nouvelles questions sont soumises aux candidats au permis de conduire, dans le cadre de la réforme de l’épreuve du Code de la route. Des questions qui sont pour certaines loin de participer à "l’amélioration de la formation des conducteurs novices". L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce des questions aberrantes sans lien avec la sécurité des usagers et une réforme mise en œuvre dans la précipitation. L’association demande aussi la création d’une commission de validation des nouvelles questions de l’épreuve du Code de la route.

Moins de 17% de réussite pour la nouvelle version du Code de la route

Depuis la mise en œuvre de la réforme de l’épreuve du Code de la route, et alors que les professionnels de la formation à la conduite demandaient le report de la mesure afin de mieux former les enseignants et mieux préparer les candidats, le taux de réussite à l’examen a chuté de 70% en moyenne à 16,7%. En réponse à cette débâcle, la Sécurité routière n’a trouvé d’autre solution que de retirer provisoirement les questions qui ont – d’après les
statistiques – posées le plus de difficultés aux candidats, pour les réintroduire progressivement dans les mois à venir.

Plutôt que de créer une épreuve hybride qui perturbe aussi bien les formateurs que les élèves conducteurs, autant par la précipitation dans laquelle a été imposée la réforme que par la nature de certaines de ces nouvelles questions qui en laisse d’aucuns perplexes, le bon sens aurait été de consulter les professionnels du secteur et d’anticiper l’entrée en vigueur de la réforme. Ainsi, on ne se retrouverait pas aujourd’hui avec des dizaines de milliers de candidats contraints d’attendre que des places soient disponibles pour repasser l’épreuve, faute d’avoir été préparés dans les temps.

Des questions aberrantes et sans lien avec la sécurité routière

Les nouvelles questions de l’épreuve du Code de la route portent sur des thèmes liés à la mécanique, à l’environnement, voire même aux transports en commun, soit des sujets qui ont peu en commun avec les préoccupations de sécurité des automobilistes.

Pour preuve, voici quelques exemples de questions posées dans les nouvelles séries du Code de la route, qui ont été communiquées à "40 millions d’automobilistes" :

La création d’une commission de validation des questions pour mieux encadrer la réforme

Cette réforme naissait pourtant de l’intention louable d’améliorer la formation des jeunes candidats au permis de conduire, pour réduire l’accidentalité routière dont ils sont encore trop souvent victimes. Le fond de la réforme est bon, l’intégration de la vidéo dans l’épreuve est une avancée remarquable. Mais certaines nouvelles questions sont aberrantes et cela pose un vrai problème de compréhension et, à terme, d’accession au permis de conduire. D’où la nécessité de mettre en place une commission qui se pencherait sur la pertinence des nouvelles questions proposées dans l’amélioration de la sécurité des usagers.

C’est pourquoi l’association "40 millions d’automobilistes" demande, en tant que représentant et défenseur de l’intérêt général des automobilistes, la création d’une commission de validation en charge de définir les questions qui figureront à l’avenir au programme de l’épreuve du Code de la route.

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Outre le véritable pactole généré par le produit des amendes qui émanent des contraventions, une des problématiques régulièrement soulevée par les automobilistes face à l'intensification de la répression routière est le stress que celle-ci provoque aux usagers lorsqu'ils sont derrière leur volant. Mais alors, qu'est-ce que le stress routier ? Par quoi est-il provoqué ? Quelles en sont les conséquences et comment le combattre ? Avec l'expertise de Marc Bailet, Docteur en psychologie du conducteur, "40 millions d'automobilistes" répond à ces interrogations.

À la demande de nombreux usagers de la route, "40 millions d’automobilistes" lançait, en mars 2016, un sondage auprès des automobilistes sur le thème du stress engendré par la répression routière. Sur une période d'un mois, 45207 personnes ont répondu au sondage*.

Les causes du stress routier

En tout premier lieu, "40 millions d'automobilistes" a cherché à connaître les causes de ce stress routier. La première crainte des automobilistes est celle d'être flashé (64%), suivi de la conduite des autres usagers (50%), puis les embouteillages (29%). Plus de 36% des personnes interrogées admettent être tout le temps stressées à l'idée d'être verbalisées avant de prendre le volant, et plus de 44% le sont parfois. En revanche, seulement 14% des automobilistes craignent les contrôles par les Forces de l'ordre ; il est donc important de souligner le fait que les automobilistes ne sont pas contre tous les contrôles mais semblent surtout rejeter les contrôles automatisés, réputés pour être des outils de répression aveugle, contrairement aux Forces de l'ordre qui peuvent discerner les véritables comportements dangereux.

Le stress routier est donc bien majoritairement engendré par l'intensification de la répression routière, et plus particulièrement par l'ensemble du système de contrôle-sanction automatisé. Plus d'un tiers des automobilistes interrogés admettent ainsi avoir déjà modifié leur trajet afin d'éviter les contrôles radars...

Les conséquences

Près de 4 automobilistes sur 5 estiment que le stress engendré par la répression routière peut conduire à davantage d'accidents sur les routes. Et pour cause : près de 92% des personnes interrogées admettent regarder leur compteur kilométrique plus que la route (48% tout le temps et 44% parfois). Pourtant, la problématique du stress engendré par la répression routière semble être complètement ignorée par les instances de sécurité routière.

Analyse du stress routier par Jean-Marc Bailet, Docteur en psychologie du conducteur**

  • Le stress routier, c'est quoi ?

On conduit avec son cerveau, ses yeux, et son cœur ! Le conducteur stresse lorsque son cœur s’emballe (il ne bat plus à son rythme originel) du fait de fortes émotions (positives et négatives) provenant de la cogitation mentale (idées, infos reçus par GSM) ou du comportement des autres usagers.

Parfois, le niveau du rythme cardiaque (stress) est tellement élevé qu’il brouille le cerveau : le conducteur n’a plus accès à son référentiel sécurité routière et il prend alors des décisions erronées ou inadaptées... Il fait n’importe quoi et cela peut conduire à l’accident !

  • Analyse du sondage

Bien que les femmes soient sous-représentées (seulement 13 %), ce sondage est conforté par un nombre important d’automobilistes qui se prononcent (45200 personnes). La moitié de la population (46%) est âgée de plus de 60 ans. Nous sommes donc en présence de conducteurs généralement raisonnables et responsables (l'âge de sagesse au volant est 42 ans).

Ce sondage montre principalement que les flashs des radars et la conduite des autres déclenchent du stress à un niveau plutôt supérieur à la moyenne (7-8 sur l’échelle en 10 points). Il est heureux de constater que les conducteurs écoutent leur corps et reconnaissent les manifestations du stress (nervosité 57% et agressivité 31%).

Il est maintenant incontestable que le stress routier peut conduire à l’accident, à tout le moins, il désoriente, déstabilise, et parfois conduit à la folie sur la route.

  • Conseils pour gérer le stress routier

L’éducation au stress routier commence à s’imposer comme une arme anti-accident et de bien-être au volant. En France, les 4500 radars peuvent nous surprendre en infraction de 13 manières différentes (fixes, mobiles, chantiers, feux, etc.). Les radars sont traumatisants : on pense s’être fait piéger, avec des questionnements récurrents comme "Quelle vitesse ?", "Combien de points ?", "Combien ça va me coûter ?", "Mon patron, mon boulot ?"...

Pour gagner en gestion du stress routier, je préconise :

  1. De pratiquer la respiration abdominale ou ventrale (gonfler avec de l’air frais, par le nez, le ventre comme un ballon, et chasser d’un seul coup tout l’air chaud des poumons par la bouche).
  2. D'actionner le limiteur de vitesse.
  3. De s’autoformer en gestion du stress par une connaissance des 18 situations stressantes, et pratiquer quelques exercices de détente et de relaxation parmi les 25 proposés**.


Des exercices pour combattre le stress routier

  • Dans les bouchons
  1. Pratiquer la respiration abdominale.
  2. Évacuer les tensions par les mains en malaxant alternativement une balle en mousse main droite, puis main gauche.
  3. Effectuer des rotations douces et lentes du coup comme pour dire OUI et NON.
  • Face à un contrôle de police
  1. Je souris à la découverte du contrôle.
  2. J’adopte une attitude neutre.
  3. Je commence la respiration abdominale.
  4. Je ne fixe pas le policier-contrôleur mais j’effectue un balayage panoramique du poste de contrôle.
  5. Je me préserve en effectuant un signe-signal d’auto-contrôle (j’appuie de plus en plus fort mon pied gauche sur le plancher du véhicule... et je relâche d’un seul coup la pression).



* Retrouvez l'intégralité des résultats du sondage Le stress engendré par la répression routière
** Également auteur de Zen au volant : guide du mieux conduire, édition L.Hamattan

Crédits photo : tostphoto sur fotolia.com

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Le 07 décembre 2014, Anne HIDALGO, maire de Paris, dévoilait à la presse et aux Franciliens les principales mesures de son « plan antipollution » pour la capitale, dans le but d’« améliorer la qualité de l’air » et de réduire « la pollution aux particules ». Unique facteur alors mis en cause : la voiture, et en particulier le diesel, réputé nocif et qui compose pourtant – grâce à une forte incitation gouvernementale – la plus grande partie du parc automobile français.

À l’annonce des multiples mesures restrictives décrites par l’édile parisienne, l’association « 40 millions d’automobilistes » avait lancé une pétition en ligne sur le site Internet www.remboursemabagnole.com demandant aux automobilistes concernés de se mobiliser contre la promulgation à venir des interdictions de circulation à Paris. L’association appelait alors Anne HIDALGO à revoir sa copie et proposait des solutions efficaces et non pénalisantes pour les usagers.

Depuis, la maire de Paris a toujours refusé de discuter de ces alternatives et n’a cessé de réaffirmer dans tous les média son intention d’aller au bout de son projet : « À partir du 1er juillet 2016, (…) il y aura des pastilles identifiant les véhicules les plus polluants et [ils] ne seront pas autorisés à circuler dans Paris de 8h le matin à 20h le soir ».

C’est pourquoi « 40 millions d’automobilistes », en collaboration avec Me Jean-Baptiste IOSCA, avocat permis de conduire au barreau de Paris, lancent aujourd’hui, mercredi 11 mai 2016, en exclusivité dans Le Parisien / Aujourd’hui en France, la deuxième phase de l’opération « Rembourse ma bagnole » : une action collective conduite par Me IOSCA dans le but d’obtenir une indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens.

En quoi consistent les interdictions de circulation ?



Les mesures proposées par Anne HIDALGO ont été débattues et votées par le Conseil de Paris le 9 février 2015. Elles ont pour but, selon les propres dires de l’élue, de « restreindre la circulation des véhicules les plus polluants », mais surtout de prononcer « la fin du diesel à Paris en 2020 (…) et au-delà du périphérique ».

Par ces mesures, la maire de Paris prétend donc réduire la pollution en Ile-de-France. Mais le système mis en place ne tient aucunement compte des émissions réelles de polluants des véhicules. Soyons réalistes : il n’existe pas de voiture « propre », mais de nombreux véhicules disposent d’outils de dépollution efficaces. De plus, on sait aujourd’hui – notamment parce que d’autres pays européens l’on fait – que l’on peut pratiquer le rétrofit sur ceux qui n’en sont pas équipés en première monte. Ces interdictions ne servent à rien d’un point de vue environnemental. Cela a été démontré par un rapport de l’ADEME en 2014, qui conclut que, dans les « zones basses émissions » desquelles sont exclus les véhicules les plus polluants, les réductions sont « faibles » ou « non-significatives » ! La seule raison pour laquelle Anne HIDALGO prononce ces restrictions, c’est pour chasser la


Tous les véhicules diesel et tous les véhicules essence d’avant 2011 concernés par les interdictions de circulation

Si l’on pourrait – à la rigueur – comprendre la volonté d’une municipalité d’épurer le parc automobile par des mesures incitatives et des aides financières à l’achat d’un véhicule plus vertueux, impossible de cautionner l’ampleur que prendront les interdictions à l’horizon 2020 : à cette date, ce sont en effet tous les véhicules classés de la catégorie 1 étoile à la catégorie 4 étoiles5 – soit tous les véhicules thermiques immatriculés avant le 1er janvier 2011 – qui seront interdits à la circulation dans Paris, sous peine de sanction. Or, ces véhicules représentent à ce jour 84,9% des 6 millions de voitures particulières qui composent le parc automobile francilien.

Conséquences financières des interdictions de circulation sur le marché automobile français

Les propriétaires de ces 5 086 378 voitures frappées d’interdiction devront donc s’en défaire et en acquérir une plus récente, conforme au minimum à la norme EURO 5 et d’une motorisation autre que diesel, s’ils veulent pouvoir continuer à se déplacer à Paris. Principale ombre au tableau : comment arriver à vendre à un prix décent un véhicule qui subit de lourdes restrictions de circulation ?

Ces mesures, socialement injustes parce qu’elles pénalisent en premier lieu les ménages les plus modestes, sont, de plus, financièrement aberrantes. Le député de Seine-et-Marne Olivier FAURE, porte-parole du parti socialiste, émettait de fortes réserves à ce projet dès le 1er février 2015 dans une lettre ouverte à Anne HIDALGO : « J'entends déjà les conseils avisés que l'on adressera à ces pollueurs : vendez votre véhicule pour en acheter un autre. Mais qui acceptera désormais d'acheter une voiture qui n'a plus la liberté d'aller et venir ? La simple annonce des restrictions à venir correspond déjà à une dévaluation de tous les véhicules qui ne correspondront pas aux normes que Paris entend imposer pour 2020. »

Les experts confirment cette évolution du marché automobile d’Ile-de-France : « En raison de leur âge, les véhicules d’avant 1997 ne sont plus cotés. À ce jour, leur valeur tient essentiellement à la qualité de leur entretien, mais les interdictions de circulation auront un impact important sur ces voitures un peu âgées : cela va créer un effet de seuil. On estime que ces véhicules perdront 50% de leur valeur à la revente. C’est-à-dire que pour ces petites voitures, qui servent essentiellement à réaliser des trajets domicile/travail et valent en moyenne 2 000 à 2 500 €, les vendeurs ne pourront pas espérer en obtenir plus de 1 000 € » déclare Pierre STEWARD, expert automobile chez BCA Expertise-Experveo.

Non seulement Anne HIDALGO explique aux Franciliens les moins fortunés qu’ils n’auront plus le droit d’utiliser leur véhicule pour venir travailler dans la capitale, mais aussi qu’ils vont perdre une somme non négligeable au moment de la revente de leur véhicule, parce que celui-ci sera impacté à la fois par les restrictions qui pèseront sur lui et par l’augmentation considérable du nombre de véhicules similaires sur le marché de l’occasion. Rien que pour l’interdiction des voitures classées 1 étoile qui doit entrer en vigueur au 1er juillet 2016, ce sont plus de 870 000 véhicules qui sont concernés. Avec une dévaluation de 1 250 € en moyenne par véhicule, cela représente un préjudice total de près de 1,1 milliards d’euros !

www.remboursemabagnole.com : une action en justice pour indemniser les automobilistes lésés


Entre contradictions politiques et incohérences environnementales, les Français ont suffisamment donné ! Alors que le gouvernement français les incitait très largement à acquérir un véhicule diesel à grand coup de « bonus écologique » (jusqu’à 5 000€ entre 2008 et 2013) en raison de l’intérêt de cette motorisation pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne en termes de réduction des émissions de CO2, l’État déclare aujourd’hui ouvertement la « chasse au diesel » et entend faire payer la facture aux automobilistes.

Parce qu’ils refusent que les usagers de la route soient une fois de plus pris en otages par les décisions arbitraires et discriminatoires d’une poignée d’idéologistes écologistes, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Maître Jean-Baptiste IOSCA appellent aujourd’hui tous les propriétaires franciliens d’un véhicule concerné par les futures interdictions de circulation (voitures particulières à motorisation essence ou diesel mises en circulation avant le 1er janvier 2011) à se faire connaître en s’inscrivant sur le site Internet www.remboursemabagnole.com, pour intervenir dans le cadre d’une action collective conduite par Me IOSCA afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens.


«Toujours plus de radars (maintenant confiés à des sociétés privées !), toujours plus de répression, toujours plus d’amendes, une réforme de l’examen du Code de la route inefficace… Et à présent, la Maire de Paris sanctionne les revenus les plus modestes à travers l’interdiction des véhicules diesel antérieurs à 1997. Il est temps que cette politique routière change et que les automobilistes se défendent en masse ! » déclare Me IOSCA.

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Il y a tout juste 10 ans, les autoroutes étaient totalement privatisées : 10 ans que les usagers connaissent des hausses de tarifs de péages supérieures à l'inflation. En novembre 2014, "40 millions d'automobilistes" engageait un véritable bras de fer contre les sociétés privées pour empêcher une nouvelle hausse des tarifs en 2015. Grâce à la mobilisation des usagers aux côtés de l'association, un gel historique des tarifs était annoncé trois mois plus tard.

Mais les prix pratiqués sont encore bien trop élevés et dissuadent aujourd'hui un grand nombre d'usagers (en particulier les jeunes automobilistes et les ménages modestes) d'emprunter le réseau autoroutier pour leurs déplacements. Pourtant, l'autoroute est de loin le réseau routier le plus sûr...

À l'occasion des 10 ans de la privatisation totale des autoroutes, "40 millions d'automobilistes" vous explique en quelques points pourquoi la baisse du prix des péages est nécessaire.

Une privatisation au détriment de la sécurité

  • Les tarifs exorbitants pratiqués par les sociétés dissuadent un grand nombre d’usagers d’emprunter le réseau autoroutier pour leurs déplacements. Pourtant, l’autoroute est de loin le réseau routier le plus sûr : le risque d’y être victime d’un accident mortel est 5,25 fois moins important que sur une route départementale et 6,6 fois moins que sur une nationale.

Une privatisation au détriment des Français

  • Alors que le Gouvernement comptait sur l’intervention des concessionnaires pour favoriser la reprise de l’emploi, la généralisation de l’automatisation des péages et la réduction des personnels chargés de l’entretien du réseau ont conduit au contraire à la suppression de milliers d’emplois. En 7 ans, les sociétés privées ont réduit leurs effectifs de 18%.
  • Depuis la privatisation, la progression des tarifs des péages est systématiquement supérieure à l’inflation : ces augmentations servent à compenser le ralentissement de la fréquentation des réseaux autoroutiers. Ainsi, en 10 ans, le prix du kilomètre parcouru sur autoroute a augmenté en moyenne de 16,4 %, soit deux fois plus vite que l’inflation.

Une privatisation au détriment de l'État

  • Les autoroutes ont été cédées par l’État aux sociétés privées pour un montant de 14,8 milliards d’euros. Mais aujourd’hui, la Cour des Comptes estime à près de 24 milliards d’euros la valeur des concessions pour une durée de 30 ans, soit un manque à gagner de près de 10 milliards d’euros pour l’État lors de la cession.
  • En privatisant les autoroutes, l’État a renoncé aux bénéfices générés par les droits de péages. Or, les sociétés privées ont reversé environ 15 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires depuis la privatisation et on estime de 34 à 39 milliards d’euros le montant total des dividendes qui devraient être amassés par les entreprises sur la durée de la concession.


Consultez notre étude complète : Petite histoire des autoroutes : comprendre pourquoi la baisse des tarifs autoroutiers est nécessaire.

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Depuis des mois, "40 millions d'automobilistes" observe une recrudescence des messages de personnes ayant le ressenti d'avoir été verbalisées injustement, suite à un stationnement sur un trottoir. Comment s'explique cette hausse spectaculaire des contraventions de stationnement ? Petit rappel de la réglementation à ce sujet.
 
Que dit la loi ?
 
L'article R417-11 du Code de la route stipule qu' "Est considéré comme très gênant pour la circulation publique l'arrêt ou le stationnement : d'un véhicule motorisé […] sur les trottoirs, à l'exception des motocyclettes, tricycles à moteur et cyclomoteurs".
 
Le stationnement sur un trottoir est donc interdit aux automobilistes, quelles que soient les circonstances, à moins que la signalisation n'indique le contraire (par exemple, la matérialisation de l'emplacement de stationnement par marquage au sol). De même, l'absence de signalisation interdisant de stationner sur le trottoir ne signifie en aucun cas que les automobilistes sont autorisés à y stationner.
 
Bien que le stationnement sur un trottoir a toujours été interdit, il existe, depuis quelques mois, une multiplication des amendes pour cette infraction. Comment cela se fait-il ?
 
Des contraventions plus nombreuses et plus onéreuses
 
Avant le 30 juin 2015, le stationnement ou l'arrêt gênant sur un trottoir était verbalisé par une contravention de 35€. Mais, suite à la mise en place d'une des 26 mesures du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le Décret n°2015-808 du 2 juillet 2015 modifiait la sanction : dorénavant, le fait de stationner ou de s'arrêter sur un trottoir est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, à savoir 135€ (375€ pour l'amende majorée). À noter que l'amende minorée de 90€ ne s'applique pas pour ce type d'infraction.
 
Cette augmentation de la sanction pécuniaire n'est pas réservée au stationnement et à l'arrêt sur un trottoir : elle s'applique également en cas de stationnement et arrêt sur les passages piétons, les bandes et pistes cyclables, en bordure des bandes cyclables, ou encore les voies vertes.
 
Si le stationnement sur un trottoir a toujours été interdit, il existait une certaine tolérance à l'égard des automobilistes stationnés ou arrêtés de manière illégale. Mais la modification de la sanction a très manifestement conduit les forces de l'ordre à sanctionner plus fermement ces infractions.
 
Les modes de verbalisation
 
Il existe trois modes de verbalisation pour ce type d'infraction.
 
Le premier mode de verbalisation est le traditionnel carnet à souches, qui tend à disparaître au profit des deux modes suivants.
 
Le stationnement ou l'arrêt gênant peut également donner lieu à un PV électronique : les données de l'infraction constatée par l'agent sont transmises au Centre national de Traitement des Infractions de Rennes, qui va éditer l'avis de contravention et l'envoyer directement par courrier au titulaire de la carte grise. Ce mode de verbalisation peut s'avérer traître dans la mesure où l'agent n'a plus l'obligation de laisser un avis prévenant de la verbalisation sur le pare-brise du véhicule mal stationné. De ce fait, il est courant qu'un second agent mette une seconde contravention peu après, ne pouvant pas savoir qu'une première infraction a déjà été enregistrée.
 
Enfin, l'infraction peut être constatée par vidéo surveillance et donner lieu à un avis de verbalisation.
 
La pénurie des places de stationnement
 
La suppression massive des places de stationnement influe incontestablement sur le nombre des infractions pour stationnement gênant. Rien qu'à Paris, 15% des places de stationnement en surface ont été supprimées en 10 ans. À chaque instant, ce sont 3 véhicules sur 10 qui tournent à la recherche d'une place de stationnement, avec les dégâts que cela comporte en termes de congestion du trafic… Une tendance qui se confirme malheureusement aux quatre coins de la France.

Crédits photo : Thomasz Zajda

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Souriez, vous êtes flashés !

Le 02 octobre 2015, le Comité interministériel à la Sécurité routière (CISR), présidé par Manuel VALLS, Premier ministre, recommandait d’augmenter l’utilisation des radars embarqués dans des voitures banalisées en confiant leur mise en service à des sociétés privées. Dans une enquête exclusive Harris Interactive pour "40 millions d’automobilistes" publiée aujourd’hui, jeudi 07 avril 2016, par le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France, 83% des Français estiment que privatiser les radars embarqués serait une mauvaise chose. Et pourtant, l’État finalise actuellement la mise en application
de cette mesure. "40 millions d’automobilistes" s’oppose à la mise en place de ce système et demande au Gouvernement d’abandonner ce projet. L’association lance un appel aux usagers de la route à s’opposer massivement à la privatisation des radars embarqués en se
connectant sur le site Internet www.souriezvousetesflashes.com.

Une mesure de rentabilité

Pour "40 millions d’automobilistes", recourir à des sociétés privées pour verbaliser les usagers de la route est inenvisageable. En effet, les radars embarqués ne peuvent être gérés par des organismes privés dont le seul objectif serait la réalisation de bénéfices et non la sécurité routière.

L’État envisagerait de privatiser les 260 radars embarqués dans les véhicules banalisés, l’association craint que le Gouvernement en profite pour multiplier le nombre de ces radars.

Personne ne sera épargné par ce système impitoyable : ces véhicules capables de flasher dans les deux sens de circulation fonctionneront à longueur de journée avec pour seul objectif le profit sur le dos des automobilistes. Le nombre de PV va littéralement exploser.

Les Français hostiles à la privation

Selon l’enquête "L’accueil critique des Français à une gestion privée des radars mobiles" réalisée du 22 au 24 mars 2016 par Harris Interactive, 83% des Français estiment que ce serait une mauvaise chose de confier la gestion des radars mobiles à des sociétés privées. Les Français (76%) pensent également que cette mesure serait  avant tout une démarche financière et que cela n’améliorerait pas la sécurité routière (à 70%).

Si L’État donne la gestion des radars embarqués aux sociétés privées, cela marquera le point de départ d’un système aux multiples dérives. Les automobilistes ne se sentiront pas plus en sécurité sur les routes, mais harcelés.

L’appel de "40 millions d’automobilistes"

En privatisant les radars embarqués, personne ne sera épargné, le nombre de contraventions augmentera considérablement. L’association appelle donc tous les usagers de la route à se mobiliser contre ce projet en signant la pétition sur le site Internet www.souriezvousetesflashes.com.

Il faut couper court au projet au plus vite. Après, il sera trop tard.

N'attendez donc pas que la mesure fasse son chemin pour réagir et signez dès maintenant la pétition.

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Grenoble, ville apaisée ?

Les 8 et 9 décembre 2015, une équipe de "40 millions d’automobilistes" s'était rendue à Grenoble pour rencontrer les acteurs locaux de la mobilité et débattre des projets que souhaite mettre en œuvre le maire Eric Piolle.

Avec un tel programme, l'association s’attendait à ce que tous les acteurs de la mobilité soient sollicités pour apporter leur expertise. Pourtant, les décisions ont été prises sans même consulter les principaux intéressés. L’intervention de notre association à l’échelle locale avait donc pour but de recueillir l’opinion des associations, des professionnels et des élus locaux pour réaliser la concertation que la Mairie avait négligée de mettre en place. Ainsi, "40 millions d'automobilistes" a rencontré :
    •    L’Association pour le Développement des Transports en Commun
    •    La Fédération Française des Motards en Colère
    •    La Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Isère
    •    La Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble
    •    L’union des commerçants Label Ville
    •    Le Conseil départemental de l’Isère

Nous avons compilé ces rencontres dans un film : "Grenoble, ville apaisée ?". Tout au long du reportage, les entretiens se suivent et mettent en évidence les principales problématiques qui émergeront sans aucun doute lors de la mise en œuvre du programme de la municipalité : lisibilité de la signalisation, sécurisation des aménagements, accessibilité pour les usagers motorisés, augmentation des temps de trajets et des émissions de polluants, détérioration de la vie économique…

Autant de questions que la Mairie semble ne pas s’être posées, toute occupée à exclure de la circulation des catégories entières d’usagers pour ne réserver finalement la ville qu’aux cyclistes, piétons et usagers des transports en commun. Nous sommes favorables à la complémentarité des modes de transport, mais chacun doit pouvoir être libre d’utiliser le mode qui lui convient au moment où il en a besoin.

Car les propositions d’Eric Piolle ne trouvent pas non plus d’écho chez ses administrés : pour recueillir l’opinion des usagers, nous avions aussi mis en ligne le Référendum de la mobilité de Grenoble-Aples-Métropole. Les résultats publiés le 28 décembre 2015 montrent que 70% des Isérois s’opposent à la généralisation des 30km/h, que 65% des participants estiment que cette mesure ne permettra pas de réduire l’accidentalité routière et que 68% des usagers pensent de la politique de déplacement menée par la municipalité est trop "anti-voiture".

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Mardi 07 mars 2016, TF1 diffusait dans son journal de 20h le bilan de la mairie de Paris après deux ans de baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique parisien. Un bilan plus que mitigé, que "40 millions d’automobilistes" avait prévu dès l’annonce de la mesure en 2013 et qui renforce les doutes de l’association quant à la pertinence de la politique de mobilité menée dans la capitale. Et pour cause : force est de constater que la mairie de Paris a lamentablement échoué dans ses objectifs de réduction des nuisances sonores pour les riverains et d'amélioration de la qualité de l'air. L’association "40 millions d’automobilistes" invite tous les habitants et usagers d’Île-de-France à s’exprimer grâce au Grand Référendum pour la mobilité : http://referendum.40ma.org/mobilite-paris.


Le bilan des deux ans du boulevard périphérique à 70 km/h

C’était le 10 janvier 2014. Le boulevard périphérique parisien passait de 80 à 70 km/h, dans le but de "fluidifier le trafic" et de "réduire la pollution". Deux ans après la mise en place de la mesure, les bénéfices de cet abaissement de la vitesse maximale autorisée sont plus que mitigés : l’observatoire du bruit en Île-de-France, Bruitparif, a mesuré une diminution du volume sonore moyen de seulement -0,6 dB (soit une baisse de 83,6 à 83 dB du bruit de la circulation), un changement "imperceptible pour l’oreille humaine" selon les spécialistes interrogés. Le seuil de recommandation de l’Organisation mondiale pour la Santé, fixé à 70 dB, reste quant à lui franchi en permanence.


Côté accidentalité, difficile de se faire une idée précise : les statistiques pour 2015 ne sont pour l’instant pas arrêtées et les chiffres disponibles sont tellement faibles que les variations semblent démesurées : une baisse de -15% de l’accidentalité générale avait été enregistrée en 2014 par rapport à 2013 et une hausse de +75% de la mortalité (en réalité, une augmentation du nombre de personnes tuées de 4 à 7 usagers). Impossible donc d’interpréter des données aussi minces.


Dernier aspect, et non des moindres dans la mesure où il constituait le principal argument d’Anne Hidalgo pour imposer aux usagers la baisse de la limitation de vitesse sur le périphérique (mesure à laquelle 59% des Parisiens étaient opposés) : la pollution atmosphérique. Mais sur ce sujet, en deux ans, la mairie de Paris n’a pas jugé bon de demander une étude d’impact à Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France : on se demande quelles peuvent être les réelles motivations d’une municipalité qui ne s’intéresse même pas aux conséquences des mesures qu’elle met en œuvre !


Face à l’absence de résultat, « 40 millions d’automobilistes » demande le retour de la limitation à 80 km/h

La mairie de Paris ne fait pas de la mobilité, mais seulement de la politique. Avec ce bilan à deux ans, nou ssavons déjà que la baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique est une mauvaise mesure. Les objectifs visés n’ont pas été atteints. Pire, si la nouvelle limitation de vitesse ne change strictement rien aux conditions de circulation le jour en raison de la congestion permanente, elle est totalement inadaptée la nuit, lorsque le trafic est fluide. C’est ainsi que le nombre de flashs des radars implantés sur le boulevard a été multiplié par 3,5 entre 2013 et 2014. "40 millions d'automobilistes" demande donc à ce que la limitation de vitesse à 80 km/h sur le périphérique soit rétablie.


Le Grand Référendum de la mobilité en Île-de-France pour redonner la parole aux usagers

Pour redonner la parole aux usagers de la route en Île-de-France, l’association met en ligne aujourd’hui le Grand Référendum pour la mobilité (http://referendum.40ma.org/mobilite-paris) et appelle tous les Franciliens qui se sentent concernés par les enjeux de mobilité à exprimer leur avis en répondant aux 20 questions qui leur seront soumises.


Tous les aspects de la politique de mobilité d’Anne Hidalgo sont évoqués : abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique, bien entendu, mais aussi voies réservées aux bus et taxis sur les itinéraires des aéroports, projet d’abaissement de la vitesse à 30 km/h dans Paris intra-muros, réaménagement des voies sur berges et des places emblématiques de la capitale, piétonisation, restrictions de circulation, circulation alternée… La mairie de Paris a imposé à plus d’1,3 millions d’usagers quotidiens une nouvelle réglementation sans prendre la peine de solliciter leur opinion. Grâce aux réponses apportées à ces questions, nous aurons au moins un indicateur de l’assentiment de la population à la politique menée par la Mairie et nous
espérons qu’elle aura le bon sens d’en tenir compte à l’avenir.

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3429575708?profile=RESIZE_710xCrédits photo : aerogondo sur fotolia.com

Aujourd’hui, jeudi 25 février 2016, le journal Le Parisien / Aujourd’hui en France ouvre l’épineux dossier des stages de sensibilisation à la sécurité routière, plus couramment appelés "stages de récupération de points". Le quotidien révèle les nombreuses dérives du système, devenu une véritable aubaine pour quantité d’organisateurs qui se soucient davantage de la manne financière qu’ils peuvent en tirer que de la sécurité routière. L’association "40 millions d’automobilistes" demande plus de contrôles des organisateurs de stage.

Un agrément pas toujours mérité

Réalisable tous les ans et permettant de récupérer 4 points sur son permis de conduire, le stage de sensibilisation à la sécurité routière est devenu un passage obligé pour des automobilistes de plus en plus nombreux qui ont perdu des points suite à des infractions au Code de la route.

On compte aujourd’hui plus de 1 500 centres organisateurs de ces stages en France, ce qui répond à un véritable besoin. Pour exercer leur activité, tous doivent disposer d’un agrément préfectoral. Mais on se rend compte aujourd’hui que certains ne le méritent pas, au sens où ils n’accueillent pas les usagers dans de bonnes conditions et ne respectent pas le programme de formation imposé par la loi. En 2014, 89 centres se sont ainsi vus retirer leur agrément.

Stage annulé à la dernière minute, remboursement impossible, irrégularités...

Pour les automobilistes qui se sont inscrits à ces stages dispensés par des organisateurs peu scrupuleux, les conséquences sont parfois dramatiques. Il y a quelques temps, "40 millions d’automobilistes" recevait le témoignage de Dominique, arnaqué par le site Internet auprès duquel il avait réservé son stage :

"Je devais faire un stage de récupération de points. Je me suis inscrit auprès d’une société basée à Valence (26) et versé à l'inscription par web la somme de 189 €. Le jour J, je me suis présenté pour le stage et la réceptionniste de l'hôtel [où devait se dérouler le stage] m'a informé que le stage était annulé. La société ne m'a informé de rien. J'ai dû m'inscrire en urgence auprès d'une autre société et payer à nouveau. J'ai réclamé le remboursement des 189 €, en vain."

D’autres témoignages, comme celui d’Olivier – recueilli par l’Union nationale des Automobile Clubs – confirment le manque de sérieux de ces organisateurs : son stage a été annulé à 4 reprises ! Dans une situation d’urgence, il a finalement dû réaliser un stage dans un Automobile Club à plus d’une heure de route de chez lui.

La solution : davantage de contrôles

Avec ces reports à répétition, les stagiaires courent le risque de voir leur permis de conduire annulé, faute de points. Les automobilistes cherchent en toute logique à obtenir leur stage au meilleur tarif possible, mais lorsque les prix sont vraiment très bas, il convient de se poser la question de la qualité de la prestation proposée. Pour faire le tri entre les centres de formation compétents, qui font de la sécurité routière, et les autres, qui font de l’argent sur le dos des usagers, une seule solution : renforcer les contrôles des organisateurs et retirer l’agrément de ceux qui ne respectent pas les règles. Cela permettra à l’automobiliste qui en a besoin d’acheter son stage en toute confiance et de s’y présenter dans un meilleur état d’esprit.

Crédits photo : DjiggiBodgi sur fotolia.com

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Dès avril 2016, l'épreuve du Code de la route fait peau neuve : pas moins de 1000 nouvelles questions constitueront la banque de l'épreuve théorique du permis de conduire, soit 300 de plus que dans la version précédente. Selon la Sécurité routière, l'objectif de la réforme est d'améliorer la formation des conducteurs novices.

Les règles ne changent pas

Comme pour la précédente version, le candidat devra toujours répondre à une série de 40 questions et obtenir un minimum de 35 bonnes réponses pour décrocher son Code.

Des supports revisités

La nouvelle banque de questions comportera des clichés de véritables routes rues ou giratoires, des images numériques reproduisant des vues aérienne de situations de conduite ainsi qu'une centaine de vidéos afin que les candidats soient au plus proche des conditions de conduite réelles.

Les nouvelles questions

Les 1000 nouvelles questions seront réparties en 9 thèmes :

  • dispositions légales en matière de circulation routière
  • le conducteur
  • la route
  • les autres usagers de la route
  • réglementation générale et divers
  • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule
  • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite
  • équipements de sécurité des véhicules
  • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement


La réforme est notamment marquée par un nombre de questions plus important en ce qui concerne l'éco-conduite et les premiers secours. Retrouvez quelques questions emblématiques de la réforme en cliquant ici.

Que pensez-vous de cette réforme ?

Crédits photo : aerogondo sur fotolia.com

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Le magazine Auto Plus dévoilait la semaine dernière la mise en place d’un nouveau "radar" sanctionnant le non-respect de l’arrêt au stop à Yerres, dans l’Essonne. Composé d’une caméra et d’un système de lecture des plaques d’immatriculation, ce dispositif relève plus de la vidéosurveillance que du "radar" à proprement parler, puisque le procès-verbal d’infraction n’est pas généré automatiquement, mais après visionnage des images par un officier de police. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce un nouvel appareillage répressif, qui vient ajouter un stress supplémentaire à l’automobiliste sur une règle du Code de la route largement soumise à interprétation.

La "radarothérapie" à la Française

Radar fixe, radar mobile, radar de feu, radar chantier, radar tronçon, radar passage à niveau, radar double-sens, radar embarqué… Et maintenant, radar de stop. Le Gouvernement rivalise d’ingéniosité pour sanctionner l’automobiliste et combler le déficit de l’État. Certes, pour bien s’entendre sur la route et assurer la sécurité des usagers, il faut des règles, prescrites par le Code de la route. Et sans moyen permettant de faire appliquer ces règles, peu de chance qu’elles soient respectées.


Mais la France est devenue le catalogue mondial des dispositifs de répression. Cette accumulation ne provoque que le rejet des règles par les usagers, qui ne comprennent pas et n’admettent pas que l’on s’acharne à épier et sanctionner le moindre de leur geste, même s’il n’est pas véritablement dangereux : 1 ou 2 kilomètres/heure au-dessus de la limitation de vitesse ou, dans ce cas précis, un arrêt insuffisamment marqué à un stop. De plus, quel est l’intérêt de flasher un contrevenant sans l’arrêter ? Cela ne l’empêchera pas de poursuivre sa route en continuant à enfreindre les règles et sans réaliser qu’il met en danger la vie d’autrui. Il serait plus opportun de faire de la prévention. Le système a déjà flashé plus de 500 automobilistes dès le premier jour ! À quoi cela rime ?

Une règle largement soumise à interprétation

Tout dépend en réalité de la situation et de l’interprétation que l’on fait de cet article de loi, qui impose à "tout conducteur [de] marquer un temps d'arrêt à la limite de la chaussée abordée" et de "céder le passage aux véhicules circulant sur (…) les autres routes et ne s'y engager qu'après s'être assuré qu'il peut le faire sans danger".


Et c’est là que le bât blesse : si l’on ne peut s’opposer à la verbalisation d’un usager qui traverse le carrefour sans même ralentir, il est moins acceptable de sanctionner un automobiliste qui aurait "coulé" le stop après s’être assuré qu’il n’y a pas d’autre usager à proximité. Les chiffres justifient une vigilance accrue du respect des règles de priorité aux intersections (plus de 16% des accidents mortels sont dus à un refus de priorité), mais il faut que les forces de l’ordre agissent en tenant compte de la situation et des risques réels, non en prônant une application aveugle de la loi.


Le non-respect de l’arrêt au stop est sanctionné d’une amende forfaitaire de 135€ et d’un retrait de 4 points sur le permis de conduire. Pour dénoncer toutes les dérives de cette armada, à l’origine anti-chauffards, mais qui sanctionne aujourd’hui majoritairement les simples chauffeurs, "40 millions d’automobilistes" a mis en place une pétition en ligne sur le site www.legrandraslebol.com, que tous les usagers sont invités à signer.

Crédits photo : Unclesam sur fotolia.com

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Le 15 février 2016, le comparateur d'assurances spécialisé dans les jeunes conducteurs Le-jeune-conducteur.com publiait les résultats de son enquête intitulée "Le budget des jeunes conducteurs pour leur première voiture". Réalisée en janvier 2016 auprès d’un panel de 2800 jeunes conducteurs propriétaires de leur véhicule, l'enquête s'est penchée sur le type de premier achat de voiture effectué par les 18 et 24 ans, leur budget, mais également la gestion des différents frais qui en découlent.


La voiture d'occasion à bas prix largement privilégiée

Le premier enseignement tiré de cette enquête est sans appel : 96% des jeunes automobilistes achètent d'abord une voiture d'occasion, alors que 4% seulement envisagent l'achat d'un véhicule neuf.


Pour ce premier achat, 1/4 des 18-24 ans interrogés disposent d'un budget entre 1000€ et 2000€, 19% d'un budget entre 2000€ et 3000€, et 13% d'un budget entre 3000€ et 5000€. 17% disposent quant à eux d'un budget supérieur à 5000€, tandis que 15% doivent se contenter de montants inférieurs à 1000€. Pour finir, 12% des jeunes automobilistes se font offrir leur premier véhicule par leurs parents, ce qui, selon Le-jeune-conducteur.com, représente une proportion relativement élevée.


La question du financement

À la question de savoir comment est financé leur premier véhicule, 57% des jeunes conducteurs répondent qu’ils prennent le temps d’épargner en vue de cet achat souvent indispensable une fois les bancs de l’école quittés.

22% déclarent effectuer un emprunt auprès de leurs parents en vue de les rembourser une fois que les rentrées d’argent commencent à arriver.
Par ailleurs, un jeune conducteur sur cinq effectue un crédit auprès d’une banque : une option privilégiée par ceux qui n’ont d’autre solution et qui se trouvent dans la nécessité de posséder et d’utiliser un véhicule.


Les jeunes payent leur essence mais se font aider pour l'assurance

Concernant les frais liés à l'achat de la première voiture, 39% des jeunes automobilistes se font aider par leurs parents pour financer l'assurance auto. En revanche, une majorité d'entre eux payent eux-mêmes leur carburant (82%). Enfin, 77% financent l'entretien de leur premier véhicule, quand les 23% restants se font aider par leurs parents.


Quant au type d'assurance choisi, les réponses sont partagées : 39% des jeunes conducteurs privilégient l'assurance au tiers au risque d'être peu couvert, mais qui leur permettra de payer moins cher. 26% optent quant à eux pour une assurance au tiers à laquelle ils ajoutent différentes garanties. Pour finir, les jeunes automobilistes sont tout de même 35% à choisir une assurance tous risques pour bénéficier d'un maximum de garanties.

Et vous, vous souvenez-vous de votre premier véhicule ? Comment l'avez-vous financé ?

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Il y a quelques mois, le Conseil national de Sécurité routière (CNSR) recommandait d'abattre les platanes le long des routes.

Opposée à cette mesure, l'association "40 millions d’automobilistes" s'est rendue sur la RD910, entre Chartres et Paris, afin de réaliser un reportage sur le sujet. Ce que nous y avons découvert est inadmissible !

Notre reportage montre une route jonchée de platanes sur laquelle a eu lieu un accident mortel qui aurait pu être évité si celle-ci avait été protégée par un dispositif de retenu adapté à la route. Puis, quelques centaines de mètres plus loin, un radar… Protégé par une glissière de sécurité !!! Que cherche-t-on à faire ? Sauver la vie des gens, ou sauver un radar ? Cherchez l’erreur !

Abattre les platanes coûterait à l’État des milliards d’euros. Mais cela ne ferait que déplacer le problème de sécurité sur ces routes qui en sont bordées. Pour conserver ce patrimoine naturel, "40 millions d’automobilistes" propose plutôt d’installer des glissières de sécurité, avec écran moto, devant ces arbres. Cette mesure permettrait de sauver 300 vies.

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Lundi 8 février 2016, Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, a annoncé une enveloppe supplémentaire de 150 millions d'euros qui sera consacrée à la rénovation des infrastructures routières en 2016. L'association "40 millions d'automobilistes", à l'initiative des l'opération "J'ai mal à ma route" destinée à sensibiliser les Pouvoirs publics à la nécessité d'entretenir le réseau routier français pour favoriser la sécurité des usagers, est satisfaite de cette première victoire, preuve de la prise de conscience du Gouvernement.

Une mobilisation qui a porté ses fruits

En novembre 2015, "40 millions d'automobilistes" s'attaquait aux problèmes des infrastructures en lançant l'opération "J'ai mal à ma route" (www.jaimalamaroute.com), la première plateforme de signalement des routes dangereuses.

Grâce à la médiatisation procurée par cette action et à la mobilisation des usagers, l'association a pu marteler en média le message des automobilistes et ainsi faire remonter la problématique de l'état des routes auprès des Pouvoirs publics.

Après plusieurs mois d'action, le Gouvernement a enfin pris conscience de la nécessité d’entretenir nos routes : Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, a annoncé que l'État allait investir "des moyens sans précédent pour l'entretien du réseau routier".

Ainsi, ce sont près de 300 millions d'euros qui seront investis en 2016 sur plus de 400 projets routiers, soit +55% en 1 an !

Le combat continue !

L’annonce de cette somme de 300 millions d’euros consacrés à des projets d’aménagements routiers est une première victoire pour les 40 millions d'automobilistes qui sillonnent les routes : cela signifie que le Gouvernement a entendu leurs attentes et qu'il est prêt à y répondre. C'est encore insuffisant, mais c'est un signal positif.

Ensemble, nous devons continuer à nous battre afin d'obtenir davantage. Dans les prochains mois, "40 millions d'automobilistes" publiera le classement des routes les plus dégradées de France, par département.

Crédits photo : daizuoxin sur fotolia.com

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Mercredi 03 février 2016, les députés européens ont adopté un nouveau texte de loi relatif aux émissions de polluants des véhicules neufs. Depuis, on entend parler partout d’ "assouplissement", de "droit à polluer", alors que Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et des Transports, a affirmé que tous les constructeurs automobiles dépassaient la réglementation en matière d’émissions. L’association "40 millions d’automobilistes" rétablit la vérité sur le contenu et les conséquences de cette loi sur l’environnement.

L’entrée en vigueur de la norme EURO 6 sur les quantités de polluants maximales pouvant être émises par un véhicule neuf a obligé les constructeurs automobiles à innover en matière de systèmes de dépollution. De véritables efforts ont été fournis, mais les tests destinés à homologuer les nouveaux modèles de voitures étaient jusqu’alors réalisés uniquement en laboratoire, ce qui permettaient aux constructeurs d’établir des stratégies de mesures qui optimisaient les performances environnementales des véhicules, avec les dérives qui ont été mises à jour à la fin de l’année dernière.

Que dit le texte de loi sur les normes antipolllution ?

La principale disposition du texte de loi voté mercredi au Parlement européen consiste donc à remplacer ces tests d’homologation en laboratoire par des tests qui seront réalisés dès 2017 en conditions réelles de circulation. Grâce aux tests aléatoires menés sur les véhicules depuis le début de l’année 2016, on a constaté que les voitures émettent 4 à 5 fois plus de polluants en conditions réelles de circulation qu’en laboratoire.

Or, les eurodéputés ne prévoient à terme qu’une marge de dépassement de 50% des émissions polluantes. En réalité, ce n’est donc pas un "assouplissement" qui a été voté, mais bien une norme encore plus contraignante, qui impose aux constructeurs de diviser encore par 3 les émissions de leurs modèles.

Une loi qui rend impossible toute tentative de triche

Pour résumer, la loi européenne sur le contrôle des émissions de polluants des véhicules neufs rend désormais impossible toute tentative de triche lors des tests d’homologation et renforce encore les exigences en matière de réduction des émissions polluantes. On est donc bien loin de l’ "assouplissement" décrié par les Verts...

Et pour couper court à toute polémique quant à la défense de quelconques intérêts personnels et financiers, l’association "40 millions d’automobilistes" rappelle qu’elle ne perçoit aucune subvention de la part des constructeurs automobile.

Sur le même sujet, retrouvez La Pollution automobile expliquée aux Verts, par "40 millions d'automobilistes"

Crédits photo : standret sur fotolia.com

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L’association "40 millions d’automobilistes" lance le premier site Internet gratuit permettant d’estimer la valeur d’un véhicule de collectionwww.fourchette-auto.com propose aux propriétaires de véhicules de collection d’entrer gratuitement en contact avec l’un des 600 experts agréés d’Experveo, service d’expertise automobile, pour obtenir sous 48 heures une première estimation de leur véhicule.

On estime à 800 000 le parc de véhicules de collection en France. Le véhicule de collection est une véritable passion pour les amoureux de vieilles mécaniques et de belles carrosseries. Depuis plusieurs années, les sites Internet proposant à la vente des véhicules de collection se multiplient. C’est une activité en plein essor qui attire de plus en plus d’amateurs. Dans ce contexte particulier, l’achat-vente est surtout une histoire de sentiments, qui obéit malgré tout aux lois du marché.

Pour guider les passionnés dans leur démarche d’achat-vente d’un véhicule de collection, "40 millions d’automobilistes" et Experveo ont donc imaginé le site Internet www.fourchette-auto.com. Par l’intermédiaire de ce site, le collectionneur peut adresser directement un message à un expert automobile en lui donnant les principales caractéristiques du véhicule qu’il souhaite évaluer : marque, modèle, année, type de carrosserie… Il recevra gratuitement et sous 48 heures une réponse de l’expert qui lui proposera une première estimation de la valeur de son véhicule.

Le collectionneur est ensuite libre de faire appel ou non aux services de l’expert dans le cadre de l’achat-vente ou pour une estimation plus précise du véhicule.

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Aujourd’hui, mercredi 27 janvier 2016, Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, a annoncé dans le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France le bilan de la Sécurité routière pour l’année 2015. L’ONISR* constate une augmentation de 2,4% de la mortalité par rapport à 2014, portant ainsi à 3 464 le nombre de personnes tuées sur les routes françaises. Alors que le Gouvernement met en cause "des vitesses excessives", l’association "40 millions d’automobilistes" met en exergue que la seule augmentation du nombre d’accidents dus aux stupéfiants et à l’alcool explique la hausse de la mortalité en 2015.

Les stupéfiants et l'alcool, les deux principales causes des accidents

L’année 2015 s’est clôturée, selon le bilan provisoire de l’ONISR, sur une hausse du nombre de tués sur les routes : 3 464 usagers ont trouvé la mort, soit 80 de plus qu’en 2014. Ce bilan – inacceptable – est cependant à mettre en regard des événements survenus au cours de l’année, tel l’accident de Puisseguin, dans lequel 43 personnes avaient péri. Un accident, certes dramatique, mais qui reste exceptionnel et qui compte malgré tout pour plus de la moitié de la hausse constatée l’an passée.

Pour le reste, la Sécurité routière et le ministre de l’Intérieur n’accusent qu’un mal : "le relâchement sur la vitesse". Et, en toute logique, ne proposent qu’une solution : "une stratégie radar forte", alors que des radars supplémentaires avaient déjà été implantés en 2014 et 2015.

Pour "40 millions d'automobilistes", c’est omettre volontairement les deux principales causes d’accidentalité sur la route : les stupéfiants et l’alcool au volant. L’ONISR précise que ces facteurs ont augmenté respectivement de 22 à 25% et de 28 à 30% dans les accidents mortels. Une fois de plus, on ne s’attaque pas au fond du problème : en quoi le radar sauvera-t-il la vie de celui qui a trop bu ou qui roule sous l’influence de psychotropes ? Il est temps pour le Gouvernement de se montrer honnête et d’apporter des réponses plausibles aux véritables causes des accidents. Mais qui aura le courage de prendre à bras le corps ces problématiques, qui nécessitent bien plus que de poser une boîte métallique sur le bord de la route ?

Une baisse spectaculaire de la mortalité routière en 2013

L’association rappelle également que si l’on ne peut nier cette hausse de la mortalité depuis deux ans, il est bon de se souvenir que la baisse enregistrée en 2013 était à ce point spectaculaire (-11% par rapport à l’année précédente) qu’elle impliquait malheureusement une légère augmentation des chiffres les années suivantes. Malgré cette hausse de 2,4% par rapport à 2014, l’année 2015 porte de meilleurs résultats en termes de sécurité routière que l’année 2012, et même que l’année 2013, si l’on regarde les statistiques de l’accidentalité corporelle : le nombre de blessés et de personnes hospitalisées suite à un accident de la route sont en effet – et c’est un facteur encourageant – en nette diminution cette année (-3,6% par rapport à 2014).

Notons enfin que, selon un rapport du Sénat**, 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières. Difficile donc pour l’État d’imposer aux usagers français un objectif ambitieux de moins de 2 000 tués sur les routes en 2020 lorsqu’il se désengage lui-même de la sécurité de ses citoyens en réduisant d’année en année les moyens financiers accordés à l’entretien du réseau sur lequel ils circulent…
Pour dénoncer cet état de fait, "40 millions d’automobilistes" a mis en ligne à la fin novembre 2015 un site internet dédié au signalement des routes les plus délabrées de France : www.jaimalamaroute.com.

* Observatoire national interministériel de la Sécurité routière

** Selon le Projet de loi relatif à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport.


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Pneum'addict, la série.

Un véhicule bien entretenu, cela passe par une bonne connaissance des pièces qui le composent.

C'est pourquoi nous avons souhaité lancer une série de vidéos sur le pneumatique, afin que vous sachiez tout sur l'importance de ce "rond noir de technologie" qui assure le seul contact direct entre votre véhicule et la route.

Ainsi, vous trouverez en cliquant sur l'image ci-dessous le tout premier épisode de la série, "Un pneu, ce n'est pas que du caoutchouc" :

Jusqu'à mi-mars, tous les lundis, vous pourrez retrouver une nouvelle vidéo sur la Web TV de notre site Internet ou sur notre chaîne Youtube :

Lundi 1er février : Épisode n°2 - "Informations générales sur le pneumatique"
Lundi 8 février : Épisode n°3 - "Changement d'une paire de pneus"
Lundi 15 février : Épisode n°4 - "Mêmes pneumatiques sur un même essieu"
Lundi 22 février : Épisode n°5 - "Pression des pneus"
Lundi 29 février : Épisode n°6 - "Dommages sur le pneumatique"
Lundi 7 mars : Épisode n°7 - "Résistance au roulement"

Ne ratez pas les rendez-vous !

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La répression routière en France en 2015, ce sont 1,671 milliards d’euros issus des amendes routières, soient environ 26 millions de contraventions dressées pour des infractions au Code de la route. L’État français légitime la répression massive des infractions au Code de la route (et en particulier des petits excès de vitesse) par le fait que les sommes constituées par le produit des amendes qui émanent des contraventions servent à améliorer la sécurité des routes. Mais qu'en est-il réellement ? " 40 millions d'automobilistes " lève le voile sur la véritable utilisation de ces sommes colossales.

Dans un premier temps, cet argent est collecté par l’État, avant d’être reversé à différents organismes et services pour être utilisé dans un cadre défini par le Compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » du projet annuel de performances, annexé au projet de loi de finances pour 2015.

Après réversion des sommes allouées à l’AFITF et au FIPD, le produit des amendes restant est versé au Compte d’affectation spécial :

En réalité, seule une faible partie de ces sommes colossales est effectivement utilisée dans le cadre d’actions favorisant la sécurité routière : une partie des montants reversés à l’AFITF, d’abord, qui participe à la rénovation et à l’aménagement des réseaux routiers. Les collectivités, ensuite, qui – conformément à l’article R.2334 du Code général des Collectivités territoriales – utilisent l’argent qui leur est reversé notamment pour renforcer la signalisation routière, aménager les carrefours et réaliser des travaux ponctuels pour favoriser la sécurité routière.

Tout compte fait, ce ne sont en réalité pas plus de 30 % du produit total de la répression routière qui sont véritablement utilisés à des fins d’amélioration des conditions de sécurité sur les routes françaises.

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Activité

CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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