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Stop aux radars tirelires !

Pour commencer l'année avec une mesure forte en faveur des automobilistes,  " 40 millions d'automobilistes " est à l'initiative d'une proposition de loi visant à faire supprimer l'amende pour les petits excès de vitesse, soutenue et déposée au Sénat par Alain Fouché, sénateur de la Vienne. Ce nouveau texte de loi tend à introduire davantage d’équité dans la répression des excès de vitesse inférieurs ou égaux à 10 km/h en supprimant l’amende encourue par les contrevenants. " 40 millions d’automobilistes " remercie le Sénateur pour son engagement dans la protection des automobilistes.

L'association espère vivement que cette impulsion sera suivie par une majorité d’élus parlementaires et appellent les automobilistes à soutenir le projet en signant la pétition en ligne sur http://petitions.40ma.org/radar-pv/.


Le constat

Depuis la mise en place du permis à points en France en 1992, les excès de vitesse sont sévèrement sanctionnés à la fois par un retrait de point(s) et une amende pécuniaire, croissants en fonction de la gravité de l’infraction. Chaque année, ce sont près de 800 millions d’euros qui entrent dans les caisses de l’État grâce à la répression des excès de vitesse. Or, 90% de ces infractions sont en fait constitués par des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h, c’est-à-dire – dans la majorité des cas – des excès de vitesse involontaires. Cette répression à outrance n’a fait que provoquer le rejet du système tout entier par les Français, qui parlent désormais de " pompes à fric " ou de " tirelires " pour désigner les radars. "


La solution

Pour réhabiliter l’image des radars et réconcilier les Français avec la politique de sécurité routière, il est donc urgent de modifier le système : " Puisque le Gouvernement prétend que la verbalisation et la sanction des excès de vitesse sont nécessaires, non pas pour permettre à l’État de récupérer de l’argent, mais pour améliorer la sécurité des usagers de la route, nous proposons que, pour les petits excès de vitesse, les contrevenants n’aient plus à payer d’amende ", explique le Sénateur Alain Fouché.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", le radar est devenu le symbole de la taxe. Demandez à un automobiliste s’il considère que le radar favorise la sécurité routière ; il vous répondra qu’il ne sert que la rentabilité routière. Pourtant, il a effectivement permis de réduire considérablement le nombre des grands excès de vitesse, véritablement dangereux. Il est donc impératif maintenant pour le Gouvernement de démontrer que la multiplication des radars est bien une question de sécurité et non d’argent facile pour rembourser la dette de l’État. Quelle meilleure preuve alors que de supprimer l’amende pour les petits excès de vitesse ?


De nombreux pays européens, tels l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne, ne sanctionnent pas les petits excès de vitesse et enregistrent de meilleurs résultats en termes d’accidentalité routière que la France.

Pour consulter le texte de la proposition de loi, suivez le lien :
http://petitions.40ma.org/radar-pv/ppl.pdf

Une proposition largement plébiscitée

Selon un sondage de l’institut d’enquêtes et d’études d’opinion IFOP pour Radio Alouette, première radio du Grand Ouest, 71% des Français sont favorables à la suppression de l’amende pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Ce sondage a été effectué auprès de 996 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française.

Comment soutenir le projet ?

" 40 millions d’automobilistes " et le sénateur Alain Fouché appellent tous les automobilistes favorables à ce projet à signer la pétition en ligne sur la page http://petitions.40ma.org/radar-pv/.

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Avec l'entrée en vigueur de la réforme territoriale au 1er janvier 2016, les différentes taxes doivent être harmonisées au sein des nouvelles régions. Une réforme qui a aussi ses conséquences sur les taxes destinées aux automobilistes ! Quels changements vont intervenir suite à la réforme territoriale ?

Le prix des cartes grises

Le prix de la carte grise est déterminé par une taxe dont le conseil régional a la responsabilité. Ainsi, les tarifs des certificats d'immatriculation varient selon les régions. En 2015, les prix s'étendaient par exemple de 27€ pour la Corse à 51,20€ pour la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Mais avec la réforme territoriale, les nouvelles régions vont devoir s'aligner : elles ont jusqu'au 31 mai 2016 pour voter un nouveau tarif unique. Ainsi, la région Bourgogne-Franche-Comté, qui pratiquait auparavant des tarifs de 51€ et 36€, va-t-elle s'aligner sur le prix le plus bas, le plus haut, ou bien couper la poire en deux ? " 40 millions d'automobilistes " craint que les régions ne fassent pas de cadeau aux automobilistes et alignent les tarifs à la hausse.

Le prix des carburants

Avant la réforme territoriale, 2 régions avaient fait le choix de ne pas prélever leur part régionale de taxe intérieure sur les produits pétroliers : ils s'agissait du Poitou-Charentes et de la Corse. Cependant, la fusion des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes a également conduit à l'obligation d'harmoniser les taxes. Et cette fois, le doute ne plane plus : l'avantage fiscal ne sera plus accordé aux automobilistes Picto-Charentais, les deux autres anciennes régions refusant de suivre le Poitou-Charentes. Cette décision représenterait un surcoût d'environ 2 centimes par litre de carburant.

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Alerté par les projets de restriction de la circulation automobile mis en œuvre par la mairie de Grenoble, " 40 millions d’automobilistes " s’est rendu sur place, les mardi 08 et mercredi 09 décembre 2015, pour rencontrer les principaux acteurs de la mobilité en Isère et comprendre les enjeux locaux liés aux déplacements dans la Métro (Grenoble Alpes Métropole). Les Isérois sont également appelés à exprimer leur opinion grâce au Grand Referendum mis en ligne à cette occasion par l’association sur le site Internet http://referendum.40ma.org/30-grenoble/.

>>> PARTICIPER AU RÉFÉRENDUM <<<

La mobilité est au cœur des préoccupations des Grenoblois. Elle influe à la fois sur les problématiques liées à la sécurité routière, à l’environnement et au développement économique de la métropole. Inquiétés par les nouveaux projets relatifs à la circulation automobile, les Isérois ont été nombreux à solliciter l’intervention de " 40 millions d’automobilistes " pour préserver leur droit à la mobilité. Et pour cause : les mesures anti-voitures ne cessent de s'accumuler dans la Métro :

  • Généralisation du 30 km/h en ville ;
  • Mise en place de la vignette écologique ;
  • Interdiction de circulation lors des pics de pollution ;
  • Remise en cause de l’élargissement de l’A480 ;
  • Suppression de places de stationnement automobile...


Pour mieux comprendre l’impact de ces projets sur la mobilité des Grenoblois, l'association s'est rendue sur place et a rencontré les principaux acteurs de la mobilité en Isère. Tous concernés, les acteurs de la vie locale de la Métro ont rapidement répondu aux invitations de " 40 millions d’automobilistes " : représentants des commerçants, associations d’usagers et de consommateurs, professionnels de la route et élus chargés des déplacements… L’association a recueilli les opinions et les propositions de tous les intervenants.

Lors de ce déplacement marathon de deux jours, " 40 millions d'automobilistes " a surtout rencontré des professionnels. Mais cette grande consultation se poursuit auprès des particuliers sur le site http://referendum.40ma.org/30-grenoble/. Ce grand referendum a pour but de recueillir l'opinion des usagers de la route afin d'interpeller les pouvoirs publics : nous avons besoin de la participation de tous pour faire entendre votre voix auprès des décideurs locaux.

>>> PARTICIPER AU RÉFÉRENDUM <<<

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L’association « 40 millions d’automobilistes » publie la deuxième édition du Baromètre de l’expertise automobile et dévoile le classement des véhicules les plus volés et les plus vandalisés. L’objectif de ce baromètre est double : il s’agit à la fois de donner un état des lieux précis des sinistres et des informations aux automobilistes. Quelles sont les voitures les plus vandalisées en France ? Dans quel département ne fait-il pas bon posséder un véhicule ?
 
« 40 millions d’automobilistes » vous dit tout ! Dans ce baromètre établi grâce aux rapports d’expertise réalisés par EXPERVEO – service d’expertise en automobile dédié aux particuliers appartenant au groupe BCA expertise, leader de la profession des experts – l’association informe également sur les démarches à réaliser en cas de vol de véhicule et donne des conseils pour éviter le vol et le vandalisme. L’étude de l’association est complétée, cette année, par les statistiques de la société Traqueur – leader de la détection et de la récupération de véhicules volés – pour faire le point sur l’évolution des différentes méthodes de vols (mouse-jacking en hausse, home-jacking, abus de confiance…).
 
>>> Pour consulter le baromètre : cliquer ici <<<
 
En 2013, le nombre de voitures volées était reparti à la hausse, après 12 années de baisse, avec 111 950 vols. Mais en 2014, le nombre de véhicules volés reprenait une courbe à la baisse de -2,8% par rapport à 2013. Pour limiter le vol de véhicule, « 40 millions d’automobilistes » conseille d’utiliser des alarmes comme des boîtiers de géolocalisation qui permettent de retrouver le véhicule dans 90% des cas ».
 
Palmarès des 10 voitures les plus volées
 
Pour consulter le classement des véhicules les volés par département, cliquez ici.
 
Palmarès des 10 voitures les plus vandalisées
 

Dans ce classement des 10 véhicules les plus vandalisés, une seule voiture sur 10 est de marque française et les autres sont de marques étrangères.
Le constat est sans appel ! Les automobilistes qui possèdent une voiture de marque française auront plus de chance d’être épargnés par le vandalisme.
 
Palmarès des 10 départements où les voitures sont les plus sinistrées


Dans ce classement, c’est le département des Yvelines qui est le plus touché, avec 30 460 sinistres. L’année dernière, le département du Rhône était premier avec 28 695 sinistres. Cette année, il est quatrième du classement avec 21 010 sinistres.

Dans le baromètre, vous trouverez également le classement des départements les plus touchés par des sinistres atypiques. Par exemple, la Gironde est, pour la deuxième année, le département où l’on dénombre le plus de collisions avec un animal (pour consulter, cliquer sur ce lien, page 27).

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Ce titre peut paraître bien intriguant dans un contexte où la baisse des limitations de vitesse est présentée comme LA solution ultime pour faire baisser l'accidentalité sur nos routes : 110 km/h sur l'autoroute, 90 km/h sur les autoroutes urbaines, 80 km/h sur le réseau secondaire, 50 km/h sur le périphérique parisien ou encore généralisation des zones 30 en ville… Pourtant, le lien entre baisse de la limitation de vitesse et baisse de l'accidentalité n'a jamais formellement été prouvé. Pendant que la France persiste dans ce modèle de sécurité routière dépassé, certains pays ont au contraire fait le choix d'augmenter la vitesse maximale autorisée pour faire diminuer le nombre d'accidents sur les routes.

L'expérience danoise : de 80 à 90 km/h

Le Danemark a bien compris que la vitesse n’est pas le seul facteur d’accidentalité : la Direction danoise de la Route a pensé que bien des vies pouvaient être sauvées en augmentant raisonnablement certaines limitations de vitesse. Le Danemark ne s’est donc pas contenté de considérer cette idée : il l’a mise en pratique.

La Direction danoise de la Route a mené une étude sur des portions de routes bidirectionnelles où la vitesse était auparavant limitée à 80 km/h et sur lesquelles nous serions le plus susceptibles d’être victimes d’un accident mortel. Pour l’expérimentation, la vitesse a été portée à 90 km/h et les premiers résultats ne se sont pas fait attendre.

Les automobilistes qui roulaient auparavant en-dessous des 80 km/h prescrits ont augmenté leur vitesse de circulation jusqu’à la nouvelle limitation établie, tandis que les 15 % d’automobilistes qui conduisaient le plus vite (à ou au-delà de 80 km/h) étaient moins tentés de dépasser la limitation de vitesse à 90 km/h et ont même réduit leur vitesse moyenne d’1 km/h, allant à l’encontre de l’idée reçue qui prétend qu’une limitation de vitesse plus élevée incite automatiquement les automobilistes à rouler comme des fous. Alors que les vitesses moyennes sont restées sensiblement les mêmes qu’avant l’expérimentation, les flux de circulation relevés sur les portions de routes concernées par l’étude sont désormais plus fluides et plus homogènes.

Le nombre de collisions sur ces portions de routes a diminué depuis la mise en place de l’expérimentation en 2011. " Lorsqu’il y a d’importants différentiels de vitesse entre les véhicules, la tentation est grande pour de nombreux automobilistes de doubler " commente Rene Julh Hollen, le porte-parole de la Direction danoise de la Route. " Donc, plus nous serons en mesure de rendre les vitesses homogènes sur les routes bidirectionnelles, plus ces routes deviendront sûres ". Même la police danoise qui voyait cette expérimentation du mauvais œil a fini par changer d'avis !

L'expérience danoise démontre que sur certaines portions de routes, il est plus cohérent de laisser le trafic progresser à un rythme naturel plutôt que de chercher à le restreindre. En supprimant le sentiment de frustration de l’expérience de conduite des automobilistes, on peut les amener à conduire de manière plus raisonnable. Cela se traduit par moins de manœuvres de dépassement, dans la mesure où, généralement, le flux du trafic est légèrement plus rapide et surtout plus régulier, et où la tentation pour certains automobilistes de doubler le véhicule les précédant est par conséquent moins grande.


La Suisse : 60 km/h en agglomération

En Suisse, la commune de Crassier a tenu à augmenter la vitesse maximale autorisée sur la route de Genève. En effet, sur cette portion rectiligne en campagne, un certain nombre d'automobilistes ne pensait plus circuler en agglomération et dépassait donc la limitation de vitesse en toute bonne foi, d'autant plus qu'aucun panneau de limitation de vitesse ne venait rappeler qu'ils circulaient encore dans une zone limitée à 50 km/h. Une véritable aubaine pour les radars situés le long de la portion !

Pour autant, les autorités communales ne se sont pas contentées des résultats d'accidentalité sur cet axe. Ainsi, elles ont obtenu une dérogation pour faire passer la limitation de vitesse sur la route de Genève à 60 km/h au lieu de 50 km/h, considérant qu' "un 60 km/h respecté est beaucoup plus sûr qu'un 50 km/h qu'on ne voit pas ou dont on se moque ".

Les mois à venir nous diront si l'augmentation des limitations de vitesse portera ses fruits, comme l'espèrent les autorités locales.


L'Angleterre : 97 km/h sur le réseau secondaire

Souvenez-vous : il y a quelques mois, il était question de généraliser la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire. Les partisans de la mesure prétendaient que cela permettrait de sauver 400 vies par an, selon un modèle mathématique dépassé datant de 1982 et établi en Suède.

Mais l'exemple de l'Angleterre suffit à remettre en cause cette croyance selon laquelle limitation de vitesse et accidentalité seraient liés. L'équipe de " 40 millions d'automobilistes " s'était rendue sur place pour étudier le modèle anglais et avait produit le film La fin de la guerre contre les automobilistes, diffusé à l'Assemblée nationale. En Angleterre, les Rural Roads - l'équivalent de notre réseau secondaire en France - sont limitées à 60 mhp, soit 97 km/h (7 km/h de plus qu'en France !). Pourtant, les résultats obtenus en matière de sécurité routière y sont bien meilleurs que chez nous, puisque l'Angleterre déplore 2 fois moins d'accidents mortels qu'en France.

Au cours de notre tournage, nous avons pu constater qu'il n'existait aucun débat pour abaisser cette limitation outre-Manche. Mieux encore, aucun des intervenants n'a paru comprendre le projet français d'abaissement des limitations de vitesse et tous sont apparus surpris, d'autant que la réglementation française permet déjà un abaissement ponctuel sur certaines portions de route.

L'Angleterre applique quant à elle un principe diamétralement opposé au modèle de Nilsson que les lobbies anti-vitesse nous rabâchent sans arrêt : le " 85ème centième ". En d'autres termes, il s'agit d'adapter la règlementation en fonction du comportement de 85 % des automobilistes, jugés raisonnables. C'est pourquoi l'Angleterre songe même à augmenter sa limitation de vitesse sur autoroute. En effet, les vitesses moyennes relevées sur autoroute y sont plus élevées que la limitation, d'où la nécessité d'ouvrir le débat.

D'autre part, l'enquête conduite par " 40 millions d'automobilistes " a décrypté un modèle anglais basé sur la tolérance des petits excès de vitesse et la nécessité d'un consensus entre l'État et les automobilistes.

En conclusion

Suite à la réunion du CISR le vendredi 2 octobre 2015, de nouvelles mesures de répression ont été annoncées par Manuel Valls. Si celui-ci n'a pas remis sur le tapis la généralisation du 80 km/h sur le réseau secondaire (actuellement en expérimentation), les lobbies anti-voitures continuent leur lutte acharnée pour faire passer la mesure. " 40 millions d'automobilistes " n'a pas tardé à réagir aux annonces du Premier ministre : le jour-même, l'association a lancé l'opération " Le grand ras-le-bol " (www.legrandraslebol.com), dans le but de stopper la dérive punitive du Gouvernement. Un autocollant à apposer sur le véhicule a également été créé pour l'opération. Pour le commander, rendez-vous sur http://40ma.clicboutic.com/fr/48-autocollant-trop-de-mesures-tue-la-voiture.html .

Crédits photo : fotonen sur fotolia.com

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Depuis quelques jours, l’association « 40 millions d’automobilistes » reçoit un très grand nombre d’appels d’automobilistes ayant l’intime conviction d’avoir été piégés par un radar situé sur l’A86 au niveau du tunnel de Drancy, en direction de Saint-Denis. Habituellement limitée à 90 km/h, la vitesse maximale a été réduite à 70km/h pour cause de travaux.


Face au très grand nombre d’appels à l’aide reçus ces derniers jours, l’association « 40 millions d’automobilistes » a sollicité hier, mercredi 07 octobre 2015, le Préfet de Seine-Saint-Denis pour obtenir de plus amples informations sur le dispositif de signalisation mis en place pour informer les usagers de l’axe de la vitesse maximale autorisée.


Les automobilistes qui contactent l’association sont unanimes : la signalisation indiquant une limitation de vitesse temporaire abaissée n’est pas visible et entraîne des excès de vitesse involontaires, sanctionnés par les flashs du radar situé une vingtaine de mètre après la sortie du tunnel.


Dans un courrier envoyé hier, « 40 millions d’automobilistes » demande l’amnistie de tous les excès de vitesse de moins de 20km/h relevés depuis l’implantation du nouveau dispositif.


Pour l’association, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit en France. En effet, en janvier 2013 un radar situé sur la RN 137 à Rennes flashait 8000 fois par jour. La vitesse maximale autorisée avait été abaissé de 20 km/h pour cause de travaux. « 40 millions d’automobilistes » s’était saisi de cette affaire et avait obtenu l’amnistie le 29 janvier 2013.


C’est le constat évident d’un manque d’information. Si nous voulons faire respecter les règles, nous ne devons pas donner le sentiment aux automobilistes qu’ils ont été piégés. Nous comptons sur le bon sens et la bienveillance du Préfet de Seine-Saint-Denis pour prendre une décision juste envers des automobilistes responsables qui ont été verbalisés en raison manque d’information.

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Hier matin, mardi 06 octobre 2015, la région Ile-de-France a battu un record : celui du nombre de kilomètres d’embouteillages tous axes confondus, s’élevant désormais à 484 km. L’association « 40 millions d’automobilistes » n’est malheureusement pas surprise par ce chiffre, mais indignée par les mesures prises par la mairie de Paris pour « éradiquer » la voiture.


Ce triste record montre bien l’inefficacité des mesures prises par la mairie de Paris. Si l’on croyait les communications de la mairie, l’abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique de 90 à 70 km/h devait fluidifier le trafic. Or, aujourd’hui, ce n’est pas le cas ! On voit bien que les embouteillages ne cessent d’augmenter. Il y a un an jour pour jour, l’Ile-de-France battait déjà ce record avec 450 km de bouchons.


C’est un triste record pour les automobilistes Franciliens, pris au piège dans les embouteillages. Aujourd’hui, on peut douter des études communiquées par la mairie de Paris annonçant qu’en abaissant la limitation de vitesse autorisée et en fermant la voie sur berges, il n’y aurait aucun impact sur la fluidité du trafic.

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Vendredi 2 octobre 2015, suite à la réunion du Comité Interministériel de Sécurité routière, une série de 22 nouvelles mesures était annoncée. Parmi elles, la sous-traitance des radars embarqués à des sociétés privées. Pour l’association " 40 millions d’automobilistes " cette mesure montre bien que le Gouvernement est dans une logique de rentabilité et non de sécurité routière.


Parmi les 22 mesures annoncées par Manuel VALLS, Premier ministre, l'une d'elles, la mesure numéro 2, consiste à " augmenter, dans les meilleurs délais, l’utilisation des radars embarqués dans des véhicules banalisés, en confiant leur mise en œuvre à des prestataires agréés, sous étroit contrôle de l’État. " Pour les forces de l’ordre, cette mesure va à l’encontre du " rôle de dissuasion et de répression de la police dans le plan de sécurité routière ".


L'association " 40 millions d'automobilistes " s'interroge quant à elle sur les potentielles dérives que pourrait engendrer une telle mesure : en confiant une fonction de l'État à des sociétés privées, la logique de rendement risque d'être bien présente, au détriment de la sécurité des usagers de la route. Malheureusement, la France fait de la sécurité rentière et non de la sécurité routière. Le Gouvernement a la soif de l’or avec les radars qui leur rapportent énormément d’argent.


De plus, l'association craint que cette mesure ne fasse qu'aggraver le sentiment de ras-le-bol chez les automobilistes, qui n'en peuvent déjà plus de toutes les mesures prises à leur encontre et qui s'empilent à l'infini. Le Gouvernement ne fait qu’empirer leur colère en faisant appel à des sociétés privées pour soi-disant améliorer leur sécurité. C'est une erreur : cela risque de créer une rupture entre le discours de sécurité routière et les Français…

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Aujourd’hui, vendredi 02 octobre 2015, s’est réuni le Comité interministériel de Sécurité routière (CISR). Lors de la conférence de presse qui clôturait cette réunion, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé la mise en œuvre prochaine de 22 nouvelles mesures de « sécurité routière », à la tête desquelles le déploiement de 500 nouveaux radars. « 40 millions d’automobilistes » dénonce une focalisation aberrante sur la vitesse comme unique cause d’accidentalité et un arsenal répressif démesuré qui provoque la colère des usagers de la route. Pour contrer cette politique punitive, l’association lance le mouvement « Le Grand Ras-le-bol » sur le site internet www.legrandraslebol.com.


Sur les 22 nouvelles mesures qui seront mises en œuvre pour lutter contre l’insécurité routière, seules 3 concernent la conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants, alors que ces facteurs représentent respectivement 28% et 24% des accidents mortels de la route, tandis que la plupart annonce l’augmentation du parc de radars automatiques et un renforcement significatif de l’axe répressif.


Pour « 40 millions d’automobilistes », trop, c’est trop : sur le panel des mesures présentées aujourd’hui, deux ou trois sont intéressantes, telles l’éthylotest anti-démarrage, le casque obligatoire pour les enfants à vélo... Mais pour le reste, mieux aurait valu s’abstenir. Implanter 500 radars supplémentaires alors que les chiffres de l’accidentalité du mois de septembre 2015 s’annoncent en nette progression, c’est de la provocation. Cela ne fera qu’attiser la colère des automobilistes, qui n’adhèrent plus à la politique menée par le Gouvernement.


Le Premier ministre semble en effet s’entêter à ne pas tenir compte de l’opinion publique et à ne prôner que la sanction de la vitesse comme seule réponse à l’accidentalité routière. Manuel Valls n’a pas compris qu’il faut faire de la sécurité routière avec les usagers, et non contre eux. Il ne sera satisfait que lorsque tous les automobilistes auront perdu leur permis de conduire ! Il est temps que les automobilistes fassent entendre leur voix. C’est le but du mouvement que nous lançons aujourd’hui : " Le Grand Ras-le-bol ". Trop de mesures tue la voiture, nous ne pouvons plus accepter cette dérive punitive.


L’association « 40 millions d’automobilistes » appelle donc tous les usagers de la route à signer la pétition en ligne sur le site internet www.legrandraslebol.com pour exprimer leur rejet de la répression routière à outrance et à afficher l’autocollant « Trop de mesures tue la voiture », symbole de ralliement des automobilistes raisonnables et responsables.

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Aujourd’hui, lundi 28 septembre 2015, l’Agence France Presse révèle dans une dépêche un rapport de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la mairie de Paris, selon lequel la fermeture à la circulation automobile des voies sur berges rive droite voulue par Anne Hidalgo, maire de Paris, provoquerait un allongement des temps de trajet de 25 minutes. " 40 millions d’automobilistes ", qui s’oppose fermement au projet, dénonce une mesure catastrophique pour les riverains et les usagers des axes concernés et appelle à la mobilisation sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com.


En mai dernier, déjà, alors qu’Anne Hidalgo lançait une pseudo-consultation visant à recueillir l’opinion des administrés parisiens sur le futur aménagement des voies de la rive droite, l’association " 40 millions d’automobilistes " faisait le bilan de la fermeture de la rive gauche à la circulation en janvier 2013, s’appuyant sur des études du Medef et de la société d’info-trafic Inrix : " La fermeture des voies sur berges a provoqué une aggravation des conditions de circulation, non seulement sur les axes à proximité des quais, mais aussi sur le périphérique. Ces embouteillages supplémentaires se traduisent par des émissions polluantes et des nuisances sonores accrues pour les riverains. Les effets sont à l’exact opposé de ce que l’on souhaiterait voir " analysait " 40 millions d'automobilistes ".


Les résultats de l’étude menée par la DVD prévoient des conséquences similaires sur la circulation automobile si la rive droite était transformée en zone piétonne : les temps de parcours pour les automobilistes, contraints d’emprunter les quais hauts, pourraient être allongés de 9 minutes en moyenne lors des heures de pointe du soir et de 16 minutes pendant les heures de pointe du matin. Soit 25 minutes supplémentaires perdues dans les embouteillages chaque jour. De plus, la DVD craint un encombrement du tunnel des Tuilerie, situé sur l’itinéraire de substitution, qui provoquerait " un problème pour la sécurité des usagers ".


" Nous regrettons qu’un projet alternatif n’ait pas été mis en œuvre, qui aurait permis de concilier espace piétonnier et accès ouvert aux automobilistes " conclut l'association " 40 millions d’automobilistes ".


L’association invite tous les opposants au projet à signer la pétition en ligne sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com. Après la fermeture des voies sur berge rive gauche et les annonces successives d’Anne Hidalgo sur fermeture de la rive droite, la pétition avait recueilli plus de 50 000 signatures.

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Hier lundi 14 septembre, 111 nouveaux radars double-sens ont été mis en service aux quatre coins de la France. Le système est redoutable : pour un investissement modéré et alors que le gouvernement s'était engagé à ne pas ajouter de radars supplémentaires sur les routes de France, des radars déjà existants ont été équipés d'une seconde caméra, leur donnant ainsi la capacité de flasher dans les 2 sens de circulation ! C’est coup double ! Et ce sont les automobilistes qui vont en faire les frais...

Plus de répression... Mais une hausse de la mortalité qui se confirme.

Les accidents dus à la vitesse en France représentent 1/4 des accidents : quelle vertu auront ces nouveaux radars sur les 3/4 restants ? Quelle vertu ce nouveau dispositif aura-t-il sur la première cause de mortalité routière, l'alcool ?

Malgré la mise en place récente de 19 des 26 mesures de sécurité routière de Bernard Cazeneuve ainsi que l’intensification de la répression sur la vitesse, la mois d'août a été marqué par une nouvelle hausse de la mortalité routière : + 9,5% par rapport à août 2014. Cependant, si l'on note une hausse du nombre de morts sur les routes, le nombre d'accidents a diminué.

La répression a-t-elle atteint ses limites ? Le gouvernement ne devrait-il pas mettre l'accent sur la prévention, ou s'attaquer sérieusement à la première cause de mortalité routière ?

Pas de tolérance sur les radars, seulement une marge technique

L'association " 40 millions d'automobilistes " regrette le manque de souplesse et de tolérance dans le calcul du dépassement de vitesse. En France, il existe une marge d’erreur technique qui correspond à 5% de la limitation de vitesse. Il n’y a donc pas de tolérance sur les radars. En Angleterre, là où les radars sont acceptés, il y a une marge de tolérance de 10% à 15% de la limitation de vitesse, c’est-à-dire deux à trois fois la marge qu’il y a en France ! Résultat des courses : on n’a pas flashé 80 % des automobilistes en Angleterre, mais seulement ceux qui ont franchement dépassé la limite.

Quand on sait que 95,6% des excès de vitesse constatés en France le sont pour de petits excès de vitesse, il devient absolument nécessaire de distinguer l’excès de vitesse volontaire et involontaire. Celui qui a réellement un comportement dangereux, de celui qui fait le petit kilomètre de trop et qui sera injustement sanctionné.

Si les radars en France avaient une marge de tolérance supplémentaire, à l'image de l'Angleterre, les Français les accepteraient mieux. On n'en serait pas là à se demander si les radars sont mis en place pour l'argent, ou pour la Sécurité routière...

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« 40 millions d’automobilistes », convaincue qu’il est possible de réduire l’impact de la voiture individuelle sur l’environnement sans entraver la mobilité des Français, publie aujourd’hui La pollution automobile pour les Verts. L'association a souhaité répondre le travail et par les études pour dénoncer les mensonges des partisans du langage de la peur d’un air devenu irrespirable. Oui, la qualité de l’air est en constante amélioration. Oui, l’environnement est devenu un sujet politique manipulé à des fins électoralistes. La planète a le dos large.

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L'automobile, l'unique responsable de la pollution ?

Il n’y a pas si longtemps encore considérée comme un formidable instrument de liberté et de mobilité, un lieu confidentiel et sécurisant, un outil indispensable dont on ne se lassait de faire l’éloge, l’automobile n’a jamais été autant diabolisée qu’aujourd’hui. Elle est devenue l’unique responsable de tous les maux, notamment sur le plan de la pollution.

C’est écarter volontairement bien d’autres sources d’émissions polluantes, qui tiennent une part souvent bien plus importante dans les problématiques liées à la pollution dont les associations environnementales et l’opinion publique se font régulièrement l’écho.

Mais les préjugés ont la vie dure… C’est pourquoi « 40 millions d’automobilistes » propose dans ce livret de 60 pages de rétablir quelques vérités sur l’impact de l’automobile sur la pollution atmosphérique mais aussi sonore, et de formuler des alternatives pour réduire les désagréments produits par l’usage de l’automobile.

Contre-vérité n°1 :  " La qualité de l'air se dégrade depuis des décennies "

FAUX ! L’air était plus pollué dans les années 1970 qu’aujourd’hui et la pollution liée à l’automobile tend à diminuer plus rapidement que celle générée par les autres secteurs.

Contre-vérité n°2 : " Les pics de pollution sont de plus en plus nombreux et dus aux rejets automobiles "

FAUX ! D'une part, l’abaissement des seuils fait que l’on compte davantage de « pics de pollution ». D'autre part, les concentrations de polluants dans l'air continuent en réalité à décroître, quel que soit le polluant incriminé. Concernant les « pics de pollution » aux particules fines dont les automobilistes font les frais en assumant la plupart des restrictions prises dans ces situations, ils sont en fait imputables aux rejets de l’industrie et du chauffage résidentiel, voire à certains événements naturels.

Contre-vérité n°3 : " Il est prouvé que les zones basse émission permettent d'améliorer la qualité de l'air "

FAUX ! La plupart des études prétendant dresser un bilan de l’impact des « zones basse émission » sur la qualité de l’air ont été réalisées au moyen de modélisations, c’est-à-dire de formules mathématiques aboutissant à des estimations plus ou moins proches de la situation réelle, et non sur la base de données mesurées in situ (sauf à Londres et en Allemagne).

Contre-vérité n°4 : " La France fait figure d'exception mondiale en termes de diésélisation du par automobile "

FAUX ! Bien que les média français et mouvements environnementaux relayent volontiers l’idée selon laquelle la France disposerait du parc automobile le plus diésélisé au monde, le diesel est loin d'être une spécificité française. La tendance mondiale est à l’augmentation de la part du diesel dans le parc automobile, en raison de l’amélioration de l’efficience et de la sobriété de la motorisation.

Contre-vérité n°5 : " Le diesel est responsable de 42000 morts par an "

FAUX ! Le nombre de décès anticipés que l’on peut imputer aux véhicules diesel est très difficilement quantifiable. Les nombreuses études contradictoires qui ont été réalisées concluent à un nombre de morts anticipées bien inférieur à 42000.

Contre-vérité n°6 : " Abaisser les limitations de vitesse permet de diminuer significativement les émissions sonores des véhicules "

FAUX ! Abaisser la vitesse de 10 km/h permet un gain sonore de 0,5 à 1,2 dB(A). Écart imperceptible par l’oreille humaine selon les spécialistes ORL.

À travers cette cette publication, l'association " 40 millions d'automobilistes " a souhaité apporter sa contribution à un effort collectif visant à poursuivre le mouvement d’amélioration de la qualité de l’air. Lutter contre la voiture n’a pas de sens. Il faut au contraire penser à l’innovation et au progrès technique.

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Dimanche 2 août, la ministre de l'Écologie et des Transports Ségolène Royal s'est dite favorable à l'idée d'abaisser la vitesse à 90 km/h sur les autoroutes qui traversent les villes pour lutter contre la pollution. Une nouvelle restriction à l'encontre des automobilistes risque donc de s'ajouter à la longue liste déjà existante.

La planète a le dos large...

Tout commence le 17 juillet 2015, quand Nicolas Daragon, le maire de Valence dans la Drôme, adresse une lettre au ministère de l'Écologie afin de réclamer l'abaissement à 90 km/h de la limitation de vitesse sur l'autoroute urbaine traversant sa commune, au lieu de la limitation à 110 km/h actuellement en vigueur. Raison évoquée ? Protéger la santé de la population vivant à proximité de l'autoroute contre la pollution de l'air et les nuisances sonores.

Ségolène Royal a répondu favorablement à la requête hier, dimanche 2 août 2015. Mais la ministre ne se contente pas de donner son accord seulement pour la ville de Valence. En effet, elle précise que de manière générale, abaisser les limitations de vitesse sur les autoroutes urbaines lui paraît être une mesure de bon sens. Par conséquent, si d'autres villes venaient à exprimer une demande similaire, un avis favorable serait également prononcé. La décision sera toutefois prise en conseil interministériel.

Ainsi, 12 autres villes sont concernées par l'abaissement de la limitation de vitesse de leur autoroute urbaine : Angers, Cagnes-sur-Mer, Lyon, Mantes-la-Ville, Montreuil-sous-Bois, Nemours, Reims, Saint-Laurent -du-Var, Strasbourg, Toulon, Tours et Villejuif.

Pour justifier la demande d'abaissement de la limitation de vitesse sur les autoroutes traversant les villes, l'argument écologique a donc été brandi. S'il est évident que l'amélioration de la qualité de l'air passe par un effort collectif, il faut en revanche rappeler que, contrairement aux contre-vérités assénées haut et fort par les partisans du langage de la peur d'un air devenu irrespirable (83 % des habitants d'Île-de-France sont encore convaincus que la qualité de l'air se dégrade), la qualité de l'air ne cesse de s'améliorer d'années en années. L'association AirParif précise par ailleurs que la situation s'est " nettement améliorée en 10 ans ".

Tous les jours, une nouvelle restriction

C'est donc une nouvelle mesure à l'encontre des automobilistes qui vient s'ajouter à une liste déjà bien fournie des restrictions en tous genres. Il ne se passe plus une seule journée sans qu'une nouvelle mesure contraignante soit évoquée, venant accroître tous les jours un peu plus le ras-le-bol des usagers de la route.

L'association " 40 millions d'automobilistes " fait remarquer que, sur autoroute, les fluctuations des limitations de vitesse sont déjà incessantes et cela insupporte les automobilistes. Qu'en sera-t-il quand, d'un seul coup, la limitation passera de 110 à 90 km/h, ou même de 130 à 90 km/h ? Une conduite apaisée et le respect de l'environnement passent, au contraire, par le biais d'une conduite souple, avec une vitesse constante, sans freinages intempestifs et accélérations brutales.

Vous avez dit sécurité routière ?

S'il y a bien une crainte qui a d'ores et déjà été exprimée, c'est celle de la présence des radars. Bien que rien ne soit encore établi sur ce point, la mise en place de nouveaux radars peut être à craindre. Rappelons que, lorsque la mairie de Paris a annoncé la baisse de la limitation de vitesse à 70 km/h sur le périphérique parisien, 6 nouveaux radars avaient alors fait leur apparition, multipliant par 2 le nombre de flashs. De même, ils deviendra alors de plus en plus compliqué, même pour l'automobiliste le plus averti, de respecter scrupuleusement toutes les variations des limitations de vitesse.

De plus, si l’argument écologique est vraiment la préoccupation majeure, comment accepter d'être flashé pour des raisons qui ne relèvent pas de la sécurité routière ?

Xavier Bertrand a quant à lui vivement réagi à la proposition d'abaissement de la vitesse pour les autoroutes urbaines. Pour l'ancien ministre du travail, le but poursuivi est clair : " C'est tout simplement pour faire des PV ", a-t-il dénoncé ce lundi 3 août sur iTélé. Selon lui, la question de l'écologie n'est " qu'un prétexte ".

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Selon une information révélée par " La Croix ", les automobilistes roulant sans permis et/ou sans assurance pourraient ne plus passer devant un juge, mais être redevables d'une simple contravention. " 40 millions d'automobilistes " s'oppose fermement à ce texte stupide et incompréhensible.

Fini le passage devant le juge !

La garde des Sceaux Christiane Taubira va présenter ce vendredi en conseil des ministres le projet de loi sur " la justice du XXIème siècle ". Dans ce projet figure, entre autres, la dépénalisation du défaut de permis de conduire. Concrètement, cela veut dire que les automobilistes conduisant sans permis ou sans assurance ne seront plus contraints à passer devant un juge mais à payer une simple contravention.

Actuellement, la conduite sans permis est passible d'une amende de 15000€ ainsi que d'un an d'emprisonnement : si ce projet de loi venait à être appliqué, les automobilistes ne devront plus s'acquitter que d'une amende de 500€ (minorée à 400€ en cas de paiement dans les 15 jours).

Objectif ? Désengorger les tribunaux en sanctionnant plus rapidement. Les automobilistes conduisant sans permis ne seront vraiment inquiétés qu'en cas de récidive ou de circonstances aggravantes : dans ce cas, le passage devant le juge restera la règle.

Une mesure qui fâche

L'association " 40 millions d'automobilistes " pointe du doigt un texte contradictoire. En effet, alors que les accidents de la route repartent à la hausse depuis 2014, proposer de dépénaliser le défaut de permis de conduire, quelques semaines après l'entrée en vigueur des mesures abaissant le taux d'alcool autorisé pour les jeunes conducteurs et interdisant l'oreillette au volant, est tout à fait paradoxal.

Rappelons également que pour lutter contre la conduite sans permis, l'exécutif avait imposé la confiscation obligatoire du véhicule voilà seulement quelques années en arrière.

Un mauvais message

Le texte a bien du mal à passer lorsque l'on sait qu'en France, 500000 personnes conduisent sans permis de conduire et 750000 sans assurance.

"40 millions d'automobilistes " estime que ce texte est un mauvais message. En effet, l'association fait remarquer que, si le texte venait à être appliqué, cela coûtera moins cher de prendre une amende de 500€ que de passer son permis et de prendre une assurance ! Étant donné qu'il y a de moins en moins de policiers au bord des routes, la probabilité d'être "pris" restera faible...

La ministre prête à faire marche arrière

Devant le rejet unanime du texte par les associations d'automobilistes et les usagers de la route, celle qui avoue avoir été elle-même "réticente pendant des mois" au projet se dit maintenant prête à revenir en arrière. En effet, dans une interview accordée ce vendredi à France Inter, la ministre de la Justice a déclaré : " S'il n'y a pas d'acceptabilité dans la société, nous en tirerons tous les enseignements ".

Crédits photo : DjiggiBodgi sur fotolia.com

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Pierre Chasseray, délégué général de " 40 millions d'automobilistes ", lors de la conférence de presse au Sénat concernant la proposition de loi.

Dans le but de protéger les particuliers dans le cadre de l'achat d'un véhicule d'occasion, Alain Fouché, sénateur de la Vienne, a déposé une proposition de loi visant à rendre le contrat écrit obligatoire pour toute vente d'un véhicule d'occasion. L'association " 40 millions d'automobilistes " soutient cette proposition, qui a notamment pour but de protéger l'acheteur en cas de vices cachés.

Situation actuelle

Aujourd'hui, lors de la vente d'un véhicule entre 2 particuliers, le contrat de vente entre les 2 parties n'a pas besoin d'être écrit. Si l'acheteur a la mauvaise surprise de constater, après acquisition du véhicule, l’existence d'un ou de plusieurs vices cachés, il sera difficile pour lui d'obtenir la prise en charge des réparations du véhicule ou même son remboursement. C'est à l'acheteur qu'incombe la tâche de prouver l’existence d'un vice caché, avec notamment l'intervention d'un expert.

Qu'est-ce que le vice caché ?

Pour pouvoir qualifier les pannes survenues de "vices cachés", les conditions suivantes doivent êtres réunies. Tout d'abord, le vice doit être suffisamment important pour affecter l'usage du véhicule. Il doit trouver son origine antérieurement à la vente et ne doit pas être apparent. Enfin, il doit s'agir d'un vice dont l'acheteur n'avait pas, et ne pouvait pas avoir connaissance.

Qu'est-ce que cette loi pourrait changer ?

Si la proposition de loi était adoptée, cela pourrait considérablement changer la donne pour les acheteurs arnaqués. Le contrat indiquerait les problèmes connus sur le véhicule : si la découverte d'un nouveau problème faisait son apparition après l'achat, il sera donc beaucoup plus facile pour l'acheteur de se retourner contre le vendeur. De même, l'intervention d'un expert automobile pourra être sollicitée par l'une des parties afin de sécuriser la vente.

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Selon une information révélée par le journal l'Express, aujourd’hui, lundi 29 juin 2015, 10000 procès-verbaux pour des infractions constatées par radars automatiques auraient été perdus en juin 2009. Ainsi, les automobilistes concernés par l'incident ont dû s'acquitter de l'amende majorée, alors même qu'ils n'avaient jamais reçu l'avis de contravention initial. L'association « 40 millions d'automobilistes » demande à ce que les automobilistes soient remboursés.

Un « incident » qui pénalise près de 10000 automobilistes

Selon L'Express, en juin 2009, 9938 PV pour des infractions constatées par radars automatiques se seraient volatilisés. Si les PV ont été perdus, il faut savoir qu'ils sont tout de même enregistrés informatiquement. Ainsi, les automobilistes n'ayant pas été avertis de leur infraction par le biais de l'avis initial permettant de payer l'amende minorée (à 90 € pour une contravention de 4ème classe correspondant à un feu rouge ou à un stop par exemple),
ils ont dû s'acquitter du montant de la somme majorée (soit la somme de 375 € pour une contravention de 4ème classe) !

Quant à la société en charge de la gestion des radars automatiques, Atos, elle n'aurait pas été inquiétée par cette affaire, alors qu'elle aurait dû payer 650 000 euros de pénalités pour cet incident. Il est tout à fait incroyable que l'on demande aux automobilistes de s'acquitter d'une amende majorée alors que l'entreprise à l'origine de l'erreur ne fait pas face à ses responsabilités !

L'amende majorée, dissuasive pour la contestation

Bien que le Centre National de Traitement de Rennes se soit aperçu de l'incident quelques mois après, toutes les majorations n'ont pas été annulées : en effet, seuls les contrevenants qui se seraient manifestés auraient pu bénéficier de la possibilité de payer l'amende forfaitaire, mais peut-être même pas à son taux minoré.

Or, il faut savoir que les contrevenants voulant contester l'amende majorée doivent tout d'abord consigner la somme égale au montant demandé, c'est-à-dire 375 €. Une somme qui a pu décourager plus d'un automobiliste à faire valoir son droit à la contestation.

« 40 millions d'automobilistes » demande le remboursement des automobilistes

10000 PV perdus, ce sont autant d'automobilistes qui ont dû s'acquitter de l'amende majorée alors que s'ils avaient reçu l'avis de contravention initial, ils auraient pu bénéficier de l'amende à son taux minoré.

Ainsi, « 40 millions d'automobilistes » demande à ce que les automobilistes concernés par la perte de ces PV et ayant déjà réglé la somme de 375 € soient remboursés de la différence entre l'amende majorée et l'amende minorée.

Concernant les automobilistes qui n'auraient pas encore réglé l'amende majorée, l'association demande le retour pur et simple à l'amende minorée.

Si le CNT de Rennes s'est effectivement rendu compte du problème quelques mois après l'incident, ils auraient dû agir tout de suite afin de ne pas pénaliser les automobilistes. Les contraindre à payer 375 € alors même qu'ils savaient être à l'origine de cette erreur en espérant que le pot aux roses ne soit pas découvert, c'est révoltant...

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Hier, mardi 23 juin 2015, la Sécurité routière annonçait augmenter d’ici fin 2015 son parc de radars mobiles embarqués avec 61 nouveaux véhicules Dacia Sandero.


Un dispositif mis en place sur un réseau marqué par les changements incessants de limitations de vitesse


Principalement destiné au réseau secondaire soumis à de très fréquentes variations de limitations de vitesse oscillant le plus souvent entre 90 et 70 km/h, ce système de radar embarqué mis en service depuis plus d’un an permet aux Forces de l’Ordre de flasher le véhicule par l’avant et dans les deux sens de circulation.

L’association " 40 millions d'automobilistes " ne voit pas la vertu de prévention en ce dispositif, pourtant celle-ci est nécessaire pour faire changer les comportements. En effet, un conducteur verbalisé pendant ses vacances ne le saura pas, ne se fera pas arrêter et retrouvera seulement un PV en rentrant chez lui trois semaines après.

Si ces nouveaux dispositifs étaient utilisés comme une arme anti-chauffards, tout le monde serait d'accord. Mais utilisé dans des zones piégeuses, cela devient une arme anti-chauffeurs : c'est inacceptable. Certes, c’est sur le réseau secondaire que nous constatons le plus d’accidents. Mais quelles en sont les causes ? Les investissements dans les infrastructures de sécurité se réduisent comme peau de chagrin. Un accident sur trois implique l’alcoolémie. Et pourtant, les pouvoirs publics restent campés sur l’unique répression de la vitesse, quitte à en oublier toutes les autres véritables causes d’accidents.

Une intensification de la répression


L’automatisation et la banalisation de la sanction à l’excès perd toute vertu pédagogique. Il faut arrêter de sanctionner par la robotisation et regarder les comportements des automobilistes sur les routes. Nous devons impérativement trouver un équilibre entre une politique de répression acceptable et la politique actuelle du " tout répressif " pour permettre l’alchimie entre discours de sécurité et confiance envers les automobilistes.

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 3429501398?profile=RESIZE_710xCrédits photo : n3d-artphoto.com sur fotolia.com

Ce vendredi 22 mai 2015, les représentants des auto-écoles se réunissent en congrès à Reims. Au programme, l’élaboration d’une réforme du permis de conduire, qui vise à réduire les risques encourus par les conducteurs novices et ainsi diminuer la mortalité des jeunes automobilistes. Le nouveau Continuum éducatif du Citoyen usager (CECUR) pourrait intégrer à la formation actuelle des ateliers supplémentaires et des rendez-vous pédagogiques post-permis. L’association « 40 millions d’automobilistes », favorable à une formation ciblant mieux les risques routiers, s’interroge toutefois des conséquences financières de l’augmentation du nombre d’heures de cours pour les candidats.

Les jeunes conducteurs impliqués dans 20% des tués sur la route

L’accidentalité des « jeunes conducteurs » reste un problème majeur de sécurité routière. Alors que les 18-24 ans ne comptent que pour 9 % de la population française, ils représentent en France plus de 20 % des tués dans un accident de la route, soit un taux de mortalité deux fois supérieur à celui des autres classes d’âge.

De ce fait, une réforme du permis de conduire est essentielle selon " 40 millions d'automobilistes ". La formation à la conduite telle qu’elle est dispensée aujourd’hui ne permet pas d’offrir aux apprentis automobilistes une réelle expérience de la route et ne les sensibilise pas suffisamment aux risques routiers, par manque de temps et de moyens techniques. C’est pourquoi l'association est favorable à la mise en place d’ateliers de travail qui ciblent véritablement les enjeux d’une conduite sécuritaire, à condition que cela n’engendre pas un surcoût pour les candidats.

Concrètement, le Conseil national de Sécurité routière, qui a validé le principe d’une réforme de la formation au permis de conduire, propose de compléter la formation actuelle – composée de cours théoriques d’apprentissage du Code de la route et d’un minimum de 20 heures de cours pratiques de conduite (dans les faits, en moyenne 30 h) – de 5 ateliers théoriques de gestion des risques (dangers de la conduite sous addiction, gestes de premiers secours…) d’une durée totale de 6h15 et de deux rendez-vous pédagogiques de 3h15 chacun avec des enseignants à la conduite, suite à la réussite de l’épreuve pratique du permis. Ces derniers auraient lieu 6 mois (pour le premier rendez-vous) et un an (pour le second) après l’obtention du permis probatoire et seraient obligatoires pour la validation définitive du permis de conduire. Ce dispositif est inspiré d’expériences autrichienne
et finlandaise, qui ont montré que les rendez-vous post-permis ont participé à la réduction de 30 % de l’accidentalité des jeunes conducteurs.

Privilégier les nouvelles technologies

Il est évident qu’en renforçant la formation à la conduite, on améliorera la sécurité des usagers sur la route. Mais cela ne peut se faire sans une prise en compte des aspects financiers : plus d’heures de formation, c’est un coût plus élevé pour les apprentis automobilistes, pour lesquels le permis de conduire est déjà un investissement important.

La solution, c’est de penser à l’intégration des nouvelles technologies dans la formation : le simulateur de conduite permet de confronter l’automobiliste en herbe aux situations les plus accidentogènes et de lui permettre de développer un comportement et des automatismes adaptés aux risques qu’il sera amené à rencontrer sur la route. C’est un outil pédagogique véritablement efficace et, qui plus est, économique. Un bon moyen pour l’auto-école de limiter ses coûts de fonctionnement tout en proposant une formation de qualité à ses élèves.

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Lundi 11 mai, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé les axes sur lesquels l'expérimentation de l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h va être appliquée. Les tronçons concernés se trouvent sur la RN 7 (18 km dans la Drôme), la RN 151 (17 km dans la Nièvre et 32 km dans l'Yonne) et la RN 57 (14 km en Haute-Saône). Au total, 81 kilomètres à peine sont concernés.

Pourquoi une expérimentation ?

L'expérimentation de la mesure d'abaissement de la limite de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire est en train de se concrétiser et certains y voient déjà les prémices d'une généralisation à toute la France. Pourtant, en juin 2014, le ministre s'est clairement opposé à la baisse généralisée des limitations de vitesse. Position qu'il n'a cessé de réaffirmer depuis. 

Mais alors, pourquoi cette expérimentation ? Bernard Cazeneuve fait preuve de pragmatisme. À l'heure où une grande majorité des Français ne croit pas au bienfondé d'une telle mesure, il serait illusoire de faire croire qu’une seule mesure " miracle " peut faire baisser d’un coup la mortalité. Monsieur Cazeneuve pense à juste titre que la baisse de la mortalité ne se fera qu'avec une politique globale de sécurité routière, qui n'est pas basée uniquement sur la vitesse.

Nous avons la satisfaction d'avoir enfin un ministre de l'Intérieur en phase avec les propositions de sécurité routière faites par " 40 millions d'automobilistes " depuis des années.

Une tentative de " putsch " pour obtenir gain de cause

Face au refus catégorique du ministre de l'Intérieur de céder à leurs exigences, les partisans du 80 km/h au sein de Conseil National de Sécurité Routière tentent maintenant d'écarter Bernard Cazeneuve du CNSR (dont il a actuellement la responsabilité), au profit du premier ministre Manuel Valls, qui serait plus enclin à valider leurs sollicitations.

Si certains média osent maintenant parler de la manœuvre visant à enterrer la mesure (notamment l'article du Point), certains intervenants se plaisent encore à faire planer un vent de psychose en faisant croire qu'une généralisation de la baisse des limitations de vitesse nous pend au nez, alors que celle-ci est clairement en péril.

Le sujet doit être clos une bonne fois pour toutes. Dans l'état actuel des choses, relancer cette polémique revient à l'accréditer : s'il était encore question d'abaisser la vitesse à 80 km/h en France, les lobbies anti-voitures ne seraient pas en train de se déchaîner contre le Ministre en média.

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Ce mardi 05 mai 2015, la mairie de Paris annonce la mise en place en juin prochain d’une grande " consultation " auprès de ses administrés dans le but de recueillir leur opinion sur l’aménagement des voies sur berges de la rive droite. Alors que les travaux destinés à fermer à la circulation automobile les quais bas de la rive gauche ne sont terminés que depuis quelques mois, la Mairie envisage d’ores et déjà de piétonniser un large tronçon de la rive droite, entre le 1er et le 4ème arrondissement.


Des temps de trajets quotidiens doublés


Dans une question orale du 09 octobre dernier, le sénateur-maire de Saint Maurice (Val-de-Marne), Christian Cambon, s’inquiétait de l’accélération du projet de la mairie de Paris visant à transformer en zone piétonnière les quais de Seine rive droite. Il mettait notamment en avant le fait que, contrairement aux affirmation d’Anne Hidalgo, maire de Paris, aucun bilan sérieusement réalisé n’avait permis de démontrer un quelconque effet positif de la fermeture des voies de la rive gauche. Et pour cause : selon une étude réalisée par le Médef en 2014, les reports de circulation des anciennes voies de la rive gauche ont provoqué un allongement des temps de parcours quotidiens d’en moyenne +41% entre le Pont Neuf et la Concorde et de +53% sur la rive droite. La fermeture envisagée de cette même rive droite engendrerait, selon cette même étude, une multiplication par deux des temps de trajets actuels.


De son côté, la société d’études d’info-trafic Inrix avait estimé en 2013 (année de la fermeture des voies sur berges rive gauche) que les coûts liés aux embouteillages à Paris entre 2013 et 2030 augmenteront de +51% et les émissions annuelles de CO2 de +13%.


Seule Anne Hidalgo continue à prétendre que les trajets des Parisiens et des Franciliens sur cet itinéraire n’ont augmenté que « d’une ou deux minutes » et que l’opération a eu un effet bénéfique sur la pollution. Des chiffres censés justifier aujourd’hui les nouvelles fermetures de voies de circulation sur la rive droite.


La fermeture des voies sur berges de la rive gauche a provoqué une aggravation des conditions de circulation non seulement sur les axes à proximité des quais, mais aussi sur le périphérique. Ces embouteillages supplémentaires se traduisent par des émissions polluantes et des nuisances sonores accrues pour les riverains. De plus, les conséquences sur l’économie locale et régionale sont dramatiques. Les effets constatés sont à l’exact opposé de ce que l’on souhaiterait voir ; comment Anne Hidalgo peut-elle imaginer une seule seconde qu’étendre la mesure à la rive droite améliorerait la situation ?


Une consultation publique démagogique


En 2010, déjà, le projet de fermeture des voies sur berges de la rive gauche avait fait l’objet d’une " consultation publique " ; les Parisiens avaient été nombreux à y prendre part. Problème : alors que 78 % d’entre eux rejetaient le projet, la Mairie n’a pas hésité à mener jusqu’au bout et de manière radicale l’aménagement piétonnier des quais bas. Cette méthode a été vigoureusement dénoncée, à la fois par les maires des arrondissements concernés et par les maires des communes riveraines, dont les habitants empruntaient quotidiennement ces axes pour aller travailler.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", la concertation qui s’ouvrira en juin n’est qu’une parodie : la mairie de Paris projette de mettre en place une exposition pour montrer aux Parisiens « le potentiel de la piétonisation » et à l’issue de cette propagande, on demandera aux gens non pas s’ils sont favorables ou non au projet, mais de proposer des idées d’aménagements pour les tronçons qui seront fermés à la circulation. Si la Mairie tenait vraiment à mener sa politique de transports avec l’assentiment des Parisiens, jamais cette mesure – qui a quand même coûté près de 40 millions d’euros aux contribuables – n’aurait vu le jour. Anne Hidalgo n’a que faire de l’opinion des Parisiens, et encore moins de celui des banlieusards. Seules les revendications insensées des lobbies écologistes font écho dans sa politique.


Ainsi,  « 40 millions d’automobilistes » réactive son site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberges.com et invite tous les opposants au projet à venir signer la pétition en ligne.

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Activité

CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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