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Aujourd’hui, mercredi 16 mai 2018, l’association "40 millions d’automobilistes" apprend dans une note interne rédigée par le ministère de l’Intérieur et publiée cette semaine par Le Canard enchaîné que le Gouvernement met en doute la légalité de l’externalisation de la gestion des voitures-radars embarquées ; alerté à ce sujet, le Délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe fait la sourde oreille. "40 millions d’automobilistes" demande la suspension immédiate de la mesure qui est déjà entrée en vigueur en Normandie et demande au Président de la République d’arbitrer le système.

La note, rédigée par la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) le 30 mars 2017, expose que "l’externalisation [des contrôles de vitesse] devrait être prévue par la loi, celle-ci devant expressément prévoir la possibilité, pour des opérateurs privés, de procéder à ces opérations". Autrement-dit, la privatisation des radars embarqués, soumise à une expérimentation dans l’Eure et entrée officiellement en vigueur en Normandie le 23 avril dernier après que la société Mobiom a remporté l’appel d’offres, ne serait pas inscrite dans la loi française…

Cela signifie que des usagers de la route se font flasher par ces voitures-radars depuis déjà plusieurs semaines, peut-être en toute illégalité ! Et que la Sécurité routière entend poursuivre le processus de généralisation de la privatisation à tout le territoire français en ignorant purement et simplement les remarques du ministère de l’Intérieur, dont elle dépend !

L'association "40 millions d'automobilistes" demande la publication officielle de la note de la DLPAJ afin de connaître précisément les motifs d’inquiétude du ministère de l’Intérieur quant à la légalité de la mesure. L'association demande également la suspension immédiate de la mesure et en appelle au Président de la République afin qu’il entende enfin la gronde générale des usagers de la route, qui sont la cible depuis plusieurs années de mesures inutiles sur le plan de la sécurité routière et pénalisantes pour leur mobilité et leur pouvoir d’achat : la hausse de la fiscalité sur les carburants, la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h, et maintenant la potentiellement illégale privatisation des radars-embarqués.

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Le dossier de la privatisation des radars embarqués est décidément riche en rebondissements : le site Internet Radar-auto.com révèle que la première entreprise privée qui assurera la gestion des voitures-radars a été sélectionnée via un appel d’offres. Il s’agit de Challancin Accueil et Services, une société spécialisée dans le multi-service et la sécurité publique, qui aura donc pour mission de conduire les 26 voitures banalisées équipées de radars de vitesse sur les routes normandes. Ce contrat devrait lui rapporter 8 millions d’euros sur 4 ans, preuve que l’État ne doute aucunement de la rentabilité du dispositif que dénonce l’association "40 millions d’automobilistes" depuis l’annonce de la mesure.

"Un procédé malhonnête" selon "40 millions d'automobilistes"

Alors que les résultats de l’expérimentation menée en Normandie visant à évaluer la performance et la fiabilité des nouveaux outils techniques équipant les voitures-radars n’ont pas encore été rendus publics, le Gouvernement a donc d’ores et déjà attribué le marché à une entreprise de sécurité implantée dans différents départements normands.

L’État sait parfaitement que cette mesure est fortement impopulaire parmi les automobilistes : un sondage réalisé en octobre 2017 montre que 72% des Français sont opposés à la privatisation des radars embarqués. La Sécurité routière a donc entrepris toutes les démarches préparatoires à la mise en œuvre de ce dispositif dans le dos des usagers, alors même que le Délégué interministériel à la Sécurité routière prétendait avoir repoussé les appels d'offres destinés à sélectionner les sociétés en charge de conduire les radars embarqués à une date inconnue. Un procédé que l'association "40 millions d'automobilistes" juge réellement malhonnête, qui va complètement à l’encontre des besoins d’informations et de prévention des automobilistes pour améliorer leur comportement sur la route.

Un jackpot estimé à 2,2 milliards d'euros

Avant la fin de l’année, 26 voitures-radars privatisées devraient donc sillonner les routes normandes pour verbaliser les usagers en excès de vitesse… et garnir les caisses de l’État des recettes de ces amendes. Car d’après le souhait de la Sécurité routière, les voitures-radars roulaient désormais 8 heures par jour, on estime à près de 2,2 milliards d’euros le produit des amendes générées pour l’État. En revanche, rien ne permet d'affirmer que l'impact sera positif en termes d'accidentalité routière...

L’association "40 millions d’automobilistes" sera auditionnée ce mercredi 29 novembre 2017 au Sénat au sujet de la privatisation des radars embarqués.

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[MàJ du 20 novembre 2017]

Comme promis, la manifestation numérique s’est déroulée jeudi 26 octobre 2017, à partir de 20h45, place de la Concorde à Paris : une fresque composée de centaines de photos d’automobilistes ayant participé à l’opération menée par "40 millions d’automobilistes" a été déployée et une projection dévoilant les visages des 1,3 million de manifestants a été diffusée publiquement.

L'opération était suivie par une équipe de l'émission Enquête exclusive : les images tournées au soir du 26 octobre ont été diffusées en exclusivité dans le reportage "Nouveaux radars, contrôles vidéo : la grande traque des automobilistes" dimanche 19 novembre, à 23h05, sur M6. Le replay de l'émission est disponible ici.

[Article du 20 octobre 2017]

Le 08 janvier 2017, Bruno Le Roux, alors ministre de l’Intérieur, annonçait l’expérimentation de la gestion des voitures équipées de radars par des entreprises privées, conformément à la mesure élaborée par le Comité interministériel pour la Sécurité routière (CISR) qui s’était réuni le 02 octobre 2015. En quelques mois, 1,3 million d’usagers de la route ont pris part à l'opération "Non à la privatisation des radars embarqués" lancée par l’association "40 millions d’automobilistes" le 20 février dernier.

D’après une enquête menée par Harris Interactive en octobre 2017, 72 % des Français sont opposés à la proposition de l’État de confier la gestion des voitures radars à des sociétés privées, preuve de la forte impopularité de cette mesure. Ils sont même 78 % à estimer que cela n’aurait aucun impact positif sur la sécurité routière, constate "40 millions d’automobilistes". En tant que porte-parole des automobilistes, l'association ne pouvait donc pas accepter cette décision aberrante et contraire à leurs intérêts.

Pour "40 millions d’automobilistes", le lien direct créé entre la Sécurité routière et le monde de la rentabilité financière est inacceptable : privatiser un outil dit "de sécurité routière", c’est en faire un moyen de gagner de l’argent et donc le décrédibiliser aux yeux des usagers. On ne peut pas prétendre sérieusement que confier la conduite des voitures radars à des salariés qui n’auront aucun pouvoir de faire cesser les infractions constatées permettra de sauver des vies. Les syndicats de Police eux-mêmes le disent : les radars ne luttent pas efficacement contre les comportements dangereux et le recours aux radars privés n’a d’autre objectif que de faire rentrer l’argent dans les caisses de l’État. Les automobilistes ne sont pas dupes et veulent le faire savoir à l’État.

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Le 27 avril dernier, "40 millions d’automobilistes" dénonçait les mesures prises en toute discrétion par le Gouvernement dans la période de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle : il s’agissait, d’une part, de l’appel d’offres lancé pour la privatisation des voitures-radars avant même la fin de l’expérimentation de la mesure et, d’autre part, du décret visant à interdire la diffusion de messages de sécurité routière dans certains périmètres via les outils d’aide à la conduite communicants. L’association, qui s’oppose fermement à ces 2 mesures, organisait la mobilisation en mettant à disposition des usagers un courrier à adresser en masse à leurs élus parlementaires pour leur demander de se mobiliser pour contrer ces mesures. Aujourd’hui lundi 15 mai 2017, c’est une première victoire pour les automobilistes dans ce combat, puisque suite à la mobilisation des usagers, 16 députés viennent de déposer une Proposition de résolution afin d’évaluer l’efficacité de la politique de sécurité routière.

Un courrier à adresser aux élus parlementaires

Afin d’alerter les automobilistes sur les mesures prises en toute discrétion par le Gouvernement tandis que tous les regards étaient braqués sur l’élection présidentielle, "40 millions d’automobilistes" avait mis en ligne une vidéo sur son site Internet et sur les réseaux sociaux qui a atteint près de 400000 vues. À travers cette vidéo, l’association appelait les automobilistes à se mobiliser et à écrire à leurs élus parlementaires afin qu’ils s’opposent à la privatisation des radars embarqués et au décret visant à rendre inutilisables les outils d’aide à la conduite communicants.

Dans le modèle de courrier mis à disposition des usagers, « 40 millions d’automobilistes » demandait aux élus d’intervenir :
"Vous êtes élu parlementaire et donc, à ce titre, représentant des Français et garant de leurs libertés […] Je vous demande donc d’intervenir officiellement au sein de l’Assemblée nationale pour demander la mise en œuvre d’une commission d’enquête parlementaire dont le but serait d’évaluer la transparence des dernières mesures dites « de sécurité routière » prises par le Gouvernement et d’estimer si l’on peut raisonnablement en attendre des bénéfices réels en termes d’amélioration des conditions de sécurité sur nos routes."

Les automobilistes ont été nombreux à faire parvenir le courrier à leurs élus et à partager l’initiative en masse afin d’alerter le plus grand nombre d’usagers.

16 députés répondent à l’appel des automobilistes

Grâce à la mobilisation des automobilistes, 16 députés ont donné une réponse favorable à la requête de l’association : Dino CINIERI, Edouard COURTIAL, Jean-Michel COUVE, Jean-Pierre DECOOL, Lucien DEGAUCHY, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Charles de LA VERPILLIERE, Marc LE FUR, Philippe LE RAY, Frank MARLIN, Jean-Claude MATHIS, Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Christophe PRIOU, Didier QUENTIN et Jean-Luc REITZER ont déposé une Proposition de résolution à l’Assemblée nationale afin d’établir le coût exact de la politique de sécurité routière mise en œuvre dans notre pays depuis quarante ans, d’évaluer les résultats de cette politique dans tous les domaines, dont l’apport spécifique des radars depuis 2002 et, à la lumière des politiques conduites à l’étranger comme des expériences réussies dans certains territoires de l’hexagone, de proposer les grands axes de la politique que notre pays doit mettre en œuvre pour remédier à cette situation.

C’est donc une première victoire pour les automobilistes qui prouve, encore une fois, que la mobilisation porte ses fruits. L’association "40 millions d’automobilistes" compte bien continuer dans cette lancée et profiter de cette proposition pour enfoncer le clou.

Crédits photo : Coka sur fotolia.com

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Depuis le 24 février 2017, la privatisation des radars embarqués a pris un nouveau tour avec l’expérimentation menée en Normandie et promet aux automobilistes une augmentation sans précédent du nombre de verbalisations pour excès de vitesse. Mais cette mesure ne semble pas assouvir la soif de répression de la Sécurité routière, qui envisage désormais de rendre inutilisables les outils d’aide à la conduite communicants. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce ces mesures prises en catimini alors que la campagne présidentielle bat son plein et appelle les usagers à se mobiliser en adressant un courrier à leurs élus parlementaires.

Privatisation des radars embarqués : des appels d’offre lancés avant la fin de l’expérimentation

Une expérimentation visant à évaluer l’efficacité d’une privatisation de la gestion de voitures équipées de radars embarqués est menée par la Sécurité routière depuis février dernier et devait officiellement prendre fin en septembre. Or, avant même la fin de l’expérimentation, la Sécurité routière a lancé des appels d’offre pour recruter les chauffeurs de ces voitures-radars désormais confiées à des sociétés privées : pourquoi vouloir précipiter à ce point la mise en œuvre de cette mesure, alors que l’expérimentation est en cours depuis moins de deux mois et qu’aucun résultat intermédiaire n’a été publié ? S’agit-il réellement de sauver des vies, ou bien cette mesure n’est-elle destinée qu’à remplir les caisses de l’État grâce aux dizaines de millions d’amendes que devront payer les automobilistes flashés ?

Empêcher l’utilisation des outils d’aide à la conduite communicants

Mais les 2,2 milliards d’euros de recettes attendus de cette mesure ne devaient pas être suffisants aux yeux du Gouvernement, qui n’a pas tardé à imaginer un nouveau piège pour les usagers : les automobilistes sont de plus en plus nombreux à utiliser des outils d’aide à la conduite communicants, qui leur indiquent les zones de danger et favorisent ainsi le respect des limitations de vitesse et donc leur sécurité. Mais, sous couvert de sécurité publique, l’État prévoit désormais l’interdiction de diffuser par l’intermédiaire des outils d’aide à la conduite communicants tout message de nature à signaler des opérations de police dans certains périmètres.

C’est un cadeau empoisonné que fait le Gouvernement sortant au prochain Président de la République, qui aura à gérer ce dossier hautement polémique dès les premiers jours de son quinquennat. Cette mesure est la preuve ultime de la malhonnêteté intellectuelle de la Sécurité routière, qui met en place une mesure répressive supplémentaire alors que l’accidentalité est en baisse sur les 12 derniers mois.

C’est enfin une récupération politique immonde de la crainte des actes terroristes : le Gouvernement justifie cette mesure sous couvert de sécurité publique, alors que les fabricants de ces outils communicants ont déjà mis en place une charte désactivant les messages de signalements des contrôles routiers en cas d’alerte attentat.

Ces manœuvres sont d’autant plus critiquables et douteuses qu’elles prennent forme pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, alors que tous les projecteurs sont braqués sur les candidats finalistes, ce qui laisse penser que la Sécurité routière met tout en œuvre pour adopter dans l’ombre des mesures défavorables aux automobilistes.

« 40 millions d’automobilistes » dénonce ces pratiques et s’y oppose fermement. Pour faire barrage à ces mesures liberticides, une seule façon d'agir :

  • Écrivez à vos élus parlementaires, en complétant ce modèle de courrier, afin qu'ils refusent ces manipulations aberrantes. Plus nous serons nombreux à écrire, plus nous aurons de poids. Pour savoir à qui adresser votre ou vos courrier(s), référez-vous à la liste des parlementaires par département.
  • Transférerez la vidéo à vos contacts : tous les Français doivent savoir. Mais très peu de média en ont parlé, l'actualité étant monopolisée par l'élection présidentielle. Vous êtes donc notre relai le plus efficace pour dénoncer cette manipulation d'entre-deux-tours : faites passer la vidéo à vos proches afin, qu'à leur tour, ils prennent connaissance de ce scandale et écrivent à leurs élus parlementaires.

L'association compte sur votre détermination à vous opposer à ces projets !

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Le 20 février 2017, l'association "40 millions d'automobilistes" renforçait sa campagne de mobilisation contre la privatisation des radars embarqués en lançant la première manifestation numérique de France. Alors que la mobilisation contre cette mesure inacceptable vient d'atteindre le million de participants, 2 candidats à l'élection présidentielle se sont déjà opposés au projet : l'association appelle les autres candidats à se positionner sur le sujet lors du grand débat qui aura lieu ce soir sur TF1 à 20h50.

Des candidats sortent de leur réserve

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a d'ores-et-déjà soutenu l'initiative lancée par "40 millions d'automobilistes". Le candidat à l'élection présidentielle de 2017 dénonce une privatisation des voitures-radars "scandaleuse" et un "racket organisé par l'État contre les automobilistes". Monsieur Dupont-Aignan propose également de créer une franchise d'infraction pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h, selon laquelle le point ne serait retiré qu'en cas de deuxième infraction constatée dans le trimestre. Autrement dit, un automobiliste qui ne commettrait pas de deuxième petit dépassement de vitesse dans les 3 mois suivant le premier ne serait pas soumis à un retrait de point.

Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à la prochaine élection présidentielle, a également marqué son opposition à la mesure de privatisation des voitures-radars par communiqué de presse : le parti pointe du doigt un "énième recul de l'État, qui abandonne […] ses missions de sécurité", ainsi qu'une "chasse au conducteur" qui "enferme la sécurité routière dans une logique purement budgétaire". La candidate a réaffirmé sa position lors du meeting qui se tenait à Metz le 18 mars 2017.

En janvier 2017, dans le cadre de son action en vue de l'élection présidentielle, l'association "40 millions d'automobilistes" lançait un questionnaire auprès de ses sympathisants pour déterminer, avec eux, les sujets prioritaires touchant à leur vie d'automobiliste à aborder avec les candidats. Parmi les sujets plébiscités, la privatisation des radars embarqués. Via ce questionnaire, les candidats à la présidence de la République devront sortir de leur réserve.

Nous devons poursuivre notre mobilisation pour convaincre tous les autres candidats de renoncer à ce projet aussi majeur que scandaleux.

Une mobilisation toujours plus forte

La manifestation numérique de "40 millions d'automobilistes" fait suite à la pétition "Souriez vous êtes flashés", qui alertait déjà les automobilistes de la privatisation des radars embarqués en avril 2016 : plus de 300 000 signataires avaient été recueillis par l'association.

Le 20 février dernier, "40 millions d'automobilistes" renforçait la mobilisation en lançant la première manifestation numérique. Il ne reste que quelques jours pour s'opposer au projet de privatisation des voitures-radars aux côtés de l'association et du million de manifestants déjà rassemblés : pour cela, il suffit de vous enregistrer sur www.nonalaprivatisationdesradarsembarques.com ou d'envoyer une photo de vous ou de votre véhicule (en masquant la plaque d'immatriculation) par MMS au 07 89 99 63 63.

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Le 02 octobre 2015, à l’issue de la réunion exceptionnelle du Comité interministériel de la Sécurité routière (CISR), Manuel VALLS – alors Premier ministre – annonçait la mise en œuvre de 22 nouvelles mesures, parmi lesquelles celle consistant à confier la gestion des radars embarqués à des entreprises privées.

Suite à cette annonce, et malgré près de 300 000 signatures recueillies par l’association "40 millions d’automobilistes" contre ce projet, symbole de l’impopularité du dispositif, le Gouvernement s’entête et prévoit la mise en place imminente d’une expérimentation et une généralisation de la mesure à l’été prochain. Le 08 janvier dernier, le ministre de l’Intérieur Bruno LE ROUX annonçait ainsi qu’un appel d’offre avait d’ores et déjà été lancé pour recruter les entreprises privées qui auront à l’avenir la gestion des voitures-radars*.

C’est pourquoi, aujourd’hui lundi 20 février 2017, "40 millions d’automobilistes" renforce sa campagne de mobilisation et – forte du sondage publié aujourd’hui par Harris Interactive qui révèle que 78 % des automobilistes sont fermement opposés à cette mesure– appelle tous les usagers de la route défavorables à la privatisation des voitures-radars à participer à la première grande manifestation numérique de France, en envoyant une photo d’eux ou de leur voiture directement par MMS à Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association, au 07 89 99 63 63 ou via le site Internet www.nonalaprivatisationdesradarsembarques.com. Les photographies des manifestants seront diffusées dans le cadre de cette manifestation inédite, visant à faire reculer le Gouvernement sur le nouveau projet d’intensification de la répression routière et à impliquer les candidats à la présidence de la République.

78% des Français opposés à la privatisation des radars embarqués

Le sondage réalisé du 10 au 12 janvier 2017 par Harris Interactive visait à définir comment les Français perçoivent le fait de confier à des sociétés privées la gestion des radars mobiles sur les routes françaises.

À cette question, les personnes interrogées ont répondu à 78% qu’elles étaient opposées au fait que l’utilisation des radars embarqués dans des voitures banalisées soit confiée à des entreprises privées – rémunérées par l’État pour cette mission – plutôt qu’à des gendarmes ou des policiers.
Parallèlement, 80% des participants à l’étude estiment que le contrôle de la vitesse sur les routes doit rester du domaine des représentants du service public et ne peut être assuré par des sociétés privées.

Un dispositif qui permettra de faire entrer plus de 2 milliards d’euros dans les caisses de l’État

Pour "40 millions d’automobilistes", la privatisation des radars embarqués n’a d’autre but que de générer – grâce aux amendes issues des contraventions – d’importantes sommes d’argent qui finiront dans les caisses de l’État : partant du principe qu’une voiture-radar peut flasher – au bas mot – 30 automobilistes par heure, que le ministre de l’Intérieur souhaite que ces véhicules circulent au bout 8 heures par jour et que 440 voitures équipées parcourront nos routes dès l’an prochain, ce sont plus de 38,5 millions de procès-verbaux qui seront dressés à l’encontre d’usagers de la route. Avec un montant moyen de l’amende à 56,85 €, l’État engrangera près de 2,2 milliards d’euros. À coup sûr, une excellente opération financière… En revanche, il n’existe aucune preuve que cette mesure ait un quelconque effet positif sur la sécurité routière.

La première manifestation numérique de France

Si cette mesure venait à être mise en œuvre, il est d’autant plus sûr que les objectifs fixés par le Gouvernement seraient vite atteints, le Gouvernement prévoyant de rémunérer les sociétés gestionnaires en fonction du temps que passeront les radars-mobiles en circulation. Autrement dit, plus ils rouleront et sanctionneront, et plus la rémunération due par l’État aux entreprises sera élevée.

Il y a urgence à agir ; les appels d’offre ont déjà été lancés et ce n’est qu’une question de jours pour que le ministre de l’Intérieur mette en œuvre cette mesure scandaleuse. Nous devons donc montrer notre désapprobation de manière forte, par une mobilisation sans précédent. Il faut faire savoir que les Français sont fermement opposés à ce projet et refusent cette politique de répression systématique qui n’a pour seul objectif que de frapper les citoyens au portefeuille. Cette traque est inacceptable et la participation à cette première manifestation numérique sera décisive. C’est pourquoi l'association invite tous les usagers à m’envoyer une photo pour prendre part à cet événement : manifester, c’est simple comme un MMS !


Les automobilistes – et l’ensemble des usagers de la route – qui souhaitent se mobiliser aux côtés de l’association ont un mois pour lui faire parvenir une photo d’eux ou de leur véhicule par MMS au :
07 89 99 63 63
ou via le site Internet dédié www.nonalaprivatisationdesradarsembarques.com. La date et le lieu de la manifestation numérique seront révélés dans les semaines à venir.

* Déclaration de Bruno LE ROUX dans l’émission Le Grand Jury sur LCI, le dimanche 08 janvier 2017.

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Il y a tout juste 10 ans, les autoroutes étaient totalement privatisées : 10 ans que les usagers connaissent des hausses de tarifs de péages supérieures à l'inflation. En novembre 2014, "40 millions d'automobilistes" engageait un véritable bras de fer contre les sociétés privées pour empêcher une nouvelle hausse des tarifs en 2015. Grâce à la mobilisation des usagers aux côtés de l'association, un gel historique des tarifs était annoncé trois mois plus tard.

Mais les prix pratiqués sont encore bien trop élevés et dissuadent aujourd'hui un grand nombre d'usagers (en particulier les jeunes automobilistes et les ménages modestes) d'emprunter le réseau autoroutier pour leurs déplacements. Pourtant, l'autoroute est de loin le réseau routier le plus sûr...

À l'occasion des 10 ans de la privatisation totale des autoroutes, "40 millions d'automobilistes" vous explique en quelques points pourquoi la baisse du prix des péages est nécessaire.

Une privatisation au détriment de la sécurité

  • Les tarifs exorbitants pratiqués par les sociétés dissuadent un grand nombre d’usagers d’emprunter le réseau autoroutier pour leurs déplacements. Pourtant, l’autoroute est de loin le réseau routier le plus sûr : le risque d’y être victime d’un accident mortel est 5,25 fois moins important que sur une route départementale et 6,6 fois moins que sur une nationale.

Une privatisation au détriment des Français

  • Alors que le Gouvernement comptait sur l’intervention des concessionnaires pour favoriser la reprise de l’emploi, la généralisation de l’automatisation des péages et la réduction des personnels chargés de l’entretien du réseau ont conduit au contraire à la suppression de milliers d’emplois. En 7 ans, les sociétés privées ont réduit leurs effectifs de 18%.
  • Depuis la privatisation, la progression des tarifs des péages est systématiquement supérieure à l’inflation : ces augmentations servent à compenser le ralentissement de la fréquentation des réseaux autoroutiers. Ainsi, en 10 ans, le prix du kilomètre parcouru sur autoroute a augmenté en moyenne de 16,4 %, soit deux fois plus vite que l’inflation.

Une privatisation au détriment de l'État

  • Les autoroutes ont été cédées par l’État aux sociétés privées pour un montant de 14,8 milliards d’euros. Mais aujourd’hui, la Cour des Comptes estime à près de 24 milliards d’euros la valeur des concessions pour une durée de 30 ans, soit un manque à gagner de près de 10 milliards d’euros pour l’État lors de la cession.
  • En privatisant les autoroutes, l’État a renoncé aux bénéfices générés par les droits de péages. Or, les sociétés privées ont reversé environ 15 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires depuis la privatisation et on estime de 34 à 39 milliards d’euros le montant total des dividendes qui devraient être amassés par les entreprises sur la durée de la concession.


Consultez notre étude complète : Petite histoire des autoroutes : comprendre pourquoi la baisse des tarifs autoroutiers est nécessaire.

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Souriez, vous êtes flashés !

Le 02 octobre 2015, le Comité interministériel à la Sécurité routière (CISR), présidé par Manuel VALLS, Premier ministre, recommandait d’augmenter l’utilisation des radars embarqués dans des voitures banalisées en confiant leur mise en service à des sociétés privées. Dans une enquête exclusive Harris Interactive pour "40 millions d’automobilistes" publiée aujourd’hui, jeudi 07 avril 2016, par le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France, 83% des Français estiment que privatiser les radars embarqués serait une mauvaise chose. Et pourtant, l’État finalise actuellement la mise en application
de cette mesure. "40 millions d’automobilistes" s’oppose à la mise en place de ce système et demande au Gouvernement d’abandonner ce projet. L’association lance un appel aux usagers de la route à s’opposer massivement à la privatisation des radars embarqués en se
connectant sur le site Internet www.souriezvousetesflashes.com.

Une mesure de rentabilité

Pour "40 millions d’automobilistes", recourir à des sociétés privées pour verbaliser les usagers de la route est inenvisageable. En effet, les radars embarqués ne peuvent être gérés par des organismes privés dont le seul objectif serait la réalisation de bénéfices et non la sécurité routière.

L’État envisagerait de privatiser les 260 radars embarqués dans les véhicules banalisés, l’association craint que le Gouvernement en profite pour multiplier le nombre de ces radars.

Personne ne sera épargné par ce système impitoyable : ces véhicules capables de flasher dans les deux sens de circulation fonctionneront à longueur de journée avec pour seul objectif le profit sur le dos des automobilistes. Le nombre de PV va littéralement exploser.

Les Français hostiles à la privation

Selon l’enquête "L’accueil critique des Français à une gestion privée des radars mobiles" réalisée du 22 au 24 mars 2016 par Harris Interactive, 83% des Français estiment que ce serait une mauvaise chose de confier la gestion des radars mobiles à des sociétés privées. Les Français (76%) pensent également que cette mesure serait  avant tout une démarche financière et que cela n’améliorerait pas la sécurité routière (à 70%).

Si L’État donne la gestion des radars embarqués aux sociétés privées, cela marquera le point de départ d’un système aux multiples dérives. Les automobilistes ne se sentiront pas plus en sécurité sur les routes, mais harcelés.

L’appel de "40 millions d’automobilistes"

En privatisant les radars embarqués, personne ne sera épargné, le nombre de contraventions augmentera considérablement. L’association appelle donc tous les usagers de la route à se mobiliser contre ce projet en signant la pétition sur le site Internet www.souriezvousetesflashes.com.

Il faut couper court au projet au plus vite. Après, il sera trop tard.

N'attendez donc pas que la mesure fasse son chemin pour réagir et signez dès maintenant la pétition.

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Activité

CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
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SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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