[Mise à jour du 18/01/2018]
Suite à l’allocution du Premier ministre, la mobilisation des Français s’est encore accrue puisque cette mesure concerne tous les usagers de la route : automobilistes, motards, chauffeurs routiers… La grande majorité d’entre eux ne la comprend pas et ne l'accepte pas car elle reflète la focalisation exclusive et typiquement française qui est faite en France sur le facteur "vitesse", au détriment de toutes les autres causes d’accident.
C’est cette réalité que les usagers veulent faire entendre aujourd’hui aux décideurs politiques ; "40 millions d’automobilistes", opposée à la mesure depuis les toutes premières annonces ministérielles, s’associe à la FFMC pour lutter contre l’entrée en vigueur des 80km/h.
Des rassemblements entre usagers de la route seront ainsi organisés dans les départements par la FFMC et "40 millions d’automobilistes" pour recueillir l’opinion de tous et mettre sur pied des actions de mobilisation et des manifestations qui se tiendront partout en France au printemps.
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Parallèlement, "40 millions d’automobilistes" poursuit son action via la mobilisation des élus parlementaires, nombreux à s’être officiellement déclarés opposés à l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse. Des rendez-vous sont déjà prévus entre l’association et des députés et sénateurs, et "40 millions d’automobilistes" rencontrera avec plaisir tous ceux qui souhaitent soutenir les usagers de la route.
[Mise à jour du 09/01/2018]
À l’issue du Conseil interministériel de Sécurité routière qui s’est tenu à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé sans surprise la généralisation de l’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles du réseau secondaire non équipées d’un séparateur central à partir du 1er juillet 2018. L’association "40 millions d’automobilistes", fermement opposée à ce projet depuis sa première évocation en 2013, dénonce une mesure absurde, rejetée par une grande majorité des Français et dont on ne peut espérer aucune amélioration en termes de sécurité routière.
Si l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée est l’information principale qui résulte de ce CISR, d’autres mesures ont été adoptées aujourd’hui par le Gouvernement, parmi lesquelles :
- la généralisation de l’éthylotest anti-démarrage pour les récidivistes à l’alcool au volant ;
- le placement en fourrière systématique pour 7 jours des véhicules des personnes s’étant rendues coupables d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants, de conduite sans permis ou de conduite avec un taux d’alcool dans le sang supérieur à 0,8g ;
- l’aggravation des sanctions pour l’usage du téléphone au volant lorsqu’il se cumule à une infraction au Code de la route mettant en danger sa propre sécurité ou celles des autres usagers. Le permis de conduire pourra alors faire l’objet d’une rétention ou d’une suspension ;
- la possibilité d’avoir recours à la vidéo-verbalisation à l’encontre des conducteurs ne respectant pas la priorité aux abords des passages pour piétons.
La mise en œuvre de la nouvelle limitation de vitesse sur les routes ne prendra effet que dans plusieurs mois. Tout n’est donc pas encore joué : le combat se poursuit avec l’association "40 millions d’automobilistes", qui appelle tous les usagers de la route opposés à cette mesure à donner de l’écho au combat contre les 80 km/h en utilisant la force des réseaux sociaux.
Ainsi, l’association met à disposition des automobilistes un visuel à apposer en photo de couverture de leur page Facebook, afin de montrer aux Pouvoirs publics qu’ils ne sont pas prêts à se résigner.
Télécharger le visuel en cliquant ici
Pour les personnes souhaitant participer à la mobilisation qui ne possèdent pas de compte Facebook, une affiche à imprimer est également disponible.
[Mise à jour du 05/01/2018]
À l'occasion de l'entretien qui s'est déroulé hier à Matignon avec "40 millions d'automobilistes", l'association a rappelé qu'aucune étude n'avait pour l'heure prouvé l'efficacité de la mesure pour lutter contre la mortalité routière et que de nombreux autres facteurs étaient à prendre en compte pour réduire l'accidentalité des usagers de la route.
L'association a demandé à avoir les conclusions de l'expérimentation des 80km/h qui a pris fin en juillet 2017 et pour laquelle aucun bilan officiel n'a été communiqué. Cela nous a été refusé. On nous a seulement répondu qu'on serait peut-être "surpris"... Mais surtout, que deux ans d'expérimentation, ce n'était pas suffisant et que les tronçons de routes étaient trop courts.
Pourquoi alors vouloir faire passer en force cette mesure rejetée par ¾ des Français, et ne pas simplement prolonger le test de façon à avoir des données exploitables et des conclusions incontestables ?
[Mise à jour du 04/01/2018]
Aujourd’hui, l'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue à Matignon à 17h00 dans le cadre de la préparation au Comité interministériel pour la Sécurité routière qui se tiendra le mardi 09 janvier et sera présidé par Édouard Philippe. À cette occasion, l’association évoquera le fait que non seulement la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h serait complétement inefficace pour lutter contre la mortalité routière, mais aussi qu’elle constituerait un frein important à la mobilité quotidienne de nombreux Français et un handicap pour l’économie des régions les plus enclavées.
Par ailleurs, l’association rappellera que 72% des Français se disent opposés à la mise en œuvre de cette mesure et remettra symboliquement les 600000 signatures recueillies par sa pétition en ligne depuis le 1er décembre 2017. Les autres pistes possibles pour infléchir la courbe de la mortalité routière seront enfin évoquées.
[Mise à jour du 20/12/2017]
À l’instar du sénateur Alain Fouché aux côtés duquel l’association "40 millions d’automobilistes" a tenu une conférence de presse, le Parlement est snobbé par le Gouvernement, qui choisit de procéder par ordonnance pour modifier le Code de la route sans même prendre le temps du débat au Parlement. Une preuve de plus du passage en force du Gouvernement Macron sur un sujet de mobilité capital dans le quotidien des Français.
Aussi, "40 millions d’automobilistes", fort du soutien d’Alain Fouché au Sénat et de Nicolas Dupont-Aignan à l’Assemblée nationale, écrit aujourd’hui-même à tous les parlementaires pour leur demander de s’associer à la demande de nécessaire débat au Parlement avant qu’une quelconque mesure de ce type ne soit entérinée. L'association sollicite également l’association des Maires de France et son président François Baroin, dans le but d’obtenir le soutien des élus locaux, oubliés dans les débats de façade organisés par la Sécurité routière et l’État.
[Mise à jour du 20/12/2017]
L’expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles non séparées du réseau secondaire s’est déroulée de juillet 2015 à juillet 2017, sur 3 portions de routes d’une longueur totale de 81 km. Et bien qu'aucun bilan officiel n’ait été communiqué à ce jour, le gouvernement d’Édouard Philippe envisage la mise en œuvre de la mesure dès 2018 !
Du 11 au 13 décembre 2017, dans la cadre d’une réunion de travail sur la sécurité routière avec la Préfecture de la Haute-Saône, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue à Vesoul, sur la RN 57, l’une des 3 portions de route où la limitation de vitesse a été abaissée à 80 km/h au lieu de 90 km/h auparavant, afin d'évaluer la pertinence du dispositif et son incidence sur la sécurité routière.
Entre une expérimentation faussée par des travaux d'aménagement et des conditions de circulation et une sécurité dégradées, ce que l'association a découvert sur place est consternant :
[Mise à jour du 20/12/2017]
Pour contrer cette mesure, l’association "40 millions d’automobilistes" a réalisé un film documentaire intitulé Le Danemark, en route vers le bon sens, accompagné d’un livret récapitulatif, qui prouvent que l’abaissement des vitesses n’est pas la solution pour améliorer la sécurité sur les routes.
Le documentaire a été diffusé ce mardi 19 décembre 2017 au Sénat, en présence de la presse. Une question écrite sur la politique de sécurité routière sera posée à l’attention du ministre de l’Intérieur, par le Sénateur Alain Fouché.
Partant du constat que de nombreux accidents mortels sur le réseau secondaire étaient dus à des chocs frontaux survenus à la suite de dépassements dangereux, parce qu’il existait de forts écarts de vitesse entre les usagers qui respectaient les 80 km/h et ceux qui jugeaient cette limitation inadaptée (la majorité des automobilistes) et roulaient donc légèrement au-dessus, le Danemark a expérimenté une augmentation de la vitesse de 80 km/h à 90 km/h sur une sélection de routes secondaires (16 portions d’une longueur totale de 103 km).
L’expérimentation a permis de mettre en évidence qu’une hausse de la limitation de vitesse n’allait pas forcément de pair avec une hausse des vitesses pratiquées : après 3 ans de test, la Direction danoise des routes a constaté que les vitesses moyennes étaient restées les mêmes (89 km/h alors que la vitesse était limitée à 80 km/h, 89,1 km/h lorsqu’elle a été portée à 90 km/h) et que l’accidentalité et la mortalité routière avaient chuté respectivement de 11% et 13% par rapport à la période précédant l’expérimentation.
S'il serait abusif de prétendre que la baisse de l’accidentalité est la conséquence de l’augmentation de la limitation de vitesse, ces bons résultats sont toutefois la preuve qu’une limitation de vitesse plus élevée n’engendre pas nécessairement plus d’accidents et qu’a contrario, une baisse de la limitation de vitesse n’entraînerait pas systématiquement une diminution de la mortalité sur les routes.
[Mise à jour du 11/12/2017]
La rumeur d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h avait refait surface le 1er décembre dernier. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : à l’occasion d’un déplacement sur une opération de sécurité routière, le Premier ministre E. Philippe a déclaré vouloir "faire de la sécurité routière une véritable priorité" et s’est dit "favorable aux 80 km/h sur les routes bidirectionnelles nationales et départementales", considérant que "la vitesse est un facteur très fortement aggravant de l’occurrence et de la gravité des accidents".
L'association "40 millions d'automobilistes" s’oppose fermement à cette mesure qu’elle estime inefficace et appelle les usagers à signer sa pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com, qui compte déjà plus de 400000 signataires.
[Article du 01/12/2017]
Aujourd’hui, vendredi 1er décembre 2017, le journal Le Point annonce la généralisation du 80 km/h sur les routes bidirectionnelles françaises. D’après le quotidien, la mesure ferait partie des dispositions prises dans le cadre du Comité interministériel pour la Sécurité routière (CISR) qui se tiendra en janvier prochain. Bien que l’information ne soit pour l’heure pas confirmée, l’association "40 millions d’automobilistes" estime que la menace est bien réelle pour les automobilistes et qu’une telle mesure ne permettrait en aucun cas d’améliorer la sécurité routière. L’association lance aujourd’hui la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr et appelle toutes les associations d’usagers et tous les automobilistes à se mobiliser.
Une mesure rejetée par la majorité des usagers
L’idée selon laquelle réduire la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires pourrait améliorer la sécurité des usagers n’est pas nouvelle : en 2013, Manuel VALLS – alors ministre de l’Intérieur – annonçait déjà une "baisse inéluctable des limitations de vitesse", qui permettrait de "sauver 450 vies". De nombreux sondages avaient alors été menés auprès des Français, dont les résultats étaient sans appel : d'après un sondage mené par Le Parisien en avril 2015, 74% des Français pensent qu'il ne faut pas réduire la limitation de vitesse sur le réseau routier. De plus, les allusions régulières des média à cette problématique ne remportent que les foudres des usagers, preuve que l’éventualité d’une baisse généralisée de la vitesse à 80 km/h n’est toujours pas admise par les usagers.
Une expérimentation à la marge et des résultats gardés secrets
Face à la très forte impopularité de la mesure, seule une expérimentation réduite débutant en juillet 2015 avait finalement été décidée, sur 3 portions de routes (la N151 entre la Nièvre et l’Yonne, la N7 dans la Drôme et la N57 en Haute-Saône) d’une longueur totale de 81 km.
Mais à ce jour, le bilan de cette expérimentation qui devait prendre fin en juillet 2017 n'a toujours pas été publié.
Le ministre de l’Intérieur de l’époque avait déclaré que "l’expérimentation sera[it] transparente, honnête et rigoureuse", ce qui rend d’autant plus suspect le secret qui entoure le bilan. Quoi qu’il en soit, ce silence n’est pas tolérable ; les Français doivent avoir accès aux résultats de l’étude, sans quoi toute annonce gouvernementale est inacceptable.
L'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue le 12 décembre prochain par le Préfet de la Haute-Saône et demandera que les résultats de l’expérimentation soient enfin rendus publics.
La pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr pour se mobiliser
Aujourd’hui plus que jamais, la menace est donc bien réelle pour les automobilistes. Membre du Conseil national de Sécurité routière, l’association est donc proche du dossier et craint que cette baisse annoncée de la vitesse à 80 km/h ne soit qu’un début : certains experts demandent même une baisse à 70 km/h !
Associée à la multiplication du nombre de radars et à la privatisation des radars embarqués voulue par le Gouvernement et également en expérimentation en Normandie depuis septembre 2017, cette mesure provoquerait une augmentation sans commune mesure du nombre de verbalisations pour excès de vitesse et une hausse sans précédent des amendes routières.
L’association "40 millions d’automobilistes" appelle donc tous les usagers à s’unir contre la répression routière et à se mobiliser en signant la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr.