[Mise à jour du 18 décembre 2017]
Parmi ses nombreuses missions, l’engagement de "40 millions d’automobilistes" en faveur d’un meilleur état des routes reste un des combats majeurs de l’association. En effet, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières.
Outre son impact média, le lancement du site www.jaimalamaroute.com a permis des avancées significatives, en faisant émerger la problématique de l’état des routes et son rôle dans la sécurité routière, mais surtout en faisant débloquer une enveloppe supplémentaire de 150 millions d'euros dédiée à des projets routiers.
Afin que tout le monde puisse continuer à contribuer au bon entretien du réseau routier, "40 millions d’automobilistes" met en place l’application gratuite "J’ai mal à ma route" qui permet, en quelques secondes, de faire remonter les travaux à effectuer aux collectivités.
L’application fonctionne avec la géolocalisation : lorsque l’utilisateur est sur le lieu d’un danger ou d’une dégradation (nid de poule, chaussée glissante, virage dangereux, marquages effacés…), il lui suffit de sélectionner la nature de son signalement, d’en définir la dangerosité et d’ajouter, si possible, une photo de la dégradation avec une description. La géolocalisation se charge de définir la position précise du point signalé avant d’envoyer, de façon anonyme, le signalement aux autorités compétentes.
L’application est téléchargeable gratuitement sur Google Play et l'App Store.
[Article du 26 novembre 2015]
« J’ai mal à ma route » (www.jaimalamaroute.com): c’est la nouvelle opération participative que lance aujourd’hui l’association « 40 millions d’automobilistes ». Cette opération a pour objectif de dénoncer la dégradation du réseau routier français et d’identifier les routes jugées les plus dangereuses par les usagers, car dégradées.
>>> SIGNALER UNE ROUTE DANGEREUSE<<<
La dégradation du réseau routier, facteur d’accidentalité
Après plus de 10 ans de baisse consécutive du nombre de tués sur les routes, la France fait face à une recrudescence du nombre d’accidents mortels en 2014 et 2015. Une hausse que les pouvoirs publics se sont empressés de mettre sur le dos d’un relâchement du comportement des automobilistes, afin de mieux justifier de nouvelles mesures de répression. Or, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières !
Parallèlement, 42% des Français estiment que l’état des routes, en particulier communales et départementales, se dégrade et cela constitue une source d’inquiétude pour 75% d’entre eux.
Forte de ces constats, l’association « 40 millions d’automobilistes » entend donc faire prendre conscience aux élus de l’importance de maintenir les infrastructures routières en bon état pour préserver la sécurité des usagers et mettre les gestionnaires face à leurs responsabilités.
Depuis 2004, ce sont les communes et les départements qui ont la charge de l’entretien de la quasi-totalité du réseau routier français. Mais ces collectivités ont tendance à négliger la responsabilité qui leur incombe en termes de maintenance et d’amélioration des infrastructures routières, avec pour conséquence une augmentation des risques encourus par les usagers. Cela n’est plus acceptable. L’Etat ne peut pas continuer à fixer aux automobilistes des objectifs ambitieux de sécurité routière alors qu’il se désengage de l’entretien des routes !
Un site Internet pour signaler les routes dangereuses
« 40 millions automobilistes » ne cesse de répéter l’importance d’un réseau routier bien entretenu. Face à cette situation, l’association a décidé de s’attaquer aux problèmes des infrastructures en créant la première plateforme de signalement des routes dangereuses : www.jaimalamaroute.com.
Cette plateforme est à la disposition de tous les usagers de la route, pour leur permettre de dénoncer les chaussées déformées, les fissures, les nids de poule, ou autres aménagements inappropriés qui mettent en péril la sécurité routière.
Les autorités en charge de l’entretien des routes ne pourront plus prétendre ignorer les problèmes de sécurité qui sévissent : l’association se fera porte-parole des usagers pour demander officiellement la remise en état des routes dangereuses, identifiées grâce aux signalements des automobilistes.