« 40 millions d’automobilistes », convaincue qu’il est possible de réduire l’impact de la voiture individuelle sur l’environnement sans entraver la mobilité des Français, publie aujourd’hui La pollution automobile pour les Verts. L'association a souhaité répondre le travail et par les études pour dénoncer les mensonges des partisans du langage de la peur d’un air devenu irrespirable. Oui, la qualité de l’air est en constante amélioration. Oui, l’environnement est devenu un sujet politique manipulé à des fins électoralistes. La planète a le dos large.
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L'automobile, l'unique responsable de la pollution ?
Il n’y a pas si longtemps encore considérée comme un formidable instrument de liberté et de mobilité, un lieu confidentiel et sécurisant, un outil indispensable dont on ne se lassait de faire l’éloge, l’automobile n’a jamais été autant diabolisée qu’aujourd’hui. Elle est devenue l’unique responsable de tous les maux, notamment sur le plan de la pollution.
C’est écarter volontairement bien d’autres sources d’émissions polluantes, qui tiennent une part souvent bien plus importante dans les problématiques liées à la pollution dont les associations environnementales et l’opinion publique se font régulièrement l’écho.
Mais les préjugés ont la vie dure… C’est pourquoi « 40 millions d’automobilistes » propose dans ce livret de 60 pages de rétablir quelques vérités sur l’impact de l’automobile sur la pollution atmosphérique mais aussi sonore, et de formuler des alternatives pour réduire les désagréments produits par l’usage de l’automobile.
Contre-vérité n°1 : " La qualité de l'air se dégrade depuis des décennies "
FAUX ! L’air était plus pollué dans les années 1970 qu’aujourd’hui et la pollution liée à l’automobile tend à diminuer plus rapidement que celle générée par les autres secteurs.
Contre-vérité n°2 : " Les pics de pollution sont de plus en plus nombreux et dus aux rejets automobiles "
FAUX ! D'une part, l’abaissement des seuils fait que l’on compte davantage de « pics de pollution ». D'autre part, les concentrations de polluants dans l'air continuent en réalité à décroître, quel que soit le polluant incriminé. Concernant les « pics de pollution » aux particules fines dont les automobilistes font les frais en assumant la plupart des restrictions prises dans ces situations, ils sont en fait imputables aux rejets de l’industrie et du chauffage résidentiel, voire à certains événements naturels.
Contre-vérité n°3 : " Il est prouvé que les zones basse émission permettent d'améliorer la qualité de l'air "
FAUX ! La plupart des études prétendant dresser un bilan de l’impact des « zones basse émission » sur la qualité de l’air ont été réalisées au moyen de modélisations, c’est-à-dire de formules mathématiques aboutissant à des estimations plus ou moins proches de la situation réelle, et non sur la base de données mesurées in situ (sauf à Londres et en Allemagne).
Contre-vérité n°4 : " La France fait figure d'exception mondiale en termes de diésélisation du par automobile "
FAUX ! Bien que les média français et mouvements environnementaux relayent volontiers l’idée selon laquelle la France disposerait du parc automobile le plus diésélisé au monde, le diesel est loin d'être une spécificité française. La tendance mondiale est à l’augmentation de la part du diesel dans le parc automobile, en raison de l’amélioration de l’efficience et de la sobriété de la motorisation.
Contre-vérité n°5 : " Le diesel est responsable de 42000 morts par an "
FAUX ! Le nombre de décès anticipés que l’on peut imputer aux véhicules diesel est très difficilement quantifiable. Les nombreuses études contradictoires qui ont été réalisées concluent à un nombre de morts anticipées bien inférieur à 42000.
Contre-vérité n°6 : " Abaisser les limitations de vitesse permet de diminuer significativement les émissions sonores des véhicules "
FAUX ! Abaisser la vitesse de 10 km/h permet un gain sonore de 0,5 à 1,2 dB(A). Écart imperceptible par l’oreille humaine selon les spécialistes ORL.
À travers cette cette publication, l'association " 40 millions d'automobilistes " a souhaité apporter sa contribution à un effort collectif visant à poursuivre le mouvement d’amélioration de la qualité de l’air. Lutter contre la voiture n’a pas de sens. Il faut au contraire penser à l’innovation et au progrès technique.