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Dimanche 29 septembre 2019, le Ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire annonçait le durcissement au 1er janvier prochain du barème de bonus-malus à l’achat d’un véhicule neuf. Une mesure inacceptable pour l’association "40 millions d’automobilistes".

Un contexte tendu

Moins d’un an après la crise des gilets jaunes consécutive à l’envolée des prix des carburants, il semblerait que l’État n’ait pas entendu l’appel des automobilistes français pour qui les freins à la mobilité sont une véritable entrave économique à leur épanouissement. Cumulé à une mesure de rupture géographique du 80 km/h que les Français ne digèrent toujours pas, ce nouveau frein à l’accession à une automobile résonne comme une énième mesure de restriction de circulation.

Une taxe anti famille

En durcissant le barème avec un malus démarrant à partir de 110g de CO2/km émis, l’État fait ainsi le choix de taxer avant tout les familles pour qui la nécessité d’un espace minimal dans l’habitacle est nécessaire. Pour l'association "40 millions d'automobilistes", à force de vouloir sans cesse réduire la taille des autos, l’État oublie que les Français n'ont pas tous les mêmes besoins. Ce barème a tout de la démesure : le malus triple pour certaines catégories de véhicules rendant inaccessible l’investissement pour les familles.

Une taxe sur le neuf qui fera monter mécaniquement tous les prix de l’occasion

Si le système du bonus-malus vient évidemment toucher de plein fouet le marché des véhicules neufs, il est à craindre que tous les véhicules verront dans les années à venir leurs prix augmenter. Ce qui est acheté plus cher est en effet vendu plus cher aussi. Ainsi, l’acquisition d’un véhicule quel qu’il soit se verra impacté indirectement par cette taxe.

Une taxe supplémentaire au 1er janvier et une autre au 1er juin ?

Si Bruno Le Maire profite de la cause environnementale pour taxer davantage les Français, il ne faut pas perdre de vue l’échéance du 1er juin 2020, date à laquelle la nouvelle méthode de calcul des émissions de CO2 entrera en vigueur avec la mise en place de la norme WLTP qui se veut plus proche des conditions réelles d’utilisation du véhicule. Cette méthode, plus proche des conditions de circulation, aura pour conséquence une augmentation des valeurs de rejets. Cela ne veut pas dire que les voitures pollueront davantage. C’est juste la méthode de calcul qui change.

L’État a imaginé que la différence entre l’ancienne norme et la future serait de l’ordre de 25% de plus en calcul d’émissions et le barème publié pour le 1er juin prochain se cale sur cette correspondance. Le bémol, c’est que cette correspondance repose sur une prévision que beaucoup d’experts auto jugent trop optimiste et ont calculé que le delta de différence entre la méthode d’aujourd’hui et celle de juin prochain pourrait être, non pas de 25% mais de 30% voire 35 %, faisant ainsi glisser des voitures vers des taux de malus qui rendraient le véhicule inaccessible. Pour simplifier, il est donc fort probable que les prix des voitures augmentent très fortement en janvier avec la hausse des taxes de malus puis en juin à cause de la mise en place du nouveau règlement WLTP au 1er juin prochain.

L’association "40 millions d’automobilistes" alerte donc le Président de la République sur les conséquences sociales de cette mesure.

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Nous sommes en 2003 lorsque le premier radar automatique en France fait son apparition sur la nationale 20 à hauteur de La Ville-du-Bois dans l’Essonne. Sur la photo, ministres et secrétaires d’État cherchent à jouer des coudes pour poser sur la photo immortalisant son installation. Présenté comme un outil de sécurité routière "anti-chauffard", il vient prolonger l’engagement du Président Chirac de faire de la sécurité routière française une grande cause nationale. Le mouvement de baisse de la mortalité routière est déjà engagé depuis un peu plus d’un an. La baisse se poursuit…

Le développement massif des radars

Pendant quelques années ensuite, la Sécurité routière établit un lien de cause à effet d’une simple corrélation. Pour eux, aucun doute, le radar devient l’alpha et l’oméga de leur politique de sécurité routière. On ne parle plus que de vitesse, de pose de radars. Le parc radar grandit au rythme des recettes de l’État qui s’accumulent. Une poule aux œufs d’or, une tirelire magique à deux vertus. Ces radars semblent combiner la notion de rentabilité et de sécurité.

Pourtant, la grogne progresse. D’un outil présenté comme une arme de sécurité routière, on crée une arme de sécurité rentière. La pose des radars se poursuit encore et encore au rythme des amendes pour petits excès de vitesse involontaires de quelques Français coupables d’avoir osé rouler à 111km/h au lieu de 110… Ou bien d’un 91 au lieu d’un 90 d’une rentabilité extrême !

Alors que nos voisins européens appliquent une marge de tolérance visant à ne pas punir ces petits excès de vitesse involontaires, la France sanctionne. La France facture au nom d’une sécurité routière dont l’adage se limite à une équation simple "radar + sécurité". 90 % des recettes des radars sont générées par de tout petits excès de vitesse involontaires. Le ras le bol se généralise. L’opinion publique se détourne du message de sécurité en accréditant progressivement la thèse du "radar tirelire".

La mortalité routière repart à la hausse

Et puis il y a 2013. La courbe de la sécurité routière s’inverse brutalement… Elle repart à la hausse. Incompréhensible pour un Gouvernement qui n’a fait que reposer sa politique de sécurité des routes que sur cet item. Il faut réagir. La botte secrète est trouvée. Les partisans de la répression sont heureux de faire la promotion d’un nouveau radar... Embarqué ! Caché dans des plaques d’immatriculation ! Bien dissimulé pour traquer le km/h de trop ! Ce tout petit km/h qui transforme aux yeux du Code de la route un automobiliste raisonnable en chauffard !

Peine perdue, le constat se dresse en fin d’année. La mortalité routière affiche une nouvelle fois un bilan à la hausse. Puis les chiffres stagnent. Ils ne baissent plus. Les radars prolifèrent et se multiplient. Radars chantiers, radars double face, radars double sens, radars feux rouges, radars discriminants... La liste ne cesse de s’alourdir. La France devient le catalogue mondial des armes répressives. Les Français dénoncent ces abus du système. La sécurité routière n’entend pas. La sécurité routière n’écoute pas. Un projet voit le jour : la baisse de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire.

Les 80km/h se profilent

Une association de défense des victimes de la route autoproclamé trouve une justification. La majeure partie des accidents ont lieu sur ces mêmes routes secondaires. Selon eux, cela suffit à prouver la nécessité absolue du recours à la baisse de la limitation de vitesse. Faisant fi des causes réelles des accidents (alcool, stupéfiants, téléphone), tout leur discours se cale sur la nécessité de baisser la violence de l’impact. Le Gouvernement piétine… Manuel Valls annonce l’arrivée imminente de la mesure. Bernard Cazeneuve lui succède et enterre la mesure.

Mais quelque diseuse de mauvaise aventure souffle alors à nouveau son idée de "génie" à l’oreille du nouveau Premier ministre Édouard Philippe, fraîchement en poste. Soutenue par la Sécurité routière, la mesure est alors annoncée pour le 1er juillet 2018. Emmanuel Macron n’est pas chaud et prend, devant Jean-Pierre Pernaut, en direct d’une petite école de l’Orne à Berd’huis, l’engagement d’une clause de revoyure à deux ans. Le 30 juin 2020, la mesure pourra ainsi être abandonnée si elle n’a pas prouvé son efficacité.

La résistance s'organise

Le Président pensait alors, au printemps 2018, éteindre le feu d’un incendie en préparation. Il n’a fait que souffler sur les braises. Les associations emblématiques de défense des automobilistes et de motards s’associent et la Fédération Française des Motards en Colère et "40 millions d’automobilistes" multiplient les actions pour faire entendre raison à un Gouvernement, bien décidé à faire adopter comme une vérité absolue la nécessité de cette mesure qui devait, selon des experts, permettre de sauver 450 vies par an. Une mesure de rupture nous disait-on...

L’association "40 millions d’automobilistes" met en garde car la colère se fait de plus en plus ressentir. Malgré tout et malgré la mobilisation, la mesure entre en vigueur au 1er juillet 2018. La France rejoint la très rare minorité de pays ayant une limitation de vitesse inférieure à 90km/h. Autosatisfaite, la Sécurité routière voit d’un bon œil les deux premiers mois de mise en place de la mesure, oubliant LE chiffre de l’été 2018 : 400 % d’augmentation du nombre de dégradation des radars, un chiffre qui passe inaperçu tant les prix du carburant tendent à enfler. Mais pourtant, la véritable cause des dégradations des radars se trouve là. Le 80km/h ne passe pas. Certaines préfectures alertent pourtant dès les premiers jours de la mise en place de la mesure avec des augmentations de 200 à 300 % du nombre de flashs constatées sur les routes nouvellement limitées à 80. Incontestablement, le mouvement de dégradation des radars répond directement à l’instauration de cette mesure. L’été 2018 verra le nombre de radars saccagés s’amplifier.

La goutte d'essence qui fait déborder le réservoir

La rentrée 2018 est tendue… L’association "40 millions d’automobilistes" alerte sur les prix du carburant. Le 80 est dans toutes les têtes. Les prix flambent. Pour les automobilistes, c’est la goutte d’essence qui fait déborder le réservoir. Les gilets jaunissent…

La suite, nous la connaissons tous. Le mouvement de dégradation des radars s’amplifie à mesure que la colère se propage. Le 80km/h, détonateur du mouvement, est pointé du doigt. Édouard Philippe doit reculer. Le Président de la République affirme son hostilité à la mesure mais le Premier ministre ne lâche pas. Fin décembre 2018, 70 % du parc des radars français est vandalisé. Mais poussés par un très bon début d’année 2018 (alors que les routes sont encore à 90km/h), les chiffres de la sécurité routière sont bons. Les radars vandalisés dans leur écrasante majorité n’ont donc aucune influence sur le nombre d’accident. Le Premier ministre en profite pour surfer sur la vague du 80km/h, oubliant qu’en félicitant les chiffres de 2018, il ne fait que mettre en lumière le fait que les dégradations n’ont pas eu d’effet sur l’amélioration des données d’accidentalité.

Depuis les chiffres remontent… Le 80km/h est un désastre duquel la Sécurité routière cherche à se dépêtrer. Tant bien que mal, le Gouvernement tente de justifier l’absence des résultats de la mesure par les dégradations des radars, oubliant son autosatisfaction du deuxième semestre 2018 lorsque les faits de vandalisme étaient au plus haut.

Faire la sécurité routière avec les usagers

Il n’est pas ici question de légitimer les dégradations des radars mais bel et bien de comprendre pourquoi ce mouvement peine à s’estomper. Il est évident que la mesure du 80 et l’entêtement à ne pas reconnaitre l’inefficacité de cette mesure saugrenue contribue à ne pas désamorcer le conflit.

Si l’Assemblée nationale vient de confirmer l’assouplissement de la mesure sur les routes départementales, l’État bloque sur les routes nationales qui seront exclues de la liste des routes pouvant repasser à 90km/h. Seul le Président de la République peut à présent siffler la fin de la récréation, renouant alors avec son engagement auprès de Jean-Pierre Pernaut dans cette petite école primaire de l’Orne à Berd’huis. Si la mesure ne montre pas son efficacité, elle sera abandonnée. Cette mesure censée sauver 450 vies par an ne fonctionne pas. Sur les douze derniers mois, nous avons au contraire 5 tués de plus sur les routes… Il est à présent temps de montrer aux Français que l’État respecte ses engagements. C’est sans doute là le seul moyen de renouer le dialogue de sécurité routière avec des Français, convaincus que la seule motivation de l’État était la rentabilité des radars !

Mais n’oublions pas que ceux qui pleurent la disparition des radars sont ceux qui ont poussé la mesure contre l’écrasante majorité de l’opinion publique ! On ne fait pas de la sécurité routière contre les automobilistes. On la fait AVEC eux ! On ne peut pas pleurer sur le lait répondu lorsque l’on a soi-même renversé la bouteille.

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La Sécurité routière a publié les chiffres provisoires de la mortalité routière pour le mois d’août 2019 ; ceux-ci font état d’une hausse de +17,9% du nombre de tués (+44) sur les routes françaises par rapport à août 2018. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres catastrophiques sont bien la preuve, plus d’un an après l’entrée en vigueur des 80km/h, que la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires ne permet pas de sauver des vies.

Les indicateurs de sécurité routière sont au rouge

Malgré les 80km/h et la large remise en service des radars qui avaient été dégradés pendant l’épisode de contestation sociale de l’automne dernier, tous les indicateurs de sécurité routière sont au rouge : +3,8% d’accidents, +4,5% de blessés et +17,9% de tués sur les routes françaises.

Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres parlent d’eux-mêmes : contrairement à ce que tente de nous faire croire le Gouvernement et ses pseudo-études d’évaluation de la mesure, les 80km/h n’ont pas permis de sauver une seule vie ces derniers mois. On constate même que les résultats sont plus mauvais depuis le début de cette année que sur la même période l’année précédente, alors que l’on roulait encore à 90km/h.

En effet, alors que l’on dénombrait 2098 tués entre janvier 2017 et août 2018, on a compté ces 8 derniers mois (de janvier 2018 à août 2019) 2133 tués sur les routes de France métropolitaine, soit 35 morts de plus.

Davantage de formation et de prévention

L’association n’aura de cesse de le répéter jusqu’à ce que des mesures pragmatiques et adaptées soient prises : les limitations de vitesse ne sont pas l’alpha et l’oméga de la politique de sécurité routière ! Il est grand temps de changer de logiciel. Aucun résultat positif n’est à espérer sans prise de conscience de la part des Pouvoirs publics et une réelle volonté d’abandonner la répression à outrance, qui ne vise que la rentabilité financière du système.

Sanctionner est toujours éphémère, tandis que convaincre est définitif ! D’où l’impérieuse nécessité de travailler davantage à la formation et à la prévention.

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La voiture reste le mode de transport privilégié des Français pour partir en vacances : cette année encore, nous serons 78% à utiliser notre automobile pour rejoindre notre lieu de villégiature. Mais la route des vacances est aussi souvent source de stress pour les conducteurs, voire même synonyme de galère : 17% des voyageurs en voiture déclarent en effet être déjà tombés en panne au cours de leur trajet. Pour ces derniers, le calme et la prudence s’imposent, pour ne pas céder aux prix exorbitants présentés par certains garagistes aux automobilistes soucieux de faire réparer au plus vite leur véhicule et reprendre la route.

À l’heure des grands départs en vacances, l’association "40 millions d’automobilistes" livre ses conseils aux usagers pour éviter les aléas sur la route et préserver au maximum leur budget en cas de panne, pour que les vacances restent un moment de plaisir et de détente.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Cet adage est connu de tous ; malgré tout, seule une minorité de Français le met en application lorsqu’il s’agit de préparer son trajet routier pour les vacances : 19% d’entre eux déclarent en effet effectuer systématiquement une révision de leur véhicule pour s’assurer de son bon état avant de partir en voyage. Le coût de l’opération, le manque de temps et le caractère perçu comme inéluctable de la panne automobile sont les principaux arguments avancés par les automobilistes qui ne passent pas par la case "révision" du véhicule.

La révision reste pourtant la meilleure garantie pour se prémunir des pannes lorsque l’on envisage de parcourir plusieurs centaines de kilomètres.

Deuxième précaution à prendre : s’assurer de disposer d’une assistance incluse ou en option sur son contrat d’assurance auto. En cas d’accident ou de panne, vous bénéficierez ainsi des services d’une plateforme qui pourra organiser 7 jours/7 et 24h/24 le dépannage de votre voiture, son remorquage dans un garage, voire même votre transport jusqu’à votre lieu de vacances. Dans la plupart des cas, les frais engendrés seront pris en charge ou vous seront remboursés par la compagnie d’assurance.

Ne pas céder à la précipitation

Si, malgré tout, une panne venait à venir gâcher votre parcours, pas de panique. Le pire serait de céder à la précipitation et d’accepter la première prestation proposée par le garagiste venu vous secourir, sans prendre soin de l’étudier attentivement. La tentation peut en effet être grande pour les professionnels de la mécanique automobile, face au désarroi d’une famille malchanceuse, de "gonfler" les prix des opérations nécessaires à la remise en état du véhicule.

Dans tous les cas, pensez-donc à demander un devis détaillé de la prestation (faisant apparaître notamment le coût de la main d’œuvre et des pièces détachées qui devront être utilisées). Vous pourrez ainsi comparer ces éléments avec d’autres propositions, car vous restez maître de choisir quel réparateur vous souhaitez faire intervenir.

Si vous n’avez pas la possibilité de faire faire plusieurs devis chez différents professionnels, n’hésitez pas à vous rendre sur les plateformes comparatives en ligne. Le site Internet Deal2Drive vous propose par exemple de comparer les prix de près de 700000 pièces détachées et de les acheter auprès de vendeurs spécialisés en ligne. Une bonne solution pour s’assurer de ne pas être victime d’une arnaque et de réaliser des économies sur les réparations automobiles pour préserver son budget vacances !

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Après la mise en place de la circulation différenciée la semaine dernière en raison du pic de pollution à l’ozone dû à la vague de chaleur constatée sur la France, la Mairie de Paris poursuit à partir du lundi 1er juillet 2019, son plan de restriction de circulation à l’égard des véhicules les plus anciens, en interdisant désormais la circulation des voitures essence immatriculées avant 1997 et des diesels antérieurs à 2006. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce une politique de mobilité discriminatoire envers les usagers les moins aisés et ceux résidant en banlieue.

De nouvelles restrictions injustes socialement

À partir de ce lundi 1er juillet, seuls les véhicules légers disposant des vignettes Crit'air numérotées de 1 à 3 seront donc autorisés à circuler dans la capitale du lundi au vendredi, de 8h à 20h. Pour les voitures ne pouvant prétendre à ces classifications prétendument écologiques, la circulation sera interdite, et même verbalisée en cas d’interception par les forces de l’ordre.

Pour l'association "40 millions d’automobilistes", les restrictions de circulation constituent une mesure profondément injuste socialement, d'autant que beaucoup n’ont pas d’autre choix que l’automobile pour se déplacer, faute d'alternatives satisfaisantes. La ville de Paris préfère punir, alors qu’il faudrait offrir.

De plus, les interdictions de circulation concerneront désormais également le boulevard périphérique, les bois de Boulogne et de Vincennes, et 49 des 79 communes de la Métropole du Grand Paris (MGP), dans un périmètre délimité par l’A86 (autoroute exclue) correspondant à la "Zone à faibles émissions" (ZFE) créée en novembre dernier : en ces lieux, il faudra disposer au minimum de la vignette Crit’air 5 pour être autorisé à circuler. Le président de la MGP, Patrick Ollier, a cependant précisé que la verbalisation n’y entrerait pas en vigueur avant 2021.

Un coup de frein à la mobilité

"40 millions d'automobilistes" estime la mise en œuvre des restrictions de circulation est un coup de frein à la mobilité des automobilistes, et représente un préjudice financier non-négligeable. Or, malgré des solutions proposées par la mairie de Paris et la Métropole inadaptées pour une majorité des Franciliens, les décideurs politiques s’entêtent à appliquer des mesures sans se soucier des répercutions économiques et sociales, qui pénalisent en premier lieu des ménages les plus modestes.

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En ne transmettant aucune information statistique au Comité indépendant d’évaluation des 80km/h, la Délégation à la Sécurité routière (DSR) marque un refus de transparence contraire à la déontologie publique et à ses propres engagements.

Or, les éléments contenus dans son communiqué du 29 mai dernier et dans le Bilan 2018 publié par l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR) permettent de conclure sans risque d’erreur que la mesure entrée en vigueur le 1er juillet 2018 n’a eu aucun effet significatif sur l’évolution de la mortalité routière depuis dix mois.

Trois observations fondées sur ces publications officielles permettent de le vérifier :

  1. La baisse annuelle moyenne des tués observée sur les 20 années précédentes sur l’ensemble des réseaux de France métropolitaine était de 226 personnes par an. Elle n’a été que de 200 personnes sur l’ensemble de l’année 2018 et ceci malgré la baisse du trafic routier de près de 2% en 2018 selon les statistiques des carburants routiers consommés (dans l’attente des mesures de trafic), qui elle-même aurait dû s’accompagner mécaniquement d’une baisse de mortalité de près de 60 personnes.
  2. Cette baisse a même été inférieure au deuxième semestre 2018 à celle du semestre précédent. Elle se décompose en effet, selon les chiffres de la DSR, en une baisse de 104 personnes tuées au cours du 1er semestre (avant l’entrée en vigueur des 80km/h), et une baisse de 96 personnes tuées durant le second semestre par rapport aux semestres correspondants de 2017. La baisse a donc été plus faible depuis l’entrée en vigueur des 80km/h qu’avant.
  3. Au total, depuis l’entrée en vigueur des 80km/h, la baisse du nombre des décès routiers en France n’a ainsi été "que" de 85 au total en dix mois – dont plusieurs dizaines probablement en lien avec la baisse du trafic routier – sans rapport avec les objectifs assignés à une mesure qui a bouleversé la France et divisé les Français.

Le projet de loi visant à confier aux Conseils départementaux la gestion des limitations de vitesse sur les routes du réseau départemental prend tout son sens à la lumière de ces observations factuelles, dont la conclusion majeure est la non-pertinence de la mesure à ce jour.

Une réflexion d’ensemble et sans préjugés sur la politique de sécurité routière dans notre pays semble désormais s’imposer, en vue du bilan final des 80km/h prévu au 1er juillet 2020.

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Jeudi 06 juin 2019, les députés ont adopté un amendement au projet de Loi d’Orientation des Mobilité (dite LOM) visant à permettre aux présidents des Conseils départementaux, mais aussi aux maires des communes, de relever la limitation de vitesse de 80 à 90km/h sur les routes départementales. Si l’association "40 millions d’automobilistes" considère qu’il s’agit d’une première victoire pour les usagers de la route, elle regrette cependant que les routes nationales aient été exclues du dispositif et qu’une nouvelle usine à gaz soit mise en place, alors que l’ancienne réglementation était admise et respectée par le plus grand nombre.

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", cet aménagement de la mesure est l’aveu, non seulement que les 80km/h ne fonctionnent pas, mais aussi qu’il n’est plus possible de faire de la sécurité routière sans la compréhension et l’assentiment des usagers. Les élus parlementaires ont ouvert la porte à un aménagement de la mesure vers un retour partiel aux 90km/h sur certaines routes secondaires et c’est un premier pas.

Mais il faut aller plus loin, car cela aura pour effet de rendre encore moins lisibles les limitations de vitesse pour les usagers, qui oscilleront désormais entre 70, 80 et 90km/h en fonction de portions de routes et des départements. C’est pourquoi l'association estime que la seule solution possible est un retour pur et simple à l’ancienne réglementation : 90km/h par défaut, et des abaissements ponctuels à 70 km/h sur décision des Conseils départementaux et des maires dans les zones jugées dangereuses.

Les présidents des Conseils départementaux se sont d’ores et déjà largement exprimés sur le sujet. 64 d’entre eux ont fait part de leur volonté de relever la limitation de vitesse à 90km/h sur certaines portions de routes.

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De très nombreux députés (majoritairement du groupe LREM) souhaitent réintégrer au projet de Loi d’Orientation des Mobilités (dite LOM) l'amendement qui vise à interdire "le signalement des contrôles routiers par les services électroniques d’aide à la conduite ou à la navigation" à la demande des autorités judiciaires, pour les opérations destinées à dépister la conduite sous l’influence de l’alcool ou de produits stupéfiants, ainsi que pour vérifier que les conducteurs ou passagers des véhicules ne font l’objet de recherches pour des actes de terrorisme, des crimes ou délits.

Un amendement pour piéger les automobilistes

La Sécurité routière, sous couvert d’améliorer l’efficacité des contrôles routiers, cherche en réalité à piéger les automobilistes et à rendre les contrôles plus rentables financièrement. L’association "40 millions d'automobilistes" dénonce la malhonnêteté des pouvoirs publics à l’origine de cet amendement et appelle les Sénateurs à le rejeter lorsque le texte leur sera soumis.

Il est prouvé que de très nombreux automobilistes utilisent les outils d’aide à la conduite communicants, non pas pour s’affranchir des contrôles routiers, mais parce qu’ils constituent un moyen efficace pour respecter la réglementation, à l’heure où les variations de limitations de vitesse sont de plus en plus nombreuses sur le réseau secondaire.

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Le 17 mai 2019, suite à l'annonce du Premier ministre Édouard Philippe qui déclarait ne voir "aucun inconvénient" à permettre aux Conseils départementaux de relever la limitation de vitesse à 90km/h sur certains axes, l'association "40 millions d'automobilistes" publiait la carte des départements favorables ou opposés aux 80km/h et appelait les automobilistes à écrire en masse aux Conseils départementaux ne s'étant pas encore prononcés.

Suite à cet appel, des réponses supplémentaires ont pu être obtenues auprès des départements. Voici la carte mise à jour (28/05/2019) :

Les usagers de la route peuvent encore adresser le modèle de lettre proposé par "40 millions d’automobilistes" aux Conseils départementaux afin d’obtenir les dernières réponses.

{Article publié le 17 mai 2019}

Face à la colère des Français, les Sénateurs avaient été les premiers, en mars, à déposer un amendement dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), visant à donner la possibilité aux Conseils départementaux et aux Préfets de moduler les limitations de vitesse sur les routes départementales et nationales. Jeudi 16 mai 2019, ce sont les Députés du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale qui ont confirmé cette volonté parlementaire d’aménager la mesure des 80 km/h en proposant un nouvel amendement, puis le Premier ministre Édouard Philippe qui a déclaré sur Franceinfo qu’il ne voyait "aucun inconvénient" à laisser les Conseils départementaux déroger à la règle.

C’est une première victoire pour l’association "40 millions d’automobilistes" et les usagers de la route, qui souhaitent maintenant un retour pur et simple aux 90km/h sur l’ensemble des routes nationales et départementales.

Une mobilisation et des actions depuis 2013

Si aucune allusion n’avait été faite par Emmanuel Macron le 25 avril dernier à la mesure des 80 km/h, à l’occasion de son discours établissant le premier bilan du Grand Débat, les Français n’en avaient pas pour autant oublié les promesses formulées par le Président de la République au cours des réunions publiques, mais aussi de ses différentes apparitions publiques, comme en février dernier, lors du Salon de l’Agriculture : interpellé par Daniel Quéro, président de "40 millions d’automobilistes", le Chef de l’État avait alors déclaré ne pas être "obtus" et avait assuré l’association de sa volonté "de regarder la situation de près".

Dès la naissance du projet gouvernemental d’abaissement généralisé des limitations de vitesse (en 2013, avec l’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls), l’association "40 millions d’automobilistes" avait tout mis en oeuvre pour porter la voix des Français et démontrer l’inefficacité des 80 km/h sur la sécurité routière ainsi que ses conséquences néfastes sur la mobilité des usagers et l’attractivité des territoires : une pétition en ligne qui a recueilli plus de 2 millions de signatures, des enquêtes menées aussi bien en France qu’à l’étranger, des manifestations réalisées en collaboration avec la FFMC, des actions de sensibilisation des élus parlementaires pour prendre conscience des difficultés rencontrés localement par les usagers…

Pour "40 millions d'automobilistes", la mobilisation des automobilistes et le travail de chaque instant mené par l’association ont enfin porté leurs fruits. L'association s'est battue pour rétablir la vérité sur cette théorie pseudo-universelle qui voudrait que toute réduction de la limitation de vitesse permette une baisse de la mortalité routière. Les chiffres ont prouvé que ce n’était pas le cas, il est donc logique que la mascarade ne soit pas poussée plus loin.

Les départements où les 90km/h pourraient revenir

Les élus parlementaires ont ouvert la porte à un aménagement de la mesure vers un retour partiel aux 90 km/h sur certaines routes secondaires et c’est un premier pas.

L'association redoute que cela rende encore moins lisibles les limitations de vitesse pour les usagers, qui oscilleront désormais entre 70, 80 et 90 km/h en fonction de portions de routes et des départements.

C’est pourquoi "40 millions d’automobilistes" avait appelé les Conseils départementaux à se positionner sur la limitation de vitesse qu’ils appliqueraient en cas d’adoption de l’amendement.

L’association publie ainsi la carte des Conseils départementaux favorables ou opposés aux 80 km/h et appelle les automobilistes à écrire en masse à ceux qui ne se sont pas encore prononcés afin d’éclaircir la situation.

Télécharger le modèle de lettre

De plus, 3/4 des Français restent fermement opposés aux 80 km/h. C’est pourquoi la seule solution possible est un retour pur et simple à l’ancienne réglementation : 90 km/h par défaut, et des abaissements ponctuels à 70 km/h sur décision des Conseils départementaux dans les zones jugées dangereuses.

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Mardi 30 avril 2019, un triste record est atteint pour les usagers de la route en France : les prix des carburants, en augmentation constante ces derniers mois, sont désormais au plus haut depuis 2013. L’envolée des cours du pétrole, mais aussi la politique fiscale particulièrement lourde qui pèse sur le coût à la pompe du litre d’essence et de gazole en France, sont les principales causes de cette ascension. L’association "40 millions d’automobilistes" demande la mise en œuvre d’une TICPE flottante.

Les prix des carburants au plus haut depuis 2013

Depuis le début de l’année 2019, le prix du litre de gazole à la pompe a augmenté de 10 centimes et celui de l’essence de 17 centimes, pour s’établir au plus haut depuis 6 ans. La faute, principalement, à l’éventail de taxes qui pèse sur les carburants en France : la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les Produits énergétiques), la CCE ensuite (aussi appelée "taxe carbone") et la TVA enfin, qui s’applique à hauteur de 20% sur le produit… déjà taxé ! Une taxe sur la taxe donc.

L'association "40 millions d'automobilistes" rappelle que les taxes représentent 65 à 70% du prix du litre. C’est cette fiscalité immodérée qui est à l’origine de la difficulté des Français – en particulier ceux résidant en zone rurale – à avoir accès à la mobilité et qui les a poussés à manifester tous les samedis depuis le 17 novembre 2018.

"40 millions d'automobilistes" réclame une TICPE flottante

Le Gouvernement a abandonné la hausse de la taxe carbone prévue pour 2019, mais on reste en réalité au même niveau de taxe qu’en octobre 2018. Il n’y a pas eu de "cadeau" de la part de l’État. Il a été question à un certain moment de revenir à une TICPE flottante, cela a existé par le passé, pour plafonner le prix des carburants lorsque le coût du baril explose. Pour "40 millions d'automobilistes", l’idée était bonne, mais aucune suite n’y a été donnée, ce qui est regrettable.

L’association demande donc la mise en œuvre – dans les plus brefs délais, au regard de la situation d’urgence dans laquelle se trouvent nombre de Français – d’une TICPE flottante, qui compenserait les écarts des cours du pétrole sur la scène internationale.

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Le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France a révélé en exclusivité les préconisations contenues dans le pré-rapport de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur le boulevard périphérique parisien. Celles-ci consisteraient principalement en une réduction de la limitation de vitesse à 50km/h et une limitation du trafic des véhicules motorisés à 2 voies de circulation, alors qu’une troisième serait réservée aux transports en commun, au covoiturage et aux véhicules "propres", et les voies supplémentaires existant par endroit purement et simplement supprimées. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce l’absurdité de ces propositions et les conséquences dramatiques de ces mesures sur l’accès à la mobilité quotidienne des usagers de la route franciliens si celles-ci venaient à être mises en œuvre.

De nouvelles idées saugrenues

La Mairie de Paris n’en est pas à sa première idée saugrenue pour tenter d’éradiquer la voiture individuelle de ses rues : interdiction de circulation pour les véhicules les plus anciens, "journée sans voiture", fermeture des voies sur berge aux véhicules motorisés, réduction du nombre de voies de circulation au profit de pistes cyclables toujours désertes… L’imagination des édiles parisiens est décidément très fertile, et le rapport concocté par la quinzaine d’élus de la mission d’information et d’évaluation (créée sous l’impulsion du groupe radical de gauche du Conseil de Paris) chargée de réfléchir à l’avenir du périphérique parisien ne devrait malheureusement pas déroger à cette règle.

Alors que les questions de mobilité sont au cœur des revendications sociales depuis des mois, on a l’impression que, comme à leur habitude, les élus parisiens vivent dans une bulle et ne tirent aucun enseignement des erreurs du passé. Pour l'association "40 millions d'automobilistes", ce sont toujours les mêmes absurdités qui reviennent en matière de gestion des politiques de transport, visant à faire de Paris une ville-musée, au détriment de ceux qui y viennent chaque jour pour travailler. Vouloir organiser la thrombose de l’artère principale de la circulation en Ile-de-France est une faute grave.

Un argument écologique hypocrite

Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, l’argument écologique qui jalonne les discours politiques depuis des mois relève de l’hypocrisie :

"Quand cessera-t-on enfin de justifier chaque mesure contraire à l’intelligence et au bon sens par ‘l’urgence climatique’ ? Les Français ne sont pas dupes et n’en peuvent plus d’être méprisés par leurs élus", ajoute le délégué général.

Le rapport définitif de la MIE doit encore être adopté par ses membres avant d’être remis officiellement à la maire de Paris le 21 mai prochain. Les préconisations seront ensuite soumises au vote de l’ensemble des conseillers de Paris.

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Mercredi 24 avril 2019, l'Organisme Technique Central (UTAC OTC) a publié le bilan des contrôles techniques pour l'année 2018. Rappelons que le 20 mai 2018 avait été marqué par l'entrée en vigueur de la réforme du contrôle technique, en application d’une directive européenne votée 4 ans auparavant.

Rappel de principaux changements de la réforme

Le nouveau contrôle technique est basé sur un référentiel plus précis, qui passe en revue 133 points de contrôle – contre 124 auparavant – et détaille 610 défauts potentiels, dont 467 entrainant une contre-visite (contre 178 sur 411 auparavant). Depuis le 20 mai 2018, une nouvelle défaillance dite "critique" est en place : elle limite le droit de l’automobiliste à rouler le jour-même, pour amener son véhicule en réparation.

Les chiffres

Le bilan de l'UTAC OTC présente les résultats de l'année 2018 pour la période du 1er janvier au 19 mai 2018 (avant l'entrée en vigueur de la réforme du contrôle technique) et du 20 mai 2018 à la fin de l'année.

En 2018, 25466916 contrôles techniques ont été réalisés en France, dont 20700036 contrôles pour les véhicules légers : parmi eux, 12,95% ne présentaient aucune des défaillances élémentaires à partir du 20 mai, contre 14,01% en 2017.

Aussi, plus d'un véhicule (particuliers et utilitaires légers) du parc automobile contrôlé sur 5 (21,51%) a été déclaré non conforme à partir du 20 mai, soit 4,15 points de plus que pour la période précédente (17,36%) : 20,24% l'étaient pour des défaillances majeures et 1,27% pour des défaillances critiques. Ce dernier chiffre se veut finalement moins important que la prévision faite en 2018 selon laquelle la défaillance critique ne devait toucher que 2 à 3% du parc roulant.

Les motifs de contre-visite les plus récurrents depuis la réforme

À partir de l'entrée en vigueur de la réforme du contrôle technique, le top 3 des défaillances majeures et critiques motivant la prescription d'une contre-visite était :

  1. Pour 10,88% des cas : la fonction "Essieux, roues, pneus, suspension". L'usure et l'endommagement grave des pneumatiques sont particulièrement concernés.
  2. Pour 10,62% des cas : la fonction "Feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques"
  3. Pour 6,88% des cas : la fonction "Nuisances", qui contrôle le dépassement des niveaux réglementaires des émissions gazeuses, la présence de fuite susceptible de porter atteinte à l'environnement, ou encore le relevé du système OBD indiquant un dysfonctionnement important des émissions gazeuses.
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C’est un euphémisme que de dire que le climat actuel est plutôt tendu autour des sanctions aux infractions routières… Avec l’avènement du système de "contrôle-sanction automatisé", tout usager qui emprunte la route encourt le risque de perdre des points sur son permis de conduire. Et lorsque l’on est un gros rouleur, le stage de sensibilisation à la sécurité routière – qui permet notamment de récupérer 4 points – devient inévitable.

Or, ces stages sont souvent décriés. En 2014, dans son film documentaire Tout est permis, la réalisatrice Coline Serreau dépeignait les stagiaires comme de grands délinquants de la route, des irresponsables finis, des tueurs en puissance.

"40 millions d’automobilistes" a donc décidé d’enquêter à son tour sur ces stages : qui sont les personnes qui y assistent ? Qu’y apprend-on ? Quel est leur intérêt pour la sécurité routière ? L’association livre une toute autre vision des stages de sensibilisation à la sécurité routière dans son nouveau court-métrage documentaire et appelle à la mise en œuvre de stages en alternative à la sanction, pour renforcer la compréhension des règles et la prévention des infractions au Code de la route.

La politique du tout-radar à l’origine de l’explosion de la demande de stages

Les stages de sensibilisation à la sécurité routière ont été instaurés en 1992, 1 an après la naissance du permis à points.

En 2002, avec la mise en place des radars automatiques, le marché a explosé : on a ainsi dénombré jusqu’à 13000 centres de stages agréés en France. Environ 20000 stages sont organisés chaque année, accueillant annuellement plus de 300000 stagiaires. C’est 5 fois plus aujourd’hui qu’il y a 15 ans.

Mais depuis quelques années, ces stages ont mauvaise réputation : les automobilistes sont méfiants à l’égard de ces entreprises qui se font de l’argent à leurs dépens, et ils trainent une image de "chauffards" qui s’affranchissent de toutes les règles.

De juin 2015 à juillet 2016, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue dans différents centres et a enquêté sur les entreprises qui organisent les stages de sensibilisation à la sécurité routière et sur les automobilistes qui y assistent.

Le stagiaire n’est plus un chauffard, mais un gros rouleur qui a impérativement besoin de son permis pour travailler

Le stage est le seul moyen de préserver son permis de conduire face à l’intensification de la répression routière. Un stage par an permet en effet à l’automobiliste de récupérer 4 points sur son permis, mais surtout de rester dans le système, dans la légalité et de sensibiliser à la sécurité. L'association "40 millions d'automobilistes" rappelle qu’environ 700000 automobilistes roulent sans permis, souvent faute de point.

Un stage de sensibilisation se déroule sur deux jours, pour une durée totale de 14 heures. Le programme est défini par la Sécurité routière et basé sur l’échange et l’interaction entre les stagiaires, l’animateur diplômé et le psychologue qui dispensent le stage. Lors du tour de table qui a lieu au début de chaque stage, les participants exposent les motifs de leur perte de points.

"40 millions d'automobilistes" analyse que le portrait-type de celui qui vient faire un stage de sensibilisation a beaucoup changé : aujourd’hui, on n’a plus à faire à des chauffards qui ont décidé de faire fi de toutes les règles du Code de la route, mais d’usagers dont le permis de conduire a été mis en danger parce qu’ils ont le tort de rouler plus que les autres. Un commercial qui fait 100000 km en quelques semaines n'a pas la même probabilité de perte de points que ceux qui font un simple trajet domicile-travail tous les jours.

Plateformes en ligne : attention aux prix trop attractifs

Le prix du stage est fixé librement par chaque centre et varie généralement entre 115 et 230 €.

Les organismes qui dispensent des stages doivent obtenir un agrément préfectoral, qui est délivré automatiquement dès lors que toutes les pièces demandées sont fournies. Mais à force d’octroyer des agréments sans plus de contrôle ni de garantie, on s’est rendu compte que beaucoup de centres avaient en réalité des difficultés à vivre de cette activité et que cela les entrainait à pratiquer des méthodes à la limite de la légalité, au détriment du stagiaire.

C’est le cas typiquement des plateformes en ligne, qui cherchent à vendre des stages à prix cassés. Elles n’ont en réalité qu’un seul but : la rentabilité. Ainsi, si le nombre de participants inscrits à un stage est insuffisant, le stage peut tout simplement être annulé 24 ou 48 heures avant, avec toutes les conséquences néfastes que cela implique pour l’usager qui a pris des congés, qui a besoin de suivre un stage en urgence pour ne pas perdre son permis…

Or, pour qu’il y ait un véritable impact sur la sécurité routière, les centres doivent être transparents et délivrer des stages d’une qualité irréprochable.

Le stage en alternative à la sanction pour mieux cibler les besoins en prévention des usagers

Pour l’association "40 millions d’automobilistes", les stages de sensibilisation à la sécurité routière doivent aussi évoluer : dispenser le même stage à 20 ou 25 stagiaires sans prendre en compte leurs différentes problématiques n’est pas efficace.

Il faut ainsi imaginer un système qui permette à l’automobiliste, plutôt que de perdre des points à la suite d’une infraction au Code de la route, de suivre un stage en alternative à la sanction spécifiquement axé sur le risque qui le concerne : pour l’un le téléphone au volant, pour l’autre la ceinture de sécurité, etc.

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La Commission européenne vient de révéler les données de l’accidentalité routière en Europe. Si globalement, au sein des 28 pays membres de l’Union européenne, on constate une forte baisse de la mortalité sur les routes entre 2010 et 2018, il existe de grandes disparités selon les États.

On apprend ainsi que le classement des meilleurs pays européens en termes de sécurité routière est dominé par le Royaume-Uni, le Danemark et l’Irlande, tandis que la France ne se classe encore qu’en milieu de tableau, loin derrière le trio de tête.

L’association "40 millions d’automobilistes" rappelle qu’elle a été la première en France à mettre en avant les modèles britanniques et danois de sécurité routière, basés sur l’adaptation de la règle aux comportements de la majorité des automobilistes raisonnables et responsables, par opposition aux décisions françaises qui ne font qu’empiler les mesures coercitives à l’égard des usagers de la route. Pour "40 millions d’automobilistes", le bilan publié par la Commission européenne est la preuve que la répression à outrance en matière de sécurité routière ne permet pas de réduire la mortalité routière, alors que le pragmatisme est garant de la compréhension et du respect des règles, et donc de l’efficacité d’une politique de sécurité routière.

Le Royaume-Uni et le Danemark, champions européens de la sécurité routière

Dès 2014, alors que la politique française de sécurité routière ne misait que sur le développement du système de contrôle-sanction automatisé (les radars) et envisageait, déjà, l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est intéressée aux autres modèles européens de sécurité routière, au premier rang desquels le Royaume-Uni et le Danemark.

Le point commun de ces deux états résidait dans le fait qu’ils connaissaient une réduction importante et constante de leur accidentalité routière, sans pour autant avoir recours aux mesures outrageusement répressives que la Sécurité routière nous vendait comme indispensables en France.

En Angleterre, par exemple, la lutte acharnée contre la conduite sous l’emprise de l’alcool est compensée par une grande tolérance envers les petits excès de vitesse, tandis que le Danemark expérimente avec succès la hausse de la limitation de vitesse de 80 à 90 km/h sur ses routes rurales en même temps qu’il travaille à l’amélioration de la qualité de ses infrastructures routières. Et l’on constate aujourd’hui avec bonheur que ces décisions portent leurs fruits, puisqu’elles ont permis à l’un comme à l’autre d’orienter très nettement leur courbe de mortalité à la baisse.

Et la France dans tout cela ?

Malheureusement, les publications de l’association sur le sujet (L’Angleterre : un autre modèle de sécurité routière et Le Danemark : en route vers le bon sens) n’ont jusqu’alors pas incité le gouvernement français à s’inspirer de ces deux systèmes. Celui-ci leur préfère encore le modèle suédois – en particulier à travers les études (surannées) de G. Nielson, à l’origine de la mesure des 80 km/h en France – qui a pourtant quitté cette année le podium des meilleurs pays européens de sécurité routière.

L'association "40 millions d'automobilistes" constate qu'à force de ne prêter l’oreille qu’aux modèles les plus sévères, dont les mesures mises en œuvre ne reposent que sur des théories dépassées et plus que contestables, il ne faut pas s’étonner de ne pas parvenir à atteindre les objectifs ambitieux que l’on se fixe.

Si la France est aujourd’hui si mauvaise en sécurité routière, c’est qu’elle manque de pragmatisme : faire de la sécurité routière contre les automobilistes n’a jamais permis de les faire adhérer à une politique, et encore moins de rendre cette politique efficace. Les 80 km/h en sont le parfait exemple… Il est donc plus que temps de changer de logiciel pour sécuriser nos routes à des vitesses acceptables, donc acceptées.

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Lundi 08 avril 2019, le député (LREM) de l’Hérault Patrick Vignal s’est exprimé sur la radio France Info pour commenter la restitution du Grand Débat national réalisée ce midi par le Premier ministre Édouard Philippe. Il a notamment rappelé son étonnement quant à la prise de décision centralisée de la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h sur le réseau secondaire et a appelé le Gouvernement à travailler dorénavant en concertation avec l’association "40 millions d’automobilistes", premier porte-parole et représentant des automobilistes en France.

L’association "40 millions d’automobilistes" s’oppose depuis des années à une baisse généralisée des limitations de vitesse et prône une meilleure prise en compte des problématiques telles que l’alcoolémie au volant, la conduite sous l’emprise de stupéfiants ou encore le téléphone tenu en main, qui sont les principales causes de la mortalité routière ces dernières années.

Le travail de l’association commence à porter ses fruits, puisque les responsables politiques et les élus parlementaires sont de plus en plus nombreux à prêter l’oreille à ses arguments. Le député Patrick Vignal, membre de la majorité parlementaire, souhaite ainsi travailler de concert avec "40 millions d’automobilistes" pour aménager la mesure des 80km/h.

L'association salue cette prise de position courageuse de la part de Monsieur Vignal, qui démontre ainsi qu’il est toujours possible de trouver une issue sur ce sujet hautement rejeté par les automobilistes.

Pour "40 millions d’automobilistes", c’est un premier pas vers une écoute plus attentive des attentes et opinions des automobilistes par les membres du Gouvernement.

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Dans quelques heures, le Premier ministre Édouard Philippe dévoilera les premières tendances des attentes des Français recueillies lors du Grand Débat. Il ne fait aucun doute que les questions de mobilité des automobilistes français seront les grandes oubliées des annonces de la mi-journée. Pourtant, le Grand Débat national mis en place par le Président de la République est la conséquence directe d’un détonateur avec la mise en place du 80km/h cumulée à la hausse des prix des carburants et la potentielle augmentation de la "taxe carbone".

La question de la mobilité, grande absente volontaire du Grand Débat national

Dès la mise en place du Grand Débat national, l’association "40 millions d’automobilistes" alertait sur le fait que les 4 thèmes choisis par le Gouvernement ne permettaient en aucun cas de faire émerger les thématiques de mobilité sous l’angle des attentes des usagers de la route (la transition écologique, la fiscalité, la démocratie et la citoyenneté, l’organisation de l’État et des services publics).

Face à l’absence de place donnée à ces thématiques et en sa qualité de premier porte-parole des automobilistes, l’association "40 millions d’automobilistes" avait donc pris l’initiative, dès le 21 janvier dernier, de créer "le Grand Débat national des Automobilistes", une plateforme participative en ligne. Les résultats de cette consultation étaient publiés le 21 mars dernier dans un document de 28 pages.

Un discours du Premier ministre face à des représentants d’association mais… sans "40 millions d’automobilistes"

Si la première restitution des discussions du Grand Débat sera faite par Édouard Philippe devant plusieurs ministres, "garants", citoyens, représentants d'associations, partenaires sociaux et maires, sous la verrière du Grand Palais à Paris, il semblerait qu’une fois de plus la représentation des 40 millions d’automobilistes français ne soit pas assurée. L’association "40 millions d’automobilistes", seule association de défense des intérêts des automobilistes reconnue d’intérêt général, n’a en effet pas été conviée…

L'absence de l'association est symbolique, mais lourde de sens. Une fois de plus, c’est la preuve que le Gouvernement souhaite faire oublier les mesures qui ont pourtant créé la gigantesque colère de novembre dernier. Le Gouvernement doit impérativement répondre aux automobilistes qui attendent aussi des mesures très claires à leurs attentes justifiées.

 {Article publié le 21 mars 2019}

L’association "40 millions d’automobilistes" publie les résultats de la consultation menée dans le cadre du "Grand Débat national des Automobilistes". Les contributions déposées par les usagers sur le site Internet dédié ont été étudiées et analysées par l’association, puis synthétisées dans un document de 28 pages, adressé au Président de la République, au Premier ministre, aux ministres d’État ainsi qu’aux élus parlementaires. "40 millions d’automobilistes" espère ainsi que l’opinion et les attentes des usagers de la route seront prises en compte par le Président de la République pour bâtir, selon les propres termes du Chef de l’État, "le nouveau contrat pour la Nation".

8 grands thèmes et des dizaines de milliers de contributions

Afin d’organiser les contributions des Français sur la plateforme, "40 millions d’automobilistes" avait sélectionné 8 thèmes principaux parmi ceux les plus couramment abordés ces derniers temps auprès de l’association par les usagers de la route : les 80km/h, les radars, les sanctions aux infractions routières, l’entretien des routes, les carburants, les autoroutes, les restrictions de circulation et la prime à la conversion. Les participants avaient également la possibilité d’évoquer tout autre sujet de leur choix dans la catégorie "autre".

Les contributions, très nombreuses, sont venues de toute la France. C’est la preuve que les questions relatives à la mobilité et à la sécurité – qui avaient été négligées par le gouvernement – revêtent une importance toute particulière pour les Français.

Ce sont ainsi quelque 37619 contributions qui ont été déposées sur www.legranddebatnational.com. Proportionnellement, les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes sont celles qui ont le plus pris part au "Grand Débat national des Automobilistes".

Les 80km/h et la répression routière au coeur des préoccupations des automobilistes

La catégorie ayant reçu le plus de témoignages est, sans grande surprise, la limitation de vitesse à 80km/h (7501 contributions, soit 19,9% du total des contributions). Le décret a été pris sans aucun débat préalable et sans tenir compte de l’hostilité des Français, qui y restent opposés, plus d’un an après l’annonce, à plus de 76%. Rappelons que cette mesure méconnaît et aggrave dangereusement les problématiques locales des territoires, notamment en termes d’économie et d’attractivité des territoires. Aujourd’hui, les usagers n’entendent plus subir cette décision parisianiste et attendent du gouvernement un retour pur et simple à l’ancienne législation.

Les radars sont le deuxième sujet le plus commenté  : 5812 contributions ont été déposées, dont 759 au sujet de la privatisation des voitures-radars, ce qui a incité l’association à consacrer un focus à cette thématique particulière. Le fait de confier la gestion et la conduite des voitures équipées de radars embarqués à des sociétés privées est particulièrement mal perçu par les automobilistes, qui ne manquent pas de souligner que la répression des infractions routières doit demeurer dans le giron des forces de l’ordre assermentées et ne peut en aucun cas poursuivre des objectifs liés à la rentabilité économique du système.

La catégorie "entretien des routes" a également reçu de très nombreux témoignages (5249 contributions, soit 14% du total des contributions), attestant ainsi de la dégradation progressive et dangereuse du réseau routier français.

Le document qui est remis aujourd’hui aux pouvoirs publics se veut une synthèse des résultats de la consultation réalisée par "40 millions d’automobilistes" ; les contributions sélectionnées et reproduites dans le livret ont été jugées représentatives de l’opinion générale des usagers ayant participé à l’opération.

Pour consulter le livret, cliquez ici.

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Ce matin, jeudi 28 mars 2019, en direct sur BFM TV à 8h30, Pierre Chasseray, délégué général de l’association "40 millions d’automobilistes", demandait que les chiffres mensuels de la sécurité routière – habituellement communiqués autour du 15 de chaque mois – soient enfin publiés. Le retard de diffusion de ces données, pourtant très attendues par les usagers de la route, relevait en effet de la rétention d’informations…

Et pour cause, 20 minutes plus tard, la Sécurité routière publiait enfin le baromètre du mois de février 2019, qui fait état d’une hausse de la mortalité routière de +17,1% sur les routes de France métropolitaine par rapport à février 2018. Pour "40 millions d’automobilistes", c’est la preuve que les 80km/h imposés le 1er juillet dernier sur les routes secondaires ne fonctionnent pas et qu’il est temps de revenir sur cette décision nuisible.

Le communiqué de presse de la Sécurité routière précise que "les piétons, les cyclistes, les jeunes de 18-24 ans et les séniors de 65 ans et plus" sont les plus fortement concernés par cette augmentation.

Le délégué interministériel à la Sécurité routière attribue cette hausse à la dégradation massive des radars à la fin de l’année 2018.

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", cette interprétation des causes des mauvais chiffres de février est plus que douteuse, car on sait très bien que les dégradations des radars ont débuté en juin 2018 avant la mise en œuvre de la mesure des 80km/h et se sont intensifiées en juillet, lors de l’application de la mesure, mais aussi que leur remise en état a débuté dès la fin du mois de janvier.

Il est donc temps que le Premier ministre admette qu’il a fait fausse route, que l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse ne permet pas d’améliorer la sécurité des usagers, et qu’il revienne sur sa décision pour revenir à un système plus pragmatique, adapté aux besoins de mobilité des territoires.

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Dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, les sénateurs ont adopté, en première lecture, un amendement cosigné par MM. Michel Raison, Jean-Pierre Corbizet, Jean-Luc Fichet et Mme Michèle Vullien. Celui-ci vise à donner aux présidents des Conseils départementaux et aux préfets le pouvoir de fixer une limitation de vitesse supérieure à celle prévue par le Code de la route sur les routes départementales et nationales.

L’association "40 millions d’automobilistes", qui avait été auditionnée par le groupe de travail du Sénat sur la sécurité routière – et plus particulièrement sur la mesure des 80km/h – et soutenait l’amendement présenté par le Sénateur Raison, est très satisfaite de ce vote et appelle les députés à le confirmer lorsque le projet de loi leur sera soumis.

À l’occasion de ce vote, l’association lance une vaste consultation auprès de l’ensemble des présidents des Conseils départementaux : elle souhaite recueillir leur avis en tant que gestionnaires et responsables du réseau secondaire sur la nécessité d’aménager la limitation de vitesse sur les routes départementales et nationales.

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La souscription d’un contrat d’assurance automobile est obligatoire pour tout propriétaire d’un véhicule à moteur, selon les termes de l’article L211-1 du Code des assurances. Malheureusement, certains automobilistes font abstraction de cette règle. Le Fonds de Garantie des Assurances obligatoires de Dommage (FGAO) a publié son Baromètre 2018, dans lequel figurent les données liées à la conduite sans assurance en France en 2018 : 30873 personnes ont eu un accident avec un conducteur non assuré ou s'étant enfui l'an dernier, ce qui a coûté 119 millions d'euros à la collectivité.

Défaut d'assurance auto : des chiffres inquiétants

Le FGAO a entre autres pour rôle d'indemniser, au nom de la solidarité nationale, les victimes d’accidents de la circulation provoqués par des personnes non assurées ou non identifiées. Ainsi, près de 31000 victimes de la circulation automobile ont été prises en charge en 2018 : c'est 12% de plus depuis 2013. Parmi elles, 9518 ont été blessées et 109 sont décédées. Plus précisément, près de 26000 étaient victimes d'un conducteur non assuré.

Près de la moitié des auteurs non assurés ont moins de 30 ans et le phénomène concerne majoritairement des hommes, dans 3/4 des cas. Le FGAO observe également une corrélation entre la non-assurance et la situation économique des auteurs, puisque près d'un tiers sont au chômage. Enfin, plus de la moitié des accidents corporels impliquant des auteurs non assurés ont eu lieu sur des routes communales.

La facture explose

En l'absence d'assurance souscrite par l'auteur de l'accident ou faute de pouvoir l'identifier, c'est donc le FGAO qui est chargé d'indemniser les victimes : 119 millions d'euros ont ainsi été versés en 2018. C'est 32% de plus sur les 5 dernières années. La plus grosse partie de cette somme, 100 millions d'euros, a été versée pour indemniser les victimes de dommages corporels.

Ensuite, et si l'auteur de l'accident a pu être identifié, le FGAO se retourne en justice contre lui : si l’automobiliste non-assuré se rend responsable d’un accident de la route, il devra en assumer les conséquences financières. Que ce soit par inconscience, par négligence, ou par volonté de réduire son budget auto, rouler sans assurance expose donc le conducteur à devoir payer toute sa vie en cas d'accident. Aussi, si la dette n’est pas écoulée à son décès, les sommes dues restantes peuvent être prélevées sur la succession. Au-delà du fautif, c’est donc toute sa famille, sur plusieurs générations, qui peut être impactée.

Un risque accru pour la sécurité

On estime qu'1 à 2% des usagers de la route circuleraient sans être assurés. Avec 109 décès occasionnés par des conducteurs non assurés, cela signifie que 3,3% des 3259 accidents mortels de la route survenus en France métropolitaine en 2018 sont le fait de moins de 2 % des usagers.

Outre les conséquences financières, les automobilistes non-assurés représentent donc un vrai risque pour la sécurité des autres usagers, d'autant qu'ils cumulent souvent les infractions au Code de la route : 26% des conducteurs non assurés impliqués dans un accident en 2018 n'avaient pas non plus de permis de conduire valide, tandis que 18% étaient positifs au contrôle d'alcoolémie.

Des mesures pour renforcer la lutte contre le défaut d'assurance

La conduite sans assurance est un délit puni d’une amende pouvant aller jusqu'à 3750 €, assortie d’une suspension de permis de 3 ans ou de la confiscation du véhicule.

Pour palier ce fléau, un projet permettant aux forces de l’ordre d'accéder au Fichier des véhicules assurés est prévu par la loi du 18 novembre 2016 : les assureurs auront l’obligation d’alimenter ce fichier qui recensera l’ensemble des véhicules assurés et devront déclarer les souscriptions et les résiliations de chaque véhicule en communiquant notamment l’immatriculation. En cas de contrôle ou d’infraction, les forces de l'ordre pourront vérifier si un véhicule est bien assuré et, le cas échéant, le verbaliser.

Une proposition que soutient l'association "40 millions d'automobilistes" dans son Livre Blanc pour la Sécurité routière 2017-2022. En complément, l'association propose que la vignette d'assurance soit contrôlée lors du contrôle technique.

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