Publications de 40 millions d'automobilistes (229)

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Il y a quelques mois, le Conseil national de Sécurité routière (CNSR) recommandait d'abattre les platanes le long des routes.

Opposée à cette mesure, l'association "40 millions d’automobilistes" s'est rendue sur la RD910, entre Chartres et Paris, afin de réaliser un reportage sur le sujet. Ce que nous y avons découvert est inadmissible !

Notre reportage montre une route jonchée de platanes sur laquelle a eu lieu un accident mortel qui aurait pu être évité si celle-ci avait été protégée par un dispositif de retenu adapté à la route. Puis, quelques centaines de mètres plus loin, un radar… Protégé par une glissière de sécurité !!! Que cherche-t-on à faire ? Sauver la vie des gens, ou sauver un radar ? Cherchez l’erreur !

Abattre les platanes coûterait à l’État des milliards d’euros. Mais cela ne ferait que déplacer le problème de sécurité sur ces routes qui en sont bordées. Pour conserver ce patrimoine naturel, "40 millions d’automobilistes" propose plutôt d’installer des glissières de sécurité, avec écran moto, devant ces arbres. Cette mesure permettrait de sauver 300 vies.

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Lundi 8 février 2016, Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, a annoncé une enveloppe supplémentaire de 150 millions d'euros qui sera consacrée à la rénovation des infrastructures routières en 2016. L'association "40 millions d'automobilistes", à l'initiative des l'opération "J'ai mal à ma route" destinée à sensibiliser les Pouvoirs publics à la nécessité d'entretenir le réseau routier français pour favoriser la sécurité des usagers, est satisfaite de cette première victoire, preuve de la prise de conscience du Gouvernement.

Une mobilisation qui a porté ses fruits

En novembre 2015, "40 millions d'automobilistes" s'attaquait aux problèmes des infrastructures en lançant l'opération "J'ai mal à ma route" (www.jaimalamaroute.com), la première plateforme de signalement des routes dangereuses.

Grâce à la médiatisation procurée par cette action et à la mobilisation des usagers, l'association a pu marteler en média le message des automobilistes et ainsi faire remonter la problématique de l'état des routes auprès des Pouvoirs publics.

Après plusieurs mois d'action, le Gouvernement a enfin pris conscience de la nécessité d’entretenir nos routes : Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, a annoncé que l'État allait investir "des moyens sans précédent pour l'entretien du réseau routier".

Ainsi, ce sont près de 300 millions d'euros qui seront investis en 2016 sur plus de 400 projets routiers, soit +55% en 1 an !

Le combat continue !

L’annonce de cette somme de 300 millions d’euros consacrés à des projets d’aménagements routiers est une première victoire pour les 40 millions d'automobilistes qui sillonnent les routes : cela signifie que le Gouvernement a entendu leurs attentes et qu'il est prêt à y répondre. C'est encore insuffisant, mais c'est un signal positif.

Ensemble, nous devons continuer à nous battre afin d'obtenir davantage. Dans les prochains mois, "40 millions d'automobilistes" publiera le classement des routes les plus dégradées de France, par département.

Crédits photo : daizuoxin sur fotolia.com

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Mercredi 03 février 2016, les députés européens ont adopté un nouveau texte de loi relatif aux émissions de polluants des véhicules neufs. Depuis, on entend parler partout d’ "assouplissement", de "droit à polluer", alors que Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et des Transports, a affirmé que tous les constructeurs automobiles dépassaient la réglementation en matière d’émissions. L’association "40 millions d’automobilistes" rétablit la vérité sur le contenu et les conséquences de cette loi sur l’environnement.

L’entrée en vigueur de la norme EURO 6 sur les quantités de polluants maximales pouvant être émises par un véhicule neuf a obligé les constructeurs automobiles à innover en matière de systèmes de dépollution. De véritables efforts ont été fournis, mais les tests destinés à homologuer les nouveaux modèles de voitures étaient jusqu’alors réalisés uniquement en laboratoire, ce qui permettaient aux constructeurs d’établir des stratégies de mesures qui optimisaient les performances environnementales des véhicules, avec les dérives qui ont été mises à jour à la fin de l’année dernière.

Que dit le texte de loi sur les normes antipolllution ?

La principale disposition du texte de loi voté mercredi au Parlement européen consiste donc à remplacer ces tests d’homologation en laboratoire par des tests qui seront réalisés dès 2017 en conditions réelles de circulation. Grâce aux tests aléatoires menés sur les véhicules depuis le début de l’année 2016, on a constaté que les voitures émettent 4 à 5 fois plus de polluants en conditions réelles de circulation qu’en laboratoire.

Or, les eurodéputés ne prévoient à terme qu’une marge de dépassement de 50% des émissions polluantes. En réalité, ce n’est donc pas un "assouplissement" qui a été voté, mais bien une norme encore plus contraignante, qui impose aux constructeurs de diviser encore par 3 les émissions de leurs modèles.

Une loi qui rend impossible toute tentative de triche

Pour résumer, la loi européenne sur le contrôle des émissions de polluants des véhicules neufs rend désormais impossible toute tentative de triche lors des tests d’homologation et renforce encore les exigences en matière de réduction des émissions polluantes. On est donc bien loin de l’ "assouplissement" décrié par les Verts...

Et pour couper court à toute polémique quant à la défense de quelconques intérêts personnels et financiers, l’association "40 millions d’automobilistes" rappelle qu’elle ne perçoit aucune subvention de la part des constructeurs automobile.

Sur le même sujet, retrouvez La Pollution automobile expliquée aux Verts, par "40 millions d'automobilistes"

Crédits photo : standret sur fotolia.com

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L’association "40 millions d’automobilistes" lance le premier site Internet gratuit permettant d’estimer la valeur d’un véhicule de collectionwww.fourchette-auto.com propose aux propriétaires de véhicules de collection d’entrer gratuitement en contact avec l’un des 600 experts agréés d’Experveo, service d’expertise automobile, pour obtenir sous 48 heures une première estimation de leur véhicule.

On estime à 800 000 le parc de véhicules de collection en France. Le véhicule de collection est une véritable passion pour les amoureux de vieilles mécaniques et de belles carrosseries. Depuis plusieurs années, les sites Internet proposant à la vente des véhicules de collection se multiplient. C’est une activité en plein essor qui attire de plus en plus d’amateurs. Dans ce contexte particulier, l’achat-vente est surtout une histoire de sentiments, qui obéit malgré tout aux lois du marché.

Pour guider les passionnés dans leur démarche d’achat-vente d’un véhicule de collection, "40 millions d’automobilistes" et Experveo ont donc imaginé le site Internet www.fourchette-auto.com. Par l’intermédiaire de ce site, le collectionneur peut adresser directement un message à un expert automobile en lui donnant les principales caractéristiques du véhicule qu’il souhaite évaluer : marque, modèle, année, type de carrosserie… Il recevra gratuitement et sous 48 heures une réponse de l’expert qui lui proposera une première estimation de la valeur de son véhicule.

Le collectionneur est ensuite libre de faire appel ou non aux services de l’expert dans le cadre de l’achat-vente ou pour une estimation plus précise du véhicule.

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Aujourd’hui, mercredi 27 janvier 2016, Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, a annoncé dans le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France le bilan de la Sécurité routière pour l’année 2015. L’ONISR* constate une augmentation de 2,4% de la mortalité par rapport à 2014, portant ainsi à 3 464 le nombre de personnes tuées sur les routes françaises. Alors que le Gouvernement met en cause "des vitesses excessives", l’association "40 millions d’automobilistes" met en exergue que la seule augmentation du nombre d’accidents dus aux stupéfiants et à l’alcool explique la hausse de la mortalité en 2015.

Les stupéfiants et l'alcool, les deux principales causes des accidents

L’année 2015 s’est clôturée, selon le bilan provisoire de l’ONISR, sur une hausse du nombre de tués sur les routes : 3 464 usagers ont trouvé la mort, soit 80 de plus qu’en 2014. Ce bilan – inacceptable – est cependant à mettre en regard des événements survenus au cours de l’année, tel l’accident de Puisseguin, dans lequel 43 personnes avaient péri. Un accident, certes dramatique, mais qui reste exceptionnel et qui compte malgré tout pour plus de la moitié de la hausse constatée l’an passée.

Pour le reste, la Sécurité routière et le ministre de l’Intérieur n’accusent qu’un mal : "le relâchement sur la vitesse". Et, en toute logique, ne proposent qu’une solution : "une stratégie radar forte", alors que des radars supplémentaires avaient déjà été implantés en 2014 et 2015.

Pour "40 millions d'automobilistes", c’est omettre volontairement les deux principales causes d’accidentalité sur la route : les stupéfiants et l’alcool au volant. L’ONISR précise que ces facteurs ont augmenté respectivement de 22 à 25% et de 28 à 30% dans les accidents mortels. Une fois de plus, on ne s’attaque pas au fond du problème : en quoi le radar sauvera-t-il la vie de celui qui a trop bu ou qui roule sous l’influence de psychotropes ? Il est temps pour le Gouvernement de se montrer honnête et d’apporter des réponses plausibles aux véritables causes des accidents. Mais qui aura le courage de prendre à bras le corps ces problématiques, qui nécessitent bien plus que de poser une boîte métallique sur le bord de la route ?

Une baisse spectaculaire de la mortalité routière en 2013

L’association rappelle également que si l’on ne peut nier cette hausse de la mortalité depuis deux ans, il est bon de se souvenir que la baisse enregistrée en 2013 était à ce point spectaculaire (-11% par rapport à l’année précédente) qu’elle impliquait malheureusement une légère augmentation des chiffres les années suivantes. Malgré cette hausse de 2,4% par rapport à 2014, l’année 2015 porte de meilleurs résultats en termes de sécurité routière que l’année 2012, et même que l’année 2013, si l’on regarde les statistiques de l’accidentalité corporelle : le nombre de blessés et de personnes hospitalisées suite à un accident de la route sont en effet – et c’est un facteur encourageant – en nette diminution cette année (-3,6% par rapport à 2014).

Notons enfin que, selon un rapport du Sénat**, 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières. Difficile donc pour l’État d’imposer aux usagers français un objectif ambitieux de moins de 2 000 tués sur les routes en 2020 lorsqu’il se désengage lui-même de la sécurité de ses citoyens en réduisant d’année en année les moyens financiers accordés à l’entretien du réseau sur lequel ils circulent…
Pour dénoncer cet état de fait, "40 millions d’automobilistes" a mis en ligne à la fin novembre 2015 un site internet dédié au signalement des routes les plus délabrées de France : www.jaimalamaroute.com.

* Observatoire national interministériel de la Sécurité routière

** Selon le Projet de loi relatif à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport.


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Pneum'addict, la série.

Un véhicule bien entretenu, cela passe par une bonne connaissance des pièces qui le composent.

C'est pourquoi nous avons souhaité lancer une série de vidéos sur le pneumatique, afin que vous sachiez tout sur l'importance de ce "rond noir de technologie" qui assure le seul contact direct entre votre véhicule et la route.

Ainsi, vous trouverez en cliquant sur l'image ci-dessous le tout premier épisode de la série, "Un pneu, ce n'est pas que du caoutchouc" :

Jusqu'à mi-mars, tous les lundis, vous pourrez retrouver une nouvelle vidéo sur la Web TV de notre site Internet ou sur notre chaîne Youtube :

Lundi 1er février : Épisode n°2 - "Informations générales sur le pneumatique"
Lundi 8 février : Épisode n°3 - "Changement d'une paire de pneus"
Lundi 15 février : Épisode n°4 - "Mêmes pneumatiques sur un même essieu"
Lundi 22 février : Épisode n°5 - "Pression des pneus"
Lundi 29 février : Épisode n°6 - "Dommages sur le pneumatique"
Lundi 7 mars : Épisode n°7 - "Résistance au roulement"

Ne ratez pas les rendez-vous !

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La répression routière en France en 2015, ce sont 1,671 milliards d’euros issus des amendes routières, soient environ 26 millions de contraventions dressées pour des infractions au Code de la route. L’État français légitime la répression massive des infractions au Code de la route (et en particulier des petits excès de vitesse) par le fait que les sommes constituées par le produit des amendes qui émanent des contraventions servent à améliorer la sécurité des routes. Mais qu'en est-il réellement ? " 40 millions d'automobilistes " lève le voile sur la véritable utilisation de ces sommes colossales.

Dans un premier temps, cet argent est collecté par l’État, avant d’être reversé à différents organismes et services pour être utilisé dans un cadre défini par le Compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » du projet annuel de performances, annexé au projet de loi de finances pour 2015.

Après réversion des sommes allouées à l’AFITF et au FIPD, le produit des amendes restant est versé au Compte d’affectation spécial :

En réalité, seule une faible partie de ces sommes colossales est effectivement utilisée dans le cadre d’actions favorisant la sécurité routière : une partie des montants reversés à l’AFITF, d’abord, qui participe à la rénovation et à l’aménagement des réseaux routiers. Les collectivités, ensuite, qui – conformément à l’article R.2334 du Code général des Collectivités territoriales – utilisent l’argent qui leur est reversé notamment pour renforcer la signalisation routière, aménager les carrefours et réaliser des travaux ponctuels pour favoriser la sécurité routière.

Tout compte fait, ce ne sont en réalité pas plus de 30 % du produit total de la répression routière qui sont véritablement utilisés à des fins d’amélioration des conditions de sécurité sur les routes françaises.

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Stop aux radars tirelires !

Pour commencer l'année avec une mesure forte en faveur des automobilistes,  " 40 millions d'automobilistes " est à l'initiative d'une proposition de loi visant à faire supprimer l'amende pour les petits excès de vitesse, soutenue et déposée au Sénat par Alain Fouché, sénateur de la Vienne. Ce nouveau texte de loi tend à introduire davantage d’équité dans la répression des excès de vitesse inférieurs ou égaux à 10 km/h en supprimant l’amende encourue par les contrevenants. " 40 millions d’automobilistes " remercie le Sénateur pour son engagement dans la protection des automobilistes.

L'association espère vivement que cette impulsion sera suivie par une majorité d’élus parlementaires et appellent les automobilistes à soutenir le projet en signant la pétition en ligne sur http://petitions.40ma.org/radar-pv/.


Le constat

Depuis la mise en place du permis à points en France en 1992, les excès de vitesse sont sévèrement sanctionnés à la fois par un retrait de point(s) et une amende pécuniaire, croissants en fonction de la gravité de l’infraction. Chaque année, ce sont près de 800 millions d’euros qui entrent dans les caisses de l’État grâce à la répression des excès de vitesse. Or, 90% de ces infractions sont en fait constitués par des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h, c’est-à-dire – dans la majorité des cas – des excès de vitesse involontaires. Cette répression à outrance n’a fait que provoquer le rejet du système tout entier par les Français, qui parlent désormais de " pompes à fric " ou de " tirelires " pour désigner les radars. "


La solution

Pour réhabiliter l’image des radars et réconcilier les Français avec la politique de sécurité routière, il est donc urgent de modifier le système : " Puisque le Gouvernement prétend que la verbalisation et la sanction des excès de vitesse sont nécessaires, non pas pour permettre à l’État de récupérer de l’argent, mais pour améliorer la sécurité des usagers de la route, nous proposons que, pour les petits excès de vitesse, les contrevenants n’aient plus à payer d’amende ", explique le Sénateur Alain Fouché.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", le radar est devenu le symbole de la taxe. Demandez à un automobiliste s’il considère que le radar favorise la sécurité routière ; il vous répondra qu’il ne sert que la rentabilité routière. Pourtant, il a effectivement permis de réduire considérablement le nombre des grands excès de vitesse, véritablement dangereux. Il est donc impératif maintenant pour le Gouvernement de démontrer que la multiplication des radars est bien une question de sécurité et non d’argent facile pour rembourser la dette de l’État. Quelle meilleure preuve alors que de supprimer l’amende pour les petits excès de vitesse ?


De nombreux pays européens, tels l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne, ne sanctionnent pas les petits excès de vitesse et enregistrent de meilleurs résultats en termes d’accidentalité routière que la France.

Pour consulter le texte de la proposition de loi, suivez le lien :
http://petitions.40ma.org/radar-pv/ppl.pdf

Une proposition largement plébiscitée

Selon un sondage de l’institut d’enquêtes et d’études d’opinion IFOP pour Radio Alouette, première radio du Grand Ouest, 71% des Français sont favorables à la suppression de l’amende pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Ce sondage a été effectué auprès de 996 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française.

Comment soutenir le projet ?

" 40 millions d’automobilistes " et le sénateur Alain Fouché appellent tous les automobilistes favorables à ce projet à signer la pétition en ligne sur la page http://petitions.40ma.org/radar-pv/.

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Avec l'entrée en vigueur de la réforme territoriale au 1er janvier 2016, les différentes taxes doivent être harmonisées au sein des nouvelles régions. Une réforme qui a aussi ses conséquences sur les taxes destinées aux automobilistes ! Quels changements vont intervenir suite à la réforme territoriale ?

Le prix des cartes grises

Le prix de la carte grise est déterminé par une taxe dont le conseil régional a la responsabilité. Ainsi, les tarifs des certificats d'immatriculation varient selon les régions. En 2015, les prix s'étendaient par exemple de 27€ pour la Corse à 51,20€ pour la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Mais avec la réforme territoriale, les nouvelles régions vont devoir s'aligner : elles ont jusqu'au 31 mai 2016 pour voter un nouveau tarif unique. Ainsi, la région Bourgogne-Franche-Comté, qui pratiquait auparavant des tarifs de 51€ et 36€, va-t-elle s'aligner sur le prix le plus bas, le plus haut, ou bien couper la poire en deux ? " 40 millions d'automobilistes " craint que les régions ne fassent pas de cadeau aux automobilistes et alignent les tarifs à la hausse.

Le prix des carburants

Avant la réforme territoriale, 2 régions avaient fait le choix de ne pas prélever leur part régionale de taxe intérieure sur les produits pétroliers : ils s'agissait du Poitou-Charentes et de la Corse. Cependant, la fusion des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes a également conduit à l'obligation d'harmoniser les taxes. Et cette fois, le doute ne plane plus : l'avantage fiscal ne sera plus accordé aux automobilistes Picto-Charentais, les deux autres anciennes régions refusant de suivre le Poitou-Charentes. Cette décision représenterait un surcoût d'environ 2 centimes par litre de carburant.

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Alerté par les projets de restriction de la circulation automobile mis en œuvre par la mairie de Grenoble, " 40 millions d’automobilistes " s’est rendu sur place, les mardi 08 et mercredi 09 décembre 2015, pour rencontrer les principaux acteurs de la mobilité en Isère et comprendre les enjeux locaux liés aux déplacements dans la Métro (Grenoble Alpes Métropole). Les Isérois sont également appelés à exprimer leur opinion grâce au Grand Referendum mis en ligne à cette occasion par l’association sur le site Internet http://referendum.40ma.org/30-grenoble/.

>>> PARTICIPER AU RÉFÉRENDUM <<<

La mobilité est au cœur des préoccupations des Grenoblois. Elle influe à la fois sur les problématiques liées à la sécurité routière, à l’environnement et au développement économique de la métropole. Inquiétés par les nouveaux projets relatifs à la circulation automobile, les Isérois ont été nombreux à solliciter l’intervention de " 40 millions d’automobilistes " pour préserver leur droit à la mobilité. Et pour cause : les mesures anti-voitures ne cessent de s'accumuler dans la Métro :

  • Généralisation du 30 km/h en ville ;
  • Mise en place de la vignette écologique ;
  • Interdiction de circulation lors des pics de pollution ;
  • Remise en cause de l’élargissement de l’A480 ;
  • Suppression de places de stationnement automobile...


Pour mieux comprendre l’impact de ces projets sur la mobilité des Grenoblois, l'association s'est rendue sur place et a rencontré les principaux acteurs de la mobilité en Isère. Tous concernés, les acteurs de la vie locale de la Métro ont rapidement répondu aux invitations de " 40 millions d’automobilistes " : représentants des commerçants, associations d’usagers et de consommateurs, professionnels de la route et élus chargés des déplacements… L’association a recueilli les opinions et les propositions de tous les intervenants.

Lors de ce déplacement marathon de deux jours, " 40 millions d'automobilistes " a surtout rencontré des professionnels. Mais cette grande consultation se poursuit auprès des particuliers sur le site http://referendum.40ma.org/30-grenoble/. Ce grand referendum a pour but de recueillir l'opinion des usagers de la route afin d'interpeller les pouvoirs publics : nous avons besoin de la participation de tous pour faire entendre votre voix auprès des décideurs locaux.

>>> PARTICIPER AU RÉFÉRENDUM <<<

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L’association « 40 millions d’automobilistes » publie la deuxième édition du Baromètre de l’expertise automobile et dévoile le classement des véhicules les plus volés et les plus vandalisés. L’objectif de ce baromètre est double : il s’agit à la fois de donner un état des lieux précis des sinistres et des informations aux automobilistes. Quelles sont les voitures les plus vandalisées en France ? Dans quel département ne fait-il pas bon posséder un véhicule ?
 
« 40 millions d’automobilistes » vous dit tout ! Dans ce baromètre établi grâce aux rapports d’expertise réalisés par EXPERVEO – service d’expertise en automobile dédié aux particuliers appartenant au groupe BCA expertise, leader de la profession des experts – l’association informe également sur les démarches à réaliser en cas de vol de véhicule et donne des conseils pour éviter le vol et le vandalisme. L’étude de l’association est complétée, cette année, par les statistiques de la société Traqueur – leader de la détection et de la récupération de véhicules volés – pour faire le point sur l’évolution des différentes méthodes de vols (mouse-jacking en hausse, home-jacking, abus de confiance…).
 
>>> Pour consulter le baromètre : cliquer ici <<<
 
En 2013, le nombre de voitures volées était reparti à la hausse, après 12 années de baisse, avec 111 950 vols. Mais en 2014, le nombre de véhicules volés reprenait une courbe à la baisse de -2,8% par rapport à 2013. Pour limiter le vol de véhicule, « 40 millions d’automobilistes » conseille d’utiliser des alarmes comme des boîtiers de géolocalisation qui permettent de retrouver le véhicule dans 90% des cas ».
 
Palmarès des 10 voitures les plus volées
 
Pour consulter le classement des véhicules les volés par département, cliquez ici.
 
Palmarès des 10 voitures les plus vandalisées
 

Dans ce classement des 10 véhicules les plus vandalisés, une seule voiture sur 10 est de marque française et les autres sont de marques étrangères.
Le constat est sans appel ! Les automobilistes qui possèdent une voiture de marque française auront plus de chance d’être épargnés par le vandalisme.
 
Palmarès des 10 départements où les voitures sont les plus sinistrées


Dans ce classement, c’est le département des Yvelines qui est le plus touché, avec 30 460 sinistres. L’année dernière, le département du Rhône était premier avec 28 695 sinistres. Cette année, il est quatrième du classement avec 21 010 sinistres.

Dans le baromètre, vous trouverez également le classement des départements les plus touchés par des sinistres atypiques. Par exemple, la Gironde est, pour la deuxième année, le département où l’on dénombre le plus de collisions avec un animal (pour consulter, cliquer sur ce lien, page 27).

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Ce titre peut paraître bien intriguant dans un contexte où la baisse des limitations de vitesse est présentée comme LA solution ultime pour faire baisser l'accidentalité sur nos routes : 110 km/h sur l'autoroute, 90 km/h sur les autoroutes urbaines, 80 km/h sur le réseau secondaire, 50 km/h sur le périphérique parisien ou encore généralisation des zones 30 en ville… Pourtant, le lien entre baisse de la limitation de vitesse et baisse de l'accidentalité n'a jamais formellement été prouvé. Pendant que la France persiste dans ce modèle de sécurité routière dépassé, certains pays ont au contraire fait le choix d'augmenter la vitesse maximale autorisée pour faire diminuer le nombre d'accidents sur les routes.

L'expérience danoise : de 80 à 90 km/h

Le Danemark a bien compris que la vitesse n’est pas le seul facteur d’accidentalité : la Direction danoise de la Route a pensé que bien des vies pouvaient être sauvées en augmentant raisonnablement certaines limitations de vitesse. Le Danemark ne s’est donc pas contenté de considérer cette idée : il l’a mise en pratique.

La Direction danoise de la Route a mené une étude sur des portions de routes bidirectionnelles où la vitesse était auparavant limitée à 80 km/h et sur lesquelles nous serions le plus susceptibles d’être victimes d’un accident mortel. Pour l’expérimentation, la vitesse a été portée à 90 km/h et les premiers résultats ne se sont pas fait attendre.

Les automobilistes qui roulaient auparavant en-dessous des 80 km/h prescrits ont augmenté leur vitesse de circulation jusqu’à la nouvelle limitation établie, tandis que les 15 % d’automobilistes qui conduisaient le plus vite (à ou au-delà de 80 km/h) étaient moins tentés de dépasser la limitation de vitesse à 90 km/h et ont même réduit leur vitesse moyenne d’1 km/h, allant à l’encontre de l’idée reçue qui prétend qu’une limitation de vitesse plus élevée incite automatiquement les automobilistes à rouler comme des fous. Alors que les vitesses moyennes sont restées sensiblement les mêmes qu’avant l’expérimentation, les flux de circulation relevés sur les portions de routes concernées par l’étude sont désormais plus fluides et plus homogènes.

Le nombre de collisions sur ces portions de routes a diminué depuis la mise en place de l’expérimentation en 2011. " Lorsqu’il y a d’importants différentiels de vitesse entre les véhicules, la tentation est grande pour de nombreux automobilistes de doubler " commente Rene Julh Hollen, le porte-parole de la Direction danoise de la Route. " Donc, plus nous serons en mesure de rendre les vitesses homogènes sur les routes bidirectionnelles, plus ces routes deviendront sûres ". Même la police danoise qui voyait cette expérimentation du mauvais œil a fini par changer d'avis !

L'expérience danoise démontre que sur certaines portions de routes, il est plus cohérent de laisser le trafic progresser à un rythme naturel plutôt que de chercher à le restreindre. En supprimant le sentiment de frustration de l’expérience de conduite des automobilistes, on peut les amener à conduire de manière plus raisonnable. Cela se traduit par moins de manœuvres de dépassement, dans la mesure où, généralement, le flux du trafic est légèrement plus rapide et surtout plus régulier, et où la tentation pour certains automobilistes de doubler le véhicule les précédant est par conséquent moins grande.


La Suisse : 60 km/h en agglomération

En Suisse, la commune de Crassier a tenu à augmenter la vitesse maximale autorisée sur la route de Genève. En effet, sur cette portion rectiligne en campagne, un certain nombre d'automobilistes ne pensait plus circuler en agglomération et dépassait donc la limitation de vitesse en toute bonne foi, d'autant plus qu'aucun panneau de limitation de vitesse ne venait rappeler qu'ils circulaient encore dans une zone limitée à 50 km/h. Une véritable aubaine pour les radars situés le long de la portion !

Pour autant, les autorités communales ne se sont pas contentées des résultats d'accidentalité sur cet axe. Ainsi, elles ont obtenu une dérogation pour faire passer la limitation de vitesse sur la route de Genève à 60 km/h au lieu de 50 km/h, considérant qu' "un 60 km/h respecté est beaucoup plus sûr qu'un 50 km/h qu'on ne voit pas ou dont on se moque ".

Les mois à venir nous diront si l'augmentation des limitations de vitesse portera ses fruits, comme l'espèrent les autorités locales.


L'Angleterre : 97 km/h sur le réseau secondaire

Souvenez-vous : il y a quelques mois, il était question de généraliser la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire. Les partisans de la mesure prétendaient que cela permettrait de sauver 400 vies par an, selon un modèle mathématique dépassé datant de 1982 et établi en Suède.

Mais l'exemple de l'Angleterre suffit à remettre en cause cette croyance selon laquelle limitation de vitesse et accidentalité seraient liés. L'équipe de " 40 millions d'automobilistes " s'était rendue sur place pour étudier le modèle anglais et avait produit le film La fin de la guerre contre les automobilistes, diffusé à l'Assemblée nationale. En Angleterre, les Rural Roads - l'équivalent de notre réseau secondaire en France - sont limitées à 60 mhp, soit 97 km/h (7 km/h de plus qu'en France !). Pourtant, les résultats obtenus en matière de sécurité routière y sont bien meilleurs que chez nous, puisque l'Angleterre déplore 2 fois moins d'accidents mortels qu'en France.

Au cours de notre tournage, nous avons pu constater qu'il n'existait aucun débat pour abaisser cette limitation outre-Manche. Mieux encore, aucun des intervenants n'a paru comprendre le projet français d'abaissement des limitations de vitesse et tous sont apparus surpris, d'autant que la réglementation française permet déjà un abaissement ponctuel sur certaines portions de route.

L'Angleterre applique quant à elle un principe diamétralement opposé au modèle de Nilsson que les lobbies anti-vitesse nous rabâchent sans arrêt : le " 85ème centième ". En d'autres termes, il s'agit d'adapter la règlementation en fonction du comportement de 85 % des automobilistes, jugés raisonnables. C'est pourquoi l'Angleterre songe même à augmenter sa limitation de vitesse sur autoroute. En effet, les vitesses moyennes relevées sur autoroute y sont plus élevées que la limitation, d'où la nécessité d'ouvrir le débat.

D'autre part, l'enquête conduite par " 40 millions d'automobilistes " a décrypté un modèle anglais basé sur la tolérance des petits excès de vitesse et la nécessité d'un consensus entre l'État et les automobilistes.

En conclusion

Suite à la réunion du CISR le vendredi 2 octobre 2015, de nouvelles mesures de répression ont été annoncées par Manuel Valls. Si celui-ci n'a pas remis sur le tapis la généralisation du 80 km/h sur le réseau secondaire (actuellement en expérimentation), les lobbies anti-voitures continuent leur lutte acharnée pour faire passer la mesure. " 40 millions d'automobilistes " n'a pas tardé à réagir aux annonces du Premier ministre : le jour-même, l'association a lancé l'opération " Le grand ras-le-bol " (www.legrandraslebol.com), dans le but de stopper la dérive punitive du Gouvernement. Un autocollant à apposer sur le véhicule a également été créé pour l'opération. Pour le commander, rendez-vous sur http://40ma.clicboutic.com/fr/48-autocollant-trop-de-mesures-tue-la-voiture.html .

Crédits photo : fotonen sur fotolia.com

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Gilles de Robien a été ministre de l'Équipement et des Transports dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2005.  Il a accepté de répondre aux questions de " 40 millions d'automobilistes " sur quelques sujets liés à la route.

40MA : Quel est votre rapport à la sécurité routière ?

Gilles de Robien : " Je suis un passionné de sécurité routière. Avec le Gouvernement de l'époque, nous avions mis en place une vraie politique de sécurité routière qui a porté ses fruits. Aujourd'hui, je suis un peu malheureux de voir que cette politique semble passer au second plan. Hélas, le nombre de victimes sur les routes augmente de nouveau. "

Pensez-vous que l'état des routes est un enjeu important de la sécurité routière ?

" L'état des routes et les équipements sont essentiels pour donner de la sérénité aux automobilistes, pour les protéger. Si on laisse se dégrader la route et ses équipements, la route deviendra plus accidentogène. Je demande aujourd'hui un plan d'investissement routier pour montrer qu'il y a vraiment une volonté politique de remettre les routes en état et de remettre la sécurité routière au premier plan des priorités gouvernementales. "

Et concernant les autoroutes ?

" Hélas, les autoroutes ont étés vendues. C'est une erreur monumentale : l'État n'a plus les recettes nécessaires pour entretenir le réseau routier, on en voit les conséquences. "

La généralisation du 80 km/h sur le réseau secondaire : pour ou contre ?

" Complètement contre : si on croit se donner bonne conscience parce qu'on va abaisser de 10 km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes… Dans 2 ans, le prochain Gouvernement pourra très bien encore baisser la vitesse de 10 km/h, puis finalement dire " c'est 0 km/h ", et là, il n'y aura plus de victimes ! La solution n'est pas là : il faut un accord général de la puissance publique, des automobilistes et des associations pour créer une vraie politique de sécurité routière où on responsabilise. "

" 40 millions d'automobilistes " a lancé l'opération " Je suis un héros, je roule à zéro ", une campagne de sensibilisation contre l'alcool au volant. Quelle est votre position sur le sujet ?

" Je pense que l'abaissement des seuils est une bonne idée : on sait très bien que les causes de mortalité routière sont souvent liées à l'alcool et aux drogues. Il faut donner un signal très fort. Mais une seule mesure répressive ne fait pas une politique de sécurité routière : il faut un ensemble cohérent qui ne comporte pas seulement des mesures répressives, mais aussi des mesures positives pour montrer aux automobilistes qu'ils ne sont pas des délinquants en puissance mais des partenaires de la route.

Cette campagne est une très bonne idée. J'avais créé l'opération " Capitaine de soirée ", afin de désigner un conducteur responsable qui ne boirait pas un seul verre d'alcool pour raccompagner ses amis jusque chez eux. "

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Depuis quelques jours, l’association « 40 millions d’automobilistes » reçoit un très grand nombre d’appels d’automobilistes ayant l’intime conviction d’avoir été piégés par un radar situé sur l’A86 au niveau du tunnel de Drancy, en direction de Saint-Denis. Habituellement limitée à 90 km/h, la vitesse maximale a été réduite à 70km/h pour cause de travaux.


Face au très grand nombre d’appels à l’aide reçus ces derniers jours, l’association « 40 millions d’automobilistes » a sollicité hier, mercredi 07 octobre 2015, le Préfet de Seine-Saint-Denis pour obtenir de plus amples informations sur le dispositif de signalisation mis en place pour informer les usagers de l’axe de la vitesse maximale autorisée.


Les automobilistes qui contactent l’association sont unanimes : la signalisation indiquant une limitation de vitesse temporaire abaissée n’est pas visible et entraîne des excès de vitesse involontaires, sanctionnés par les flashs du radar situé une vingtaine de mètre après la sortie du tunnel.


Dans un courrier envoyé hier, « 40 millions d’automobilistes » demande l’amnistie de tous les excès de vitesse de moins de 20km/h relevés depuis l’implantation du nouveau dispositif.


Pour l’association, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit en France. En effet, en janvier 2013 un radar situé sur la RN 137 à Rennes flashait 8000 fois par jour. La vitesse maximale autorisée avait été abaissé de 20 km/h pour cause de travaux. « 40 millions d’automobilistes » s’était saisi de cette affaire et avait obtenu l’amnistie le 29 janvier 2013.


C’est le constat évident d’un manque d’information. Si nous voulons faire respecter les règles, nous ne devons pas donner le sentiment aux automobilistes qu’ils ont été piégés. Nous comptons sur le bon sens et la bienveillance du Préfet de Seine-Saint-Denis pour prendre une décision juste envers des automobilistes responsables qui ont été verbalisés en raison manque d’information.

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Hier matin, mardi 06 octobre 2015, la région Ile-de-France a battu un record : celui du nombre de kilomètres d’embouteillages tous axes confondus, s’élevant désormais à 484 km. L’association « 40 millions d’automobilistes » n’est malheureusement pas surprise par ce chiffre, mais indignée par les mesures prises par la mairie de Paris pour « éradiquer » la voiture.


Ce triste record montre bien l’inefficacité des mesures prises par la mairie de Paris. Si l’on croyait les communications de la mairie, l’abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique de 90 à 70 km/h devait fluidifier le trafic. Or, aujourd’hui, ce n’est pas le cas ! On voit bien que les embouteillages ne cessent d’augmenter. Il y a un an jour pour jour, l’Ile-de-France battait déjà ce record avec 450 km de bouchons.


C’est un triste record pour les automobilistes Franciliens, pris au piège dans les embouteillages. Aujourd’hui, on peut douter des études communiquées par la mairie de Paris annonçant qu’en abaissant la limitation de vitesse autorisée et en fermant la voie sur berges, il n’y aurait aucun impact sur la fluidité du trafic.

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Vendredi 2 octobre 2015, suite à la réunion du Comité Interministériel de Sécurité routière, une série de 22 nouvelles mesures était annoncée. Parmi elles, la sous-traitance des radars embarqués à des sociétés privées. Pour l’association " 40 millions d’automobilistes " cette mesure montre bien que le Gouvernement est dans une logique de rentabilité et non de sécurité routière.


Parmi les 22 mesures annoncées par Manuel VALLS, Premier ministre, l'une d'elles, la mesure numéro 2, consiste à " augmenter, dans les meilleurs délais, l’utilisation des radars embarqués dans des véhicules banalisés, en confiant leur mise en œuvre à des prestataires agréés, sous étroit contrôle de l’État. " Pour les forces de l’ordre, cette mesure va à l’encontre du " rôle de dissuasion et de répression de la police dans le plan de sécurité routière ".


L'association " 40 millions d'automobilistes " s'interroge quant à elle sur les potentielles dérives que pourrait engendrer une telle mesure : en confiant une fonction de l'État à des sociétés privées, la logique de rendement risque d'être bien présente, au détriment de la sécurité des usagers de la route. Malheureusement, la France fait de la sécurité rentière et non de la sécurité routière. Le Gouvernement a la soif de l’or avec les radars qui leur rapportent énormément d’argent.


De plus, l'association craint que cette mesure ne fasse qu'aggraver le sentiment de ras-le-bol chez les automobilistes, qui n'en peuvent déjà plus de toutes les mesures prises à leur encontre et qui s'empilent à l'infini. Le Gouvernement ne fait qu’empirer leur colère en faisant appel à des sociétés privées pour soi-disant améliorer leur sécurité. C'est une erreur : cela risque de créer une rupture entre le discours de sécurité routière et les Français…

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Aujourd’hui, vendredi 02 octobre 2015, s’est réuni le Comité interministériel de Sécurité routière (CISR). Lors de la conférence de presse qui clôturait cette réunion, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé la mise en œuvre prochaine de 22 nouvelles mesures de « sécurité routière », à la tête desquelles le déploiement de 500 nouveaux radars. « 40 millions d’automobilistes » dénonce une focalisation aberrante sur la vitesse comme unique cause d’accidentalité et un arsenal répressif démesuré qui provoque la colère des usagers de la route. Pour contrer cette politique punitive, l’association lance le mouvement « Le Grand Ras-le-bol » sur le site internet www.legrandraslebol.com.


Sur les 22 nouvelles mesures qui seront mises en œuvre pour lutter contre l’insécurité routière, seules 3 concernent la conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants, alors que ces facteurs représentent respectivement 28% et 24% des accidents mortels de la route, tandis que la plupart annonce l’augmentation du parc de radars automatiques et un renforcement significatif de l’axe répressif.


Pour « 40 millions d’automobilistes », trop, c’est trop : sur le panel des mesures présentées aujourd’hui, deux ou trois sont intéressantes, telles l’éthylotest anti-démarrage, le casque obligatoire pour les enfants à vélo... Mais pour le reste, mieux aurait valu s’abstenir. Implanter 500 radars supplémentaires alors que les chiffres de l’accidentalité du mois de septembre 2015 s’annoncent en nette progression, c’est de la provocation. Cela ne fera qu’attiser la colère des automobilistes, qui n’adhèrent plus à la politique menée par le Gouvernement.


Le Premier ministre semble en effet s’entêter à ne pas tenir compte de l’opinion publique et à ne prôner que la sanction de la vitesse comme seule réponse à l’accidentalité routière. Manuel Valls n’a pas compris qu’il faut faire de la sécurité routière avec les usagers, et non contre eux. Il ne sera satisfait que lorsque tous les automobilistes auront perdu leur permis de conduire ! Il est temps que les automobilistes fassent entendre leur voix. C’est le but du mouvement que nous lançons aujourd’hui : " Le Grand Ras-le-bol ". Trop de mesures tue la voiture, nous ne pouvons plus accepter cette dérive punitive.


L’association « 40 millions d’automobilistes » appelle donc tous les usagers de la route à signer la pétition en ligne sur le site internet www.legrandraslebol.com pour exprimer leur rejet de la répression routière à outrance et à afficher l’autocollant « Trop de mesures tue la voiture », symbole de ralliement des automobilistes raisonnables et responsables.

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Aujourd’hui, lundi 28 septembre 2015, l’Agence France Presse révèle dans une dépêche un rapport de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la mairie de Paris, selon lequel la fermeture à la circulation automobile des voies sur berges rive droite voulue par Anne Hidalgo, maire de Paris, provoquerait un allongement des temps de trajet de 25 minutes. " 40 millions d’automobilistes ", qui s’oppose fermement au projet, dénonce une mesure catastrophique pour les riverains et les usagers des axes concernés et appelle à la mobilisation sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com.


En mai dernier, déjà, alors qu’Anne Hidalgo lançait une pseudo-consultation visant à recueillir l’opinion des administrés parisiens sur le futur aménagement des voies de la rive droite, l’association " 40 millions d’automobilistes " faisait le bilan de la fermeture de la rive gauche à la circulation en janvier 2013, s’appuyant sur des études du Medef et de la société d’info-trafic Inrix : " La fermeture des voies sur berges a provoqué une aggravation des conditions de circulation, non seulement sur les axes à proximité des quais, mais aussi sur le périphérique. Ces embouteillages supplémentaires se traduisent par des émissions polluantes et des nuisances sonores accrues pour les riverains. Les effets sont à l’exact opposé de ce que l’on souhaiterait voir " analysait " 40 millions d'automobilistes ".


Les résultats de l’étude menée par la DVD prévoient des conséquences similaires sur la circulation automobile si la rive droite était transformée en zone piétonne : les temps de parcours pour les automobilistes, contraints d’emprunter les quais hauts, pourraient être allongés de 9 minutes en moyenne lors des heures de pointe du soir et de 16 minutes pendant les heures de pointe du matin. Soit 25 minutes supplémentaires perdues dans les embouteillages chaque jour. De plus, la DVD craint un encombrement du tunnel des Tuilerie, situé sur l’itinéraire de substitution, qui provoquerait " un problème pour la sécurité des usagers ".


" Nous regrettons qu’un projet alternatif n’ait pas été mis en œuvre, qui aurait permis de concilier espace piétonnier et accès ouvert aux automobilistes " conclut l'association " 40 millions d’automobilistes ".


L’association invite tous les opposants au projet à signer la pétition en ligne sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com. Après la fermeture des voies sur berge rive gauche et les annonces successives d’Anne Hidalgo sur fermeture de la rive droite, la pétition avait recueilli plus de 50 000 signatures.

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Stop aux accusations mensongères.

Aujourd'hui, sur France Bleu 107.1, " 40 millions d'automobilistes " a une nouvelle fois été la cible d'attaques de la part d'une personnalité politique qui, faute d'argument valable pour défendre son discours, a porté des accusations mensongères à l'égard de notre association.

À tous nos opposants qui, pour tenter de nous décrédibiliser, se plaisent à déblatérer que nous sommes financés par les constructeurs automobile, " 40 millions d'automobilistes " prévient qu'il y aura dorénavant des poursuites car ces accusations relèvent purement de la diffamation.


Nous sommes une association d'intérêt général et nous vivons des donateurs.

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Hier lundi 14 septembre, 111 nouveaux radars double-sens ont été mis en service aux quatre coins de la France. Le système est redoutable : pour un investissement modéré et alors que le gouvernement s'était engagé à ne pas ajouter de radars supplémentaires sur les routes de France, des radars déjà existants ont été équipés d'une seconde caméra, leur donnant ainsi la capacité de flasher dans les 2 sens de circulation ! C’est coup double ! Et ce sont les automobilistes qui vont en faire les frais...

Plus de répression... Mais une hausse de la mortalité qui se confirme.

Les accidents dus à la vitesse en France représentent 1/4 des accidents : quelle vertu auront ces nouveaux radars sur les 3/4 restants ? Quelle vertu ce nouveau dispositif aura-t-il sur la première cause de mortalité routière, l'alcool ?

Malgré la mise en place récente de 19 des 26 mesures de sécurité routière de Bernard Cazeneuve ainsi que l’intensification de la répression sur la vitesse, la mois d'août a été marqué par une nouvelle hausse de la mortalité routière : + 9,5% par rapport à août 2014. Cependant, si l'on note une hausse du nombre de morts sur les routes, le nombre d'accidents a diminué.

La répression a-t-elle atteint ses limites ? Le gouvernement ne devrait-il pas mettre l'accent sur la prévention, ou s'attaquer sérieusement à la première cause de mortalité routière ?

Pas de tolérance sur les radars, seulement une marge technique

L'association " 40 millions d'automobilistes " regrette le manque de souplesse et de tolérance dans le calcul du dépassement de vitesse. En France, il existe une marge d’erreur technique qui correspond à 5% de la limitation de vitesse. Il n’y a donc pas de tolérance sur les radars. En Angleterre, là où les radars sont acceptés, il y a une marge de tolérance de 10% à 15% de la limitation de vitesse, c’est-à-dire deux à trois fois la marge qu’il y a en France ! Résultat des courses : on n’a pas flashé 80 % des automobilistes en Angleterre, mais seulement ceux qui ont franchement dépassé la limite.

Quand on sait que 95,6% des excès de vitesse constatés en France le sont pour de petits excès de vitesse, il devient absolument nécessaire de distinguer l’excès de vitesse volontaire et involontaire. Celui qui a réellement un comportement dangereux, de celui qui fait le petit kilomètre de trop et qui sera injustement sanctionné.

Si les radars en France avaient une marge de tolérance supplémentaire, à l'image de l'Angleterre, les Français les accepteraient mieux. On n'en serait pas là à se demander si les radars sont mis en place pour l'argent, ou pour la Sécurité routière...

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