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Après la mise en place de la circulation différenciée la semaine dernière en raison du pic de pollution à l’ozone dû à la vague de chaleur constatée sur la France, la Mairie de Paris poursuit à partir du lundi 1er juillet 2019, son plan de restriction de circulation à l’égard des véhicules les plus anciens, en interdisant désormais la circulation des voitures essence immatriculées avant 1997 et des diesels antérieurs à 2006. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce une politique de mobilité discriminatoire envers les usagers les moins aisés et ceux résidant en banlieue.

De nouvelles restrictions injustes socialement

À partir de ce lundi 1er juillet, seuls les véhicules légers disposant des vignettes Crit'air numérotées de 1 à 3 seront donc autorisés à circuler dans la capitale du lundi au vendredi, de 8h à 20h. Pour les voitures ne pouvant prétendre à ces classifications prétendument écologiques, la circulation sera interdite, et même verbalisée en cas d’interception par les forces de l’ordre.

Pour l'association "40 millions d’automobilistes", les restrictions de circulation constituent une mesure profondément injuste socialement, d'autant que beaucoup n’ont pas d’autre choix que l’automobile pour se déplacer, faute d'alternatives satisfaisantes. La ville de Paris préfère punir, alors qu’il faudrait offrir.

De plus, les interdictions de circulation concerneront désormais également le boulevard périphérique, les bois de Boulogne et de Vincennes, et 49 des 79 communes de la Métropole du Grand Paris (MGP), dans un périmètre délimité par l’A86 (autoroute exclue) correspondant à la "Zone à faibles émissions" (ZFE) créée en novembre dernier : en ces lieux, il faudra disposer au minimum de la vignette Crit’air 5 pour être autorisé à circuler. Le président de la MGP, Patrick Ollier, a cependant précisé que la verbalisation n’y entrerait pas en vigueur avant 2021.

Un coup de frein à la mobilité

"40 millions d'automobilistes" estime la mise en œuvre des restrictions de circulation est un coup de frein à la mobilité des automobilistes, et représente un préjudice financier non-négligeable. Or, malgré des solutions proposées par la mairie de Paris et la Métropole inadaptées pour une majorité des Franciliens, les décideurs politiques s’entêtent à appliquer des mesures sans se soucier des répercutions économiques et sociales, qui pénalisent en premier lieu des ménages les plus modestes.

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Le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France a révélé en exclusivité les préconisations contenues dans le pré-rapport de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur le boulevard périphérique parisien. Celles-ci consisteraient principalement en une réduction de la limitation de vitesse à 50km/h et une limitation du trafic des véhicules motorisés à 2 voies de circulation, alors qu’une troisième serait réservée aux transports en commun, au covoiturage et aux véhicules "propres", et les voies supplémentaires existant par endroit purement et simplement supprimées. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce l’absurdité de ces propositions et les conséquences dramatiques de ces mesures sur l’accès à la mobilité quotidienne des usagers de la route franciliens si celles-ci venaient à être mises en œuvre.

De nouvelles idées saugrenues

La Mairie de Paris n’en est pas à sa première idée saugrenue pour tenter d’éradiquer la voiture individuelle de ses rues : interdiction de circulation pour les véhicules les plus anciens, "journée sans voiture", fermeture des voies sur berge aux véhicules motorisés, réduction du nombre de voies de circulation au profit de pistes cyclables toujours désertes… L’imagination des édiles parisiens est décidément très fertile, et le rapport concocté par la quinzaine d’élus de la mission d’information et d’évaluation (créée sous l’impulsion du groupe radical de gauche du Conseil de Paris) chargée de réfléchir à l’avenir du périphérique parisien ne devrait malheureusement pas déroger à cette règle.

Alors que les questions de mobilité sont au cœur des revendications sociales depuis des mois, on a l’impression que, comme à leur habitude, les élus parisiens vivent dans une bulle et ne tirent aucun enseignement des erreurs du passé. Pour l'association "40 millions d'automobilistes", ce sont toujours les mêmes absurdités qui reviennent en matière de gestion des politiques de transport, visant à faire de Paris une ville-musée, au détriment de ceux qui y viennent chaque jour pour travailler. Vouloir organiser la thrombose de l’artère principale de la circulation en Ile-de-France est une faute grave.

Un argument écologique hypocrite

Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, l’argument écologique qui jalonne les discours politiques depuis des mois relève de l’hypocrisie :

"Quand cessera-t-on enfin de justifier chaque mesure contraire à l’intelligence et au bon sens par ‘l’urgence climatique’ ? Les Français ne sont pas dupes et n’en peuvent plus d’être méprisés par leurs élus", ajoute le délégué général.

Le rapport définitif de la MIE doit encore être adopté par ses membres avant d’être remis officiellement à la maire de Paris le 21 mai prochain. Les préconisations seront ensuite soumises au vote de l’ensemble des conseillers de Paris.

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Hier, mercredi 14 novembre 2018, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a révélé son souhait de faire des quatre premiers arrondissements de la capitale une "zone de circulation extrêmement restreinte". Autrement dit, il s’agit pour l’édile de rendre piéton le centre de Paris. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", en repoussant toujours plus loin les interdictions de circulation des véhicules motorisés, Anne Hidalgo va faire de Paris une ville-musée réservée aux élites écologistes fortunées.

Si la Maire prévoit la réalisation de ce projet "dans une prochaine mandature", les voeux des arrondissements concernés devraient être présentés "lors des prochains conseils municipaux".

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", il y a une différence entre rendre piéton le centre-ville un dimanche par mois et éradiquer toute circulation motorisée des arrondissements centraux de Paris ! Anne Hidalgo explique que les maires de ces arrondissements particulièrement touristiques sont demandeurs de telles dispositions, mais il ne faut pas oublier que Paris n’est pas qu’un musée. C’est aussi un coeur économique, où des millions de personnes viennent, parfois de loin, pour travailler chaque jour et ont besoin de se déplacer aisément. Les Parisiens n’ont pas élu Anne Hidalgo pour qu’elle mette Paris sous cloche !

Piétonisation des voies sur berge, interdiction des véhicules thermiques à la circulation, et maintenant exclusion de tous les véhicules des 4 premiers arrondissements… Mais jusqu’où ira la Maire dans son obsession d’éradication de la voiture ? Tout cela n’est qu’idéologie, et ne participe en aucun cas à l’amélioration de la qualité de l’air. Pire : ces mesures discriminatoires ne font que déplacer la pollution qu’elle prétend réduire, car les véhicules ne disparaissent pas comme par magie. Ils se reportent sur d’autres axes, viennent les encombrer davantage et génèrent finalement encore plus d’émissions polluantes.

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Mercredi 21 février 2018, le Tribunal administratif de Paris a annulé la décision de la mairie de Paris de fermer à la circulation des véhicules motorisés les voies sur berge de la rive droite de la Seine. Une première victoire pour l’association "40 millions d’automobilistes" et tous les usagers de la route parisiens et franciliens dont la mobilité était mise à mal depuis l’entrée en vigueur de cette mesure en septembre 2016, qui espèrent maintenant que ces axes de circulation seront très rapidement rouverts.

Des insuffisances concernant les effets du projet

Le Tribunal administratif de Paris, saisi à maintes reprises et par divers organismes dénonçant la fermeture injustifiée des voies sur berge et les effets néfastes associés, a finalement suivi l’avis rendu par le rapporteur public début février : la Cour a en effet considéré que l’étude d’impact du projet réalisée par la Mairie de Paris qui avait servi de base à la piétonisation des voies sur berge de la rive droite contenait "des inexactitudes, des omissions et des insuffisances concernant les effets du projet sur la circulation automobile".

Comme l’association "40 millions d’automobilistes" le dénonce depuis le début, le Tribunal a reconnu que les résultats des études fournis par la Mairie de Paris étaient erronés et ne permettaient pas d’évaluer une prétendue diminution des émissions de polluants atmosphériques et des nuisances sonores, principaux arguments avancés par la Municipalité pour justifier l’interdiction de circulation sur ces axes. En outre, l’usage démontre les effets néfastes de cette mesure dans tous ces domaines.

Une première victoire pour les usagers

Cette annulation de l’arrêté municipal prononçant l’interdiction de circulation des véhicules motorisés sur 3,3 kilomètres d’axes routiers de la rive droite est une première victoire pour l’association "40 millions d’automobilistes" , qui bataille fermement depuis des mois pour que les méthodes de la maire de Paris Anne Hidalgo soient reconnues comme arbitraires et abusives.

En effet, en plus de ses prises de position incisives et de ses interventions média portant haut et fort l’opposition massive des Franciliens contre ce projet, l’association avait mis en place plusieurs actions pour que les usagers de la route parisiens et franciliens puissent jouir pleinement de leur droit à la mobilité, de la pétition "Non à la fermeture des voies sur berges" à l'action "Dis-le à Anne", en passant par le Grand Référendum pour la mobilité en Île-de-France, la pétition "Voies sur berge pour tous" et l'appel à soutien aux élus parisiens.

Pour "40 millions d’automobilistes", cette décision de justice est la seule issue juste et logique qui pouvait être donnée au dossier des voies sur berge ; il était impensable que l’on permette plus longtemps à Anne Hidalgo de mettre en œuvre toutes sortes de mesures plus aberrantes les unes que les autres, un nom d’une utopie écologiste mal orientée. L’association espère désormais que la circulation automobile sera rétablie au plus vite sur ces axes éminemment structurants que sont les voies sur berge de la rive droite.

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[MàJ du 19 septembre 2017]

Nouveau record du plus grand nombre de kilomètres de bouchons en Île-de-France : à 9h00 ce matin, on dénombrait en effet 546 km d’embouteillages dans la région parisienne. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce la politique d’immobilité menée par Anne Hidalgo depuis le début de son mandat, qui provoque ces conditions de circulation désastreuses et génère toujours plus de pollution, et poursuit son appel à la mobilisation avec "Dis-le à Anne".

[Article du 11 septembre 2017]

Aujourd’hui, lundi 11 septembre 2017, l’association "40 millions d’automobilistes" lance la première manifestation téléphonique,"Dis-le à Anne", pour protester contre les multiples mesures prises à l’encontre des automobilistes par la maire de Paris, Anne Hidalgo. L’association appelle tous les usagers à raconter directement au cabinet de la Maire les nuisances qu’ils subissent au quotidien en raison de sa politique de mobilité. Pour ce faire, un seul numéro : le 01 42 76 48 11*.

Fermeture des voies sur berge à la circulation automobile, bannissement des vieilles voitures de la capitale, suppression des places de stationnement et autres restrictions de circulation… La vie des automobilistes Parisiens et Franciliens est devenue un calvaire, car loin d’améliorer la mobilité des usagers, ces mesures prises en cascade par Anne Hidalgo depuis le début de son mandat n’ont fait que renforcer la congestion routière… et exacerber la colère des usagers des grands axes de circulation, de plus en plus pollués, et des administrés.

On ne peut pas en vouloir à un élu de ne pas maîtriser tous les sujets… En revanche, il est inacceptable de refuser systématiquement d’entendre les personnes dont c’est le métier. Et c’est malheureusement la situation que l'association rencontre avec Anne Hidalgo depuis son élection : "40 millions d’automobilistes" a formulé de nombreuses demandes de rendez-vous pour proposer des mesures qui ne pénaliseraient personne. Mais elles sont toutes restées sans réponse. Anne Hidalgo ne peut plus continuer à diriger la capitale sans tenir compte de l’avis de ceux qui y vivent et viennent y travailler .

C’est pourquoi l’association demande aujourd’hui à tous les usagers pénalisés dans leurs déplacements quotidiens par la politique de mobilité imposée par l’édile parisienne de participer à cette manifestation :

  • Vous êtes bloqués dans les embouteillages ? Connectez votre kit mains-libres et dites-le à Anne !
  • Vous habitez aux abords des quais hauts et subissez les nuisances sonores depuis la fermeture des berges ?

>>> Composez le 01 42 76 48 11*.

Si Anne Hidalgo refuse d’entendre "40 millions d’automobilistes", elle devra écouter les doléances des 12 millions de Parisiens et de Franciliens qu’elle a pris en otage !

N'hésitez pas à réagir sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DisleaAnne, que ce soit pour partager votre témoignage ou les circonstances de votre appel à Anne Hidalgo.

*Au cas où la mairie de Paris viendrait à bloquer cette ligne, "40 millions d’automobilistes" invite les participants à poursuivre la manifestation en contactant le secrétariat de la Mairie au 01 42 76 40 40.

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Il y a une semaine, alertée par un automobiliste d’une possible fermeture des voies sur berge pendant l’été 2017 entre Boulogne et le Pont de Bir-Hakeim, l’association "40 millions d’automobilistes" interpellait le service "Paris j'écoute" (compte Twitter officiel de la mairie de Paris répondant aux questions pratiques) afin d'en savoir plus sur cette potentielle fermeture.

Alors que la mairie de Paris n’a pour l’heure fait aucune communication officielle auprès des usagers, le service semble aujourd’hui confirmer qu’il y aurait bel et bien une fermeture des berges : "les voies sur berges seront fermées du 23/07 au 24/08 pour créer une piste cyclable bidirectionnelle sur les quais" .

Or, interdire la circulation aux voitures sur cet axe – le seul encore accessible aux automobilistes – est une aberration puisqu’il n’existe aucun itinéraire de substitution pour les automobilistes utilisant les voies sur berge de ce côté de la Seine, obligeant ainsi à un itinéraire de contournement qui sera saturé ! Pour l’association "40 millions d’automobilistes", cette nouvelle fermeture estivale est une ineptie qui condamne encore une fois les automobilistes à des bouchons supplémentaires !

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Des embouteillages toujours plus importants dans Paris, et des voies sur berge désertées par les piétons et cyclistes !

Aujourd’hui, le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France consacre son "Fait du jour" à la piétonisation des voies sur berge de la rive droite, effective depuis le 05 septembre dernier à Paris. Le journal révèle notamment les chiffres de l’augmentation du trafic sur les itinéraires de remplacement empruntés désormais par les automobilistes, qui confirment la forte hausse de la circulation et des embouteillages dénoncée par"40 millions d’automobilistes" et l’aberration du projet mené par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

"Évaporation" du trafic à Paris ?

La fermeture à la circulation des véhicules motorisés des 3,3 km de voies sur berge de la rive droite de la Seine nourrit la colère des automobilistes et les polémiques politiques depuis maintenant près de 3 mois. Entre la mairie de Paris, qui défend idéologiquement une "évaporation du trafic", et les usagers, qui subissent jour après jour des temps de trajet nettement rallongés, le débat fait rage sur la nécessité de maintenir les voies sur berge ouvertes aux seuls piétons et cyclistes et sur l’efficacité-même du dispositif.

Pour l’association "40 millions d’automobilistes" comme pour Le Parisien, la situation est claire : l’enquête menée par le quotidien a démontré une augmentation du trafic de +48% à +91% sur les quais hauts ! La situation devient intenable pour les automobilistes qui empruntent chaque jour ces routes pour aller travailler ; les esprits s’échauffent. Pourtant, pas la moindre trace de "l’évaporation" du trafic promise par la mairie de Paris… Anne Hidalgo se moque du monde : tous les comités, toutes les études démontrent l’échec cuisant de sa mesure, mais elle n’écoute que les marges écologistes !

Une forte mobilisation contre le projet

L’association, opposée depuis l’origine au projet de fermeture des voies sur berge, rappelle la très forte mobilisation, à la fois des usagers de la route et des élus d’Ile-de-France, contre cette interdiction : notre pétition en ligne www.voiessurbergepourtous.com a recueilli plus de 75000 signatures et de nombreux élus franciliens ont également répondu à notre appel et souhaitent que le Conseil régional d’Ile-de-France soit impliqué à part entière dans les grands projets impactant la circulation routière dans la région, car il est inacceptable que des mesures à ce point pénalisantes pour les Franciliens puissent être mises en œuvre sans aucune concertation.

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Parmi les différentes lubies "anti-voiture" de nos élus, l'une d'elles se multiplie aux quatre coins de la France : l'abaissement des limitations de vitesse sur les rocades urbaines. Afin de justifier une telle mesure, nos élus n'hésitent pas à brandir avec conviction leur deux arguments phares : l'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des nuisances sonores pour les riverains. " 40 millions d'automobilistes " fait le point sur les bénéfices de cette mesure, en réalité plus que mitigés...

La gangrène de la mauvaise idée

Tout commence sur le périphérique parisien, lorsque la Maire de Paris, Anne Hidalgo, décide d'abaisser, encore une fois, la vitesse maximale autorisée à 70 km/h. Depuis, sous couvert d'écologie, d'autres élus se sont alors emparés de la mesure, à l'image de Nathalie Appéré, maire de Rennes, qui démarrait une expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 70 km/h sur sa rocade il y a un an.

Environnement : quels sont les bénéfices réels ?

Très étonnamment, la mairie de Paris n'a demandé aucune étude d'impact à AirParif* suite à la baisse de la limitation de vitesse sur sa rocade urbaine. La municipalité craindrait-elle des résultats défavorables au discours autophobe qu'elle ne ne cesse d'asséner ?

Quant à la mairie de Rennes, elle vient tout juste de livrer les conclusions de son expérimentation. D'après la Préfecture et la Ville de Rennes, la qualité de l'air s'est dégradée sur la portion abaissée à 70km/h, tandis que la pollution a diminué sur la partie de rocade abaissée à 90.

Des résultats plutôt mitigés, bien loin des objectifs visés par les élus en termes de qualité de l'air.

Nuisances sonores et accidentologie : des résultats pas plus concluants…

Si l'argument écologique ne tient pas, qu'en est-il des nuisances sonores et des résultats en termes d'accidentologie ?

Dans une interview diffusée sur TF1, l'association indépendante BruitParif** livre les conclusions de son étude menée à Paris : une baisse des nuisances sonores de 0,6 décibels seulement a été constatée, soit un changement "imperceptible à l'oreille". Matthieu Sineau, responsable laboratoire de mesures au sein de l'observatoire, ajoute que "Cette mesure ne permet pas de descendre sous les valeurs de référence" : sur le périphérique parisien, "on est toujours en situation de point noir de bruit."

Quant aux chiffres de l'accidentologie, la mairie de Paris a communiqué sur une baisse de 14,5% de blessés pour 2014, suite à l'abaissement de la vitesse de 80 à 70km/h sur le périphérique parisien… En omettant de préciser que le nombre de tués était quant à lui passé de 4 à 7, soit une hausse de 75 % !

Concernant la rocade de Rennes, la municipalité a reconnu que le nombre d'accidents a légèrement augmenté durant l'expérimentation.

Un échec cuisant pour les municipalités, une victoire pour "40 millions d'automobilistes" !

La mairie de Paris justifiait l'abaissement de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique parisien à 70 km/h par la nécessité d'améliorer la qualité de l'air et de réduire les nuisances sonores pour les riverains. Force est de constater que ces objectifs ont lamentablement échoué.

Mais tandis que la Ville de Paris refuse de reconnaître son échec, la municipalité de Rennes a décidé de rétablir les 90km/h sur sa rocade, faute de résultats probants ! Une victoire non seulement pour les automobilistes rennais, mais aussi pour l'ensemble des automobilistes en France, car il ne fait aucun doute que ce bilan servira de leçon aux autres communes qui souhaitaient mettre en place des mesures similaires.

La limitation de vitesse à 90km/h sur la rocade rennaise sera rétablie très prochainement, après la réimplantation des panneaux de signalisation qui avaient été retirés il y a un an. Reste que l’opération aura tout de même coûté la bagatelle de 100 000 € à la Ville…

L'inefficacité de l'abaissement de la vitesse sur la rocade, "40 millions d'automobilistes" l'avait annoncée dès le début. Vent debout contre cette mesure, l'association avait tout de suite tapé du poing sur la table pour que la mairie de Rennes fasse marche arrière : organisation d'une conférence de presse avec les journalistes locaux pour dénoncer la mesure, information auprès des automobilistes, interventions en média tout au long de l'expérimentation, lettre au Préfet pour lui demander de rétablir les 90km/h...

"Grâce à Rennes, on a désormais la preuve qu’une telle mesure n’est en aucun cas un gage d’amélioration des conditions de circulation. Bien au contraire, les conséquences de cette expérimentation sont majoritairement néfastes pour les usagers et l’on salue donc l’honnêteté des autorités qui ont su reconnaître leur erreur et rétablir la limitation de vitesse la moins pénalisante pour tous", conclut "40 millions d'automobilistes".

* Association de surveillance de la qualité de l'air sur l'ensemble de l'Ile-de-France.
** Observatoire du bruit en Ile-de-France.

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Sur décision du Conseil de Paris et de la maire de la capitale Anne Hidalgo, les voies sur les berges de la Seine devaient être fermées à la circulation des véhicules motorisés à partir de la rentrée 2016, de même que le sont les voies de la rive gauche depuis janvier 2013.

Mais vendredi 19 août 2016, la Commission d’enquête publique mandatée pour étudier la faisabilité du projet a remis son rapport final à la Ville de Paris et rendu un "avis défavorable" !

Un rapport qui désavoue la mairie de Paris

La Commission d’enquête publique qui devait statuer sur la faisabilité et l’intérêt de la mise en œuvre du projet de "reconquête des voies sur berge de la Seine" développé par la mairie de Paris a donc rendu son rapport final, au terme d’un mois d’enquête, qui s’est déroulée du 8 juin au 8 juillet 2016.

Le rapport rappelle que le projet envisage "la fermeture à la circulation automobile de la section de la voie Georges Pompidou comprise entre l’entrée du tunnel des Tuileries et la sortie du tunnel Henri IV, et l’aménagement de ladite section", soit 3,3 km de voies situées le long de la Seine, rive droite.
En conclusion de son rapport, la Commission rend un avis défavorable, qu’elle justifie au regard des éléments suivants :

  • Le périmètre de l’enquête publique est insuffisant, en cela qu’il ne comprend que les 1er, 4ème, 7ème et 12ème arrondissements, alors que l’impact de la mesure concernerait également notamment les 5ème, 6ème, et 8ème arrondissements, qui subiraient un report de la circulation à hauteur des trois quarts des véhicules interdits à la circulation sur les berges ;
  • Les éléments fournis à la Commission ne permettent pas d’anticiper et de mesurer précisément les conséquences de la mesure en termes de reports du trafic et des nuisances engendrées (bruit, pollution…) ;
  • Les personnes directement intéressées par la mesure (riverains) n’ont pu exprimer valablement leurs opinions ; l’intérêt public du projet n’est donc pas avéré.

La mobilisation des automobilistes doit continuer avec "Voies sur berge pour tous"

"40 millions d'automobilistes" estime que le rapport publié par la Commission est la seule conclusion honnête que l’on pouvait apporter au projet : seule la maire de Paris s’entêtait à prétendre que cette mesure allait améliorer la qualité de vie des Parisiens, alors que toutes les études d’impact réalisées par les différents organismes (la société d’info-trafic Inrix en 2013, le Médef en 2014, la Direction de la Voirie et des Déplacements de la Mairie de Paris en septembre 2015 et le quotidien Le Parisien en juin 2016) annonçaient des allongements non négligeables des temps de parcours suite à la fermeture des voies.

Dès l’annonce de la piétonisation des voies sur berge, "40 millions d'automobilistes" s'est mobilisé, notamment avec une première pétition qui avait recueilli 66000 signatures, et en formulant des propositions alternatives à Anne Hidalgo pour concilier aménagements destinés aux modes de déplacements doux et circulation motorisée. Sa réaction fut à la hauteur de son ouverture d’esprit : ni réponse, ni communication quelconque ! Il est donc logique aujourd’hui que la Commission d’enquête rejette ce projet démagogique et aberrant...

C'est un coup dur pour la Ville de Paris, mais malgré le manque de pertinence avéré de son projet, Anne Hidalgo a d'ores-et-déjà annoncé vouloir passer outre les conclusions de la Commission d'enquête publique : les automobilistes ne doivent donc pas relâcher leurs efforts et pour poursuivre la mobilisation, "40 millions d’automobilistes" et Sud Radio lancent une nouvelle action intitulée "Voies sur berge pour tous" (www.voiessurbergepourtous.com).

"Sud Radio soutient les automobilistes. La fermeture des voies sur berge ne va pas régler les problèmes de pollution dans Paris ; laissons les Franciliens rouler et travailler ! La route pour tous… avec Sud Radio" conclut Christophe Bordet, rédacteur en chef de Sud Radio.

> JE DEMANDE À ANNE HIDALGO DE RENONCER À SON PROJET DE FERMETURE DES VOIES SUR BERGE <

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Vendredi 17 juin 2016, Anne HIDALGO, maire de la ville de Paris, a annoncé la mise en œuvre de la prochaine étape de son plan antipollution pour la capitale : alors que tous les véhicules particuliers immatriculés avant 1997 seront interdits à la circulation à Paris le 1er juillet prochain, la Mairie prévoit d’amplifier encore les mesures de restriction en interdisant la circulation de tous les véhicules diesel d’avant 2001 à partir du 1er juillet 2017. L’association "40 millions d’automobilistes" entend aujourd’hui, mardi 21 juin 2016, plus que jamais, défendre la mobilité des automobilistes parisiens et franciliens et appelle tous les usagers concernés à rejoindre l’action juridique qu’elle met en place en collaboration avec Me Jean-Baptiste IOSCA sur www.remboursemabagnole.com.


Toutes les voitures d’avant 1997 et tous les diesel d’avant 2001 interdits à la circulation dans Paris

Après les véhicules classés pré-EURO et EURO 1 (norme européenne définissant les quantités maximales de rejets polluants autorisées pour les véhicules en fonction de leur motorisation et de leur année de première mise en circulation), ce sont donc les véhicules particuliers à motorisation diesel normés EURO 2 (mis en circulation avant le 1er janvier 2001) qui entrent dans le collimateur de la maire de Paris, qui poursuit ainsi son plan d’ "éradication du diesel" dans la capitale.

Ces derniers – environ 1,2 millions en Île-de-France – ne seront donc plus autorisés à franchir les portes de Paris dès le 1er juillet 2017. Une mesure socialement injuste et financièrement aberrante pour "40 millions d’automobilistes" : ces interdictions ne servent à rien d’un point de vue environnemental. La seule raison pour laquelle Anne HIDALGO prononce ces restrictions, c’est pour chasser la voiture hors de la capitale, sans se soucier des conséquences économiques et sociales. Pourtant, elles pénalisent en premier lieu les ménages les plus modestes, qui, en raison des restrictions et de la dévaluation associée, ne pourront même plus vendre leur véhicule.

www.remboursemabagnole.com : une action en justice pour indemniser les automobilistes lésés

Parce qu’ils refusent que les usagers de la route soient une fois de plus pris en otages par les décisions arbitraires et discriminatoires d’une poignée d’idéologistes écologistes, l’association "40 millions d’automobilistes" et Maître Jean-Baptiste IOSCA appellent tous les propriétaires franciliens d’un véhicule concerné par les futures interdictions de circulation à se faire connaître en s’inscrivant sur le site Internet www.remboursemabagnole.com, pour intervenir dans le cadre d’une action juridique conduite par Me IOSCA afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens.

"40 millions d’automobilistes" rappelle qu’à terme (dès 2020) et d’après la volonté d’Anne HIDALGO, ce sont toutes les voitures particulières à motorisation essence ou diesel mises en circulation avant le 1er janvier 2011 qui seront interdites à la circulation dans la capitale.

Crédits photo : Sergey Novikov sur fotolia.com

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Le 07 décembre 2014, Anne HIDALGO, maire de Paris, dévoilait à la presse et aux Franciliens les principales mesures de son « plan antipollution » pour la capitale, dans le but d’« améliorer la qualité de l’air » et de réduire « la pollution aux particules ». Unique facteur alors mis en cause : la voiture, et en particulier le diesel, réputé nocif et qui compose pourtant – grâce à une forte incitation gouvernementale – la plus grande partie du parc automobile français.

À l’annonce des multiples mesures restrictives décrites par l’édile parisienne, l’association « 40 millions d’automobilistes » avait lancé une pétition en ligne sur le site Internet www.remboursemabagnole.com demandant aux automobilistes concernés de se mobiliser contre la promulgation à venir des interdictions de circulation à Paris. L’association appelait alors Anne HIDALGO à revoir sa copie et proposait des solutions efficaces et non pénalisantes pour les usagers.

Depuis, la maire de Paris a toujours refusé de discuter de ces alternatives et n’a cessé de réaffirmer dans tous les média son intention d’aller au bout de son projet : « À partir du 1er juillet 2016, (…) il y aura des pastilles identifiant les véhicules les plus polluants et [ils] ne seront pas autorisés à circuler dans Paris de 8h le matin à 20h le soir ».

C’est pourquoi « 40 millions d’automobilistes », en collaboration avec Me Jean-Baptiste IOSCA, avocat permis de conduire au barreau de Paris, lancent aujourd’hui, mercredi 11 mai 2016, en exclusivité dans Le Parisien / Aujourd’hui en France, la deuxième phase de l’opération « Rembourse ma bagnole » : une action collective conduite par Me IOSCA dans le but d’obtenir une indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens.

En quoi consistent les interdictions de circulation ?



Les mesures proposées par Anne HIDALGO ont été débattues et votées par le Conseil de Paris le 9 février 2015. Elles ont pour but, selon les propres dires de l’élue, de « restreindre la circulation des véhicules les plus polluants », mais surtout de prononcer « la fin du diesel à Paris en 2020 (…) et au-delà du périphérique ».

Par ces mesures, la maire de Paris prétend donc réduire la pollution en Ile-de-France. Mais le système mis en place ne tient aucunement compte des émissions réelles de polluants des véhicules. Soyons réalistes : il n’existe pas de voiture « propre », mais de nombreux véhicules disposent d’outils de dépollution efficaces. De plus, on sait aujourd’hui – notamment parce que d’autres pays européens l’on fait – que l’on peut pratiquer le rétrofit sur ceux qui n’en sont pas équipés en première monte. Ces interdictions ne servent à rien d’un point de vue environnemental. Cela a été démontré par un rapport de l’ADEME en 2014, qui conclut que, dans les « zones basses émissions » desquelles sont exclus les véhicules les plus polluants, les réductions sont « faibles » ou « non-significatives » ! La seule raison pour laquelle Anne HIDALGO prononce ces restrictions, c’est pour chasser la


Tous les véhicules diesel et tous les véhicules essence d’avant 2011 concernés par les interdictions de circulation

Si l’on pourrait – à la rigueur – comprendre la volonté d’une municipalité d’épurer le parc automobile par des mesures incitatives et des aides financières à l’achat d’un véhicule plus vertueux, impossible de cautionner l’ampleur que prendront les interdictions à l’horizon 2020 : à cette date, ce sont en effet tous les véhicules classés de la catégorie 1 étoile à la catégorie 4 étoiles5 – soit tous les véhicules thermiques immatriculés avant le 1er janvier 2011 – qui seront interdits à la circulation dans Paris, sous peine de sanction. Or, ces véhicules représentent à ce jour 84,9% des 6 millions de voitures particulières qui composent le parc automobile francilien.

Conséquences financières des interdictions de circulation sur le marché automobile français

Les propriétaires de ces 5 086 378 voitures frappées d’interdiction devront donc s’en défaire et en acquérir une plus récente, conforme au minimum à la norme EURO 5 et d’une motorisation autre que diesel, s’ils veulent pouvoir continuer à se déplacer à Paris. Principale ombre au tableau : comment arriver à vendre à un prix décent un véhicule qui subit de lourdes restrictions de circulation ?

Ces mesures, socialement injustes parce qu’elles pénalisent en premier lieu les ménages les plus modestes, sont, de plus, financièrement aberrantes. Le député de Seine-et-Marne Olivier FAURE, porte-parole du parti socialiste, émettait de fortes réserves à ce projet dès le 1er février 2015 dans une lettre ouverte à Anne HIDALGO : « J'entends déjà les conseils avisés que l'on adressera à ces pollueurs : vendez votre véhicule pour en acheter un autre. Mais qui acceptera désormais d'acheter une voiture qui n'a plus la liberté d'aller et venir ? La simple annonce des restrictions à venir correspond déjà à une dévaluation de tous les véhicules qui ne correspondront pas aux normes que Paris entend imposer pour 2020. »

Les experts confirment cette évolution du marché automobile d’Ile-de-France : « En raison de leur âge, les véhicules d’avant 1997 ne sont plus cotés. À ce jour, leur valeur tient essentiellement à la qualité de leur entretien, mais les interdictions de circulation auront un impact important sur ces voitures un peu âgées : cela va créer un effet de seuil. On estime que ces véhicules perdront 50% de leur valeur à la revente. C’est-à-dire que pour ces petites voitures, qui servent essentiellement à réaliser des trajets domicile/travail et valent en moyenne 2 000 à 2 500 €, les vendeurs ne pourront pas espérer en obtenir plus de 1 000 € » déclare Pierre STEWARD, expert automobile chez BCA Expertise-Experveo.

Non seulement Anne HIDALGO explique aux Franciliens les moins fortunés qu’ils n’auront plus le droit d’utiliser leur véhicule pour venir travailler dans la capitale, mais aussi qu’ils vont perdre une somme non négligeable au moment de la revente de leur véhicule, parce que celui-ci sera impacté à la fois par les restrictions qui pèseront sur lui et par l’augmentation considérable du nombre de véhicules similaires sur le marché de l’occasion. Rien que pour l’interdiction des voitures classées 1 étoile qui doit entrer en vigueur au 1er juillet 2016, ce sont plus de 870 000 véhicules qui sont concernés. Avec une dévaluation de 1 250 € en moyenne par véhicule, cela représente un préjudice total de près de 1,1 milliards d’euros !

www.remboursemabagnole.com : une action en justice pour indemniser les automobilistes lésés


Entre contradictions politiques et incohérences environnementales, les Français ont suffisamment donné ! Alors que le gouvernement français les incitait très largement à acquérir un véhicule diesel à grand coup de « bonus écologique » (jusqu’à 5 000€ entre 2008 et 2013) en raison de l’intérêt de cette motorisation pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne en termes de réduction des émissions de CO2, l’État déclare aujourd’hui ouvertement la « chasse au diesel » et entend faire payer la facture aux automobilistes.

Parce qu’ils refusent que les usagers de la route soient une fois de plus pris en otages par les décisions arbitraires et discriminatoires d’une poignée d’idéologistes écologistes, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Maître Jean-Baptiste IOSCA appellent aujourd’hui tous les propriétaires franciliens d’un véhicule concerné par les futures interdictions de circulation (voitures particulières à motorisation essence ou diesel mises en circulation avant le 1er janvier 2011) à se faire connaître en s’inscrivant sur le site Internet www.remboursemabagnole.com, pour intervenir dans le cadre d’une action collective conduite par Me IOSCA afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens.


«Toujours plus de radars (maintenant confiés à des sociétés privées !), toujours plus de répression, toujours plus d’amendes, une réforme de l’examen du Code de la route inefficace… Et à présent, la Maire de Paris sanctionne les revenus les plus modestes à travers l’interdiction des véhicules diesel antérieurs à 1997. Il est temps que cette politique routière change et que les automobilistes se défendent en masse ! » déclare Me IOSCA.

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Mardi 07 mars 2016, TF1 diffusait dans son journal de 20h le bilan de la mairie de Paris après deux ans de baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique parisien. Un bilan plus que mitigé, que "40 millions d’automobilistes" avait prévu dès l’annonce de la mesure en 2013 et qui renforce les doutes de l’association quant à la pertinence de la politique de mobilité menée dans la capitale. Et pour cause : force est de constater que la mairie de Paris a lamentablement échoué dans ses objectifs de réduction des nuisances sonores pour les riverains et d'amélioration de la qualité de l'air. L’association "40 millions d’automobilistes" invite tous les habitants et usagers d’Île-de-France à s’exprimer grâce au Grand Référendum pour la mobilité : http://referendum.40ma.org/mobilite-paris.


Le bilan des deux ans du boulevard périphérique à 70 km/h

C’était le 10 janvier 2014. Le boulevard périphérique parisien passait de 80 à 70 km/h, dans le but de "fluidifier le trafic" et de "réduire la pollution". Deux ans après la mise en place de la mesure, les bénéfices de cet abaissement de la vitesse maximale autorisée sont plus que mitigés : l’observatoire du bruit en Île-de-France, Bruitparif, a mesuré une diminution du volume sonore moyen de seulement -0,6 dB (soit une baisse de 83,6 à 83 dB du bruit de la circulation), un changement "imperceptible pour l’oreille humaine" selon les spécialistes interrogés. Le seuil de recommandation de l’Organisation mondiale pour la Santé, fixé à 70 dB, reste quant à lui franchi en permanence.


Côté accidentalité, difficile de se faire une idée précise : les statistiques pour 2015 ne sont pour l’instant pas arrêtées et les chiffres disponibles sont tellement faibles que les variations semblent démesurées : une baisse de -15% de l’accidentalité générale avait été enregistrée en 2014 par rapport à 2013 et une hausse de +75% de la mortalité (en réalité, une augmentation du nombre de personnes tuées de 4 à 7 usagers). Impossible donc d’interpréter des données aussi minces.


Dernier aspect, et non des moindres dans la mesure où il constituait le principal argument d’Anne Hidalgo pour imposer aux usagers la baisse de la limitation de vitesse sur le périphérique (mesure à laquelle 59% des Parisiens étaient opposés) : la pollution atmosphérique. Mais sur ce sujet, en deux ans, la mairie de Paris n’a pas jugé bon de demander une étude d’impact à Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France : on se demande quelles peuvent être les réelles motivations d’une municipalité qui ne s’intéresse même pas aux conséquences des mesures qu’elle met en œuvre !


Face à l’absence de résultat, « 40 millions d’automobilistes » demande le retour de la limitation à 80 km/h

La mairie de Paris ne fait pas de la mobilité, mais seulement de la politique. Avec ce bilan à deux ans, nou ssavons déjà que la baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique est une mauvaise mesure. Les objectifs visés n’ont pas été atteints. Pire, si la nouvelle limitation de vitesse ne change strictement rien aux conditions de circulation le jour en raison de la congestion permanente, elle est totalement inadaptée la nuit, lorsque le trafic est fluide. C’est ainsi que le nombre de flashs des radars implantés sur le boulevard a été multiplié par 3,5 entre 2013 et 2014. "40 millions d'automobilistes" demande donc à ce que la limitation de vitesse à 80 km/h sur le périphérique soit rétablie.


Le Grand Référendum de la mobilité en Île-de-France pour redonner la parole aux usagers

Pour redonner la parole aux usagers de la route en Île-de-France, l’association met en ligne aujourd’hui le Grand Référendum pour la mobilité (http://referendum.40ma.org/mobilite-paris) et appelle tous les Franciliens qui se sentent concernés par les enjeux de mobilité à exprimer leur avis en répondant aux 20 questions qui leur seront soumises.


Tous les aspects de la politique de mobilité d’Anne Hidalgo sont évoqués : abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique, bien entendu, mais aussi voies réservées aux bus et taxis sur les itinéraires des aéroports, projet d’abaissement de la vitesse à 30 km/h dans Paris intra-muros, réaménagement des voies sur berges et des places emblématiques de la capitale, piétonisation, restrictions de circulation, circulation alternée… La mairie de Paris a imposé à plus d’1,3 millions d’usagers quotidiens une nouvelle réglementation sans prendre la peine de solliciter leur opinion. Grâce aux réponses apportées à ces questions, nous aurons au moins un indicateur de l’assentiment de la population à la politique menée par la Mairie et nous
espérons qu’elle aura le bon sens d’en tenir compte à l’avenir.

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Hier matin, mardi 06 octobre 2015, la région Ile-de-France a battu un record : celui du nombre de kilomètres d’embouteillages tous axes confondus, s’élevant désormais à 484 km. L’association « 40 millions d’automobilistes » n’est malheureusement pas surprise par ce chiffre, mais indignée par les mesures prises par la mairie de Paris pour « éradiquer » la voiture.


Ce triste record montre bien l’inefficacité des mesures prises par la mairie de Paris. Si l’on croyait les communications de la mairie, l’abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique de 90 à 70 km/h devait fluidifier le trafic. Or, aujourd’hui, ce n’est pas le cas ! On voit bien que les embouteillages ne cessent d’augmenter. Il y a un an jour pour jour, l’Ile-de-France battait déjà ce record avec 450 km de bouchons.


C’est un triste record pour les automobilistes Franciliens, pris au piège dans les embouteillages. Aujourd’hui, on peut douter des études communiquées par la mairie de Paris annonçant qu’en abaissant la limitation de vitesse autorisée et en fermant la voie sur berges, il n’y aurait aucun impact sur la fluidité du trafic.

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Aujourd’hui, lundi 28 septembre 2015, l’Agence France Presse révèle dans une dépêche un rapport de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la mairie de Paris, selon lequel la fermeture à la circulation automobile des voies sur berges rive droite voulue par Anne Hidalgo, maire de Paris, provoquerait un allongement des temps de trajet de 25 minutes. " 40 millions d’automobilistes ", qui s’oppose fermement au projet, dénonce une mesure catastrophique pour les riverains et les usagers des axes concernés et appelle à la mobilisation sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com.


En mai dernier, déjà, alors qu’Anne Hidalgo lançait une pseudo-consultation visant à recueillir l’opinion des administrés parisiens sur le futur aménagement des voies de la rive droite, l’association " 40 millions d’automobilistes " faisait le bilan de la fermeture de la rive gauche à la circulation en janvier 2013, s’appuyant sur des études du Medef et de la société d’info-trafic Inrix : " La fermeture des voies sur berges a provoqué une aggravation des conditions de circulation, non seulement sur les axes à proximité des quais, mais aussi sur le périphérique. Ces embouteillages supplémentaires se traduisent par des émissions polluantes et des nuisances sonores accrues pour les riverains. Les effets sont à l’exact opposé de ce que l’on souhaiterait voir " analysait " 40 millions d'automobilistes ".


Les résultats de l’étude menée par la DVD prévoient des conséquences similaires sur la circulation automobile si la rive droite était transformée en zone piétonne : les temps de parcours pour les automobilistes, contraints d’emprunter les quais hauts, pourraient être allongés de 9 minutes en moyenne lors des heures de pointe du soir et de 16 minutes pendant les heures de pointe du matin. Soit 25 minutes supplémentaires perdues dans les embouteillages chaque jour. De plus, la DVD craint un encombrement du tunnel des Tuilerie, situé sur l’itinéraire de substitution, qui provoquerait " un problème pour la sécurité des usagers ".


" Nous regrettons qu’un projet alternatif n’ait pas été mis en œuvre, qui aurait permis de concilier espace piétonnier et accès ouvert aux automobilistes " conclut l'association " 40 millions d’automobilistes ".


L’association invite tous les opposants au projet à signer la pétition en ligne sur le site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberge.com. Après la fermeture des voies sur berge rive gauche et les annonces successives d’Anne Hidalgo sur fermeture de la rive droite, la pétition avait recueilli plus de 50 000 signatures.

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Ce mardi 05 mai 2015, la mairie de Paris annonce la mise en place en juin prochain d’une grande " consultation " auprès de ses administrés dans le but de recueillir leur opinion sur l’aménagement des voies sur berges de la rive droite. Alors que les travaux destinés à fermer à la circulation automobile les quais bas de la rive gauche ne sont terminés que depuis quelques mois, la Mairie envisage d’ores et déjà de piétonniser un large tronçon de la rive droite, entre le 1er et le 4ème arrondissement.


Des temps de trajets quotidiens doublés


Dans une question orale du 09 octobre dernier, le sénateur-maire de Saint Maurice (Val-de-Marne), Christian Cambon, s’inquiétait de l’accélération du projet de la mairie de Paris visant à transformer en zone piétonnière les quais de Seine rive droite. Il mettait notamment en avant le fait que, contrairement aux affirmation d’Anne Hidalgo, maire de Paris, aucun bilan sérieusement réalisé n’avait permis de démontrer un quelconque effet positif de la fermeture des voies de la rive gauche. Et pour cause : selon une étude réalisée par le Médef en 2014, les reports de circulation des anciennes voies de la rive gauche ont provoqué un allongement des temps de parcours quotidiens d’en moyenne +41% entre le Pont Neuf et la Concorde et de +53% sur la rive droite. La fermeture envisagée de cette même rive droite engendrerait, selon cette même étude, une multiplication par deux des temps de trajets actuels.


De son côté, la société d’études d’info-trafic Inrix avait estimé en 2013 (année de la fermeture des voies sur berges rive gauche) que les coûts liés aux embouteillages à Paris entre 2013 et 2030 augmenteront de +51% et les émissions annuelles de CO2 de +13%.


Seule Anne Hidalgo continue à prétendre que les trajets des Parisiens et des Franciliens sur cet itinéraire n’ont augmenté que « d’une ou deux minutes » et que l’opération a eu un effet bénéfique sur la pollution. Des chiffres censés justifier aujourd’hui les nouvelles fermetures de voies de circulation sur la rive droite.


La fermeture des voies sur berges de la rive gauche a provoqué une aggravation des conditions de circulation non seulement sur les axes à proximité des quais, mais aussi sur le périphérique. Ces embouteillages supplémentaires se traduisent par des émissions polluantes et des nuisances sonores accrues pour les riverains. De plus, les conséquences sur l’économie locale et régionale sont dramatiques. Les effets constatés sont à l’exact opposé de ce que l’on souhaiterait voir ; comment Anne Hidalgo peut-elle imaginer une seule seconde qu’étendre la mesure à la rive droite améliorerait la situation ?


Une consultation publique démagogique


En 2010, déjà, le projet de fermeture des voies sur berges de la rive gauche avait fait l’objet d’une " consultation publique " ; les Parisiens avaient été nombreux à y prendre part. Problème : alors que 78 % d’entre eux rejetaient le projet, la Mairie n’a pas hésité à mener jusqu’au bout et de manière radicale l’aménagement piétonnier des quais bas. Cette méthode a été vigoureusement dénoncée, à la fois par les maires des arrondissements concernés et par les maires des communes riveraines, dont les habitants empruntaient quotidiennement ces axes pour aller travailler.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", la concertation qui s’ouvrira en juin n’est qu’une parodie : la mairie de Paris projette de mettre en place une exposition pour montrer aux Parisiens « le potentiel de la piétonisation » et à l’issue de cette propagande, on demandera aux gens non pas s’ils sont favorables ou non au projet, mais de proposer des idées d’aménagements pour les tronçons qui seront fermés à la circulation. Si la Mairie tenait vraiment à mener sa politique de transports avec l’assentiment des Parisiens, jamais cette mesure – qui a quand même coûté près de 40 millions d’euros aux contribuables – n’aurait vu le jour. Anne Hidalgo n’a que faire de l’opinion des Parisiens, et encore moins de celui des banlieusards. Seules les revendications insensées des lobbies écologistes font écho dans sa politique.


Ainsi,  « 40 millions d’automobilistes » réactive son site internet www.nonalafermeturedesvoiessurberges.com et invite tous les opposants au projet à venir signer la pétition en ligne.

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(Image de l'article du magazine Auto Journal du 1er août 1974)

Le 29 avril prochain, dès 7h30, une voie réservée aux bus et aux taxis sera mise en service sur l’autoroute A1 dans le sens Roissy Paris. Pour la ville de Paris, qui avait annoncé cette mesure le 27 février dernier, cela permettrait de « fluidifier la circulation ». L’association « 40 millions d’automobilistes » annonce d’ores et déjà que cette mesure ne permettra en aucun cas de fluidifier le trafic aux heures de pointe.

En quoi consiste la mesure ?

Sur une distance de 5 km, les automobilistes ne pourront plus emprunter la voie de gauche de l’A1 par l’A86 au niveau du Stade de France (Seine-Saint-Denis), durant les heures de pointe entre 6h30 et 10h le matin, hors week-ends, jours fériés et vacances scolaires. Cette voie sera exclusivement réservée aux bus et taxis. Dans les mois à venir, les véhicules de covoiturage pourront également l’utiliser.

Les politiques ne devraient-ils pas apprendre de leurs erreurs ?

Une voie réservée aux bus et aux taxis, cela n'est pas nouveau ! En effet, la mesure a déjà été expérimentée à deux reprises par le passé :

  • Une première fois au printemps de l’année 1974 : les dirigeants de l’époque avaient décidé de mettre en place, sur le même tronçon d’autoroute, une voie réservée aux taxis et aux bus. Mais à peine quelques mois après sa mise en application, cette voie était réouverte à la circulation de tous les usagers de la route (voir ci-dessus l’article du magazine Auto Journal du 1er août 1974), preuve de l’échec de l’expérimentation.
  • En 2009, l’expérience fut renouvelée. L’aménagement de la voie avait permis aux taxis de gagner quelques minutes sur leur trajet, mais cela s’était traduit par d’énormes embouteillages pour les automobilistes.

Vous l'aurez donc compris, les automobilistes vont encore subir une mesure déjà testée dans les années antérieures et qui ne fonctionne absolument pas. La ville de Paris n'en est pas à son premier essai avec cette fameuse voie réservée. Pourtant, après deux échecs cuisants, elle persiste et s'apprête à reproduire la même erreur. Jamais deux sans trois ?..

Une mesure coûteuse pour un résultat négatif

Pour mettre en place cette mesure qui densifiera les bouchons, l’État a tout de même investi 8 millions d’euros, pour financer la signalisation dynamique (panneaux de signalisation lumineux informant les usagers des autorisations d’accès aux voies de circulation), mais aussi les portiques et systèmes de vidéo-surveillance qui seront utilisés pour verbaliser les contrevenants, qui encourront une amende de 4ème classe (135 €).

Quel est l’intérêt pour l’État de s’entêter dans une mesure qui n’a jamais fonctionné depuis 40 ans, si ce n’est de jeter par les fenêtres l’argent des contribuables ?

À voir aussi sur le sujet : 8 millions d'euros pour engorger le trafic

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Depuis une semaine, le débat fait rage entre partisans minoritaires de la mise en place de la circulation alternée et opposants sur fonds de campagne électorale. Finalement, celle-ci a été mise en place ce lundi 23 mars à Paris. L’association « 40 millions d’automobilistes » met à disposition de tous des informations nécessaires pour combattre les contre-vérités assénées haut et fort par les partisans du langage de la peur d'un air soit disant devenu irrespirable.

Un site qui analyse la qualité de l'air et fait des prévisions

Ces informations, elles se trouvent tout simplement sur le site http://www2.prevair.org/. Ce site de l'Institut Prev'Air analyse la qualité de l'air en France, mais aussi plus largement en Europe. Il nous permet également d'avoir des prévisions sur la qualité de l'air dans les jours à venir.

Et les informations livrées sont stupéfiantes : en effet, si nous pouvons constater qu'au 19 mars 2015 (jour de demande de la circulation alternée), un pic de pollution avait bien lieu sur une partie de la France, il apparait clairement que la plupart des zones touchées (voir image ci-dessous) ne correspondent pas du tout au message "officiel" selon lequel la voiture serait la cause du pic. Au contraire, on peut y voir clairement que ces concentrations aux particules fines nous viennent directement des pays nordiques, et plus particulièrement de leurs industries et de leurs systèmes de chauffages ! Pourtant, on cherche encore ne fois à accuser les automobilistes et à les rendre responsable de tous les maux de la planète en faisant peser sur lui toutes les mesures de restriction et les interdictions destinées à " purifier l’air ".

Mais ce n'est pas tout… Car le 22 mars 2015, cet Institut prévoyait déjà la fin du pic de pollution pour le lundi 23 mars ! De même, sur les prévisions pour le mardi 24 mars, il apparait clairement que la qualité de l'air sera revenue à la normale (voir images ci-dessous). En appliquant la circulation alternée pour ce jour là, les pouvoirs publics savaient pertinemment qu'ils arriveraient trop tard, et que, quoiqu'il arrive, le pic de pollution allait se résorber de lui-même, grâce à la météo…

L’efficacité epsilon de la mesure

Mais alors, pourquoi appliquer cette mesure ? Tout simplement pour pouvoir se targuer d'avoir fait baisser la pollution à Paris en diminuant la circulation automobile, alors que la fin du pic de pollution était déjà prévue avant même l'application des mesures de restriction ! En clair, la circulation alternée aujourd'hui revient à envoyer une ambulance pour éteindre le feu une semaine après l'incendie : cela n'a aucun sens, si ce n'est que d'imposer, encore une fois, une décision purement politique à des automobilistes qui ont pourtant besoin de leur voiture pour travailler.

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Crédits photo : Photofranck, sur fotolia.com

Anne Hidalgo, maire de Paris, demande à l’État la mise en place de la circulation alternée dans la capitale pour ce vendredi 20 mars, en raison du pic de pollution aux particules fines qui sévit depuis mardi sur l’Ile-de-France et la moitié nord du pays. " 40 millions d’automobilistes " dénonce une mesure inutile et électoraliste, qui intervient à quelques jours seulement du premier tour des élections départementales et alors que les météorologues et les ingénieurs d’Airparif annoncent un retour à la normale pour la fin de semaine.

Depuis mardi, le niveau d’alerte 2 pour la pollution aux particules fines a été déclenché en région parisienne et dans certaines grandes villes de la moitié nord de la France : sous l’effet des vents venus du nord, les concentrations d’éléments polluants sont en effet augmentées de la pollution émise par les centrales à charbon et le chauffage au bois des pays nordiques. Combinées à des conditions météorologiques clémentes (vent faible, temps sec et ensoleillé, températures douces), ces concentrations ont tendance à stagner dans l’atmosphère française.

Une pollution qui vient des pays nordiques... Et pourtant, ce sont les automobilistes qui doivent en subir les conséquences !

On sait bien qu’à cette période de l’année, les concentrations de particules fines sont plus importantes. C’est un phénomène météorologique courant en cette saison. Pourtant, une fois de plus, on cherche à culpabiliser l’automobiliste et à le rendre responsable de tous les maux de la planète en faisant peser sur lui toutes les mesures de restriction et les interdictions destinées à " purifier l’air ". Mais il ne faut pas oublier qu’en l’occurrence, les particules fines qui traversent actuellement l’atmosphère française viennent de l’industrie et des systèmes de chauffage des pays nordiques. Les automobilistes français n’y sont pour rien. Après l’annonce en janvier dernier de son " plan anti-pollution ", la mairie de Paris n’a pas manqué l’occasion qu’offrait ce pic de pollution de rejeter la voiture hors de la capitale une fois de plus.

À quelques jours des élections municipales, c’est pour Anne Hidalgo l’occasion rêvée de rentrer dans les bonnes grâces des sympathisants EELV, dont elle a besoin pour conserver une majorité de gauche. C’est un véritable chantage politique. La mise en place de la circulation alternée, comme elle le souhaite, est parfaitement inutile. Des mesures ont déjà été prises, et si l’association ne peut qu’approuver la gratuité des transports en commun décidée ces derniers jours, " 40 millions d'automobilistes " s'oppose fermement à de nouvelles restrictions de circulation, étant donné que la situation devrait s’améliorer d’elle-même dès ce week-end.

Contrairement à ce que l'on entend souvent, la qualité de l'air est en constante amélioration

Pour l’association, il est temps d’arrêter de faire enfler cette polémique à chaque nouvel épisode de pollution. La classe politique se plaît à faire planer un vent de terreur à chaque fois que l’on annonce une " dégradation " de la qualité de l’air. N’oublions pas cependant qu’en réalité, grâce aux progrès techniques de l’industrie (et de l’industrie automobile !), la qualité de l’air ne cesse de s’améliorer, et que si les " pics de pollution " sont plus nombreux, c’est uniquement parce que les seuils ont été abaissés.

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Dans le cadre de l’Atelier international du Grand Paris, les architectes urbanistes Philippe Gazeau et Louis Paillard ont tout simplement proposé de supprimer le périphérique parisien. Partant du principe que le périphérique est loin d'être indispensable, les 2 architectes avancent que sa suppression pourrait permettre de libérer 150 hectares pour y construire entre 30 000 et 40 000 logements. Selon eux, il n'y aurait que des avantages à cette transformation : cela permettrait de contribuer à résoudre le problème de crise du logement, avec des investissements limités grâce aux nombreux équipements déjà présents dans cette zone.

Une idée utopique

Pour " 40 millions d'automobilistes ", cette idée relève de l'utopie. Même si, dans un contexte de crise du logement, l'intention d'origine est tout à fait louable, vouloir chasser les automobilistes de cet axe de circulation ne peut pas être envisageable. En effet, l'artère de 35 kilomètres qui entoure la capitale accueille 1,3 millions d'usagers par jour. Or, on ne peut pas faire disparaître d'un coup de baguette magique les nombreux automobilistes qui empruntent quotidiennement cet axe. Mettre en œuvre une telle idée serait une grave erreur qui ne ferait que reporter le trafic ailleurs et aggraverait les problèmes de circulation déjà présents à Paris. La capitale a, au contraire, besoin de son périphérique pour désengorger le centre de la capitale.

Retenir les leçons du passé

Chasser les automobilistes d'un axe de circulation parisien majeur, cela ne vous rappelle rien ? Il y a 2 ans, la voie sur berge rive gauche était fermée à la circulation automobile, afin de créer des berges touristiques et animées. Le bilan de cette transformation est aujourd'hui sans appel : comme le craignait " 40 millions d'automobilistes " lors de l'annonce de la mesure, la circulation a été reportée sur d'autres voies de la capitale, empirant l’état de congestion du trafic. De plus, " Paris Plage " ne dure qu'un temps : à l'heure actuelle, il s'agit plus de " Paris Désert "... Nous ne pouvons donc que redouter les conséquences de la fermeture d'un axe aussi important que le périphérique parisien.

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Dans une interview parue aujourd’hui, mercredi 28 janvier 2015, dans le journal Le Monde, Anne Hidalgo, maire de Paris, affirme être « déterminée à agir vite » pour mettre en place son plan « antipollution ». Ainsi, elle annonce que les cars et poids-lourds roulant au diesel seront interdits dès le 1er juillet 2015 et que « cette interdiction s’appliquera à tous les véhicules polluants, diesel comme essence, […] le 1er juillet 2016 ». L’association « 40 millions d’automobilistes » s’inquiète de cette annonce, qui signifie l’interdiction pure et simple de tous les véhicules motorisés dans la capitale, à l’exception des véhicules électriques et hybrides.

Anne Hidalgo justifie sa volonté d’éradiquer le diesel de Paris par la nocivité des particules fines, « dangereuses pour la santé », qui sont émises par les véhicules à motorisation diesel. Or, s’il est vrai que les anciens véhicules diesel rejetaient de grandes quantités de polluants, « 40 millions d’automobilistes » rappelle que les dernières générations de véhicules répondant aux normes EURO 5 et 6 (voitures individuelles neuves mises en circulation depuis 2009) sont beaucoup plus sobres, en cela qu’elles réduisent considérablement les émissions maximales autorisées de toutes sortes de polluants, autant pour les motorisations diesel qu’essence.

De plus, relativement à la problématique des particules très fines, ces normes tiennent compte désormais, non plus seulement de la quantité, mais aussi de la masse des particules, pour contraindre les fabricants à améliorer les technologies antipollution. Les nouveaux filtres à particules permettent ainsi de capturer jusqu’à 99% des émissions de particules. Au Japon – où la motorisation diesel était interdite depuis les années 1970 – l’État propose même aujourd’hui des subventions pour l’acquisition de ces véhicules clean diesel.

Il est donc parfaitement injustifié et inutile en termes d’amélioration de la qualité de l’air de chercher à supprimer ces nouveaux véhicules de la circulation. Le problème de la pollution repose essentiellement sur les vieux véhicules non-équipés de filtre à particules, qu’il est possible de rendre plus vertueux en favorisant le recours au rétrofit (c’est-à-dire l’ajout de dispositifs de dépollution en complément des équipements d’origine) pour les véhicules non-équipés de filtre à particules. Certes, cela représente un coût pour l’automobiliste – il faut compter 400 à 500 € pour cette intervention – mais cela permettrait de mettre un terme à la problématique et au débat sur les anciens véhicules. Pour aider les ménages à financer l’opération, « 40 millions d’automobilistes » demande la création d’un crédit d’impôts, comme il en existe déjà en Allemagne.

Pour autant, à l’instar de la maire de Paris, « 40 millions d’automobilistes » estime qu’il est nécessaire d’accélérer le renouvellement du parc automobile, pour faire disparaître plus rapidement ces anciens véhicules. Mais l’association considère que la seule incitation à l’achat d’un « véhicule électrique ou rechargeable » ne constitue en aucun cas une solution satisfaisante : le véhicule électrique, tel qu’il est conçu aujourd’hui, correspond à un usage très particulier, qui ne répond pas aux besoins de mobilité de la plupart des automobilistes. C’est pourquoi l’association souhaite la mise en place d’une aide de l’État pour tout achat d’un véhicule neuf ou d’occasion de génération plus récente (donc moins polluant), en remplacement d’un vieux véhicule.

Rappelons enfin que tout véhicule a un impact sur l’environnement. Et s’il est vrai qu’une voiture électrique n’émet pas de pollution à l’usage, elle pollue avant et après : lors de sa conception, parce qu’elle fait appel à l’énergie nucléaire (qui n’est pas une énergie propre) et lors de sa destruction, qui impose le stockage de déchets radioactifs tels l’uranium et le lithium contenus dans les batteries. Contrairement à ce que souhaiterait donc nous faire croire Anne Hidalgo, la voiture électrique n’est pas la solution pour résoudre les problèmes de pollution qui – au passage – ne s’arrêtent pas aux portes de Paris…

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CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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