Ce mardi 18 novembre 2014, l’ONISR (Observatoire national interministériel pour la Sécurité Routière) publie un bilan de l’accidentalité routière pour octobre 2014 qui fait état d’une hausse de 13% du nombre de tués sur les routes par rapport au mois d’octobre 2013.
Cette hausse regrettable s’explique en partie par les excellentes conditions climatiques dont ont bénéficié les usagers de la route le mois dernier, les incitant à multiplier leurs déplacements motorisés, mais également à pied et à vélo, provoquant ainsi une augmentation des accidents dont ont été victimes les usagers vulnérables.
Tandis que les lobbies autophobes voient en cette hausse un moyen pour mieux faire passer la baisse des limitations de vitesse, " 40 millions d'automobilistes " est, encore une fois, la seule association à prendre position et à relativiser face à cette annonce.
S’il ne s’agit en aucun cas de minimiser cette hausse des chiffres derrière lesquels se cache à chaque fois un drame humain, il convient cependant de rappeler qu’une hausse mensuelle n’est pas significative (la France est d’ailleurs le seul pays au monde à publier des statistiques mois après mois) et qu’il est plus pertinent d’analyser des tendances de fond s’étalant sur plusieurs années. On remarque à ce sujet que cette hausse exceptionnelle s’inscrit dans un contexte de baisse régulière qui dure depuis 12 ans.
La baisse de la mortalité routière est donc en partie mécanique, mais pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », « s’il est une mesure à prendre pour favoriser la réduction des accidents mortels, c’est d’amplifier la lutte contre l’alcool au volant, qui demeure la première cause de mortalité. À ce sujet, on attend toujours l’application de la loi qui prévoit la mise en place de l’EAD (Ethylotest antidémarrage) pour les délinquants à l’alcool au volant ».
Une des nouvelles problématiques émergentes en termes de risque routier est la consommation de produits stupéfiants, détectés dans pas moins de 20% des accidents mortels. « L’annonce par le ministre de l’Intérieur de l’arrivée des double tests salivaires en expérimentation dans une dizaine de départements devrait permettre de faire évoluer les pratiques et de lutter concrètement contre les comportements dangereux sur la route » conclut Daniel Quéro, président de l’association.
Commentaires
Ce soir à la grand'messe de 20h, pour effrayer les gogos, entre les djadjahistes et le "réchauffement" climatique...Vous allez vous taper la mégère, les gars...
ptdrrr, rhôôôô elle est pas si méchante que ça![:troll:](http://cloudstatic.pcinpact.com/smileys/troll.gif)
Par contre, je vois pas comment on peut ajouter un éthylotest sur une voiture pour empêcher un usager en état d'ébriété de démarrer.