[Mise à jour du 18/01/2018]
Suite à l’allocution du Premier ministre, la mobilisation des Français s’est encore accrue puisque cette mesure concerne tous les usagers de la route : automobilistes, motards, chauffeurs routiers… La grande majorité d’entre eux ne la comprend pas et ne l'accepte pas car elle reflète la focalisation exclusive et typiquement française qui est faite en France sur le facteur "vitesse", au détriment de toutes les autres causes d’accident.
C’est cette réalité que les usagers veulent faire entendre aujourd’hui aux décideurs politiques ; "40 millions d’automobilistes", opposée à la mesure depuis les toutes premières annonces ministérielles, s’associe à la FFMC pour lutter contre l’entrée en vigueur des 80km/h.
Des rassemblements entre usagers de la route seront ainsi organisés dans les départements par la FFMC et "40 millions d’automobilistes" pour recueillir l’opinion de tous et mettre sur pied des actions de mobilisation et des manifestations qui se tiendront partout en France au printemps.
> Pour connaître les prochaines réunions organisées dans votre département, cliquez ici <
Parallèlement, "40 millions d’automobilistes" poursuit son action via la mobilisation des élus parlementaires, nombreux à s’être officiellement déclarés opposés à l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse. Des rendez-vous sont déjà prévus entre l’association et des députés et sénateurs, et "40 millions d’automobilistes" rencontrera avec plaisir tous ceux qui souhaitent soutenir les usagers de la route.
[Mise à jour du 09/01/2018]
À l’issue du Conseil interministériel de Sécurité routière qui s’est tenu à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé sans surprise la généralisation de l’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles du réseau secondaire non équipées d’un séparateur central à partir du 1er juillet 2018. L’association "40 millions d’automobilistes", fermement opposée à ce projet depuis sa première évocation en 2013, dénonce une mesure absurde, rejetée par une grande majorité des Français et dont on ne peut espérer aucune amélioration en termes de sécurité routière.
Si l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée est l’information principale qui résulte de ce CISR, d’autres mesures ont été adoptées aujourd’hui par le Gouvernement, parmi lesquelles :
- la généralisation de l’éthylotest anti-démarrage pour les récidivistes à l’alcool au volant ;
- le placement en fourrière systématique pour 7 jours des véhicules des personnes s’étant rendues coupables d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants, de conduite sans permis ou de conduite avec un taux d’alcool dans le sang supérieur à 0,8g ;
- l’aggravation des sanctions pour l’usage du téléphone au volant lorsqu’il se cumule à une infraction au Code de la route mettant en danger sa propre sécurité ou celles des autres usagers. Le permis de conduire pourra alors faire l’objet d’une rétention ou d’une suspension ;
- la possibilité d’avoir recours à la vidéo-verbalisation à l’encontre des conducteurs ne respectant pas la priorité aux abords des passages pour piétons.
La mise en œuvre de la nouvelle limitation de vitesse sur les routes ne prendra effet que dans plusieurs mois. Tout n’est donc pas encore joué : le combat se poursuit avec l’association "40 millions d’automobilistes", qui appelle tous les usagers de la route opposés à cette mesure à donner de l’écho au combat contre les 80 km/h en utilisant la force des réseaux sociaux.
Ainsi, l’association met à disposition des automobilistes un visuel à apposer en photo de couverture de leur page Facebook, afin de montrer aux Pouvoirs publics qu’ils ne sont pas prêts à se résigner.
Télécharger le visuel en cliquant ici
Pour les personnes souhaitant participer à la mobilisation qui ne possèdent pas de compte Facebook, une affiche à imprimer est également disponible.
[Mise à jour du 05/01/2018]
À l'occasion de l'entretien qui s'est déroulé hier à Matignon avec "40 millions d'automobilistes", l'association a rappelé qu'aucune étude n'avait pour l'heure prouvé l'efficacité de la mesure pour lutter contre la mortalité routière et que de nombreux autres facteurs étaient à prendre en compte pour réduire l'accidentalité des usagers de la route.
L'association a demandé à avoir les conclusions de l'expérimentation des 80km/h qui a pris fin en juillet 2017 et pour laquelle aucun bilan officiel n'a été communiqué. Cela nous a été refusé. On nous a seulement répondu qu'on serait peut-être "surpris"... Mais surtout, que deux ans d'expérimentation, ce n'était pas suffisant et que les tronçons de routes étaient trop courts.
Pourquoi alors vouloir faire passer en force cette mesure rejetée par ¾ des Français, et ne pas simplement prolonger le test de façon à avoir des données exploitables et des conclusions incontestables ?
[Mise à jour du 04/01/2018]
Aujourd’hui, l'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue à Matignon à 17h00 dans le cadre de la préparation au Comité interministériel pour la Sécurité routière qui se tiendra le mardi 09 janvier et sera présidé par Édouard Philippe. À cette occasion, l’association évoquera le fait que non seulement la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h serait complétement inefficace pour lutter contre la mortalité routière, mais aussi qu’elle constituerait un frein important à la mobilité quotidienne de nombreux Français et un handicap pour l’économie des régions les plus enclavées.
Par ailleurs, l’association rappellera que 72% des Français se disent opposés à la mise en œuvre de cette mesure et remettra symboliquement les 600000 signatures recueillies par sa pétition en ligne depuis le 1er décembre 2017. Les autres pistes possibles pour infléchir la courbe de la mortalité routière seront enfin évoquées.
[Mise à jour du 20/12/2017]
À l’instar du sénateur Alain Fouché aux côtés duquel l’association "40 millions d’automobilistes" a tenu une conférence de presse, le Parlement est snobbé par le Gouvernement, qui choisit de procéder par ordonnance pour modifier le Code de la route sans même prendre le temps du débat au Parlement. Une preuve de plus du passage en force du Gouvernement Macron sur un sujet de mobilité capital dans le quotidien des Français.
Aussi, "40 millions d’automobilistes", fort du soutien d’Alain Fouché au Sénat et de Nicolas Dupont-Aignan à l’Assemblée nationale, écrit aujourd’hui-même à tous les parlementaires pour leur demander de s’associer à la demande de nécessaire débat au Parlement avant qu’une quelconque mesure de ce type ne soit entérinée. L'association sollicite également l’association des Maires de France et son président François Baroin, dans le but d’obtenir le soutien des élus locaux, oubliés dans les débats de façade organisés par la Sécurité routière et l’État.
[Mise à jour du 20/12/2017]
L’expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles non séparées du réseau secondaire s’est déroulée de juillet 2015 à juillet 2017, sur 3 portions de routes d’une longueur totale de 81 km. Et bien qu'aucun bilan officiel n’ait été communiqué à ce jour, le gouvernement d’Édouard Philippe envisage la mise en œuvre de la mesure dès 2018 !
Du 11 au 13 décembre 2017, dans la cadre d’une réunion de travail sur la sécurité routière avec la Préfecture de la Haute-Saône, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue à Vesoul, sur la RN 57, l’une des 3 portions de route où la limitation de vitesse a été abaissée à 80 km/h au lieu de 90 km/h auparavant, afin d'évaluer la pertinence du dispositif et son incidence sur la sécurité routière.
Entre une expérimentation faussée par des travaux d'aménagement et des conditions de circulation et une sécurité dégradées, ce que l'association a découvert sur place est consternant :
[Mise à jour du 20/12/2017]
Pour contrer cette mesure, l’association "40 millions d’automobilistes" a réalisé un film documentaire intitulé Le Danemark, en route vers le bon sens, accompagné d’un livret récapitulatif, qui prouvent que l’abaissement des vitesses n’est pas la solution pour améliorer la sécurité sur les routes.
Le documentaire a été diffusé ce mardi 19 décembre 2017 au Sénat, en présence de la presse. Une question écrite sur la politique de sécurité routière sera posée à l’attention du ministre de l’Intérieur, par le Sénateur Alain Fouché.
Partant du constat que de nombreux accidents mortels sur le réseau secondaire étaient dus à des chocs frontaux survenus à la suite de dépassements dangereux, parce qu’il existait de forts écarts de vitesse entre les usagers qui respectaient les 80 km/h et ceux qui jugeaient cette limitation inadaptée (la majorité des automobilistes) et roulaient donc légèrement au-dessus, le Danemark a expérimenté une augmentation de la vitesse de 80 km/h à 90 km/h sur une sélection de routes secondaires (16 portions d’une longueur totale de 103 km).
L’expérimentation a permis de mettre en évidence qu’une hausse de la limitation de vitesse n’allait pas forcément de pair avec une hausse des vitesses pratiquées : après 3 ans de test, la Direction danoise des routes a constaté que les vitesses moyennes étaient restées les mêmes (89 km/h alors que la vitesse était limitée à 80 km/h, 89,1 km/h lorsqu’elle a été portée à 90 km/h) et que l’accidentalité et la mortalité routière avaient chuté respectivement de 11% et 13% par rapport à la période précédant l’expérimentation.
S'il serait abusif de prétendre que la baisse de l’accidentalité est la conséquence de l’augmentation de la limitation de vitesse, ces bons résultats sont toutefois la preuve qu’une limitation de vitesse plus élevée n’engendre pas nécessairement plus d’accidents et qu’a contrario, une baisse de la limitation de vitesse n’entraînerait pas systématiquement une diminution de la mortalité sur les routes.
[Mise à jour du 11/12/2017]
La rumeur d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h avait refait surface le 1er décembre dernier. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : à l’occasion d’un déplacement sur une opération de sécurité routière, le Premier ministre E. Philippe a déclaré vouloir "faire de la sécurité routière une véritable priorité" et s’est dit "favorable aux 80 km/h sur les routes bidirectionnelles nationales et départementales", considérant que "la vitesse est un facteur très fortement aggravant de l’occurrence et de la gravité des accidents".
L'association "40 millions d'automobilistes" s’oppose fermement à cette mesure qu’elle estime inefficace et appelle les usagers à signer sa pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com, qui compte déjà plus de 400000 signataires.
[Article du 01/12/2017]
Aujourd’hui, vendredi 1er décembre 2017, le journal Le Point annonce la généralisation du 80 km/h sur les routes bidirectionnelles françaises. D’après le quotidien, la mesure ferait partie des dispositions prises dans le cadre du Comité interministériel pour la Sécurité routière (CISR) qui se tiendra en janvier prochain. Bien que l’information ne soit pour l’heure pas confirmée, l’association "40 millions d’automobilistes" estime que la menace est bien réelle pour les automobilistes et qu’une telle mesure ne permettrait en aucun cas d’améliorer la sécurité routière. L’association lance aujourd’hui la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr et appelle toutes les associations d’usagers et tous les automobilistes à se mobiliser.
Une mesure rejetée par la majorité des usagers
L’idée selon laquelle réduire la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires pourrait améliorer la sécurité des usagers n’est pas nouvelle : en 2013, Manuel VALLS – alors ministre de l’Intérieur – annonçait déjà une "baisse inéluctable des limitations de vitesse", qui permettrait de "sauver 450 vies". De nombreux sondages avaient alors été menés auprès des Français, dont les résultats étaient sans appel : d'après un sondage mené par Le Parisien en avril 2015, 74% des Français pensent qu'il ne faut pas réduire la limitation de vitesse sur le réseau routier. De plus, les allusions régulières des média à cette problématique ne remportent que les foudres des usagers, preuve que l’éventualité d’une baisse généralisée de la vitesse à 80 km/h n’est toujours pas admise par les usagers.
Une expérimentation à la marge et des résultats gardés secrets
Face à la très forte impopularité de la mesure, seule une expérimentation réduite débutant en juillet 2015 avait finalement été décidée, sur 3 portions de routes (la N151 entre la Nièvre et l’Yonne, la N7 dans la Drôme et la N57 en Haute-Saône) d’une longueur totale de 81 km.
Mais à ce jour, le bilan de cette expérimentation qui devait prendre fin en juillet 2017 n'a toujours pas été publié.
Le ministre de l’Intérieur de l’époque avait déclaré que "l’expérimentation sera[it] transparente, honnête et rigoureuse", ce qui rend d’autant plus suspect le secret qui entoure le bilan. Quoi qu’il en soit, ce silence n’est pas tolérable ; les Français doivent avoir accès aux résultats de l’étude, sans quoi toute annonce gouvernementale est inacceptable.
L'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue le 12 décembre prochain par le Préfet de la Haute-Saône et demandera que les résultats de l’expérimentation soient enfin rendus publics.
La pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr pour se mobiliser
Aujourd’hui plus que jamais, la menace est donc bien réelle pour les automobilistes. Membre du Conseil national de Sécurité routière, l’association est donc proche du dossier et craint que cette baisse annoncée de la vitesse à 80 km/h ne soit qu’un début : certains experts demandent même une baisse à 70 km/h !
Associée à la multiplication du nombre de radars et à la privatisation des radars embarqués voulue par le Gouvernement et également en expérimentation en Normandie depuis septembre 2017, cette mesure provoquerait une augmentation sans commune mesure du nombre de verbalisations pour excès de vitesse et une hausse sans précédent des amendes routières.
L’association "40 millions d’automobilistes" appelle donc tous les usagers à s’unir contre la répression routière et à se mobiliser en signant la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr.
Commentaires
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, a parlé dans l’émission de François Sorel Le weekend des experts le 4 février 2018 :" De mon point de vue de sécurité routière ce qui est le plus dangereux c’est le dépassement. .... Si vous voulez dépasser un engin qui roule à 80 km/h en roulant à 90, ça prend 1,5 km. C’est pour ça que le dépassement est dangereux. Il induit l’excès de vitesse".
Le dépassement est une manoeuvre, donc plus délicate que la conduite habituelle sur une ligne droite. Il est la manoeuvre où il y a le plus de morts (223 sur 3970 morts en France, en 2011), si l'on excepte les virages (564 morts en 2011). Mais il fait beaucoup moins de morts que les 538 morts en 2011 de collisions en lignes droites alors qu'il n'y a pas de problème de chaussée glissante ni de priorité, ni de distance entre véhicules ou de dépassement, probablement dus à la somnolence et aux distractions. Il fait beaucoup moins de morts que la somnolence et la distraction, qui sont très aggravées par les vitesses trop basses sur les lignes droites, et beaucoup moins de morts que les conséquences de drogue ou d'alcoolémie élevée.
Comme dit M Barbe si vous voulez dépasser un engin qui roule à 80 km/h en roulant à 90 maximum, ça prend beaucoup de temps et de place (mais moins de 1km contrairement à ce que croit M Barbe) et c'est en grande partie pour ça que le dépassement devient dangereux. Pour dépasser de manière moins dangereuse, il faut rouler beaucoup plus vite que le véhicule dépassé pendant la phase où il y a risque de collision frontale.
Actuellement de nombreux convois de véhicules se forment avec le véhicule de tête à 85 km/h réel ou un peu moins (les compteurs de vitesse affichent par construction systématiquement une vitesse supérieure à la réalité), cela se fera aussi avec la limitation à 80 km/h maximum. Il est vrai qu'en mettant cette limitation il y aura un peu moins de personnes qui se déplaceront (on imitera sur ces routes la situation des pays sous développés, mais dans leur cas c'est par pauvreté et non par autoritarisme comme en France) donc moins d'embouteillages sur les voies concernées comme on le voit quand la vitesse y diminue : RN 151 testée à 80 max, rocade de Rennes avec quelquefois moins d'embouteillages, mais quelquefois plus (rocade de Rennes) et plus de trafic sur les autres routes, donc plus d'accidents sur les petites routes.
L'idée de M Barbe est apparemment d'interdire les dépassements, et si quelqu'un dépasse, il devrait respecter la limitation de vitesse, généralement cela rendra plusieurs fois plus long la manœuvre que si on dépassait de 20 km/h la vitesse du dépassé (comme quelquefois préconisé par des codes de la route) et donc multipliera au moins autant la probabilité de mourir lors du dépassement : obéir à la limitation de vitesse induit l'accident lors des dépassements. Et induit une probabilité aggravée d'accident par somnolence ou distraction.
Actuellement la sécurité du cycliste repose surtout sur les autres usagers de l'espace public qui doivent les éviter, les éclairer, en prévoir les comportements pour qu'il n'y en ait pas trop d'accidentés.
Des mesures sur la pratique du vélo seraient plus efficaces pour diminuer les morts d'accidents routiers, que la baisse de la limitation à 80 aux endroits où il y a peu de danger dû à la vitesse (sauf dans des cas particuliers comme par les alcoolisés et drogués), on éviterait presque 150 morts d'accidents routiers par an, les cyclistes ont environ 10 fois plus de morts par km que s'ils faisaient leur trajet en voiture particulière, avec les drames familiaux supplémentaires que cela provoque :
-en limitant la vitesse des vélos à 15km/h (vitesse exacte à fixer) sur beaucoup de voies publiques. Ils sont relativement peu visibles à cause de leur taille réduite et plus ils vont vite, moins les autres usagers de la route ont le temps de bien les voir arriver et de prendre des précautions pour les éviter quand leur trajectoire les croise, souvent en surgissant des bords encombrés de la chaussée. Personnellement je suis contre limiter leur vitesse, mais ils devraient se comporter pour diminuer leur vulnérabilité en adaptant leur vitesse aux conditions de visibilité et de trafic. Mais si le gouvernement veut baisser le nombre d'accidents à n'importe quel prix payé par les usagers, c'est un moyen efficace.
-en interdisant la circulation sur la voie publique des vélos non équipés de dispositifs de sécurité suffisants tels que combinaison de sécurité, ou airbags comme il y en a pour les motos. La mesure d'interdiction progressive des déplacements automobiles sans dispositifs de sécurité tels que la ceinture de sécurité en voiture a été très efficace pour diminuer les morts d'accidents et elle le reste actuellement : les conducteurs tués sont à 20% sans ceinture attachée et souvent alcoolisés.
Une partie des cyclistes deviendraient clients du covoiturage et ceux qui ont besoin d'exercice pourraient, par exemple sur prescription médicale, utiliser des vélos d'appartement, moins dangereux.
Actuellement la sécurité du cycliste repose principalement sur ses propres épaules car en plus de faire attention à son comportement il doit faire avec les nombreuses voitures stationnées sur les bandes cyclables qui l'obligent à se déporter vers le milieu de la chaussée où il se fait frôler par des automobilistes pressés d'aller piler au feu rouge 50 mètres plus loin. Il doit anticiper les refus de priorité, feux rouges grillés ou trajectoires aléatoires de nombreux automobilistes qui ne l'ont "pas vu", souvent accaparés par leur smartphone. J'ai fait un petit florilège (attention aux ames sensibles : à des moments je tape sur des carrosseries de voiture avec mes petites mains, ça va pas vous plaire)
La majorité des cyclistes tués ne se déplacent pas à vélo mais sont des cyclosportifs, ces drames ont le plus souvent lieu en rase campagne. Je vous invite à consulter les statistiques avant d'écrire des âneries.
Je vais conclure comme vous : ceux qui aiment tant la vitesse en voiture pourraient s'adonner à leur plaisir dans leur salon en jouant à Gran Turismo ou tout autre simulateur de pilotage, ils seraient moins dangereux que dans nos rues ;)
L'Institut d’étude des accidents de la route a examiné les causes des accidents ayant fait les 3970 morts routiers de 2011 à partir d'une partie des données enregistrées par les forces de l'ordre (quand elles analysent les accidents les forces de l'ordre n'enregistrent aucune indication sur la vitesse, car elles ne la connaissent pas) et d'informations sur le contexte de chaque accident. Les données concernent en particulier les accidents sur les routes (hors agglomération et hors autoroutes) :
Sur 1130 morts par perte de contrôle en ligne droite (hors dépassements), les accidents de 4 roues dus à une vitesse trop élevée sont rares car les voitures modernes tiennent la route à 90 km/h ou plus et baisser à 80km/h ne diminuera pas les accidents. Hormis les 149 morts de 2 roues, les morts y sont dues à 74% à la somnolence ou à la distraction (732 morts), où on quitte la route des yeux pour regarder autre chose ou pour se reposer ; cependant une petite partie de ces accidents peuvent être provoqués par un revêtement dangereux (causé par défaut d'équipement ou d'entretien par les autorités responsables), ils n'ont pas été pris en compte par le conducteur par inattention ou inexpérience (le pilote aurait dû adapter sa vitesse au danger et pas à une dangereuse lubie administrative 80 ou 90km/h).
Les 91 morts par chocs à l’arrière sont certainement dues à une mauvaise appréciation (inexpérience) ou à un défaut de perception des distances par somnolence ou distraction. 135 morts sont dus à une chaussée glissante :pluies, verglas : le pilote aurait dû adapter sa vitesse au danger et pas à une dangereuse lubie administrative 80 ou 90km/h qui risque de lui faire adopter une vitesse trop élevée,
Entre chocs à l'arrière par les voitures légères ou utilitaires et les pertes de contrôle en ligne droite les morts dus à la somnolence ou à la distraction dans les voitures légères ou utilitaires, représentent vers de 750 morts sur les routes. S'y ajoutent les morts dus à la somnolence ou à la distraction chez les conducteurs de poids lourds par chocs à l'arrière et parmi les 461 morts d'accidents de cyclistes, de piétons sur route, tourne à gauche (le « je ne l’avais pas vu ») et refus de priorité, et parmi les 2 roues motorisés où la somnolence et la distraction existent aussi malgré l'impression contraire qu'en ont les non motards. Au total de l'ordre d'un tiers des 2761 morts sur routes en 2011 sont très liés à la somnolence ou à la distraction, qui sont très aggravées par la baisse de la vitesse. Ce qui arrivera avec la baisse de la vitesse limite de 90 à 80 km/h. Sur la RN 151 testée à 80 max, la collision contre un poids lourd (1 morte) du 4 juillet 2016, de jour avec une visibilité de plus de 200 m vers l'avant, pourrait être de ceux que multiplie la distraction due à la baisse de vitesse sur les lignes droites ou courbes larges.
Le gouvernement fait un amalgame entre diverses mesures. La sévérité très accrue à propos des téléphones abaissera le nombre de morts en diminuant les accidents par inattention à cause de la consultation de l'écran ou du clavier de téléphone et en diminuant aussi les accidents par inattention lors qu'on parle au téléphone, peut-être beaucoup moins nombreux, car la conversation monopolise beaucoup moins l'attention comme le disait le Professeur Amalberti (rapport de l’INSERM) : « il y a un sur-risque à téléphoner mais il y a un très grand sur-risque à quitter la route des yeux » pour regarder son portable. Le nombre d'accidents évités par cette mesure souhaitable risque de cacher la hausse des morts par les autres inattentions et somnolences provoquées par la baisse à 80 km/h en la compensant. Ainsi le gouvernement se donne le beau rôle en diminuant le tout en cachant les accidents supplémentaires causés par la baisse de la vitesse qui lui permet de prendre l'argent des gens par des centaines des millions d'euros de PV supplémentaires et en différant encore plus longtemps les indispensables et coûteux travaux d'amélioration des routes qui diminueraient fortement les accidents, comme le montrent les autoroutes 5 fois moins dangereuses malgré une énergie due à la vitesse 2 à 3 fois plus grande.
Les mesures gouvernementales sur la vitesse des gens humilient, manipulent et méprisent les personnes qui se déplacent en motorisés, que l'on traitent en irresponsables, en coupables, en délinquants, en gogos, en cochons de payants. Ce sont en majorité ces personnes qui meurent sur la route par la négligence à aménager correctement routes et rues et par l'incompétence faisant désigner de fausses causes d'accidents telles le dépassement du 90 ou 80 en ligne droite, ce sont ces personnes qui perdraient, par la durée cumulé accrue des trajets en baissant la vitesse à 80 km/h, plus de temps de vie libre que ce qu'elle perdent actuellement par les 1500 morts qu'elles subissent sur ces trajets dans les accidents de toutes causes réunies (alcoolisme, drogue, somnolence, …). Ce sont leurs familles et amis qui subissent les conséquences de leurs morts et les mêmes qui subiront en plus leur absence durant beaucoup plus de 100 millions d'heures cumulées par an causée la durée accrue des trajets en baissant à 80 km/h. Ce sont eux et leurs conjoints et enfants qui subiront les pertes de revenu disponible par les PV supplémentaires et les emplois moins accessibles à cause des temps de trajets plus longs pour y accéder. C'est la Société qui subira les conséquences d'une hausse du nombre d'accidents par inattention et somnolence qui aurait due être évitée et les pertes de compétitivité des entreprises par les durées de trajet accrues d'où plus de chômage.
Ou sur circuit oui c'est très bien aussi, c'est un lieu adapté :) Je connais même un karting électrique :)
https://www.facebook.com/916465391712115/photos/a.916465531712101.1...
Ah toujours ces mots doux... Encore une fois ça nous ramène à cette citation de Georges Courteline. Je suis un fin gourmet :)
A l'instant sur voie express entre le pont de Saint Nazaire et Pornic, à hauteur de Saint Brevin les pins donc 2 fois 2 voies séparées par un terre plein central la vitesse est limitée à 90 km/h, quelle ne fut pas ma reprise de constater sur le GPS connecté de mon véhicule que la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h ????? Que se passe t-il ?
Idem sur la route du retour donc Saint Brevins les Pins vers Saint Nazaire par le pont vitesse indiquée sur voie express 90 km/h sur mon gps connecté 80 km/h (ma voiture à 4 mois) c'est la première que je vois une différence entre vitesse indiqué et celle du GPS.
le 80 km/h serait il en passe d'être mis en place même sur les voies express séparée par terre plein central. J'en suis persuadé, car aujourd'hui sur ce type de route beaucoup sont passée de 110 km/h à 90 km/h voire même à 70 km/h et dans la majorité des cas sans raison pertinente à part y installer un radar, de préférence mobile.
Ceux qui le peuvent vérifier si mon observation est isolée ou si on peut observer ce phénomène dans d'autres endroits.
Il est connecté à quoi votre GPS ?