La Sécurité routière a publié les chiffres provisoires de la mortalité routière pour le mois d’août 2019 ; ceux-ci font état d’une hausse de +17,9% du nombre de tués (+44) sur les routes françaises par rapport à août 2018. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres catastrophiques sont bien la preuve, plus d’un an après l’entrée en vigueur des 80km/h, que la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires ne permet pas de sauver des vies.
Les indicateurs de sécurité routière sont au rouge
Malgré les 80km/h et la large remise en service des radars qui avaient été dégradés pendant l’épisode de contestation sociale de l’automne dernier, tous les indicateurs de sécurité routière sont au rouge : +3,8% d’accidents, +4,5% de blessés et +17,9% de tués sur les routes françaises.
Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces chiffres parlent d’eux-mêmes : contrairement à ce que tente de nous faire croire le Gouvernement et ses pseudo-études d’évaluation de la mesure, les 80km/h n’ont pas permis de sauver une seule vie ces derniers mois. On constate même que les résultats sont plus mauvais depuis le début de cette année que sur la même période l’année précédente, alors que l’on roulait encore à 90km/h.
En effet, alors que l’on dénombrait 2098 tués entre janvier 2017 et août 2018, on a compté ces 8 derniers mois (de janvier 2018 à août 2019) 2133 tués sur les routes de France métropolitaine, soit 35 morts de plus.
Davantage de formation et de prévention
L’association n’aura de cesse de le répéter jusqu’à ce que des mesures pragmatiques et adaptées soient prises : les limitations de vitesse ne sont pas l’alpha et l’oméga de la politique de sécurité routière ! Il est grand temps de changer de logiciel. Aucun résultat positif n’est à espérer sans prise de conscience de la part des Pouvoirs publics et une réelle volonté d’abandonner la répression à outrance, qui ne vise que la rentabilité financière du système.
Sanctionner est toujours éphémère, tandis que convaincre est définitif ! D’où l’impérieuse nécessité de travailler davantage à la formation et à la prévention.
Commentaires
Ce que je voudrais c'est qu'on arrête de dénoncer des systèmes uniquement basées sur la repression lorsqu'ils nous sont appliqués... et en même temps regretter que ces systèmes ne soient pas appliqués aux autres. Encore une fois, oui il y a des comportements dangereux de tous (vélos, piétons, ...) mais quand un vélo ou un piéton est percuté par 1.5 T de métal c'est d'une débilité profonde que de dire que le gars voulait se suicider en ne rien remetant en cause (surtout avec 1400 morts par an et des milliers de blessés). C'est pourtant pas très compliqué à comprendre
Ah parce que vous trouvez normal qu'on ne verbalise pas les "sans permis" (cyclistes, piétons, trotinettes, petits scooters, voiturettes sans permis) ?
Je me suis mal exprimé Lonewolf, je voulais dire : les gendarmes ont repéré une infraction et vont se préparer (avec les protections anti-morsures) pour interpeler et verbaliser le propriétaire du chien dangereux.
C'est comme dans les trafics de drogue dans les cités : la police fait des repérages et reconnaissances avant les interventions à 6h du matin.
Lonewolf ne perd pas temps, ce mecs est d'une betisse sans nom. Il se plaint d'un système repressif pour les automobiltes ... et en même regrette que ce système ne soit pas appliqué aux autres car pas assez dissuassif. Incohérent.
A propos de l'analyse des causes d'accidents, il ne faut en aucun cas tenir compte des conclusions officielles. Tout est biaisé, cela a été démontré en large et en travers depuis bien des années, et il n'y aucune raison que cela change. Quelques exemples.
La base BAAC (officielle s'il en est) avait fait l'objet d'un examen et celui-ci a révélé combien sa façon de la compléter par la Police et la Gendarmerie était aléatoire voire fantaisiste. Ces gens n'étaient clairement ni formés, ni documentés, ni objectifs, ni scrupuleux ; on a découvert les immenses biais que contenait ce fichier, le principal était que la rubrique "vitesse" servait un peu de réponse toute faite dans toutes les situations ! Elle avait été considérée comme 50% non fiable sur différents points !! Ce fichier a ensuite subi d'importantes modifications,mais n'oublions pas qu'il est toujours complété par des personnes formées à la répression, ce qui crée un biais de départ. D'ailleurs, le Sénat avait déclaré les statistiques officielles de "incomplètes, non fiables, biaisées". Rien que ça !!! Il a été aussi remarqué que cette base n'a pas d'ambition de recherche et ne permet donc absolument pas d'analyser les causes d'accidents pour y remédier à quoi ça sert, la "Sécurité Routière", déjà ?).
J'ai été IDSR de 1999 à 2002 en Isère. Premières instructions du Directeur de Cabinet du Préfet aus sujets des enquètes de causalité : "ne me parlez pas des infrastructures", ce qui s'entendait bien évidemment "dans le cas où la voirie ou bien l'environnement immédiat est impliqué, voire responsable" ; ça en dit long... Mais ce n'est pas tout. En se frottant les mains : "on va retirer 2000 permis par an (!), les familles et les proches le sauront, ça fera tache d'huile" ; comprendre : on fixe des objectifs de retrait (!), on va faire régner la terreur. Super comme politique, non ? Les préfectures étant le représentant de l'Etat au niveau des départements, on voit bien les idées et les choix de l'Etat en la matière. C'est ancien, mais ne doutez pas que rien n'a changé ; ou plutôt si, c'est pire de jour en jour puisque aujourd'hui les technologies les plus pointues (en provenance du monde militaire, au passage) sont impliquées et requises.
En lien avec les IDSR, n'oublions pas non plus la défunte base REAGIR, qui a été gentiment torpillée par différents usages, comme le déni d'utilisation et d'exploitation et l'absence d'outils pour l'alimenter (un seul ordinateur en Isère... et pas disponible en permanence...) et dont tout le travail (colossal ) néanmoins effectué en 30 ans ou plus a été simplement volatilisé. Même sur Internet je n'en trouve plus la moindre trace concrète ! Pour finir, en 2002 il a été demandé aux IDSR de changer : d'enquêteur chargé de trouver des causes (et non de rechercher des responsabilités), il nous a été demandé de faire allégeance au préfet pour devenir agent de propagande ; j'ai refusé et je suis parti !
Il n'existe AUCUN outil scientifique ni étude permettant d'établir un lien certain et fiable entre l'existence des radars et l'accidentologie, ou bien d'affirmer un quelconque effet sur le comportement des conducteurs. Le seul lien probant est celui des rentrées fiscales et le nombre de points retirés. Les réelles causalités ne sont pas définies, d'autant plus que les outils de statistiques de l'Etat ne sont pas orientés dans un but d'étude scientifique pour recherche et combattre (avec recul et totale objectivité) les vraies causes d'accidents. Il n'existe aucun moyen technique pour définir le caractère judicieux de cette politique répressive, son étendue, la justesse des choix du type de radar, de leur position, de leur maillage.
Un autre bon indicateur de la mauvaise foi de l'Etat est le refus de fournir la ventilation des amendes pour excès de vitesses infligées dans les cas d'excès de moins de 20 km/h (+5, +10, +15, +19) : on peut se douter qu'il y a (ordre d'idée) 70 à 80% d'excès entre 1 et 5km/h !
Depuis 2002, il n'y a plus rien à attendre de l'Etat et de ses menteurs professionnels.
A ce sujet, j'ai toujours été dubitatif quand j'ai remarqué que l'augmentation des crédits accordés à l'installation de radars avaient augmentés au fur et à mesure que ceux accordés à l'armement baissaient. Les fabricants sont souvent les mêmes...
Moi, je serais un marchand de radars, je financerais en sous-main les campagnes electorales de TOUS les partis qui se présentent. Au moins je serais sur que celui qui obtiendra le pouvoir aura une dette envers moi...
C'est peut être ce qui se passe...
Merci pour vos infos. Je pense que tout le monde est convaincu sur ce site qui tourne au florilège de protest-songs! Le malheur est l'effet médiatique de la pensée unique fabriquée par les politiciens associés aux divers lobbies sur les "masses". Aujourd'hui, plus personne ne remet en cause le permis à points, le contrôle technique, les radars, la "transition énergétique" qui nucléarise les véhicules en passant à l'électrique, la pseudo-modernisation pompe à fric des bagnoles qui fait qu'on ne sait plus bien si on conduit une voiture, un ordinateur, ou une chaîne Hi-Fi, et j'en passe! Alors que toutes ces mesures ne sont pas adaptées puisqu'elles répondent à des paramètres économiques, politiques, et en aucun cas aux situations. D'ailleurs, s'ils voulaient vraiment donner des réponses adaptées, ils s'entoureraient d'experts de l'environnement, de l'automobile, pour prendre leurs décisions. Au lieu de cela, on s'en remet à un seul homme pour décider de passer à 80km/h, aux seuls indicateurs de la popularité de môssieur, quitte à dépenser des millions pour détruire des panneaux, puis en pondre d'autres, sur fond de démagogie décomplexée. Au final, c'est l'art de d'inculquer de fausses réponses à de vrais problèmes, avec la complicité active des medias. Alors, la solution? Elle est dans la rue, je crois, mais c'est une autre histoire...Salut à tous
rien qu'à voir les voitures homologués ALORS MEME qu'elles comportent quantité de dispositifs pour encourager l'usage du téléphone au volant......
La vitesse n'est JAMAIS une cause en soi. Ca n'est qu'un paramètre, comme la météo ou les kilomètres effectués. Il faut un autre facteur (la vraie cause de l'accident) pour que la vitesse s'y ajoute comme paramètre aggravant. La plupart du temps il s'agit en réalité de défaut de maitrise (distraction, manque de formation, agressivité, état physique voire mental, mauvaise vue, etc..). Ne jamais confondre "excès de vitesse" (ui peut causer l'accident - l'excès, pas la vitesse) et "non-respect des limitations de vitesse" (qui ne cause rien du tout) ; les médias et les propagandistes d'état le font, ne le faisons pas.
enfin tu réduis la vitesse, tu réduis physiquement les conséquence car il y a moins d'énergie à dissiper si tu vas moins vite