[Mise à jour du 10 octobre 2019]
L’amendement qui visait à instaurer une nouvelle taxe basée sur le poids du véhicule et que l’association "40 millions d’automobilistes" dénonçait fermement a été rejeté lors de la commission des finances de l’Assemblée nationale du 10 octobre 2019.
[Article du 09 octobre 2019]
Moins d’un an après la crise majeure des Gilets jaunes qu’a connue notre pays suite à l’instauration des 80km/h et à l’augmentation des prix des carburants, deux nouveaux amendements proposent la création d’une énième taxe basée sur le poids des voitures neuves. À peine le nouveau Malus CO2 considérablement renforcé, le poids deviendrait ici un nouveau critère d’ "exemplarité " du véhicule. En apparence seulement ! Car caché derrière ce faux argument se dresse une taxe anti-famille, anti-province et contraire aux intérêts des 9 Français sur 10 qui utilisent leur voiture au quotidien.
Si l’automobile a su, au fur et à mesure du temps, se démocratiser pour devenir accessible au plus grand nombre, la litanie de taxe associée à son achat renforce aujourd’hui le clivage entre ceux qui voudraient en acheter une et ceux qui le peuvent encore… L'association "40 millions d'automobilistes" souligne que les taxes déraisonnables associées à la possession d’une voiture font que les Français n’achètent plus un véhicule par rapport à leurs besoins, mais en fonction de leurs moyens.
Alors que 9 Français sur 10 déclarent utiliser au moins une fois par jour leur voiture selon le sondage Ipsos, réalisée en juillet 2019, pour Transdev, Régions de France et France Bleu, la commission Transports de l’Assemblée nationale sombre dans un politiquement correct totalement déconnecté des réalités des territoires et des besoins de mobilité directs de leurs électeurs.
Avec cet amendement venant taxer un peu plus les Français dans leurs besoins de mobilité, l’amendement oublie que les besoins en matière de voiture ne se limitent pas aux petits véhicules urbains. Pour "40 millions d'automobilistes", il est illusoire et totalement stupide de penser que les Français vont se rabattre sur des tout petits véhicules. Cet amendement n’est qu’une taxe anti-famille pour qui la possession d’un véhicule suffisamment grand est un impératif et non un simple choix.
L’association envoie, ce jour, un courrier à tous les parlementaires les appelant à reprendre raison et à ne pas céder aux caprices d’une poignée de Parisiens convaincus que la voiture doit être éradiquée en oubliant que sans voiture, la France perd sa mobilité dans la plupart des territoires, oubliés par les dorures du pouvoir.
Commentaires
Nos incapables politiques dans toute leur splendeur
Poid avec ou sans passagés. Sérieusement,ils veulent vraiment une révolution. Ils vont ensuite s'en prendre aux voitures d'occasion. En France seules les zoé seront autorisées. Et nos constructeurs, ont les entends pas, pendant ce temp .
La France, pays des libertées; ça c'était avant.