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Emmanuel Macron a annoncé la présentation d'un Plan de sécurité routière en octobre prochain.
Quelle serait, selon vous, la première mesure concrète à mettre en œuvre pour améliorer la sécurité routière ?
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Réponses
Je continuerai à faire le maximum pour éviter de nourrir ses fumiers.
- L'accord secret entre l'Etat et les sociétés d'autoroutes..
Des hausses de prix aux péages jusqu’en 2023. C’est ce que contient un accord secret conclu entre l’Etat et les sociétés d’autoroutes. Un accord jamais rendu public. Mais au détour d’un péage, il a atterrit sur notre tableau de bord. Evidemment, on a regardé.
En 2015, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et Ségolène Royal ministre de l’Ecologie s’attaquent aux tarifs des péages : “il faut rendre aux automobilistes un peu d’équité tarifaire" annone Ségolène Royal sur BFM TV en décembre 2014. Emmanuel Macron confirme que le gel des tarifs est acquis pour 2015.
Un gel des tarifs pour 2015, aussitôt attaqué en justice par les sociétés d’autoroutes. Après négociation avec leurs représentants, l’Etat finit par signer un accord, une sortie de crise. Mais à quelles conditions ?
A Grenoble, un ancien élu écologiste se bat pour le savoir. Depuis deux ans, il demande la publication de cet accord. En 2016, le tribunal administratif lui donne raison en enjoignant "le ministre de l’Economie de communiquer à Raymond Avrillier dans un délai de trois mois l’accord conclu le 9 avril 2015 entre l’Etat et les sociétés d’autoroutes."
500 millions d'euros à la charge des automobilistes
Mais le ministre de l’Economie refuse de communiquer l’accord et saisit le Conseil d’Etat. Cet accord, nous l’avons obtenu. Il est signé par Emmanuel Macron et Ségolène Royal. Voici donc ce que décrochent les sociétés d’autoroutes. Elles s’engagent à financer 3,2 milliards de travaux sur 10 ans. En retour, elles obtiennent :
Une stabilité fiscale
Une clause pour allonger la durée des concessions
Et surtout, écrit noir sur blanc, pour compenser le gel des tarifs en 2015 des "hausses de tarifs additionnelles (...) chaque année de 2019 à 2023". Un rattrapage étalé sur quatre ans. Et au final, les automobilistes devraient même payer plus cher qu’initialement prévu. C’est l’Arafer, une autorité indépendante de contrôle, qui l’a calculé dans ce rapport. Selon elle, le surcoût est de 500 millions d’euros à la charge des automobilistes. Un chiffre que les sociétés d’autoroutes contestent.
Qu’en pense Ségolène Royal, signataire de l’accord ? "Il y a un arbitrage avec le ministère des Finances. Appelez le ministère des Finances, j’étais contre. Vous avez eu cet accord signé de ma main ? Je ne crois pas." Pourtant, c’est bien la signature de l’ancienne ministre qui figure sur l’accord. Comme suggéré par Ségolène Royal, nous avons contacté le ministère des Finances. Pas de réponse.
Mais pourquoi un tel accord ? Nous avons posé la question aux sociétés d’autoroutes : "l’Etat a bloqué les tarifs à l’occasion de la hausse prévue au 1er février 2015. Cette mesure est contraire aux contrats, elle est illégale. L’Etat a donc été contraint d’en compenser les effets."
Alors, en a-t-on fini avec l’augmentation des péages ? Pas vraiment, de nouvelles hausses sont déjà prévues. Mais désormais, l’Etat a chargé l’Arafer, l’autorité de régulation, de contrôler les sociétés d’autoroute. En janvier dernier, elles annoncent un plan de travaux de 803 millions d’euros sur l’ensemble du réseau. Des bretelles d’accès, de nouveaux péages, la rénovation d’aires de repos financé en majorité, par de nouvelles hausses de tarifs.
350 millions surestimés
Selon l’Arafer, les coûts des travaux sont surestimés par les sociétés d’autoroutes. Voici ce que nous confie un des responsables : "Sur les 800 millions d’euros, il y a 87 millions qui sont des opérations qui figuraient déjà dans les accords initiaux. Il n’y a pas à faire payer l’usager une deuxième fois pour ces investissements qui sont une obligation contractuelle." En plus, 350 millions d’euros de travaux seraient surévalués. Prenons par exemple, les aires de covoiturage. La société d’autoroute Paris-Normandie qui gère l’A13 évalue le coût de construction d’une place autour de 7 000 euros. Est-ce le bon prix ?
Pour estimer le coût d’une installation de ce type, nous sommes allés dans l’Eure. Ici, c’est le département qui a fait construire cette nouvelle aire de covoiturage. Ça lui a coûté beaucoup moins cher. “Ça varie entre 2 500 et 3 500 euros mais en moyenne sur nos 400 places de covoiturage, on est à 3 000 euros", nous confie le vice-président du département. Nous avons contacté l’association des sociétés d’autoroute. Concernant les conclusions de l’Arafer, elle nous renvoie vers le gouvernement.
Ce dernier suivra-t-il les avis de l’autorité de régulation ? Ils ne sont que consultatifs. Pour Hervé Maurey, sénateur de (UDI) de l'Eure, l’Etat serait bien inspiré de le faire. "Ce qui a été découvert par l’autorité notamment sur des coûts qui paraissent surprenants n’est pas acceptable, là-aussi il faut de la transparence pour connaître la réalité des coûts et faire en sorte que tout cela soit beaucoup plus équitable et transparent que ça ne l’est aujourd’hui."
Le ministère des Transports doit maintenant se prononcer. A lui de valider ou non le montant des travaux annoncés par les sociétés d’autoroutes. Nous l’avons contacté, sans succès.
Maintenant cela ne me dérange pas du tout je roule cool sur les départementales et autres nationales qui ne sont pas surchargés, une étape si nécessaire dans un hotel traditionnel c'est mieux que d'engraisser une certaine clique.
Ceci dit, ça n'est pas avec cette politique de hausses tarifaires que les conducteurs vont privilégier l'autoroute. Par conséquent, les chiffres de la sécurité ne risquent pas de s'améliorer. Bien au contraire...
J'ai passé le ct récemment sur un de mes véhicule essence , 60 euros pour 20 mn c'est beaucoup trop cher, une consultation chez un médecin coute 25 euros pour 20 mn la aussi , cherchez l'erreur.
à cela s'ajoute le cout des réparations et l'empillage des marges de certains garagistes, les assurances, la folie des pv disproportionnés pour de petits dépassements de vitesse, le coût exorbitant des péages d'autoroute, beaucoup ne les prennent plus pour ce seul motif, la sécurité routière serait - elle réservée au plus aisés ?
Il n'y a pas d'autres solutions aujourd'hui que de faire table rase et écarter ceux qui ont menés cette politique désastreuse de la sécurité sur nos routes.
Et oui, posséder une voiture est coûteux. Ne faites pas mine de le découvrir. Et oui, une voiture est un gouffre financier.
Et oui, la sécurité a un coût
Au fil des décennies l'automobile s'est démocratisée permettant à pratiquement tout les ménages de posséder une voiture.
Maintenant on commencer à voir pointer une certaine clique qui pense que les moins aisés devront se déplacer à pied ou en transport en commun, et comme vous le savez déjà, les restrictions de circulation pénalisent exclusivement ces derniers.
En ce qui me concerne je trouve cela inacceptable.