Discutez entre membres, échangez vos idées sur la sécurité routière !
Avez-vous déjà été témoin d'une situation dangereuse liée à l'usage du téléphone au volant ? Si oui, laquelle ?
Quelles mesures pensez-vous indispensables pour lutter contre ce phénomène ?
Vous devez être membre de Fil-conducteurs pour ajouter des commentaires !
Réponses
Prem!§re réflexion : Entre téléphone avec kit et sans kit, il n'y a qu'une différence : on a le téléphone dans une main. A mon avis, cette différence a peu d'influence sur la sécurité : qui n'a jamais conduit d'une main (le coude sur la portière ou en laissant la main sur le levier de vitesse pour en monter encore une bientôt). Le téléphone dans une main n'est pas très handicapant, on peut le laisser tomber s'il faut sauver sa vie, voire tourner le volant sans le lâcher.
Par contre, il y a évidemment une grosse différence si on UTILISE le téléphone, pour composer un numéro ou autre.
Deuxième réflexion qui ne semble être venue à l'idée de personne : si quelqu'un appelle quand vous conduisez, vous répondez automatiquement ? Pas moi, je roule et je laisse sonner. Si c'est important, le correspondant laissera un message et vous pourrez le rappeler quelques minutes après en vous garant correctement. S'il ne laisse pas de message, c'est que répondre était inutile. Alors ne vous mettez pas, par l'automatisme irréflêchi de répondre, en danger vis-à-vis d'un gendarme ou, plus important, d'un accident !
Dans la pratique, ca m'étonnerait que les gens laissent tomber le téléphone par terre, parce que c'est fragile.
L'usage du kit mains libres, du moment que celui-ci est pourvu d'une ergonomie correcte, n'est pas dangereux. Ceux qui prétendent le contraire manquent manifestement d'expérience dans le domaine de la conduite. Mais c'est sûr, si ceux qui montent des associations de sécurité routière et qui font la loi font autant de kilomètres en une année que j'en fais en un mois, on risque pas d'avancer dans le dossier. Encore une fois, on se retrouve avec la situation des décideurs incompétents et ignorants.
c'est le plus simple et pratique .
il reconnais de suite mon téléphone et tout passe par ce dernier quand on me téléphone .
Nous nous sommes installé à la terrasse d'un café pour la laisser sortir de sa torpeur persistante et remplir le constat où elle bien volontiers reconnu l'entière responsabilité de l'accident (et dire que j'avais failli prendre ma moto ce matin-là !).
Je l'ai ensuite interrogée sur les raisons de sa perte de connaissance. Elle était effrayée de son "comportement" et m'a avoué être sous traitement par de puissants psychotropes. Elle s'est inquiétée d'une possible nouvelle "absence" au volant et des conséquences pour autrui et ses enfants lorsqu'elle les transportait.
Où sont donc les études officielles qui permettraient d'évaluer les conséquences d'une conduite sous influence médicamenteuse alors que la France est un pays leader dans la prescription des psychotropes ? Et, partant, de mener des campagnes d'information des utilisateurs de la route ?
Et lorsque la perte de vigilance et l'endormissement au volant est évoqué, par 40 MA notamment, quelle part concerne les nombreux médicaments qui entrainent une baisse des réflexes ou de la somnolence ?
Et de même qu'en est-il de l'association médicaments/alcool et de leur potentialisation réciproque ?
Cordialement
Je suis surpris que certains d'entre nous répondent par un souhait de sévérité accrue de la répression. Nous sommes constamment infantilisé par une multiplication de règles et interdits ; et je ne parle pas ici seulement de l'arsenal répressif sur la vitesse, mais de la multiplication des panneaux de signalisation verticale (succession de limitation de vitesse par exemple), de lignes blanches et de restriction de tout poil. Même la technologie comme l'ABS et surtout l'ESP vise à entourer l'automobiliste dans un cocon qui certes améliore la sécurité et sauve des vies mais isole aussi le conducteur. L'automobiliste, au contraire du motard, pourrait parfois se sentir tellement protégé qu'il en devient invincible. D'ailleurs connait-il les limites de tenue de route ou d'adhérence de son véhicule, par exemple en cas de verglas ?
Je pose la question : ce cocon allié à des règles de circulation/verbalisation de plus en plus envahissantes ne pousse-t-il pas l'automobiliste à s'évader, à se divertir, à s'informer avec des téléphones portables et des smartphones plutôt que s'occuper de sa conduite tellement elle est devenue ennuyeuse ?
Bref ne pourrait-on pas responsabiliser et éduquer les conducteurs plutôt que verser dans une répression toujours plus sévère ?
Sur le fond de la question elle même :
Faut-il "mettre dans le même sac" celui qui répond au téléphone en quelques secondes pour donner une information précise, voir urgente (ex : "j'arrive dans 10 minutes" ou "je m'arrête et vous rappelle") de celui qui passe son temps au téléphone et/ou pour un échange demandant une concentration mentale importante ?
Sérieusement, qui garde les yeux sur la route 100 % de son temps de conduite, qui ne reprogramme jamais son GPS en conduisant, qui ne cherche jamais un objet dans un accoudoir ou qui ne change jamais un CD, qui ne se tourne jamais vers ses enfants chahutant sur la banquette arrière ? Ces gestes ou comportements sont pourtant aussi perturbants pour la conduite qu'un usage restreint et responsable du portable et font partie de notre quotidien. Faut-il tout sanctionner et dilapider son capital-points en permanence ?
Par contre j'avoue qu'un phénomène actuel me préoccupe vraiment : les jeux en ligne et la rédaction des textos au volant.
Bien cordialement
Entièrement d'accord avec ça
Et trop de répression, tue la répression...
Je crois que j'ai encore jamais vu qui que ce soit faire un jeu en ligne en conduisant quand même --'
Il faut quand même rappeler que le risque d'accident en voiture est multiplié par 5 téléphone tenu à l'oreille et par 4 avec un dispositif mains libres ou assimilé. Ce n'est pas vraiment le fait de tenir un téléphone qui influe, mais le fait que le cerveau est plus accaparé par la conversation que par la conduite.
A+
Pour ma part, j'en crois mon expérience : non, téléphoner avec un kit mains libres n'est pas dangereux, pas plus que d'entendre Chantal Perrichon et consorts raconter des conneries à longueur de temps.
D'autant que si c'était réellement dangereux, pourquoi à ce moment on favorise le covoiturage?
20% du cerveau en moyenne est accaparé par la conduite. Les 80 autres %, restent en veille. Ca veut bien dire ce que ca veut dire. C'est d'ailleurs là qu'on prend le risque de s'endormir.
Du coup, je me dis qu'un type qui passe son temps au téléphone, au moins il le passe pas à s'endormir.