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Je roule en moto en région parisienne tous les jours, et, bien sûr je double beaucoup, probablement une bonne centaine de véhicules par jour.
Comme j'ai connu dans ma jeunesse des campagnes de sécurité routière pour encourager l'entretien de son éclairage (pfiou... ça date...), et qu'en tant que motard, je dois rester très attentif pour ne pas perdre la vie, je ne cesse de désespérer en ce qui concerne l'éclairage des voitures.
Commençons par les feux de stop : Un troisième feu est obligatoire depuis 1993, Dieu merci, car il y a tellement de véhicules dont les deux feux standards sont en panne qu'on se demande comment ils ont fait pour passer au contrôle technique, même si je sais combien les petits arrangements sont faciles pour ce type de pannes. Maintenant, force est de constater, que le troisième feu est lui aussi menacé. Constitué la plupart du temps de plusieurs ampoules, les négligeants arrivent à n'avoir plus que la moitié d'entre elles en fonction. J'ai vraiment du mal à accepter que 3,4, voir 5 ampoules puissent griller sans que le conducteur ne soit responsable.
Tout cela bien sûr ne semble pas présenter la moindre menace pour le conducteur. Je n'ai pour ma part JAMAIS fait l'objet d'un contrôle de mes feux en 37 ans de roulage... sauf à l'armée. Cette négligence est d'autant plus regrettable qu'il existe une solution : Les leds.
Quand on connait la fragilité des ampoules à filament et leur accessibilité parfois impossible, je ne peux pas comprendre pourquoi ce n'est pas une norme que d'équiper d'origine les nouveaux véhicules, alors que d'autres obligations bien moins utiles et plus couteuses ont été inscrites au cahier des charges des constructeurs. Au pire, si on en veux pas pour une obscure raison, cela fait des années que des témoins de disfonctionnement sont disponibles mais installés uniquement sur les voitures haut de gamme.
Parlons ensuite des feux de jour : Quel cerveau malade a pu accepter et même encourager cette création sans l'assortir d'une obligation d'association à un détecteur de lumière ? Le résultat est que de nombreux conducteurs à l'esprit embrumé, s'engagent jusqu'à l'autoroute sans réaliser qu’ils ne sont pas visibles par l'arrière. Evidemment ! Ils ont une jolie lumière led devant et des écrans rétro-éclairé. Comme apparemment eux ne sont pas des lumières, ça leur suffit, et pour ceux qui sont derrière, la surprise est totale, et en plus, le passage à l'heure d'hiver ne les aide pas.
Pour finir et en rajouter une couche sur la détection de luminosité, elle devrait être obligatoire ! Croyez moi ou non, je croise et je double en hiver nombre de voitures que l'on ne voit que ... grâce à leur écran de téléphone allumé sur Facebook ou sur Youtube. C'est consternant mais ce n'est pas pour autant que j'encourage l'utilisation des smartphones en conduisant, bien au contraire !
PAR PITIE, QUE LA SECURITE ROUTIERE TROUVE LA LUMIERE !
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Réponses
Il faut néanmoins reconnaître que depuis la mise en place du contrôle technique, l’état du parc automobile c’est considérablement amélioré. Ceci est valable pour l’éclairage surtout depuis qu’une défaillance ou un mauvais réglage des feux de croisement entraînent une contre-visite. Par contre, je rejoins votre argumentaire concernant la visibilité arrière de certains véhicules, surtout plus anciens, qui n’ont pas un niveau d’éclairement élevé et qui en effet sont peu visibles par temps sombre. Le contraire est tout aussi gênant, voir dangereux, avec certains conducteurs qui roulent, alors que le temps est clair, avec leur(s) feu(x) de brouillard en fonction. De même, les constructeurs auto. mettent aujourd’hui de vraies “guirlandes” pour les éclairages arrières avec des niveaux d’éclairement très élevés et parfois fatigants visuellement lors de suivis prolongés en périodes nocturnes.