Publications de 40 millions d'automobilistes (229)

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Pour la deuxième année consécutive, à l’occasion de la tenue du salon Rétro' Mobile qui se tiendra du 07 au 11 février 2018 au Parc des Expositions de Paris – Porte de Versailles, l’association "40 millions d’automobilistes" publie aujourd’hui, lundi 05 février 2018, le palmarès des 10 véhicules de collection les plus convoités par les amateurs de belles carrosseries, réalisé grâce aux données du réseau Classic Expert, filiale de BCA Expertise, spécialisé dans l’univers des voitures anciennes.

  1. La Citroën 2CV
  2. La Ford Mustang (jusqu'à 1973)
  3. L'Austin Mini
  4. La Volkswagen Cox (berline)
  5. La Citroën Méhari
  6. La Porsche 911
  7. La Citroën DS (berline)
  8. La Volkswagen Combi
  9. La Triumph TR6
  10. L'Alpine A110 (hors véhicule de compétition)

Le marché de la voiture de collection reste très dynamique en France. Voitures d’exception comme véhicules témoignant du quotidien des générations passées, les véhicules de collection font partie d’un patrimoine qui fascine et rassemble aujourd’hui plus de 800 000 passionnés.

Pour les voitures "d’exception", les prix évoluent en fonction de la provenance et de l’état du véhicule ; un historique précis, une restauration parfaite ou, mieux, un excellent état d’origine orienteront à la hausse la valeur de la voiture sur le marché de la collection.

Pour les prix plus abordables, notons que les populaires d’après-guerre se portent très bien – mode du "vintage" oblige –, de même que les roadsters anglais et les sportives des années 1980. Le marché des utilitaires et des deux-roues de collection est également en plein essor !

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[Mis à jour le 26/03/2018]

"40 millions d’automobilistes", première association nationale de défense de l’intérêt général des automobilistes, et la Fédération française des Motards en Colère (FFMC), représentant des usagers de deux et trois roues motorisés, ont décidé d’unir leurs forces pour lutter contre l’abaissement à 80 km/h de la limitation de vitesse sur les routes secondaires. Les usagers de la route sont appelés à manifester partout en France dans les prochains jours.

Prochaines actions :

Pour la Dordogne : MANIFESTATION
Le samedi 31 mars 2018
Rendez-vous à 13h30 Esplanade Robert Badinter à Périgueux.

Pour le Var : OPÉRATION ESCARGOT
Le samedi 31 mars 2018
Rendez-vous à 14h rue de la Colombe à Cuers.

Pour le Bas-Rhin : MANIFESTATION
Le samedi 14 avril 2018
Rendez-vous à 14h au Mille Club, ZI Brumath à Bernolsheim.

Pour les Deux Sèvres : MANIFESTATIONS
Les samedis 14 avril et 5 mai 2018
Rendez-vous à 14h à L'Acclameur à Niort.

Actions passées :

Pour les Alpes-Maritimes : DISTRIBUTION DE TRACTS
Le vendredi 26 janvier 2018
RDV place Garibaldi à Nice à partir de 19h30 à 20h30 pour une action de sensibilisation sur la nouvelle réglementation.

Pour la Seine-Maritime : DISTRIBUTION DE TRACTS
Le vendredi 26 janvier 2018
Devant la Préfecture de Rouen à 17h

Pour les Alpes-de-Haute-Provence : DISTRIBUTION DE TRACTS
Le samedi 27 janvier 2018
À Château-Arnoux, Place de la Résistance, à partir de 10h.

Pour les Ardennes : MANIFESTATION
Le samedi 27 janvier 2018
Place de la Préfecture de Charleville-Mézières à 14h

Pour l'Aude : OPÉRATION ESCARGOT
Le samedi 27 janvier 2018
Départ à 10h de Castelnaudary, Relais des Cheminières, direction Narbonne
Étape : Rond-point du Leclerc de Carcassonne
Affichette dans le véhicule et warning obligatoires
Contact : ferrandjl@orange.fr

Pour les Bouches-du Rhône et le Var : MANIFESTATION
Le samedi 27 janvier 2018
RDV à 10h devant le Palais des sports de Toulon.

Pour la Corse : MANIFESTATIONS à pied
Le samedi 27 janvier 2018
Ajaccio : départ de la gare ferroviaire à 14h30, marche en direction de la Préfecture
Bastia : départ du Palais de Justice à 14h30 (être présent dès 14h), marche en direction de la Préfecture

Pour les Deux-Sèvres : RASSEMBLEMENT
Le samedi 27 janvier 2018
RDV à 14h devant la salle de spectacle L'Acclameur à Niort

Pour le Doubs : MANIFESTATION à pied
Le samedi 27 janvier 2018
Place de la révolution à Besançon à 14h.

Pour la Gironde : OPÉRATION BLOCAGE
Le samedi 27 janvier 2018
RDV à 14h au parking du centre commercial Mérignac Soleil (coté Mac Donald). Départ, en convoi afin de rejoindre la Préfecture de la Gironde.

Contact : Philippe Cutel : ridetolive33@gmail.com

Pour la Haute-Marne : MANIFESTATION
Le samedi 27 janvier 2018
RDV à Chaumont à 14h, square Boulingrin. Cortège moto Chaumont-Nogent par la D417.

Pour le Lot-et-Garonne : MANIFESTATION
Le samedi 27 janvier 2018
À 13h30 au Gravier à Agen.

Contact : Léopold Talou : 06 08 35 52 64

Pour la Manche : DISTRIBUTION DE TRACTS et MANIFESTATION
Le samedi 27 janvier 2018
RDV à 9h au parking de l'Arsenal à Cherbourg, direction St Lô à 80 km/h.

Pour l'Aveyron : MANIFESTATION
Le samedi 3 février 2018
Rendez-vous à 11h en voiture au parking du Drive Leclerc de Rodez.
Le cortège rejoindra celui de Toulouse (31) (voir manifestation ci-dessous).

Pour les départements 31-09-11-12-82 : MANIFESTATION
Le samedi 3 février 2018
Départ à 14h du Parking routier avenue de Fondeyre à Toulouse, afin de rejoindre la Préfecture de Toulouse.

Contact : Patrick Berté : secretaire@ffmc31.org

Pour l'Hérault et le Gard : MANIFESTATION ET DISTRIBUTION DE TRACTS
Le samedi 3 février 2018
Départ à 10h du Parking de M. Bricolage à Clermont l'Hérault vers Montpellier par la A75 jusqu'à Montagnac, puis jusque St Jean de Védas via la D613 ( N113) pour une pose déjeuner et un barrage filtrant. Le cortège reprendra la route à 13h00 pour traverser Montpellier et la D613 (N113) en direction de Lunel, au rond point de Gallargues pour un barrage filtrant. Distribution de tracts et d'autocollants sur les barrages.

Pour la Haute-Loire : MANIFESTATION
Le samedi 3 février 2018
Rendez-vous rocade d'Aiguilhe au Puy-en-Velay (parking en face de Feu Vert), à 14h

Pour le Loiret : MANIFESTATION
Le samedi 3 février 2018
Plusieurs lieux de rendez-vous sont prévus. POur connaître le plus proche de chez vous, prenez contact avec la FFMC45.

Pour la Mayenne : MANIFESTATION
Le samedi 3 février 2018
Rendez-vous à 12h30, Zone des Touches, boulevard Léon Bollée à Laval.
Les voitures devront se suivre en file indienne et serrer du côté droit de la voie, afin de laisser passer les motards et notamment le service de sécurité.

Pour l'Île de France et Paris : MANIFESTATION en voiture
Le samedi 3 février 2018
Rendez-vous à 14h au Château de Vincennes en voiture,
Départ en cortège derrière les motards
Contact : Jean-Marc Belotti : jmarcbelotti@gmail.com

Pour les départements 03-18-23-36-37-41-45 : OPÉRATION ESCARGOT
Le samedi 3 février 2018
direction la Préfecture de Châteauroux (15h)
Départs :

  • 03 - Montluçon : parking Leclerc des Marais à 11h45, Moulins : parking Intermarché La Madeleine à 10h, Vichy : parking St Maclou à 9h45
  • 18 - Bourges : Place Séraucourt à 12h
  • 23 - La Châtre : parking Super U D943 à 13h
  • 37 - Blois : avenue Président Wilson à 10h30, Tours : Rue Camille Chautemps (derrière Ikea) à 10h30

Contact : Thierry Machet coordinateur@ffmc18.fr

Pour l'Yonne et la Nièvre : MANIFESTATION en voiture
Le samedi 10 février 2018
Rendez-vous à 13h30 Parking de la Noue à Auxerre.

Pour les Alpes-Maritimes : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
RDV à 14h à la Préfecture de Nice.

Pour l'Aube : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
RDV à 14h au parking du Campus Edouard Herriot, 10300 Sainte-Savine

Pour le Calvados : MANIFESTATION à pied
Le samedi 10 février 2018
Départ à 14h au Pont Bir Hakeim à Caen
Contact : ffmc14@free.fr
M. Tardivot : 06 27 67 12 71

Pour la Corrèze : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
Rendez-vous à 13h ZI de la Marquisie à Brive, départ à 13h30.

Contact : 06 22 93 76 04

Pour l'Indre-et-Loire : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
Rendez-vous à 10h30 sur le parking derrière Ikea à Tours. Le cortège rejoint la manifestation prévue dans la Sarthe (voir ci-dessous).

Pour la Loire : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
Départ à 13h30 du parking d'Auchan Villars

Pour le Puy-de-Dôme : OPÉRATION ESCARGOT
Le samedi 10 février 2018
Rendez-vous à 14h place du 1er mai à Clermont-Ferrand.

Contact : Monsieur Besson : 06 12 80 18 37

Pour le Rhône : MANIFESTATION
Le samedi 10 février 2018
Rassemblement place Bellecour à Lyon à 11h00, pour un départ à 11h30. Le cortège rejoint la manifestation prévue dans la Loire (voir ci-dessus). 

Pour la Sarthe : MANIFESTATION en voiture
Le samedi 10 février 2018
Rendez-vous à 14h Parking rouge, avenue du Panorama au Mans,
Départ en cortège derrière les motards

Contact : ffmc72@gmail.com

Pour les départements 02-51-59-60-62-77-80 : MANIFESTATION
Le samedi 17 février 2018
Rendez-vous à 14h au Pont Vaux à Laon.

Contact : ffmc02@outlook.fr

Pour les Côtes-d'Armor : OPÉRATION ESCARGOT
Le samedi 17 février 2018
Rendez-vous à 14h à l'aéroport de Saint-Brieuc.

Contact : Monsieur Quintin : 06 09 74 71 10

Pour la Haute-Vienne : MANIFESTATION en voiture
Le samedi 17 février 2018
Rendez vous à 15h au Parc des Expositions  à Limoges, départ à 15h30

Pour le Maine-et-Loire : MANIFESTATION
Le samedi 17 février 2018
Rendez-vous à 13h30 à Dafy-Moto à Beaucouzé.

Pour le Morbihan : CAFÉ COLÈRE
Le samedi 17 février 2018
À partir de 14h30 chez Suzuki, zone du Manébos à Lanester

Contact : Nadine Le Boëdec : 56ffmc@gmail.com

Pour le Var : RASSEMBLEMENT
Le samedi 17 février 2018
Rendez-vous à 15h au Lycée du Val d'Argens, Le Muy.
Venir avec un rouleau de papier toilette.

Pour les Alpes-Maritimes : DISTRIBUTION DE TRACTS
Le vendredi 23 février 2018
RDV place Garibaldi à Nice  de 19h30 à 20h30 pour une action de sensibilisation sur la nouvelle réglementation.

Pour les Alpes-de-Haute-Provence : MANIFESTATION
Le samedi 24 février 2018
Rendez-vous à 10h Place de la Résistance à Château Arnoux.

Contact : maffmc04@live.fr

Pour la Loire-Atlantique : MANIFESTATION
Le samedi 24 février 2018
Rendez-vous à 14h Cours Saint-Pierre à Nantes.

Contact : Denis Chaimbault : 06 63 81 67 34

Pour les Pyrénées-Atlantiques : MANIFESTATION
Le samedi 24 février 2018
Rendez-vous à 14h30 pour un départ à 15h, parking du Zénith à Pau.

Pour le Rhône : MANIFESTATION
Le samedi 24 février 2018
Rassemblement Quai Gailleton à Lyon
Rendez-vous à 13h, pour un départ vers 13h30.

Pour la Seine-Maritime et l'Eure : MANIFESTATION en voiture
Le samedi 24 février 2018
Rendez-vous à 10h Esplanade St Gervais à Rouen.

Pour les Vosges et tous les départements du Grand Est (10, 21, 25, 52, 54, 57, 67, 68, 90) : MANIFESTATION
Le samedi 24 février 2018
Rendez-vous à 14 h sur le parking du cimetière (face au garage Renault) à Épinal.
Plusieurs points de départ sont prévus des Vosges et d’autres département : www.ffmc88.com, rubrique Contact.

Pour la Côte-d'Or : MANIFESTATION
Le samedi 3 mars 2018
RDV 13h30 au Zénith de Dijon.

Pour la Vendée : MANIFESTATION
Le samedi 3 mars 2018
Rendez-vous à 13h parking du Parc Expo des Oudairies à La Roche-sur-Yon, pour un départ à 13h45.

Pour la Corrèze : MANIFESTATION
Le samedi 10 mars 2018
Rendez-vous à 13h Zone de la Marquisie, Avenue du 4 juillet 1776 à Brive.

Contact : 06 22 93 76 04

Pour les Pyrénées-Orientales : MANIFESTATION
Le samedi 10 mars 2018
Rendez-vous à 13h30 parking du Parc des Expositions de Perpignan.

Pour la Savoie : MANIFESTATION
Le samedi 10 mars 2018
Rendez-vous à 14h sur le parking gratuit du Parc des Expositions (à côté du Phare) avenue du Grand Ariétaz à Chambéry.

Pour la Loire-Atlantique : RASSEMBLEMENT
Le mardi 13 mars 2018
Rendez-vous à 10h30 devant la Préfecture à Nantes (quai Ceineray)
Pour la venue d'E. Barbe, le Délégué interministériel à la Sécurité routière

Pour le Nord : MANIFESTATION
Le samedi 17 mars 2018
Rendez-vous à 14h à Herlies sur la RN41 - Restaurant Paradis Malin

Pour le Finistère : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 13h30 au Parc à chaînes à Brest.

Pour l'Ille-et-Vilaine : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 13h Esplanade Charles de Gaulle à Rennes

Pour la Loire-Atlantique : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 14h00, rue Gaëtan Rondeau (quartier Beaulieu, Conservatoire de Musique, CPAM, URSAFF, …) à Nantes.

Pour le Rhône : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 13h00 pour un départ à 13h30
Quai Gailleton, 69002 Lyon

Pour la Haute-Savoie : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 10h30 pour un départ à 11h30
Parking arrière de la Microbrasserie La Fabrique à Amancy

Pour la Seine-Maritime : MANIFESTATION
Le samedi 24 mars 2018
Rendez-vous à 13h00 à l'Esplanade Saint Gervais, bd Émile Duchemin à Rouen
Pancarte obligatoire dans le véhicule

 

"40 millions d'automobilistes" entend utiliser tous les leviers nécessaires pour faire en sorte que le Gouvernement renonce à cette mesure aberrante. L'association continuera à rencontrer tous les élus et les parlementaires opposés aux 80 km/h et à mettre sur pieds des actions citoyennes et, bien évidemment, sera dans la rue pour clamer sa désapprobation. L'association ne lâchera rien, parce qu’il est inacceptable que des décisions aussi graves soient prises sans concertation et sans justification.

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Mercredi 24 janvier 2018, le Délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe était auditionné au Sénat par la Commission des lois et la Commission de l’aménagement du territoire, relativement à la mesure d’abaissement généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet prochain. Les Sénateurs se sont montrés très actifs et n’ont pas hésité à malmener le Délégué. À cette occasion, ce dernier est revenu à plusieurs reprises sur les conclusions de l’expérimentation danoise de hausse de la limitation de vitesse, révélées par l’association "40 millions d’automobilistes", qu’il a accusé publiquement de colporter des mensonges. L'association maintient ses propos et démontre leur véracité.

La rétention d’informations de la part du Gouvernement provoque la colère des Sénateurs

Le Président de la Commission des lois Philippe Bas a ouvert l’audition en rappelant les motifs de la convocation du Délégué interministériel à la Sécurité routière : malgré les demandes nombreuses et insistantes du Sénat – et notamment les courriers de son Président Gérard Larcher et du Sénateur Michel Raison – l’instance représentative n’était pas parvenue à se voir transmettre par le Gouvernement les résultats de l’expérimentation à 80 km/h menée sur 3 tronçons routiers entre 2015 et 2017.

Il a été rappelé à juste titre que prendre de nouvelles mesures – et d’autant plus des mesures dites "de rupture" – en termes de sécurité routière implique que l’on soit certains que ces mesures seront significatives et que les arguments sur lesquels elles se basent doivent être étayés. Or, il semblerait qu’aucune base scientifique et irréfutable ne soit à l’origine de ces 80 km/h, contrairement à ce qu’affirme le Gouvernement.

Des arguments douteux et des vérités mathématiques pas si universelles

Emmanuel Barbe s’est donc évertué à tenter de convaincre l’assistance du bien-fondé de la généralisation de la limitation de vitesse à 80 km/h, principalement en répétant que la vitesse est le principal facteur dans l’accidentalité routière et que diminuer la limitation de vitesse aura donc un effet mécanique de baisse de la mortalité sur les routes concernées. Selon lui, cela aurait été démontré en France entre 2002 et 2005, alors que les vitesses moyennes constatées avaient diminué de 7% en même temps que le nombre de décès sur les routes avait baissé de 37%.

Si nous ne prétendons pas que cette affirmation ne correspond pas à la réalité, nous sommes en revanche en mesure de démontrer qu’elle ne peut en aucun cas être portée au rang de vérité universelle. Car si l’on regarde les données des vitesses moyennes relevées et de la mortalité routière sur les années 2011-2012, on constate que les Français ont roulé en moyenne 0,3 km/h plus vite en 2012 qu’en 2011 et que la mortalité routière a diminué de 8% (soit 318 vies épargnées). Il est donc absurde et malhonnête d’utiliser des chiffres tronqués pour justifier une mesure aussi grave que celle des 80 km/h généralisés et qui, de plus, fait l’unanimité contre elle.

Des Sénateurs impliqués et dubitatifs

Il semble d’ailleurs, à l’écoute des commentaires et interrogations formulés par les Sénateurs à l’issue de l’intervention d’Emmanuel Barbe, que les arguments douteux avancés par le Délégué n’ont convaincu personne : alors que le Sénateur Raison rappelait que "pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’il y ait une forme d’acceptabilité et de la pédagogie" et que bien souvent, les statistiques faisant de la "vitesse" la principale cause de mortalité sur les routes étaient en réalité faussées, de nombreux autres élus parlementaires demandaient pourquoi une modulation des limitations de vitesse en fonction de l’infrastructure et de l’accidentalité constatée sur les tronçons n’avait pas été retenue au lieu d’une généralisation de la mesure.

Les questions portant sur l’absence de mesure relative à l’amélioration du réseau routier, au rejet de la politique "radars" par les usagers ainsi qu’aux conséquences néfastes d’une vitesse maximale autorisée abaissée pour les habitants des territoires ruraux ont également été soulevées lors de l’audition, les Sénateurs craignant notamment que le ras-le-bol citoyens ne s’exprime par les urnes.

Le DISR parle de fake news… et déforme la réalité

Le 20 décembre 2017, alors que la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire était sérieusement envisagée par le Gouvernement français et bénéficiait des faveurs du Premier ministre Édouard Philippe, l’association "40 millions d’automobilistes" révélait les résultats d’une étude de Sécurité routière menée au Danemark : de 2011 à 2015, la Direction des routes danoises, l’équivalent de notre Sécurité routière, a expérimenté – dans le souci d’améliorer l’efficacité des déplacements routiers – une augmentation de la limitation de vitesse de 80 à 90 km/h, soit exactement l’inverse de ce que l’on envisage de faire en France. Or, cette expérimentation a montré non seulement que les vitesses moyennes pratiquées n’avaient pas évolué à la hausse, mais surtout que les données concernant la sécurité des usagers étaient meilleures : une baisse de 11% de l’accidentalité et de 13% de la mortalité routières ont été enregistrées par rapport à la période précédant le test.

L’association n’a fait que relayer les données qui lui ont été fournies au Danemark par l’autorité responsable de l’expérimentation : la Vejdirektoratet. Le rapport final est d’ailleurs accessible sur le site Internet de la Direction des routes.

Malgré tout, le Délégué interministériel à la Sécurité routière n’a pas hésité à qualifier ces affirmations de mensongères à plusieurs reprises lors de son audition au Sénat, prétendant avoir eu la preuve qu’il s’agissait de "pseudo-vérités" en contactant l’ambassadrice du Danemark en France.

Non seulement Emmanuel Barbe prête à "40 millions d'automobilistes" des propos que l'association n'a jamais tenus en prétendant qu'elle affirme que le Danemark a déjà généralisé la hausse des 90 km/h, mais il se permet également de tronquer la vérité en passant volontairement et malhonnêtement sous silence les faits qui desservent son discours. La réalité, c’est que l’expérimentation danoise est un succès et qu’une prolongation a été décidée et des financements supplémentaires alloués pour permettre d’augmenter le nombre de routes à 90 km/h. Personne ne parle de généralisation, seulement de la mise en oeuvre de vitesses différenciées et adaptées en fonction de l’infrastructure routière, ce que le Gouvernement français n’a pas eu l’intelligence de faire.

À ce sujet, le média danois DR révèle que le nombre de kilomètres de routes sur lesquelles la limitation de vitesse serait augmentée pourrait doubler d’ici deux ans. Pour le justifier, le ministre des Transports a déclaré que "les vitesses qui semblent logiques aux yeux des automobilistes sont plus faciles à respecter pour eux que celles qui semblent inadaptées".

Enfin, la plupart des partis politiques danois (de la majorité comme de l’opposition) est favorable à cette nouvelle réglementation, dans la mesure où elle permet d’améliorer l’efficacité des déplacements professionnels et privés, sans contrepartie négative sur la sécurité des usagers. Une enveloppe supplémentaire de 93 millions de couronnes danoises (12,5 millions d’euros) a d’ailleurs été allouée par le Gouvernement pour renforcer la qualité et la sécurité des routes sur lesquelles la vitesse maximale autorisée sera portée à 90 km/h.

Un groupe de travail a donc été créé au sein du Sénat pour recueillir le maximum d’explications et de données pour établir si la mesure prise par le Gouvernement le 09 janvier dernier et qui doit être appliquée à partir du 1er juillet 2018 est utile, légitime et nécessaire.

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Le Gouvernement envisage de donner la possibilité aux villes de réguler la circulation automobile au moyen de péages urbains. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", la coupe est pleine.

Voilà que maintenant, on veut faire payer aux usagers de la route le droit de circuler en ville. Mais quel est ce gouvernement qui imagine chaque semaine une nouvelle mesure anti-automobilistes ?

Car pour l’association, cette mesure présentée comme une solution pour "diminuer les embouteillages, lutter contre la pollution et augmenter le recours aux transports en commun" n’est rien d’autre qu’une taxe supplémentaire qui pèsera sur le budget de l’automobiliste.

Avec ce genre de mesure, on prétend sauver la planète. Mais que veut-on réellement ? On sait pertinemment que certains usagers ne peuvent pas se passer de voiture. Cela va donc créer une ségrégation entre ceux qui auront les moyens de s’acquitter du péage et pourront continuer à se déplacer sans encombre, et ceux pour qui cette taxe supplémentaire sera celle de trop. Mais ces derniers ne vont pas déserter leur emploi juste parce que le gouvernement aura décidé la mise en place de péages ! Ils devront s’y rendre quand même…

Dans notre société où les besoins de mobilité sont toujours plus importants au quotidien et où le réseau routier arrive parfois à saturation, il est évident que les moyens alternatifs à l’automobile individuelle doivent être valorisés. Mais pas n’importe comment : vouloir entasser les usagers dans des transports en commun eux aussi saturés, inefficaces et peu sûrs n’est certainement pas la bonne solution. Encore une fois, on ne traite pas le problème de la bonne façon.

Même Anne Hidalgo, la maire de Paris, que l’on ne peut pourtant pas taxer de favoriser la circulation automobile, a déclaré qu’elle refuserait la mise en place d’un tel dispositif dans la capitale !

Crédits photo : Bikeworldtravel sur fotolia.com

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[Mise à jour du 18/01/2018]

Suite à l’allocution du Premier ministre, la mobilisation des Français s’est encore accrue puisque cette mesure concerne tous les usagers de la route : automobilistes, motards, chauffeurs routiers… La grande majorité d’entre eux ne la comprend pas et ne l'accepte pas car elle reflète la focalisation exclusive et typiquement française qui est faite en France sur le facteur "vitesse", au détriment de toutes les autres causes d’accident.

C’est cette réalité que les usagers veulent faire entendre aujourd’hui aux décideurs politiques ; "40 millions d’automobilistes", opposée à la mesure depuis les toutes premières annonces ministérielles, s’associe à la FFMC pour lutter contre l’entrée en vigueur des 80km/h.

Des rassemblements entre usagers de la route seront ainsi organisés dans les départements par la FFMC et "40 millions d’automobilistes" pour recueillir l’opinion de tous et mettre sur pied des actions de mobilisation et des manifestations qui se tiendront partout en France au printemps.

> Pour connaître les prochaines réunions organisées dans votre département, cliquez ici <

Parallèlement, "40 millions d’automobilistes" poursuit son action via la mobilisation des élus parlementaires, nombreux à s’être officiellement déclarés opposés à l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse. Des rendez-vous sont déjà prévus entre l’association et des députés et sénateurs, et "40 millions d’automobilistes" rencontrera avec plaisir tous ceux qui souhaitent soutenir les usagers de la route.

[Mise à jour du 09/01/2018]

À l’issue du Conseil interministériel de Sécurité routière qui s’est tenu à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé sans surprise la généralisation de l’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles du réseau secondaire non équipées d’un séparateur central à partir du 1er juillet 2018. L’association "40 millions d’automobilistes", fermement opposée à ce projet depuis sa première évocation en 2013, dénonce une mesure absurde, rejetée par une grande majorité des Français et dont on ne peut espérer aucune amélioration en termes de sécurité routière.

Si l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée est l’information principale qui résulte de ce CISR, d’autres mesures ont été adoptées aujourd’hui par le Gouvernement, parmi lesquelles :

  • la généralisation de l’éthylotest anti-démarrage pour les récidivistes à l’alcool au volant ;
  • le placement en fourrière systématique pour 7 jours des véhicules des personnes s’étant rendues coupables d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants, de conduite sans permis ou de conduite avec un taux d’alcool dans le sang supérieur à 0,8g ;
  • l’aggravation des sanctions pour l’usage du téléphone au volant lorsqu’il se cumule à une infraction au Code de la route mettant en danger sa propre sécurité ou celles des autres usagers. Le permis de conduire pourra alors faire l’objet d’une rétention ou d’une suspension ;
  • la possibilité d’avoir recours à la vidéo-verbalisation à l’encontre des conducteurs ne respectant pas la priorité aux abords des passages pour piétons.

La mise en œuvre de la nouvelle limitation de vitesse sur les routes ne prendra effet que dans plusieurs mois. Tout n’est donc pas encore joué : le combat se poursuit avec l’association "40 millions d’automobilistes", qui appelle tous les usagers de la route opposés à cette mesure à donner de l’écho au combat contre les 80 km/h en utilisant la force des réseaux sociaux.

Ainsi, l’association met à disposition des automobilistes un visuel à apposer en photo de couverture de leur page Facebook, afin de montrer aux Pouvoirs publics qu’ils ne sont pas prêts à se résigner.

Télécharger le visuel en cliquant ici

Pour les personnes souhaitant participer à la mobilisation qui ne possèdent pas de compte Facebook, une affiche à imprimer est également disponible.

[Mise à jour du 05/01/2018]

À l'occasion de l'entretien qui s'est déroulé hier à Matignon avec "40 millions d'automobilistes", l'association a rappelé qu'aucune étude n'avait pour l'heure prouvé l'efficacité de la mesure pour lutter contre la mortalité routière et que de nombreux autres facteurs étaient à prendre en compte pour réduire l'accidentalité des usagers de la route.

L'association a demandé à avoir les conclusions de l'expérimentation des 80km/h qui a pris fin en juillet 2017 et pour laquelle aucun bilan officiel n'a été communiqué. Cela nous a été refusé. On nous a seulement répondu qu'on serait peut-être "surpris"... Mais surtout, que deux ans d'expérimentation, ce n'était pas suffisant et que les tronçons de routes étaient trop courts.

Pourquoi alors vouloir faire passer en force cette mesure rejetée par ¾ des Français, et ne pas simplement prolonger le test de façon à avoir des données exploitables et des conclusions incontestables ?

[Mise à jour du 04/01/2018]

Aujourd’hui, l'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue à Matignon à 17h00 dans le cadre de la préparation au Comité interministériel pour la Sécurité routière qui se tiendra le mardi 09 janvier et sera présidé par Édouard Philippe. À cette occasion, l’association évoquera le fait que non seulement la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h serait complétement inefficace pour lutter contre la mortalité routière, mais aussi qu’elle constituerait un frein important à la mobilité quotidienne de nombreux Français et un handicap pour l’économie des régions les plus enclavées.

Par ailleurs, l’association rappellera que 72% des Français se disent opposés à la mise en œuvre de cette mesure et remettra symboliquement les 600000 signatures recueillies par sa pétition en ligne depuis le 1er décembre 2017. Les autres pistes possibles pour infléchir la courbe de la mortalité routière seront enfin évoquées.

[Mise à jour du 20/12/2017]

À l’instar du sénateur Alain Fouché aux côtés duquel l’association "40 millions d’automobilistes" a tenu une conférence de presse, le Parlement est snobbé par le Gouvernement, qui choisit de procéder par ordonnance pour modifier le Code de la route sans même prendre le temps du débat au Parlement. Une preuve de plus du passage en force du Gouvernement Macron sur un sujet de mobilité capital dans le quotidien des Français.

Aussi, "40 millions d’automobilistes", fort du soutien d’Alain Fouché au Sénat et de Nicolas Dupont-Aignan à l’Assemblée nationale, écrit aujourd’hui-même à tous les parlementaires pour leur demander de s’associer à la demande de nécessaire débat au Parlement avant qu’une quelconque mesure de ce type ne soit entérinée. L'association sollicite également l’association des Maires de France et son président François Baroin, dans le but d’obtenir le soutien des élus locaux, oubliés dans les débats de façade organisés par la Sécurité routière et l’État.

[Mise à jour du 20/12/2017]

L’expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles non séparées du réseau secondaire s’est déroulée de juillet 2015 à juillet 2017, sur 3 portions de routes d’une longueur totale de 81 km. Et bien qu'aucun bilan officiel n’ait été communiqué à ce jour, le gouvernement d’Édouard Philippe envisage la mise en œuvre de la mesure dès 2018  !

Du 11 au 13 décembre 2017, dans la cadre d’une réunion de travail sur la sécurité routière avec la Préfecture de la Haute-Saône, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est rendue à Vesoul, sur la RN 57, l’une des 3 portions de route où la limitation de vitesse a été abaissée à 80 km/h au lieu de 90 km/h auparavant, afin d'évaluer la pertinence du dispositif et son incidence sur la sécurité routière.

Entre une expérimentation faussée par des travaux d'aménagement et des conditions de circulation et une sécurité dégradées, ce que l'association a découvert sur place est consternant :

[Mise à jour du 20/12/2017]

Pour contrer cette mesure, l’association "40 millions d’automobilistes" a réalisé un film documentaire intitulé Le Danemark, en route vers le bon sens, accompagné d’un livret récapitulatif, qui prouvent que l’abaissement des vitesses n’est pas la solution pour améliorer la sécurité sur les routes.

Le documentaire a été diffusé ce mardi 19 décembre 2017 au Sénat, en présence de la presse. Une question écrite sur la politique de sécurité routière sera posée à l’attention du ministre de l’Intérieur, par le Sénateur Alain Fouché.

Partant du constat que de nombreux accidents mortels sur le réseau secondaire étaient dus à des chocs frontaux survenus à la suite de dépassements dangereux, parce qu’il existait de forts écarts de vitesse entre les usagers qui respectaient les 80 km/h et ceux qui jugeaient cette limitation inadaptée (la majorité des automobilistes) et roulaient donc légèrement au-dessus, le Danemark a expérimenté une augmentation de la vitesse de 80 km/h à 90 km/h sur une sélection de routes secondaires (16 portions d’une longueur totale de 103 km).

L’expérimentation a permis de mettre en évidence qu’une hausse de la limitation de vitesse n’allait pas forcément de pair avec une hausse des vitesses pratiquées : après 3 ans de test, la Direction danoise des routes a constaté que les vitesses moyennes étaient restées les mêmes (89 km/h alors que la vitesse était limitée à 80 km/h, 89,1 km/h lorsqu’elle a été portée à 90 km/h) et que l’accidentalité et la mortalité routière avaient chuté respectivement de 11% et 13% par rapport à la période précédant l’expérimentation.

S'il serait abusif de prétendre que la baisse de l’accidentalité est la conséquence de l’augmentation de la limitation de vitesse, ces bons résultats sont toutefois la preuve qu’une limitation de vitesse plus élevée n’engendre pas nécessairement plus d’accidents et qu’a contrario, une baisse de la limitation de vitesse n’entraînerait pas systématiquement une diminution de la mortalité sur les routes.

[Mise à jour du 11/12/2017]

La rumeur d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h avait refait surface le 1er décembre dernier. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : à l’occasion d’un déplacement sur une opération de sécurité routière, le Premier ministre E. Philippe a déclaré vouloir "faire de la sécurité routière une véritable priorité" et s’est dit "favorable aux 80 km/h sur les routes bidirectionnelles nationales et départementales", considérant que "la vitesse est un facteur très fortement aggravant de l’occurrence et de la gravité des accidents".

L'association "40 millions d'automobilistes" s’oppose fermement à cette mesure qu’elle estime inefficace et appelle les usagers à signer sa pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com, qui compte déjà plus de 400000 signataires.

[Article du 01/12/2017]

Aujourd’hui, vendredi 1er décembre 2017, le journal Le Point annonce la généralisation du 80 km/h sur les routes bidirectionnelles françaises. D’après le quotidien, la mesure ferait partie des dispositions prises dans le cadre du Comité interministériel pour la Sécurité routière (CISR) qui se tiendra en janvier prochain. Bien que l’information ne soit pour l’heure pas confirmée, l’association "40 millions d’automobilistes" estime que la menace est bien réelle pour les automobilistes et qu’une telle mesure ne permettrait en aucun cas d’améliorer la sécurité routière. L’association lance aujourd’hui la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr et appelle toutes les associations d’usagers et tous les automobilistes à se mobiliser.

>>> JE SIGNE LA PÉTITION <<<

Une mesure rejetée par la majorité des usagers

L’idée selon laquelle réduire la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires pourrait améliorer la sécurité des usagers n’est pas nouvelle : en 2013, Manuel VALLS – alors ministre de l’Intérieur – annonçait déjà une "baisse inéluctable des limitations de vitesse", qui permettrait de "sauver 450 vies". De nombreux sondages avaient alors été menés auprès des Français, dont les résultats étaient sans appel : d'après un sondage mené par Le Parisien en avril 2015, 74% des Français pensent qu'il ne faut pas réduire la limitation de vitesse sur le réseau routier. De plus, les allusions régulières des média à cette problématique ne remportent que les foudres des usagers, preuve que l’éventualité d’une baisse généralisée de la vitesse à 80 km/h n’est toujours pas admise par les usagers.

Une expérimentation à la marge et des résultats gardés secrets

Face à la très forte impopularité de la mesure, seule une expérimentation réduite débutant en juillet 2015 avait finalement été décidée, sur 3 portions de routes (la N151 entre la Nièvre et l’Yonne, la N7 dans la Drôme et la N57 en Haute-Saône) d’une longueur totale de 81 km.

Mais à ce jour, le bilan de cette expérimentation qui devait prendre fin en juillet 2017 n'a toujours pas été publié.

Le ministre de l’Intérieur de l’époque avait déclaré que "l’expérimentation sera[it] transparente, honnête et rigoureuse", ce qui rend d’autant plus suspect le secret qui entoure le bilan. Quoi qu’il en soit, ce silence n’est pas tolérable ; les Français doivent avoir accès aux résultats de l’étude, sans quoi toute annonce gouvernementale est inacceptable.

L'association "40 millions d’automobilistes" sera reçue le 12 décembre prochain par le Préfet de la Haute-Saône et demandera que les résultats de l’expérimentation soient enfin rendus publics.

La pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr pour se mobiliser

Aujourd’hui plus que jamais, la menace est donc bien réelle pour les automobilistes. Membre du Conseil national de Sécurité routière, l’association est donc proche du dossier et craint que cette baisse annoncée de la vitesse à 80 km/h ne soit qu’un début : certains experts demandent même une baisse à 70 km/h !

Associée à la multiplication du nombre de radars et à la privatisation des radars embarqués voulue par le Gouvernement et également en expérimentation en Normandie depuis septembre 2017, cette mesure provoquerait une augmentation sans commune mesure du nombre de verbalisations pour excès de vitesse et une hausse sans précédent des amendes routières.

L’association "40 millions d’automobilistes" appelle donc tous les usagers à s’unir contre la répression routière et à se mobiliser en signant la pétition en ligne www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.fr.

>>> JE SIGNE LA PÉTITION <<<

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[Mise à jour du 18 décembre 2017]

Parmi ses nombreuses missions, l’engagement de "40 millions d’automobilistes" en faveur d’un meilleur état des routes reste un des combats majeurs de l’association. En effet, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières.

Outre son impact média, le lancement du site www.jaimalamaroute.com a permis des avancées significatives, en faisant émerger la problématique de l’état des routes et son rôle dans la sécurité routière, mais surtout en faisant débloquer une enveloppe supplémentaire de 150 millions d'euros dédiée à des projets routiers.

Afin que tout le monde puisse continuer à contribuer au bon entretien du réseau routier, "40 millions d’automobilistes" met en place l’application gratuite "J’ai mal à ma route" qui permet, en quelques secondes, de faire remonter les travaux à effectuer aux collectivités.

L’application fonctionne avec la géolocalisation : lorsque l’utilisateur est sur le lieu d’un danger ou d’une dégradation (nid de poule, chaussée glissante, virage dangereux, marquages effacés…), il lui suffit de sélectionner la nature de son signalement, d’en définir la dangerosité et d’ajouter, si possible, une photo de la dégradation avec une description. La géolocalisation se charge de définir la position précise du point signalé avant d’envoyer, de façon anonyme, le signalement aux autorités compétentes.

L’application est téléchargeable gratuitement sur Google Play et l'App Store.

[Article du 26 novembre 2015]

« J’ai mal à ma route » (www.jaimalamaroute.com): c’est la nouvelle opération participative que lance aujourd’hui l’association « 40 millions d’automobilistes ». Cette opération a pour objectif de dénoncer la dégradation du réseau routier français et d’identifier les routes jugées les plus dangereuses par les usagers, car dégradées.

>>> SIGNALER UNE ROUTE DANGEREUSE<<<

La dégradation du réseau routier, facteur d’accidentalité

Après plus de 10 ans de baisse consécutive du nombre de tués sur les routes, la France fait face à une recrudescence du nombre d’accidents mortels en 2014 et 2015. Une hausse que les pouvoirs publics se sont empressés de mettre sur le dos d’un relâchement du comportement des automobilistes, afin de mieux justifier de nouvelles mesures de répression. Or, on estime que 47% des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières !

Parallèlement, 42% des Français estiment que l’état des routes, en particulier communales et départementales, se dégrade et cela constitue une source d’inquiétude pour 75% d’entre eux.

Forte de ces constats, l’association « 40 millions d’automobilistes » entend donc faire prendre conscience aux élus de l’importance de maintenir les infrastructures routières en bon état pour préserver la sécurité des usagers et mettre les gestionnaires face à leurs responsabilités.

Depuis 2004, ce sont les communes et les départements qui ont la charge de l’entretien de la quasi-totalité du réseau routier français. Mais ces collectivités ont tendance à négliger la responsabilité qui leur incombe en termes de maintenance et d’amélioration des infrastructures routières, avec pour conséquence une augmentation des risques encourus par les usagers. Cela n’est plus acceptable. L’Etat ne peut pas continuer à fixer aux automobilistes des objectifs ambitieux de sécurité routière alors qu’il se désengage de l’entretien des routes !

Un site Internet pour signaler les routes dangereuses

« 40 millions automobilistes » ne cesse de répéter l’importance d’un réseau routier bien entretenu. Face à cette situation, l’association a décidé de s’attaquer aux problèmes des infrastructures en créant la première plateforme de signalement des routes dangereuses : www.jaimalamaroute.com.

Cette plateforme est à la disposition de tous les usagers de la route, pour leur permettre de dénoncer les chaussées déformées, les fissures, les nids de poule, ou autres aménagements inappropriés qui mettent en péril la sécurité routière.

Les autorités en charge de l’entretien des routes ne pourront plus prétendre ignorer les problèmes de sécurité qui sévissent : l’association se fera porte-parole des usagers pour demander officiellement la remise en état des routes dangereuses, identifiées grâce aux signalements des automobilistes.

>>> SIGNALER UNE ROUTE DANGEREUSE<<<

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Le dossier de la privatisation des radars embarqués est décidément riche en rebondissements : le site Internet Radar-auto.com révèle que la première entreprise privée qui assurera la gestion des voitures-radars a été sélectionnée via un appel d’offres. Il s’agit de Challancin Accueil et Services, une société spécialisée dans le multi-service et la sécurité publique, qui aura donc pour mission de conduire les 26 voitures banalisées équipées de radars de vitesse sur les routes normandes. Ce contrat devrait lui rapporter 8 millions d’euros sur 4 ans, preuve que l’État ne doute aucunement de la rentabilité du dispositif que dénonce l’association "40 millions d’automobilistes" depuis l’annonce de la mesure.

"Un procédé malhonnête" selon "40 millions d'automobilistes"

Alors que les résultats de l’expérimentation menée en Normandie visant à évaluer la performance et la fiabilité des nouveaux outils techniques équipant les voitures-radars n’ont pas encore été rendus publics, le Gouvernement a donc d’ores et déjà attribué le marché à une entreprise de sécurité implantée dans différents départements normands.

L’État sait parfaitement que cette mesure est fortement impopulaire parmi les automobilistes : un sondage réalisé en octobre 2017 montre que 72% des Français sont opposés à la privatisation des radars embarqués. La Sécurité routière a donc entrepris toutes les démarches préparatoires à la mise en œuvre de ce dispositif dans le dos des usagers, alors même que le Délégué interministériel à la Sécurité routière prétendait avoir repoussé les appels d'offres destinés à sélectionner les sociétés en charge de conduire les radars embarqués à une date inconnue. Un procédé que l'association "40 millions d'automobilistes" juge réellement malhonnête, qui va complètement à l’encontre des besoins d’informations et de prévention des automobilistes pour améliorer leur comportement sur la route.

Un jackpot estimé à 2,2 milliards d'euros

Avant la fin de l’année, 26 voitures-radars privatisées devraient donc sillonner les routes normandes pour verbaliser les usagers en excès de vitesse… et garnir les caisses de l’État des recettes de ces amendes. Car d’après le souhait de la Sécurité routière, les voitures-radars roulaient désormais 8 heures par jour, on estime à près de 2,2 milliards d’euros le produit des amendes générées pour l’État. En revanche, rien ne permet d'affirmer que l'impact sera positif en termes d'accidentalité routière...

L’association "40 millions d’automobilistes" sera auditionnée ce mercredi 29 novembre 2017 au Sénat au sujet de la privatisation des radars embarqués.

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Aujourd’hui s’est tenue une des réunions du Comité des usagers de la route, lors de laquelle ont été officiellement présentées les propositions tarifaires des sociétés concessionnaires d’autoroutes pour l’année 2018. Et, sans surprise, comme chaque année, ces propositions font état de hausses du prix des péages autoroutiers.

Lassée de l’inertie de cette organisation, l’association "40 millions d’automobilistes", membre du Comité depuis sa création, a sommé son Président, François Bordry, d’agir concrètement en faveur des automobilistes.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association "40 millions d’automobilistes" et membre à ce titre du Comité des usagers, a rappelé les enjeux de l’accessibilité de ce réseau : "Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, fait partie des membres invités de cette commission, mais je m’aperçois surtout qu’il brille par son absence, alors qu’il s’agit d’un dossier éminemment important de sécurité routière. Pourquoi ? [...] J’ai peur que l’on crée une autoroute à deux vitesses : il y aura d’un côté ceux qui peuvent la payer et qui circuleront en sécurité, et de l’autre ceux qui ne le peuvent pas, et qui emprunteront le réseau secondaire, infiniment plus accidentogène."

Des remarques qui, bien que traduisant les inquiétudes justifiées des usagers en termes d’accès à la mobilité, de sécurité des déplacements et de pouvoir d’achat, n’ont pas tiré les membres du Comité de leur léthargie habituelle, ce qui a poussé l’association à établir cette demande officielle directement à François Bordry : "On ne peut pas rester à se réunir de temps à autres et se regarder dans le blanc des yeux [...] Tous, autour de cette table, nous perdons notre temps. Si cette organisation veut prétendre avoir une quelconque utilité, elle doit s’exprimer ; par le vote d’abord, puis en adressant un courrier de recommandations à la Ministre [Élisabeth Borne, secrétaire d’État chargée des Transports]. Faute de quoi, on peut tout aussi bien dissoudre le Comité des usagers dès aujourd’hui, car il n’a aucune crédibilité" a enjoint Pierre Chasseray.

Malgré cette intervention, les membres du Comité des usagers n’ont pas souhaité formuler de recommandations visant à orienter la décision de la Ministre des Transports quant à la validation ou non des demandes de hausses des tarifs autoroutiers.

Ci-dessous le propositions de hausses des tarifs formulées par les sociétés concessionnaires pour 2018 :

Sociétés concessionnaires historiques Taux Classe 1
APRR 2%
AREA 2,04%
ASF 1,34%
COFIROUTE- INTERURBAIN 1,34%
ESCOTA 1,34%
SANEF 1,39%
SAPN 1,39%
ATMB- Autoroute 1,03%
SFTRF- Autoroute 1,03%
Sociétés concessionnaires récentes Taux Classe 1
ADELAC- A41 2,9%
ALBEA- A150 3%
ALICORNE- A88 1,5%
A'LIENOR- A65 3,5%
ALIS- A28 3,5%
APRR- TML 1,7%
ARCOUR- A19 3 à 4%
ASF- Tunnel du Puymorens NC
ATLANDES- A63 2,8%
CCIH- Normandie NC
CCIH- Tancarville NC
CEVM été 3%
CEVM hors été 3,8%
COFIROUTE- DUPLEX A86 3,23%

L’association "40 millions d’automobilistes" adressera donc seule une lettre à Élisabeth Borne pour lui demander de revoir à la baisse les augmentations proposées par les sociétés concessionnaires d’autoroutes, dans l’intérêt des usagers.

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"40 millions d’automobilistes" publie, pour la quatrième année consécutive, son Baromètre de l’expertise Automobile. L’association y révèle les désormais habituels palmarès des véhicules les plus volés et les plus vandalisés en France, grâce aux rapports réalisés par le service d’expertise automobile Experveo.

Le nombre de véhicules volés est à la baisse depuis une dizaine d’années ; malgré tout, on a encore dénombré 234000 vols ou tentatives de vols de voitures en France. Les méthodes de vol les plus utilisées par les délinquants sont le mouse jacking (68%), devant le vol par abus de confiance (15%) et le home jacking (13%).

Le piratage des systèmes informatiques des véhicules étant devenu la technique de vol de loin la plus mise en œuvre par les malfrats. Cependant, le développement de nouveaux usages de la voiture individuelle, comme la location entre particuliers et l’autopartage, favorisent le vol par abus de confiance, qui connaît une très forte augmentation : +25% en 2016.

Aujourd’hui, équiper son véhicule d’un système de géolocalisation permet de retrouver une voiture volée en quelques jours à peine. Si l’on ne peut pas utiliser ce type de dispositif, mieux vaut opter pour le stationnement en garage ou en parking fermé, qui sont les lieux où les vols sont les moins nombreux (seulement 1 sur 10).

Les 10 véhicules les plus volés entre juillet 2016 et juin 2017

  1. Smart Fortwo II
  2. Land Rover Range Rover
  3. Land Rover Range Rover Evoque
  4. Ford Fiesta
  5. Renault Clio 4
  6. Seat Leon
  7. Citroën DS3 Découvrable
  8. Renault Twingo II
  9. Renault Mégane 2
  10. BMW X5 E70/LCI

La Smart Fortwo II est le véhicule qui a la plus forte probabilité d’être volé pour la troisième année consécutive, tandis que la Renault Clio 4 et la Citroën DS3 Découvrable entrent dans le classement.

Les 10 véhicules les plus vandalisés entre juillet 2016 et juin 2017

  1. Mini Cabriolet R57
  2. Mini Cabriolet R52
  3. Porsche Boxter type 987
  4. BMW Série 1 E88 Cabrio
  5. Chrysler Crossfire
  6. BMW X5 E53
  7. BMW Z4
  8. Fiat 500
  9. Audi Q7
  10. Citroën C3 Pluriel

Le classement des véhicules les plus vandalisés compte, cette année encore, une majorité de modèle de véhicules haut-de-gamme ou de luxe. Les deux premières places du palmarès sont toujours occupées par les Mini Cabriolet R57 et R52.

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[MàJ du 20 novembre 2017]

Comme promis, la manifestation numérique s’est déroulée jeudi 26 octobre 2017, à partir de 20h45, place de la Concorde à Paris : une fresque composée de centaines de photos d’automobilistes ayant participé à l’opération menée par "40 millions d’automobilistes" a été déployée et une projection dévoilant les visages des 1,3 million de manifestants a été diffusée publiquement.

L'opération était suivie par une équipe de l'émission Enquête exclusive : les images tournées au soir du 26 octobre ont été diffusées en exclusivité dans le reportage "Nouveaux radars, contrôles vidéo : la grande traque des automobilistes" dimanche 19 novembre, à 23h05, sur M6. Le replay de l'émission est disponible ici.

[Article du 20 octobre 2017]

Le 08 janvier 2017, Bruno Le Roux, alors ministre de l’Intérieur, annonçait l’expérimentation de la gestion des voitures équipées de radars par des entreprises privées, conformément à la mesure élaborée par le Comité interministériel pour la Sécurité routière (CISR) qui s’était réuni le 02 octobre 2015. En quelques mois, 1,3 million d’usagers de la route ont pris part à l'opération "Non à la privatisation des radars embarqués" lancée par l’association "40 millions d’automobilistes" le 20 février dernier.

D’après une enquête menée par Harris Interactive en octobre 2017, 72 % des Français sont opposés à la proposition de l’État de confier la gestion des voitures radars à des sociétés privées, preuve de la forte impopularité de cette mesure. Ils sont même 78 % à estimer que cela n’aurait aucun impact positif sur la sécurité routière, constate "40 millions d’automobilistes". En tant que porte-parole des automobilistes, l'association ne pouvait donc pas accepter cette décision aberrante et contraire à leurs intérêts.

Pour "40 millions d’automobilistes", le lien direct créé entre la Sécurité routière et le monde de la rentabilité financière est inacceptable : privatiser un outil dit "de sécurité routière", c’est en faire un moyen de gagner de l’argent et donc le décrédibiliser aux yeux des usagers. On ne peut pas prétendre sérieusement que confier la conduite des voitures radars à des salariés qui n’auront aucun pouvoir de faire cesser les infractions constatées permettra de sauver des vies. Les syndicats de Police eux-mêmes le disent : les radars ne luttent pas efficacement contre les comportements dangereux et le recours aux radars privés n’a d’autre objectif que de faire rentrer l’argent dans les caisses de l’État. Les automobilistes ne sont pas dupes et veulent le faire savoir à l’État.

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En janvier 2014, les élus parlementaires adoptaient la loi sur la Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (dite loi MAPTAM). L’entrée en vigueur de cette loi, repoussée à plusieurs reprises, sera finalement effective au 1er janvier 2018.

Grâce à cette mesure, les maires auront désormais la possibilité de modifier le montant de l’amende pour défaut ou insuffisance de paiement du stationnement, actuellement de 17€ pour l’ensemble du territoire français. L’association "40 millions d’automobilistes" craint que beaucoup de communes en profitent pour augmenter considérablement ce montant et relance donc aujourd’hui, lundi 16 octobre 2017, l’opération "Mon maire s’engage" pour encourager les élus municipaux à ne pas céder à la dérive du système en refusant d’augmenter le montant de l’amende.

Une gestion décentralisée du stationnement payant sur voirie

En plus de fixer, comme actuellement, le tarif et la durée maximale du stationnement sur voirie, le maire déterminera également le montant dû par l’usager qui aurait négligé de se rendre à l’horodateur ou n’aurait pas suffisamment payé pour le temps passé en stationnement, qui correspondait jusqu’alors en une amende de 17€ partout en France.

Pour les parlementaires, il s’agit de "tenir compte des spécificités locales" et de la nécessité "d’obtenir une meilleure rotation des véhicules".

Mais il n’est nul besoin de modifier le montant de l’amende ou d’augmenter les tarifs du stationnement pour cela : les municipalités qui ont fait le choix de périodes de gratuité et d’un tarif modéré du stationnement dans leur ville y sont parvenues. Sous des intentions en apparence louables, cette mesure n’a en réalité d’autre but que d’alourdir encore la facture pour l’automobiliste et de rendre toujours plus laborieux l’usage de la voiture en ville.

La dépénalisation du stationnement, mais une sanction pécuniaire souvent plus élevée

Si on ne parlera plus "d’amende de stationnement" à partir du 1er janvier prochain, l’automobiliste devra s’acquitter d’un forfait post-stationnement (FPS) d’un montant égal au coût de la durée maximale autorisée de stationnement qui est compris, en fonction des municipalités et des zones de stationnement, entre quelques centimes et plusieurs dizaines d’euros.

On pourrait se dire que dans les communes où le prix du stationnement est modéré, il n’y pas de risque majeur que le montant du FPS soit plus élevé que ne l’était l’amende. Mais les maires ont été explicitement encouragés à modifier les barèmes de la durée et du prix du stationnement sur voirie de façon à pouvoir augmenter le montant de la redevance de stationnement. C’est ainsi que la maire de Paris, Anne HIDALGO, a déjà annoncé de longue date que dans certaines zones, cette redevance atteindra 50€, et la ville de Lyon vient de renchérir en imposant un FPS à 60 € ! Il faut dire que le produit de cette redevance entrera désormais directement dans le budget de la municipalité…

"Mon maire s’engage" contre l’augmentation du forfait post-stationnement

C’est donc pour éviter ces dérives tarifaires et les impacts désastreux qu’elles pourraient avoir sur le budget des automobilistes et la mobilité des usagers que l’association "40 millions d’automobilistes" relance aujourd’hui l’opération "Mon maire s’engage" et appelle tous les maires de France à signer le manifeste les invitant à ne pas augmenter le montant du FPS par rapport à l’ancienne amende pécuniaire.

Conscients des enjeux, l'association a initié cette opération dès décembre 2013. En quelques semaines, un bon nombre d’élus municipaux à travers toute la France s’étaient portés signataires de notre Manifeste, refusant d’augmenter la redevance de stationnement.

Dans les prochains jours, l’association adressera le Manifeste à tous les maires d’une commune française de plus de 20000 habitants. Vous aussi, vous pouvez agir : en écrivant à votre maire pour qu’il s’engage à ne pas augmenter la redevance de stationnement, vous nous permettez d’appuyer notre appel. La voix des automobilistes – qui est également celle des électeurs – est primordiale dans nos actions.

>>> Pour télécharger le courrier à adresser aux maires, suivez ce lien <<<

Crédits photo : Tomasz Zajda sur fotolia.com

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Depuis son apparition dans nos stations-services il y a 10 ans, le Superéthanol E85 – qui a la particularité de contenir jusqu’à 85% d’éthanol d’origine végétale – a fait de très nombreux adeptes à travers la France. Cet anniversaire est l’occasion pour l’association "40 millions d’automobilistes" d’aller à la rencontre des consommateurs pour vérifier si le carburant tient ses promesses.

La première station-service proposant le Superéthanol E85 à l’achat en libre-service a été inaugurée à Paris (Porte d’Orléans) en octobre 2006, la commercialisation commençant réellement en 2007. 10 ans plus tard, ce sont près de 1000 stations qui distribuent ce carburant en France.

Un carburant écologique et économique

Ce développement rapide répond à une forte volonté gouvernementale de favoriser la vente de carburants plus propres que les essences et diesel traditionnels, critiqués pour leurs émissions polluantes. L’E85 tient en effet son nom des 85% d’éthanol d’origine végétale qui le composent. Fabriqué en France à partir de maïs, de blé ou de betterave à sucre le bioéthanol permet de réduire d’au moins 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence fossile.
 
Et pour rendre ce carburant encore plus attractif, le Gouvernement français a fait en sorte qu’il bénéficie d’une fiscalité très avantageuse : actuellement, le litre de Superéthanol E85 est vendu au prix moyen de 0,68€, contre 1,36€ pour le Sans Plomb 95. Malgré une surconsommation de 25% par rapport aux essences traditionnelles, l’E85 permet, d’après les témoignages recueillis par "40 millions d’automobilistes", de réduire de plus d’un tiers le budget essence de l’usager… soit d’économiser, en moyenne, 500€ par an (pour 13000 km).

De plus en plus de véhicules compatibles au Superéthanol E85

L’atout environnemental combiné aux économies réalisées attire aujourd’hui toujours plus de consommateurs. Sur les 12 derniers mois, ce sont ainsi plus de 100 millions de litres d’E85 qui ont été distribués en France (+20% par rapport aux 12 mois précédents).
 
Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir grâce aux ventes de Golf Multifuel E85 et grâce à la prochaine homologation des boitiers E85 permettant d’adapter un véhicule essence au Superéthanol E85.
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[MàJ du 19 septembre 2017]

Nouveau record du plus grand nombre de kilomètres de bouchons en Île-de-France : à 9h00 ce matin, on dénombrait en effet 546 km d’embouteillages dans la région parisienne. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce la politique d’immobilité menée par Anne Hidalgo depuis le début de son mandat, qui provoque ces conditions de circulation désastreuses et génère toujours plus de pollution, et poursuit son appel à la mobilisation avec "Dis-le à Anne".

[Article du 11 septembre 2017]

Aujourd’hui, lundi 11 septembre 2017, l’association "40 millions d’automobilistes" lance la première manifestation téléphonique,"Dis-le à Anne", pour protester contre les multiples mesures prises à l’encontre des automobilistes par la maire de Paris, Anne Hidalgo. L’association appelle tous les usagers à raconter directement au cabinet de la Maire les nuisances qu’ils subissent au quotidien en raison de sa politique de mobilité. Pour ce faire, un seul numéro : le 01 42 76 48 11*.

Fermeture des voies sur berge à la circulation automobile, bannissement des vieilles voitures de la capitale, suppression des places de stationnement et autres restrictions de circulation… La vie des automobilistes Parisiens et Franciliens est devenue un calvaire, car loin d’améliorer la mobilité des usagers, ces mesures prises en cascade par Anne Hidalgo depuis le début de son mandat n’ont fait que renforcer la congestion routière… et exacerber la colère des usagers des grands axes de circulation, de plus en plus pollués, et des administrés.

On ne peut pas en vouloir à un élu de ne pas maîtriser tous les sujets… En revanche, il est inacceptable de refuser systématiquement d’entendre les personnes dont c’est le métier. Et c’est malheureusement la situation que l'association rencontre avec Anne Hidalgo depuis son élection : "40 millions d’automobilistes" a formulé de nombreuses demandes de rendez-vous pour proposer des mesures qui ne pénaliseraient personne. Mais elles sont toutes restées sans réponse. Anne Hidalgo ne peut plus continuer à diriger la capitale sans tenir compte de l’avis de ceux qui y vivent et viennent y travailler .

C’est pourquoi l’association demande aujourd’hui à tous les usagers pénalisés dans leurs déplacements quotidiens par la politique de mobilité imposée par l’édile parisienne de participer à cette manifestation :

  • Vous êtes bloqués dans les embouteillages ? Connectez votre kit mains-libres et dites-le à Anne !
  • Vous habitez aux abords des quais hauts et subissez les nuisances sonores depuis la fermeture des berges ?

>>> Composez le 01 42 76 48 11*.

Si Anne Hidalgo refuse d’entendre "40 millions d’automobilistes", elle devra écouter les doléances des 12 millions de Parisiens et de Franciliens qu’elle a pris en otage !

N'hésitez pas à réagir sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DisleaAnne, que ce soit pour partager votre témoignage ou les circonstances de votre appel à Anne Hidalgo.

*Au cas où la mairie de Paris viendrait à bloquer cette ligne, "40 millions d’automobilistes" invite les participants à poursuivre la manifestation en contactant le secrétariat de la Mairie au 01 42 76 40 40.

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Aujourd’hui à 14h30, l’association "40 millions d’automobilistes" a officiellement remis au ministère de l’Intérieur son Livre blanc pour la sécurité routière 2017-2022. Avec ce document, l’association entend participer activement au débat pour élaborer le nouveau Plan de sécurité routière que le Président de la République Emmanuel Macron exposera en octobre prochain.

La Sécurité routière en panne d’efficacité

2014 restera dans les mémoires comme la meilleure année de sécurité routière que l’on ait connue en France. Malheureusement, depuis, l’accidentalité est repartie à la hausse. Pour enrayer le phénomène, la Sécurité routière, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, a bien tenté de mettre en œuvre un panel de mesures… 81, pour être précis, depuis 2015.

Avec une telle vague de nouvelles dispositions, on pourrait s’attendre à constater une amélioration rapide de la situation ; la réalité est toute autre. Loin d’inverser la courbe, cette multitude de mesures n’a fait que renforcer l’inefficacité de la politique menée par la Sécurité routière depuis des années.

Faire de la sécurité routière avec les automobilistes et non contre eux

Si l’on regarde ces 81 mesures dans le détail, on constate que seul l’axe répressif est envisagé et que tout tourne autour du "radar" providentiel. Il faut donc parvenir à changer de perspective et à construire enfin la sécurité routière avec eux et non contre eux.

Cette vision passéiste de la sécurité routière doit donc faire place à une sécurité routière du XXIème siècle, qui prendrait en compte l’opinion publique et remporterait ainsi l’adhésion des usagers, condition sine qua non à la réussite d’une politique gouvernementale.

Un programme populaire et pragmatique

C’est donc dans cet esprit qu’a été rédigé le Livre blanc de la Sécurité routière 2017-2022. Le document contient 21 propositions qui permettent de traiter sous tous les angles les problématiques de sécurité routière, réparties en 7 grands thèmes.

"40 millions d’automobilistes" a pris le parti de faire table rase de ce qui se faisait jusqu’alors en termes de sécurité routière et de proposer un programme populaire. Nous avons eu la démonstration ces dernières années que la répression à outrance n’apportait pas les résultats escomptés ; l'association suggère donc de prendre le contre-pied. Arrêtons d’être impitoyable avec les petites infractions qui ne représentent pas de danger et renforçons les actions qui permettent de lutter contre les véritables sources d’accidents.

>>> POUR CONSULTER LE LIVRE BLANC, CLIQUEZ ICI <<<

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[MàJ du 12 septembre 2017]

L'association "40 millions d'automobilistes" et la Fédération Nationale des Infirmiers s'unissent dans un communiqué de presse pour demander au ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, que les infirmiers exerçant à titre libéral ne soient plus concernés par cette obligation de désignation du conducteur, puisqu'ils sont seuls à exercer dans leur activité.

[MàJ du 29 août 2017]

Si la mesure de sanction pour non-désignation de conducteur ne concernait, a priori, que les employeurs n’ayant pas dénoncé un salarié en infraction, de nombreux autres cas ont été répertoriés par l’association « 40 millions d’automobilistes » : personnes en profession libérale, auto-entrepreneurs, certains artisans, taxis, agriculteurs... Cela concernerait également certaines personnes à la retraite. Les raisons de ce malentendu restent encore floues.

Afin de faire cesser cette situation injuste et hautement pénalisante, l’association « 40 millions d’automobilistes » demande au délégué interministériel à la Sécurité routière :

  • Que les personnes en profession libérale, les auto-entrepreneurs, artisans concernés, taxis et agriculteurs ne reçoivent plus l’amende pour non-désignation de conducteur ;
  • Que les personnes retraitées puisse faire annuler leur contravention, sur présentation d’un justificatif ;
  • L’envoi d’une consigne aux OMP afin que les procédures soient clarifiées.

[Article du 14 juin 2017]

Cela ne vous aura certainement pas échappé : depuis le 1er janvier 2017, les chefs d'entreprise doivent désigner les salariés ayant commis des infractions au Code de la route, sous peine d'une amende forfaitaire pour non-désignation de conducteur s'élevant à 675€ et pouvant aller jusqu'à 1875€. Des sommes exorbitantes ayant pour but d'inciter les entreprises à "responsabiliser" leurs employés en cas d'infraction. L'association "40 millions d'automobilistes", dénonce aujourd'hui une vague de PV frôlant la malhonnêteté. Vous pensiez que vous ne pouviez pas être concerné par cette mesure ? Détrompez-vous !

Les professions libérales et les auto-entrepreneurs pénalisés

Initialement, la mesure de sanction visait les entreprises possédant une flotte de véhicules conduits par différents employés : elle avait pour but, selon la Sécurité routière, de mettre tous les usagers de la route sur un même pied d'égalité. En effet, afin de protéger le permis de conduire de leurs salariés, il était courant que les chefs d'entreprise prennent en charge le paiement des amendes, évitant ainsi aux contrevenants la perte de point(s).

Or, depuis le 1er janvier 2017, ce sont des personnes exerçant en libéral ainsi que des auto-entrepreneurs qui ont la désagréable surprise de recevoir des PV pour non-désignation de conducteur, bien qu'ils soient, par définition, seuls dans leur propre société !

La raison de ce malentendu ? Le Centre national de Traitement des infractions (CNT) considère ces catégories de profession au même titre que toutes les autres entreprises, bien qu'elles ne soient pas forcément à la tête d'une flotte de véhicules et qu'il n'y ait qu'une seule personne dans la société. Comme les autres, ces personnes doivent donc désigner le conducteur en infraction, à savoir… elles-mêmes ! Naturellement, lorsqu'un(e) infirmièr(e) exerçant en libéral reçoit une contravention, il/elle ne pensera pas à s'auto-désigner auprès des autorités… Une démarche absurde compte tenu de leur statut ! Le/la contrevenant(e) paye alors directement l'amende, et trouve dans sa boite aux lettres, quelques semaines plus tard, un deuxième avis de contravention pour non-désignation de conducteur.

Pourquoi aucune mention n'apparaît sur les PV pour expliquer à ces personnes qu'elles doivent contester la contravention en se désignant elles-mêmes, avant de pouvoir payer leur amende ? Le Gouvernement aurait-il oublié ce cas de figure ? Ou s'agit-il d'une manœuvre douteuse visant à soutirer toujours plus d'argent aux contrevenants ?

De plus, "40 millions d'automobilistes" a pu observer que dans certains cas, les contrevenants sont soumis à un retrait de points, indiquant que le paiement de l'amende initiale a bien été effectué en tant que personne physique, mais reçoivent tout de même la contravention pour non-désignation de conducteur, indiquant que l'amende a été réglée en tant que personne morale… Pourquoi de telles incohérences ?

Des usagers qui reçoivent l'amende alors qu'il s'agit de leur véhicule personnel !

Mais les professions libérales et les auto-entrepreneurs ne sont pas les seuls à recevoir injustement des PV pour non-désignation de conducteur. Selon des témoignages reçus par l'association "40 millions d'automobilistes", des personnes circulant à bord de leur véhicule personnel ont également reçu ce type de contravention.

Si "40 millions d'automobilistes" enquête encore pour savoir comment ces PV peuvent parvenir à des personnes qui étaient au volant de leur véhicule personnel, l'association a toutefois pu noter un point commun : ces personnes sont toutes à la tête d'une société.

C'est le cas par exemple de Raymond, agriculteur : c'est pour avoir circulé à bord de son véhicule personnel, immatriculé à son nom (en tant que personne physique), en dehors du cadre professionnel, qu'il a reçu une amende pour non-désignation de conducteur.

Il semblerait donc que le fait d'être gérant d'une entreprise suffise parfois pour recevoir un PV pour non-désignation de conducteur, même si l'infraction n'a pas eu lieu à bord d'un véhicule de société ! Cependant, le contrevenant a toutes les chances de faire classer sans suite sa contravention en contestant et en joignant la copie de sa carte grise, afin de prouver que l'infraction initiale a bien été commise avec un véhicule personnel et non d'entreprise.

Mais parmi les personnes verbalisées à tort, combien ont déjà payé l'amende pour non-désignation de conducteur par peur de devoir s'acquitter du montant majoré de 1875€ ? S'agit-il d'une erreur du Centre national de Traitement des Infractions ou d'une pratique complètement surréaliste ?

Des PV retardés à l'envoi pour pouvoir verbaliser davantage

La mesure de sanction pour les entreprises refusant de désigner leurs salariés en infraction n'a pris effet qu'à partir du 1er janvier 2017. Beaucoup pensaient donc que l'obligation de dénoncer ses salariés ne concernerait que les infractions commises à partir de 2017. Sauf que ce n'est pas la date de l'infraction qui fait foi… Mais la date d'émission de l'avis de contravention !

Ainsi, "40 millions d'automobilistes" a pu constater que l'envoi d'un nombre important de PV pour des infractions commises à partir de novembre 2016 a probablement été retardé pour que les contraventions ne soient émises qu'après le 1er janvier 2017, afin de les faire entrer dans le cadre de la nouvelle loi.

Nombreux sont les chefs d'entreprise à avoir réglé les amendes de leurs salariés lorsque les dates des infractions étaient antérieures à 2017 et qui doivent maintenant s'acquitter de l'amende pour non-désignation de conducteur !

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", ce retard dans les émissions des contraventions ne peut pas être une coïncidence. Et à 675€ l'amende forfaitaire, les sommes générées ne doivent pas être négligeables !

Vous avez bien dit "sécurité routière" ?

Crédits photo : Nomad_Soul sur fotolia.com

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Opération dépollution !

Après plusieurs années consécutives consacrées à des messages de sécurité routière, c’est sur fond de thématique environnementale que l’association "40 millions d’automobilistes" entame un tour de France afin de proposer, dans les grandes villes de France, des démonstrations de l’efficacité des dispositifs de dépollution.

Comment lutter efficacement contre la pollution de l’habitacle ? Comment réduire ces émissions polluantes tout en évitant les pannes et en réalisant des économies de carburant ?

Dans un contexte où la chasse à la voiture est la solution privilégiée par certaines grandes villes afin d'améliorer la qualité de l'air, "40 millions d’automobilistes" souhaite démontrer qu'il existe des solutions non pénalisantes pour réduire efficacement la pollution automobile. Tel est l’objectif du tour de France "Opération Dépollution" de l'association.

Le décalaminage par injection d'hydrogène

La calamine, ce dépôt de suies, encrasse toutes les pièces du moteur et vient provoquer des pannes et des changements de pièces comme celui du turbo ou encore des injecteurs à remplacer.

Encrassées, les pièces empêchent le moteur de fonctionner correctement. Si la calamine n’est pas éliminée régulièrement, les pannes se manifestent et l’addition peut vite grimper. Le décalaminage par hydrogène nettoie les moteurs encrassés par l’injection de gaz (hydrogène et oxygène) : ce procédé est efficace et non agressif puisqu’il n’introduit aucun produit chimique et corrosif dans le moteur. La calamine est dissoute dans le moteur, et s’évacue naturellement avec les gaz d’échappement où elle est collectée dans un filtre prévu à cet effet.

Le décalaminage par injection d’hydrogène assure ainsi une économie de carburant de 10 à 12% ainsi qu'une diminution des émissions polluantes de près de 40%, pour un coût moyen de 69€.

Notre test du décalaminage par injection d'hydrogène :

Le filtre d'habitacle à charbon actif

Le rôle d’un filtre d’habitacle est de retenir une grande partie des polluants et des allergènes. Parmi tous les filtres, celui à charbon actif assure une efficacité redoutable dans la filtration des polluants susceptibles de dégrader la qualité de l’air intérieur du véhicule.

Malheureusement méconnu des automobilistes, le filtre d’habitacle est rarement changé lors de l’entretien du véhicule, alors qu’il permet véritablement de purifier l’air intérieur de façon surprenante et d’arriver systématiquement à des niveaux de polluants inférieurs à ceux de l’extérieur, contrairement aux idées reçues. Selon les conditions d’utilisation, il peut alors retenir entre 50 et 98% des polluants de l’habitacle.

Notre enquête sur l'efficacité du filtre d'habitacle à charbon actif :

Cliquez ici pour consulter les résultats de notre enquête en détail

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Il y a une semaine, alertée par un automobiliste d’une possible fermeture des voies sur berge pendant l’été 2017 entre Boulogne et le Pont de Bir-Hakeim, l’association "40 millions d’automobilistes" interpellait le service "Paris j'écoute" (compte Twitter officiel de la mairie de Paris répondant aux questions pratiques) afin d'en savoir plus sur cette potentielle fermeture.

Alors que la mairie de Paris n’a pour l’heure fait aucune communication officielle auprès des usagers, le service semble aujourd’hui confirmer qu’il y aurait bel et bien une fermeture des berges : "les voies sur berges seront fermées du 23/07 au 24/08 pour créer une piste cyclable bidirectionnelle sur les quais" .

Or, interdire la circulation aux voitures sur cet axe – le seul encore accessible aux automobilistes – est une aberration puisqu’il n’existe aucun itinéraire de substitution pour les automobilistes utilisant les voies sur berge de ce côté de la Seine, obligeant ainsi à un itinéraire de contournement qui sera saturé ! Pour l’association "40 millions d’automobilistes", cette nouvelle fermeture estivale est une ineptie qui condamne encore une fois les automobilistes à des bouchons supplémentaires !

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Interdiction de fouiller dans sa boîte à gants, de manger ou de se maquiller au volant ? L’épisode du week-end dernier sur les "nouvelles mesures de sécurité routière" a provoqué une propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux et dans les média. Souvent contactée par ces derniers, l’association "40 millions d’automobilistes" a aussitôt démenti ces intox. Car parmi les "nouvelles" mesures de sécurité routière annoncées, certaines étaient déjà en place depuis plusieurs années, tandis que d’autres sont tout simplement fausses !

La seule modification survenue le 1er juillet 2017 porte sur la taille réglementaire des plaques de deux et trois-roues motorisés.

Concernant les autres modifications annoncées dans les média, voici ce qu’il en est vraiment:

  • Aucun article du Code de la route ne mentionne spécifiquement l’interdiction d’écouter de la musique, de manger un sandwich ou de chercher quelque chose dans la boîte à gants du véhicule. Cependant, selon l’article R.412-6 du Code de la route datant de 2001 et modifié en 2008, les forces de l’ordre peuvent sanctionner tout comportement dangereux. Cette disposition, que les forces de l’ordre n’appliquent que dans le cas où les cas énoncés précédemment auraient un impact dangereux sur la conduite, peut donc, éventuellement, conduire à verbaliser un comportement inapproprié. Mais cela n’est pas nouveau et ne fait pas l’objet de verbalisation massive ! D’autre part, la sanction prévue est une amende forfaitaire de 35€ et pas de retrait de points, et non de 75€ et de 3 points sur le permis de conduire comme l’ont communiqué certains média !
  • L’interdiction d’un écran dans le champ de vision d’un conducteur est inscrite dans le Code de la route depuis 2008.
  • La baisse de l’alcoolémie légale pour les conducteurs novices est entrée en vigueur il y a deux ans, le 1er juillet 2015.
  • Le fait de téléphoner au volant est sanctionné par la perte de 3 points et 135 euros d’amende depuis janvier 2012.

Crédits photo : tostphoto sur fotolia.com

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Aujourd’hui, mardi 30 mai 2017, le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France révèle que la Délégation interministérielle à la Sécurité routière envisage de demander au ministre de l’Intérieur de renforcer les sanctions liées à l’infraction que constitue la tenue en main d’un téléphone au volant. L’association "40 millions d’automobilistes" s’oppose fermement à une telle mesure – dont l’aspect dissuasif n’est pas prouvé – et recommande que soient mis en place des stages de sensibilisation spécifiques en alternative à la sanction.

L’usage d’un téléphone tenu en main au volant fait l’objet d’une contravention de 4ème classe et est actuellement puni d’une amende forfaitaire de 135€ et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Mais la Sécurité routière estime qu’au regard de la dangerosité de ce comportement, les sanctions ne sont pas assez dissuasives.

Certes, l’on ne peut nier que tenir le téléphone en main en situation de conduite est incontestablement dangereux. On estime d’ailleurs qu’un accident de la route sur 10 résulterait de cette pratique ; des mesures sont donc nécessaires.

Mais pour "40 millions d'automobilistes", le renforcement de la sanction n’est pas une solution : la Sécurité routière est à côté de la plaque, en panne d’idées ! Il ne faut pas punir davantage, mais sensibiliser et convaincre. Un automobiliste conscient de la gravité et de la dangerosité de son comportement ne le reproduira plus. C’est pourquoi l'association préconise la mise en œuvre de stages de sensibilisation en alternative à la sanction, qui traiteraient de problématiques spécifiques en fonction de l’infraction commise par l’usager. Ces stages seraient dispensés par les centres agréés et pourraient prendre la forme d’une demi-journée de sensibilisation aux dangers spécifiques des comportements jugés les plus dangereux : alcool, stupéfiants, téléphone, refus de priorité…

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Le 27 avril dernier, "40 millions d’automobilistes" dénonçait les mesures prises en toute discrétion par le Gouvernement dans la période de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle : il s’agissait, d’une part, de l’appel d’offres lancé pour la privatisation des voitures-radars avant même la fin de l’expérimentation de la mesure et, d’autre part, du décret visant à interdire la diffusion de messages de sécurité routière dans certains périmètres via les outils d’aide à la conduite communicants. L’association, qui s’oppose fermement à ces 2 mesures, organisait la mobilisation en mettant à disposition des usagers un courrier à adresser en masse à leurs élus parlementaires pour leur demander de se mobiliser pour contrer ces mesures. Aujourd’hui lundi 15 mai 2017, c’est une première victoire pour les automobilistes dans ce combat, puisque suite à la mobilisation des usagers, 16 députés viennent de déposer une Proposition de résolution afin d’évaluer l’efficacité de la politique de sécurité routière.

Un courrier à adresser aux élus parlementaires

Afin d’alerter les automobilistes sur les mesures prises en toute discrétion par le Gouvernement tandis que tous les regards étaient braqués sur l’élection présidentielle, "40 millions d’automobilistes" avait mis en ligne une vidéo sur son site Internet et sur les réseaux sociaux qui a atteint près de 400000 vues. À travers cette vidéo, l’association appelait les automobilistes à se mobiliser et à écrire à leurs élus parlementaires afin qu’ils s’opposent à la privatisation des radars embarqués et au décret visant à rendre inutilisables les outils d’aide à la conduite communicants.

Dans le modèle de courrier mis à disposition des usagers, « 40 millions d’automobilistes » demandait aux élus d’intervenir :
"Vous êtes élu parlementaire et donc, à ce titre, représentant des Français et garant de leurs libertés […] Je vous demande donc d’intervenir officiellement au sein de l’Assemblée nationale pour demander la mise en œuvre d’une commission d’enquête parlementaire dont le but serait d’évaluer la transparence des dernières mesures dites « de sécurité routière » prises par le Gouvernement et d’estimer si l’on peut raisonnablement en attendre des bénéfices réels en termes d’amélioration des conditions de sécurité sur nos routes."

Les automobilistes ont été nombreux à faire parvenir le courrier à leurs élus et à partager l’initiative en masse afin d’alerter le plus grand nombre d’usagers.

16 députés répondent à l’appel des automobilistes

Grâce à la mobilisation des automobilistes, 16 députés ont donné une réponse favorable à la requête de l’association : Dino CINIERI, Edouard COURTIAL, Jean-Michel COUVE, Jean-Pierre DECOOL, Lucien DEGAUCHY, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Charles de LA VERPILLIERE, Marc LE FUR, Philippe LE RAY, Frank MARLIN, Jean-Claude MATHIS, Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Christophe PRIOU, Didier QUENTIN et Jean-Luc REITZER ont déposé une Proposition de résolution à l’Assemblée nationale afin d’établir le coût exact de la politique de sécurité routière mise en œuvre dans notre pays depuis quarante ans, d’évaluer les résultats de cette politique dans tous les domaines, dont l’apport spécifique des radars depuis 2002 et, à la lumière des politiques conduites à l’étranger comme des expériences réussies dans certains territoires de l’hexagone, de proposer les grands axes de la politique que notre pays doit mettre en œuvre pour remédier à cette situation.

C’est donc une première victoire pour les automobilistes qui prouve, encore une fois, que la mobilisation porte ses fruits. L’association "40 millions d’automobilistes" compte bien continuer dans cette lancée et profiter de cette proposition pour enfoncer le clou.

Crédits photo : Coka sur fotolia.com

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