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Le Gouvernement a pris la décision d’instaurer un nouveau malus sur les véhicules : ceux-ci seront désormais taxés en fonction de leur poids, à raison de 10€ par kilogramme au-dessous de 1,8 tonne. Un seuil légèrement plus élevé que celui proposé initialement par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat à l’origine de la mesure. 

Une décision qui fait le jeu des mouvements écologiques extrémistes

La bonne nouvelle, c’est que le "malus au poids" touchera finalement très peu de voitures, car en dehors des véhicules électriques, hybrides ou familiaux – plus lourds que la moyenne, eu égard à leur motorisation ou à leur gabarit – qui seront exemptés de la taxe, peu nombreuses sont les voitures particulières qui atteignent 1800kg. 

La mauvaise nouvelle, c’est que cette décision du Gouvernement, pris au piège de la Convention citoyenne pour le Climat auprès de laquelle le Président de la République lui-même s’est engagé à mettre en oeuvre les recommandations, ne fait qu'alimenter les mouvements écologistes extrémistes. On leur donne raison, sans même chercher à savoir si ce nouveau malus pseudo-écologique à un réel intérêt dans la préservation de l’environnement.

Et une fois cette disposition inscrite dans la loi, comment se prémunir d’un nouveau tour de vis, qui abaisserait le seuil aujourd’hui établi ?

La mobilisation continue

En conséquence, l'association "40 millions d'automobilistes" continue de mobiliser les automobilistes contre cette mesure sur sa pétition en ligne "Non aux mesures anti-voiture de la Convention citoyenne pour le Climat" , qui cumule déjà 350000 signataires.

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Les ZFE sont des territoires dans lesquels est instaurée une interdiction d’accès pour certaines catégories de véhicules considérés comme polluants, qui ne répondent pas à certaines normes d’émissions.

Chaque territoire applique ses propres modalités de restriction, toutefois le dispositif repose sur le système des vignettes Crit'Air.

Ces zones existent aujourd'hui dans 3 métropoles de France : Paris, Lyon et Grenoble.

Mais le décret n°2020-1138 du 16 septembre 2020 relatif "au non-respect de manière régulière des normes de la qualité de l'air donnant lieu à une obligation d'instauration d'une zone à faibles émissions mobilité" a été publié au Journal officiel du 17 septembre 2020.

Ainsi, de nouvelles ZFE verront le jour dans les métropoles de :

  • Aix-Marseille-Provence,
  • Montpellier-Méditerranée,
  • Nice-Côte d’Azur,
  • Rouen-Normandie,
  • Strasbourg,
  • Toulon-Provence-Méditerranée,
  • Toulouse.
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Un décret publié au Journal officiel le 15 août 2020 ouvre la porte à une privatisation plus large des routes nationales en échange d’une augmentation du coût des péages ou d’un allongement de la durée de la concession !

Pour l’association "40 millions d’automobilistes", ce décret renforce la toute-puissance des sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) au détriment du pouvoir-rouler et de la sécurité des usagers des autoroutes.

La situation de rentabilité des sociétés concessionnaires d’autoroutes n’est plus à démontrer. Les contrats de concession ont dès l’origine été mal ficelés par l’État, et ce sont les usagers qui en subissent les conséquences depuis des années. En récupérant l’exploitation de sections de routes nationales, les SCA vont donc asseoir encore davantage leur pouvoir, tout en augmentant les tarifs des péages.

Ainsi, en plus de se fermer toute possibilité, à l’avenir, de renégocier les contrats de concession pour en rendre les modalités plus favorables aux usagers, l’État ouvre la porte à la création de voies dites "autoroutières" au profil sécuritaire diminué.

Certaines sections – celles nouvellement adossées ou construites – pourront en effet ne plus répondre aux normes actuelles (au minimum 2x2 voies séparées, avec bandes d’arrêt d’urgence), mais relever de la simple "route", où l’on sait que le risque d’avoir un accident est beaucoup plus élevé.

Non seulement l’automobiliste paiera plus cher le service, mais en plus sa sécurité en sera amoindrie !

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Depuis l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2018, de la dépénalisation du stationnement prévue dans le cadre de la loi de Modernisation de l’Action publique territoriale et d’Affirmation des Métropoles (dite "MAPTAM"), tout automobiliste verbalisé pour non-paiement de la redevance de stationnement et qui souhaitait contester cette décision devant la Commission du contentieux du stationnement payant devait au préalable s’acquitter du montant du forfait post-stationnement.

Une injustice de longue date que dénonçait l'association "40 millions d’automobilistes". 

Mercredi 9 septembre 2020, le Conseil constitutionnel, saisi à plusieurs reprises par le Défenseur des Droits Jacques Toubon, a jugé qu’une telle obligation portait atteinte aux droits des usagers. Il a décidé en conséquence qu’il ne serait dorénavant plus obligatoire de payer l’amende avant de formuler un recours juridictionnel.

"40 millions d’automobilistes", qui salue la décision du Conseil constitutionnel, souhaite maintenant que la même disposition soit prise pour l’ensemble des contraventions routières.

Actuellement, pour les PV émis par le contrôle automatisé, il est toujours nécessaire de verser une consignation d’un montant égal à celui de l’amende forfaitaire pour avoir le droit de formuler une contestation. Cette somme est aussitôt prélevée sur le compte du demandeur, avant de lui être restituée s’il est finalement exonéré du paiement de l’amende. Mais cela constitue un frein financier pour de très nombreux usagers et complique encore davantage la démarche, déjà lourde administrativement.

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Ce mercredi 1er juillet 2020, cela fait 2 ans jour pour jour que les Français se sont vu imposer une baisse généralisée de la limitation de vitesse à 80 km/h sur l’ensemble des routes nationales et départementales. Une mesure portée contre vents et marées par le Premier ministre Édouard Philippe, qui promettait une réduction de "350 à 400 tués" chaque année sur les routes.

Aujourd’hui, à l’occasion de la date "anniversaire" de l’entrée en vigueur de la mesure, l’association publie les résultats de cette vaste consultation et les remet à l’ensemble des élus parlementaires et présidents des Conseils départementaux pour les sensibiliser aux difficultés que rencontrent les usagers au quotidien depuis qu’ils roulent au ralenti sur le réseau secondaire.

 

[Article du 27/03/2020]

80km/h : 4 automobilistes sur 5 sollicitent de nouvelles actions

Dans ce climat particulièrement difficile d'épidémie du coronavirus, un dilemme s'imposait à "40 millions d'automobilistes", qui a considéré que seule la décision des automobilistes devait régir l'action de l'association.

Un sondage a donc été lancé le 11 mars dernier auprès des usagers de la route : "L'association '40 millions d'automobilistes' doit-elle lancer les actions qu'elle a prévues contre les 80 km/h dans les prochains jours ?"

Le soutien que l'association a reçu en faveur du maintien de ses actions a été massif : 79% des répondants ont répondu positivement à la question, et ce malgré le contexte compliqué où les préoccupations des automobilistes ont été reléguées au second plan dans les médias.

Une action testimoniale pour remettre la voix des automobilistes au cœur du débat

A l'heure où l'automobile devient plus que jamais le seul moyen de déplacement sécurisant par rapport à la pandémie, "40 millions d'automobilistes" lance "Raconte-moi ton 80", une grande action testimoniale visant à faire entendre l'opinion des automobilistes, leur vie, leurs arguments.

Par le biais du site Internet dédié www.racontemoiton80.com, l'association attend les témoignages des usagers pour savoir comment les 80km/h ont changé leur quotidien, ainsi que leur ressenti quant à la mesure en matière de sécurité routière.

Cette action ne se limitera pas à ce site internet d'envergure ; de ces témoignages ressortira la publication d'un livret à destination des Pouvoirs publics qui établira une cartographie précise des motifs de rejets de la mesure par les automobilistes.

A vous de jouer !

Qu'est ce que cette diminution de la limitation de vitesse a changé dans votre quotidien ? Vous sentez-vous davantage en sécurité sur les routes à 80km/h ? Est-ce que cela a restreint votre mobilité ?

L'association "40 millions d'automobilistes" attend vos témoignages sur www.racontemoiton80.com !

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Lundi 29 juin 2020, le président de la République recevait au Palais de l’Élysée les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat, qu’il avait chargée de proposer des solutions "radicales" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de -40% d’ici 2040. Ainsi, toutes les propositions émises par la CCC feront l’objet d’un projet de loi d’ici la fin de l’été. Toutes, sauf 3, parmi lesquelles l’abaissement de 130 à 110 km/h de la vitesse maximale sur les autoroutes.

La pétition www.nonaux110surautoroute.com a recueilli plus de 700 000 signatures ; grâce à cette mobilisation massive, l’opinion majoritaire des Français a été entendue.

L’association "40 millions d’automobilistes" qui, la première, s’était mobilisée contre la mesure, emporte une victoire décisive dans le dossier des 110 km/h sur autoroute, mais poursuit sa mobilisation contre les mesures anti-automobilistes validées par le président de la République. D’autres propositions formulées par la CCC et ouvertement hostiles à l’usage de la voiture individuelle feront en effet l’objet dans les prochains mois d’une proposition de loi : l’interdiction des centres-villes pour les véhicules dits les plus polluants, le renforcement très net du malus écologique ou encore la réforme du système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le revenu. Ces mesures serait un coup de frein terrible pour l’accès à la mobilité de très nombreux Français, et nous ne pouvons l’accepter.

 

[Article du 19 juin 2020]

Les membres de la Convention citoyenne pour le Climat (CCC) doivent voter cette fin de semaine les propositions de mesures qu’ils présenteront au président de la République Emmanuel MACRON, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. 150 propositions doivent être débattues dans 5 domaines différents : "se nourrir", "se loger", "se déplacer", "produire et travailler" et "consommer". Parmi les solutions imaginées par les citoyens volontaires tirés au sort pour prendre part à la Convention, on trouve l’abaissement de la limitation de vitesse de 130 à 110km/h sur les autoroutes.

Parce que cette mesure ne permettrait ni d’améliorer la sécurité des usagers, ni de réduire l’impact des déplacements routiers sur le climat, mais qu’elle aurait en revanche un coût économique très élevé pour la société, l’association "40 millions d’automobilistes" s’oppose fermement à la baisse de la limitation de vitesse sur les autoroutes et appelle les usagers à signer la pétition en ligne sur le site Internet dédié.

Une proposition qui n’est pas représentative de l’opinion publique

Si l’on ne peut naturellement pas s’opposer à une réflexion constructive sur les enjeux environnementaux et les mesures à mettre en œuvre à l’avenir pour réduire l’impact des transports sur le climat, on ne peut pas non plus prendre de décisions à tort et à travers sous prétexte qu’il est actuellement à la mode de "laver plus vert que vert" et que l’automobile et les transports routiers seraient les responsables tout désignés de la pollution atmosphérique.

Ainsi, les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat – tirés au sort parmi les Français volontaires – n’ont été que le bras armé du Gouvernement, qui a mis en place la "CCC" au lendemain de la crise des "Gilets jaunes" pour donner l’impression aux citoyens que leur avis comptait et que l’on allait tenir compte de leurs propositions pour construire le monde de demain. En réalité, cette assemblée de citoyens pseudo-représentatifs des Français n’a servi que de caution au Gouvernement pour imposer à l’ensemble de la population les mesures idéologiques et pénalisantes qu’il imaginait...

Preuve, s’il en fallait, de la déconnexion des propositions de la "CCC" de la vie quotidienne des Français et de leurs attentes en matière de politique environnementale : la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse à 110km/h sur les autoroutes.

Une mesure impopulaire et coûteuse pour la société française

Comment imaginer, alors qu’en 2018 les Français étaient opposés à plus de 80% à la baisse de 10km/h de la limitation de vitesse sur les routes secondaires au motif de sécurité routière, qu’ils cautionneront aujourd’hui une réduction de 20km/h de la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes pour réduire les gaz à effet de serre ?

Et cette opposition massive des Français à la proposition des membres de la Convention est tout à fait légitime pour "40 millions d’automobilistes". Se basant sur l’étude coûts-bénéfices réalisée en mars 2018 par le Commissariat général au développement durable (CGDD) sur la réduction des vitesses sur les routes, l'association rappelle que certes, on estime à 360 millions d’euros les gains liés aux économies de carburants engendrés par une baisse de 20km/h de la limitation de vitesse sur les autoroutes. Mais il faut mettre en perspective cette somme avec les coûts liés à la perte de temps occasionnée, calculée à -1 200 millions d’euros. Tous postes de coûts et bénéfices confondus, le CGDD conclut à "un bilan socio-économique très négatif de l’ordre de -550 millions d’euros" pour la société française si l’on circulait dorénavant à 110km/h au lieu de 130 sur les autoroutes.

Une mobilisation citoyenne contre la proposition ubuesque de la "CCC"

L’association "40 millions d’automobilistes" met en ligne une pétition disponible à la signature sur le site Internet www.nonaux110surautoroute.com.

Emmanuel Macron suggère de soumettre au référendum certaines des propositions qui seront officiellement formulées par la Convention citoyenne pour le Climat après le vote final de ce week-end.

Montrons-lui dès à présent que nous ne voulons pas d’une nouvelle baisse des limitations de vitesse et que nous ne sommes pas dupes de ses tentatives de manipulation de l’opinion publique.

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Alors que le pays tournait au ralenti et que les Français étaient confinés en raison de la crise du Coronavirus, le Gouvernement en a profité pour expérimenter une toute nouvelle technologie redoutable : le radar urbain, petit dernier de la grande famille radar . L'association "40 millions d'automobilistes" appelle les usagers de la route à la mobilisation pour sortir de l'objectif comptable du Gouvernement.

Discret et multitâche

Perché à plus de 3 mètres du sol, ce nouveau radar impitoyable mesure moins d’un mètre de haut et pas plus de 30 cm de large. Sa dimension réduite lui permet d’être installé en ville sur le mobilier urbain, et donc de passer inaperçu auprès des automobilistes.

Ce nouveau dispositif devrait permettre de traquer et sanctionner plusieurs types d'infractions : les dépassements de vitesse bien entendu, mais aussi le franchissement de feux rouges, le non-port de la ceinture de sécurité, le téléphone au volant, le franchissement des lignes blanches, ou encore les sas vélos non respectés.

Une fonction multitâche qui pourrait faire relativiser les automobilistes demandeurs d'une réelle politique de sécurité routière qui ne serait pas axée uniquement sur le facteur vitesse... Mais nous gardons tous en tête l'exemple du radar tourelle Mesta Fusion, vanté comme tel par la Sécurité routière, qui ne reste à ce jour homologué que pour verbaliser la vitesse et les feux rouges et se révèle donc, en fin de compte, être un énième radar de contrôle-sanction de la vitesse.

Plus un radar de plus !

Alors que les chiffres des dernières années ont démontré que les radars avaient atteint leurs limites en matière de sécurité routière, il apparaît que l'expérimentation d'un énième dispositif de contrôle-sanction automatisé de la vitesse relève purement de la "pompe à fric", de la part d'un Gouvernement incapable de prendre de réelles mesures pour sécuriser nos trajets.

C'est pourquoi l'association "40 millions d'automobilistes" appelle les usagers à se mobiliser en masse contre l'expansion constante de ce système, en signant la pétition "Plus un radar de plus !".

>>> JE SIGNE LA PÉTITION <<<

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Alors que la France connait actuellement une période terrible de Coronavirus mettant à mal la santé des Français ainsi qu’une économie nationale plombée par le confinement, le ministère chargé des transports et du développement durable a décidé de lancer une consultation publique afin de renforcer les obligations de mise en place de zones à faibles émissions (ZFE). L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce l’indécence d’une telle consultation visant à profiter d’une situation dramatique sur le territoire pour instaurer de nouvelles contraintes aux usagers de la route.

Une communication indécente et irrespectueuse ces derniers jours visant à pousser le Gouvernement à lancer une consultation publique

Il y a quelques jours encore, certaines associations et autres services de surveillance de la qualité de l’air n’hésitaient pas à mettre en avant une pseudo amélioration de la qualité de l’air depuis le début de la période de confinement, écumant les media afin d’abreuver d’une science inexacte une théorie visant à servir leur intérêt dogmatique - la suppression de la voiture -, et poussant ainsi le Gouvernement à lancer une consultation publique portant sur l’obligation faites aux élus de mettre en place des zones de restriction de circulation.

Par respect pour les Français qui traversent une période tragique ces derniers jours, "40 millions d'automobilistes" a fait le choix de ne pas réagir à cette polémique ; comment oser parler d’amélioration de la qualité de l’air alors que les Français sont confinés à cause de la propagation d’un virus ?

Et puis le pic de pollution…

Ce discours scandaleux a trouvé sa fin il y a quelques jours avec l’arrivée sur la France d’un pic de pollution aux particules fines inexplicable pour les partisans du "zéro voiture", laissant sans voix une opinion publique médusée par la contradiction entre "confinement" et "pic de pollution". Après quelques jours de silence, la nouvelle cible des ONG et des organismes militants est devenue l’agriculture et le chauffage au bois…

Soit des arguments souvent avancés à l’époque par notre association comme cause éminente des pics associée à une pollution importée des pays scandinaves et de l’énergie produite par les centrales à charbons de pays situés à l’est de la France comme l’Allemagne.

Il est temps d’arrêter ce "car-bashing" systématique. La France et les Français ont besoin d’être apaisés et sera heureuse de pouvoir retrouver une mobilité à la fin de la pandémie.

Respecter le confinement, c’est aussi respecter les Français qui n’ont pas besoin de projets de décret en catimini.

Le carton rouge au Gouvernement

L'association "40 millions d’automobilistes" adresse un carton rouge à l’Etat pour avoir profité de cette période sanitaire dramatique pour faire passer un projet de décret et appelle à la cessation de la manipulation des chiffres par des lobbys anti-autos, irrespectueux des difficultés traversées par les Français aujourd’hui.

La mobilité est essentielle, souhaitable et le retour à la mobilité de tous sera le symbole d’une liberté retrouvée et d’un bien être auquel nous devrions tous aspirer.

Il est temps de mettre fin à ces projets incessants de restriction de liberté de déplacements.

L'association "40 millions d'automobilistes" appelle les usagers de la route à se mobiliser contre le décret et met en place une web-campagne permettant aux automobilistes d'adresser au Gouvernement un carton rouge pour cette consultation publique indécente : www.40millionsdautomobilistes.org/petition-contre-decret-zfe

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[Mise à jour du 23/03/2020 à 21h15]

Les automobilistes ont été entendus !

Élisabeth Borne, ministre de la Transition Écologique et solidaire, et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des transports, ont annoncé une tolérance de dépassement de 3 mois de l'échéance du contrôle technique pour les véhicules légers.

[Article initial du 23/03/2020]

Alors que la plupart des commerces ont fermé leurs portes et que les Français sont appelés à limiter leurs déplacements au maximum, un grand nombre d’automobilistes arrivés à échéance de leur contrôle technique sont perdus et craignent d’être verbalisés. Les centres de contrôle technique sont-ils encore ouverts ? Que risquent les automobilistes en cas de défaut de contrôle technique ? L'association “40 millions d’automobilistes” fait le point.

Les centres de contrôle technique autorisés à rester ouverts, mais...

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les centres de contrôle technique sont encore autorisés à poursuivre leur activité. Effectivement, si les établissements commerciaux jugés non essentiels ont dû cesser d’accueillir le public, les établissements d'entretien et de réparation de véhicules automobiles (y compris les dépanneurs remorqueurs) peuvent maintenir une activité normale.

Cependant, malgré les autorisations décernées à ces établissements, de nombreux centres de contrôle technique ont déjà pris la décision de fermer leurs portes face à la crise sanitaire majeure. Objectif : protéger les salariés du secteur, mais aussi les clients afin de ne pas aggraver la propagation du virus.

Les centres du réseau Sécuritest et Auto Sécurité ont ainsi écrit au Gouvernement pour réclamer une suspension des agréments centre et contrôleurs pendant la période de confinement et, en conséquence, reporter les dates de contrôle technique et de contre visite de 40 jours, à l’instar de ce qu’ont déjà fait d’autres pays en Europe, comme l’Italie, la Belgique et l’Espagne. Une pétition est par ailleurs en ligne pour soutenir leur requête.

Que risquent les automobilistes ?

Cette situation ambiguë n’est pas sans conséquence sur les automobilistes, qui vont arriver à échéance de leur contrôle et seront donc considérés en infraction.

Et les cas sont loin d’être isolés… Souvenez-vous : l’entrée en vigueur de la réforme du contrôle technique en mai 2018 avait précipité les automobilistes dans les centres de contrôle technique avant la date de la nouvelle réglementation, alors appréhendée par un grand nombre d’usagers. Ces mêmes usagers qui arrivent donc maintenant à terme de la validité de leur contrôle technique en pleine période de confinement !

Pour rappel, le défaut de contrôle technique est sanctionné par une contravention de la 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros. Aucun retrait de point n’est prévu pour cette infraction.

Nul doute que les priorités des forces de l’ordre ne sont actuellement pas à la verbalisation des automobilistes en défaut de contrôle technique, d’autant que les déplacements en voiture doivent rester très limités ; toutefois, en l’absence de directives claires sur ce sujet, le risque zéro n’existe pas et les usagers ne sont pas à l’abri d’agents peut-être trop zélés.

C’est pourquoi “40 millions d’automobilistes” soutient la demande de report des dates de contrôle technique et de contre visite de 40 jours, une mesure de bon sens en cette période de crise sanitaire. Naturellement, en l’attente de réponse à cette demande, l’association réclame à ce que les usagers arrivés à échéance de leur contrôle technique ne soient pas verbalisés.

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Sujet principal des médias en ce moment, le CoViD-19 inquiète les populations. Son impact sur l’économie est déjà notable, mais quid de celui sur les transports et l’automobile en particulier. Pour en savoir plus, l’association "40 millions d’automobilistes" a réalisé un sondage sur la période du 5 au 10 mars 2020 auprès des internautes pour mesurer son impact sur le comportement des Français en termes de mobilité. De ce fait, le sondage ne prend pas encore en compte l’évolution de la situation depuis, notamment les mesures drastiques prisent en Italie.

Le retour aux 90km/h : le sujet est-il relégué au second plan ?

D’après environ 79% des personnes ayant répondu au sondage, le CoViD-19 semble au coeur des débats et met de l’ombre sur les autres thèmes et notamment celui du retour aux 90km/h, menaçant ainsi la portée des actions de "40 millions d’automobilistes".

Les transports en commun menacés

Suite à la déclaration du Président de la République Emmanuel Macron annonçant que "nous avons devant nous une épidémie", la grande majorité des sondés (82,3%) préfèreraient la voiture comme moyen de transport, contre 7% pour la moto, 5,4% la marche et 3,6% le vélo. Le bus arrive en dernière position avec 0,26% des voix, ce qui confirmerait une véritable crainte des transports en commun face à une épidémie favorisant alors le transport en automobile, à cela s’ajoute le fait que la présence de ce virus en France inciterait 62% d’entre nous à privilégier la voiture. Un déplacement en automobile certes, mais potentiellement en solitaire puisque pas loin de 48% estiment que le coronavirus menace le développement du covoiturage très en vogue ces derniers temps. Pour l’instant, près de 50% des sondés craignent les transports en commun, 35% ne s’en inquiètent pas et 15% n’ont pas d’avis.

Aujourd’hui, les rassemblements de plus de 1000 personnes sont annulés. Dans ce contexte, environ 42% estiment que la fermeture partielle ou totale des transports en commun est opportune contre 39% ayant un avis contraire. Ensuite, les ventes de véhicules neufs sont déjà en déclin depuis le début de l’année d’environ 20% et les opinions quant à l’impact du virus sur les ventes de véhicules neufs divergent : 40% pensent que le CoViD-19 aura un impact sur ces ventes, 39% pensent que non.

Un changement des habitudes relativement timide

Malgré l’influence du coronavirus à l’échelle économique mondiale, causant une baisse du prix des carburants par effet boule de neige suite à la baisse de la consommation chinoise, près de 60% des personnes ayant répondu au sondage ont constaté cette baisse mais seulement 18% estiment que cela a eu un effet positif sur leurs déplacements.

Si l’on va dans le détail, les résultats du sondage montrent que parmi les personnes interrogées, 78% environ estiment que le CoViD-19 ne les incite pas à limiter leurs déplacements. Cela peut s’expliquer par les contraintes professionnelles car chaque Français(e) doit pouvoir se rendre à son travail, ce qui est d’autant plus compliqué pour les populations rurales. Ensuite, 94% prétendent ne pas avoir roulé plus depuis l’apparition du coronavirus.

L’impact du coronavirus sur les mobilités d’un point de vue politique

Comme montré précédemment, le coronavirus affecte pour l’instant légèrement les mobilités en France en général. C’est pourquoi près de 74% des sondés pensent que l’apparition du CoViD-19 ne modifie pas la perception des élus et candidats sur la nécessité de l’automobile en France mais selon les retours du sondage, on peut à l’avenir et en fonction de l’évolution de la situation prévoir un impact plus grand de l’épidémie sur les transports et un changement des habitudes accru auprès de la population française.

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Dans une circulaire envoyée aux Préfets de France, l’État rappelle les conditions d’émission d’un avis favorable ou défavorable sur le retour aux 90km/h sur le réseau secondaire français qui est laissé à la libre appréciation des Conseils départementaux. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", il s’agit d’un énième coup de pression de l’État pour empêcher un potentiel retour rapide aux 90km/h.

Les départements en action

Il y a quelques jours, la Haute-Marne donnait le feu vert de "l’opération retour aux 90km/h" sur les routes de France. Depuis, les annonces départementales s’enchainent et plus un jour ne passe sans qu’un département n’annonce son souhait de repasser leurs réseaux structurants à 90km/h. C’est notamment le cas de la Seine-et-Marne où Patrick Septiers, Président du Conseil départemental, a annoncé le retour aux 90km/h du réseau portant 60% de la circulation de son département. Les départements de l’Aube, la Charente, l’Hérault, l’Essonne ont entre autres suivi.

Et c’est finalement le département du Cantal, poussé par le Parlementaire Vincent Descoeur et le Conseil départemental, qui a annoncé son intention d’abroger la règlementation des 80km/h sur l’intégralité du département.

Une menace inquiétante pour les services de la Sécurité routière et du Premier Ministre

Depuis 2013, les chiffres sont implacables : la mortalité routière ne baisse pas. Nous avons connu en 2018 et sans doute en 2019 les mêmes tendances d’accidentalité que lors de l’année 2013. Factuellement, aucun bénéfice ne peut donc être décemment accordé à la mesure inique des 80km/h.

Dans un contexte où le Président de la République s’était engagé à revenir sur la mesure en cas d’absence de résultats concrets, il semblerait que les services de la Sécurité Routière veuillent à tout prix empêcher un retour aux 90km/h dans certains départements.

Pour "40 millions d’automobilistes", cette circulaire est assimilable à une tentative de pression morale exercée sur les départements afin d’empêcher un retour pourtant inévitable aux 90km/h. Elle constitue une preuve marquante du manque de considération pour les Parlementaires qui ont souhaité laisser les départements juger au cas par cas de la pertinence de cette mesure.

Près de deux ans après l’instauration de la mesure des 80km/h, premier détonateur du mouvement "Gilets jaunes", l’association "40 millions d’automobilistes" demande au Président de la République de mettre fin totalement à cette mesure, fidèle à son engagement dans le Journal de 13h de TF1 du 12 avril 2018, et de revenir à l’ancienne règlementation des 90km/h qui permettrait néanmoins, sans polémique, d’abaisser certains tronçons dangereux à 70km/h.

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Depuis quelques années, avoir une voiture est vécu comme une contrainte. Les discours politiquement corrects finissent même par condamner la possession de la voiture. Pourtant, en cette période de grève extrêmement difficile pour les territoires et les grandes métropoles, la voiture devient une solution. Pour connaître les besoins des usagers de la route, l’association "40 millions d’automobilistes" lance aujourd’hui, mardi 14 janvier 2020, le site Internet www.jaibesoindemavoiture.com.

À travers ce site, l’association "40 millions d’automobilistes" souhaite compiler les témoignages des Français qui expliquent à la fois leurs besoins essentiels de mobilité automobile mais aussi les contraintes que la grève des transports a eu sur leur vie d’automobilistes depuis le 05 décembre 2019. Malgré les frais de carburants supplémentaires engagés et l’augmentation des temps de transport, les gens choisissent quand même la voiture, seul choix possible pour aller travailler. Chacun vit sa vie d’automobiliste différemment de celle des autres.

Par ce site Internet, l’association "40 millions d’automobilistes" veut mettre en avant les problématiques des Français pour se déplacer. Après avoir compilé tous les témoignages sur ce site, "40 millions d’automobilistes" communiquera une cartographie de témoignages mettant en lumière le besoin évident et essentiel de leur automobile, espérant alors briser le tabou de la possession automobile.

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Cette année, l’association "40 millions d’automobilistes" a décidé de relancer avec ironie son opération de Noël des automobilistes. 12 propositions issues des mesures jugées prioritaires par les automobilistes en sont extraites. Un courrier "décalé" au Président de la République sur fond d’humour est transmis ce jour à l’Élysée ainsi qu’une copie aux parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale.

La liste de Noël au Père Macron

Le 12 novembre dernier, l’association "40 millions d’automobilistes" lançait un grand sondage auprès des automobilistes. Forte de 9444 participants, la liste des 12 priorités des automobilistes français est dévoilée.

Sans surprise, les grands sujets de tensions restent l’entretien de nos routes et de nos ponts ainsi que les deux dernières polémiques que représentent les taxes sur les carburants et l’application sans concertation d’un 80km/h toujours aussi rejeté par les Français.

Les 12 priorités des automobilistes

1/ Je commande un bon entretien de nos routes et de nos ponts pour ma sécurité. (78,78%)

2/ Je souhaiterais moins de taxe sur les carburants car 70% de taxes, c’est de l’abus. (74,71%)

3/ J’aimerais bien le retour à 90km/h sur les routes secondaires car le 80 km/h ne fonctionne pas. (66,26%)

4/ Puisque vous aimez les radars, je voudrais que toutes les recettes des radars aillent directement à la sécurité routière (permis de conduire, entretien des routes…) et je commande moins de radars parce qu’ils nous coûtent trop chers. (65,85%)

5/ Je souhaiterais la suppression de la sanction pour les petits excès de vitesse car ils ne sont pas punis à l’étranger. (62,97%)

6/ Je demande un audit des dos d’âne pour supprimer ceux qui sont hors normes. (56,94%)

7/ Je demande la baisse des prix des péages autoroutiers pour que le réseau sécurisé soit accessible à tous. (47,89%)

8/ Je voudrais la révision de la prime à la conversion pour qu’elle soit vraiment accessible à tous. (42,79%)

9/ Je demande une amélioration du service ANTS qui complique mes démarches au lieu de les simplifier. (38,48%)

10/ Je voudrais la suppression du malus écologique sinon je ne pourrai plus acheter de voiture neuve. (36,67%)

11/ Je souhaiterais la suppression de la vignette Crit’Air parce que je la trouve injuste et discriminante. (30,73%)

12/ J’aimerais qu’on me laisse le choix d’acheter un SUV si j’en ai besoin. (30,07%)

Une lettre-poème au Président

Pour accompagner la liste de Noël des automobilistes, l’association a choisi le ton de l’humour afin d’espérer capter l’attention du Président par le biais d’une lettre-poème adressée à l’Élysée. Une copie de cette lettre accompagnée de la liste des souhaits des automobilistes qui dicteront l’action de l’association en 2020.

Retrouvez la lecture de la lettre sur la chaîne Youtube de l'association.

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Aujourd’hui, mardi 3 décembre 2019, s’est tenue une des réunions du Comité des usagers de la route, lors de laquelle ont été officiellement présentées les propositions tarifaires des sociétés concessionnaires d’autoroutes pour l’année 2020. Comme chaque année, ces propositions font état de hausses sensibles du prix des péages autoroutiers. À partir du 1er février 2020, la hausse sera de 0,82% en moyenne alors que l’inflation de référence n’est que de 0,6%. L’association "40 millions d’automobilistes" dénonce cette hausse abusive, lourde de conséquences sur le pouvoir d’achat des ménages et sur la sécurité des usagers de la route et relance www.stopauxpeagestropchers.com.

Des hausses injustes pour les usagers

"40 millions d’automobilistes" représentait aujourd’hui les automobilistes au Comité national des usagers de la route. Et alors que se profile une nouvelle hausse des tarifs pour les usagers des autoroutes, la question des conséquences sociales de cette augmentation reste éludée par le Comité.

Depuis plus de 10 ans, la hausse des tarifs autoroutiers est largement supérieure à l’inflation et, depuis 2013, des organismes de contrôle comme la Cour des Comptes ou l’Autorité de la Concurrence dénoncent ces augmentations annuelles abusives.

Les sociétés d’autoroutes ont engrangé un trop perçu de 20%. La majeure partie de la hausse des tarifs est en fait une répercussion de la hausse de la taxe domaniale dont sont redevables les concessionnaires d’autoroutes.

Pour "40 millions d'automobilistes", c’est parfaitement injuste pour l’usager, et pourtant c'est légal, au sens où il s'agit d'une disposition contractuelle.

Pourquoi la baisse des tarifs autoroutiers est nécessaire

La privatisation totale des autoroutes s’est faite au détriment à la fois de l’État, des Français et des usagers de la route :

  1. La Cour des Comptes a estimé à près de 24 milliards d’euros la valeur des concessions pour une durée de 30 ans, et un manque à gagner de près de 10 milliards d’euros pour l’État lors de la cession.
  2. En privatisant les autoroutes, l’État a renoncé aux bénéfices générés par les droits de péages. Or, les sociétés privées ont reversé environ 15 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires depuis la privatisation et on estime de 34 à 39 milliards d’euros le montant total des dividendes qui devraient être amassés par les entreprises sur la durée de la concession.
  3. Alors que le Gouvernement comptait sur l’intervention des concessionnaires pour favoriser la reprise de l’emploi, les sociétés privées ont réduit leurs effectifs de 18% en 7 ans.
  4. Depuis la privatisation, la progression des tarifs des péages est systématiquement supérieure à l’inflation : en 10 ans, le prix du kilomètre parcouru sur autoroute a augmenté en moyenne de 16,4 %, soit deux fois plus vite que l’inflation.
  5. Les tarifs exorbitants pratiqués par les sociétés dissuadent un grand nombre d’usagers d’emprunter le réseau autoroutier pour leurs déplacements. Pourtant, le risque d’y être victime d’un accident mortel est 5,25 fois moins important que sur une route départementale et 6,6 fois moins que sur une nationale.

"40 millions d’automobilistes" appelle les automobilistes à se mobiliser

Pour manifester l’opposition des automobilistes à cette nouvelle augmentation, l’association réactive sa pétition en ligne www.stopauxpeagestropchers.com, qui a déjà recueilli plus de 140 000 signatures.

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À l'approche des fêtes de fin d'année, l'association "40 millions d'automobilistes" lance une enquête spéciale à destination des automobilistes, dans le but de recueillir vos revendications vis-à-vis du Gouvernement.

Vos réponses permettront :

  • D'une part, de transmettre à Emmanuel Macron la liste de Noël des automobilistes, dans le but de porter toujours plus haut vos revendications et de continuer à mettre la pression sur le Gouvernement sur les sujets qui vous tiennent à cœur
  • D'autre part, d'affiner quels sont les sujets d'action que vous jugez prioritaires pour l'association, pour l'année 2020.

Pour prendre part à l'enquête, rendez-vous avant le 30 novembre sur : https://www.40millionsdautomobilistes.org/votre-liste-de-noel/

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Du 11 au 16 novembre 2019, Atmosud, organisme surveillant la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, expérimente à Marseille un radar éducatif dit de pollution. Ce radar calcule la pollution de chaque véhicule. L’association "40 millions d’automobilistes" craint que ce radar pédagogique ne se transforme en un nouvel outil de répression.

Un outil stigmatisant

Durant toute la semaine, le radar de pollution passe au crible chaque véhicule qui passe et indique par un panneau lumineux le résultat obtenu : acceptable, médiocre ou mauvais. L’objectif de ce test est d’identifier les véhicules les plus polluants et d’avoir une meilleure connaissance du parc de véhicules à Marseille. Pour "40 millions d’automobilistes", un tel radar consiste à montrer du doigt, à désigner. Il n’y a rien de plus stigmatisant que ce genre d’outil.

Le radar indique le niveau de pollution du véhicule en 3 mots : acceptable, médiocre ou mauvais. Le mot "bon" n’existe pas.

Vers un nouvel outil de répression ?

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", il ne faut pas oublier qu’à termes toutes ces données vont servir à renforcer le système de la vignette Crit’Air et à agir sur les jours de restrictions de circulation. L’action dite de sensibilisation est une mascarade à l’encontre des automobilistes.

Lorsqu’on a acheté nos véhicules, en s’endettant peut-être en prenant un crédit, et que l’on a réalisé les démarches pour la carte grise, en la payant, est-ce qu’il y avait une date de péremption ? Nous a-t-on parlé qu’il y aurait une date limite d’utilisation de notre véhicule ? Non, on nous a dit d’investir dans ce modèle de véhicule pour pouvoir rouler et pour bénéficier d’un bonus écologique lors de l’achat !

Dans les semaines à venir, l’association "40 millions d’automobilistes" lancera une action à l’encontre de ces mesures qui pénalisent les ménages les plus faibles.

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Il n’aura fallu que quelques années pour que la France sombre dans le classement international de l’entretien des routes. Longtemps 1ère de ce classement, la France glisse aujourd’hui selon le WEF à la 18ème place. Pire encore, il s’agit d’une chute de 11 places en un an. L’association "40 millions d’automobilistes" appelle l’État à relancer un plan d’urgence d’entretien du réseau routier.

Une dégradation du réseau routier lourde de conséquences

Pour l’association "40 millions d’automobilistes", il n’est pas concevable que la France ne préserve pas la qualité de son réseau : il s’agit de notre patrimoine de mobilité. Avec sa campagne "J’ai mal à ma route" conduite en 2015, "40 millions d’automobilistes" avait été le précurseur de cette alerte en démontrant la baisse de niveau d’entretien des routes françaises.

L’association estime que la France délaisse ce qui fait sa force. Avec plus d’un million de kilomètres de voiries, le maillage territorial fait la richesse de notre territoire. En délaissant l’entretien, la France prend le risque d’une dégradation qui obligerait à une réfection totale de la voirie. Les professionnels de la route estiment en effet que la réfection d’une route coute jusqu’à 7 fois plus cher qu’un entretien régulier.

Et la sécurité des usagers ?

À ce mauvais calcul économique s’ajoute aussi le manque de sécurité associé à la dégradation du réseau. Comment assurer la sécurité des français sur un réseau dégradé ?

Abaisser la limitation de vitesse sur le réseau secondaire pour donner l’impression que l’on se préoccupe de la sécurité des Français n’a aucun sens lorsqu’en parallèle, l’État est dans l’incapacité d’assurer une stabilité du niveau de sécurité de nos routes…

Pour l’association "40 millions d’automobilistes", l’État doit impérativement lancer un plan d’urgence de maintien du niveau de sécurité de nos routes.

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Alors que les objectifs attendus en matière de sécurité sont loin d'être atteints par la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80km/h sur le réseau secondaire, l'association "40 millions d'automobilistes" lance un appel au Président de la République pour un retour à l'ancienne réglementation, à l'issue de l'expérimentation de 2 ans qui prendra fin le 1er juillet 2020.

Le fiasco des 80km/h

Le 19 septembre 2019, le Comité indépendant d'évaluation des 80km/h (CIE) publiait une étude intitulée "Les 80km/h : Autopsie d'un fiasco", réalisée par le professeur Rémy Prud’Homme, économiste réputé, ancien directeur-adjoint de la direction de l’Environnement de l’OCDE, professeur émérite des universités et professeur invité au MIT.

Cette étude faisait état d'une diminution des tués 10 fois inférieure à l'objectif du Gouvernement, tandis que le coût de la mesure était évalué à 2,3 milliards d’euros par an pour la société et l’économie françaises.

Un appel au Président de la République

Forte de ce constat, face à un Premier ministre et une Sécurité routière bornés et suite aux nombreuses actions déjà entreprises par l'association, "40 millions d'automobilistes" a rencontré le député Vincent Descoeur, pour faire le point sur la situation et parler des actions envisageables.

Le fait est que seul le Président de la République est maintenant en capacité de faire annuler la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h, à laquelle 8 Français sur 10 s'opposent toujours fermement.

C'est pourquoi l'association lance un appel à Emmanuel Macron, pour qu'il prononce la fin des 80km/h au 1er juillet 2020. Cette appel prend la forme d'une mobilisation à laquelle peuvent se joindre dès maintenant les usagers de la route, aux côtés de "40 millions d'automobilistes".

Pour rejoindre l'appel au Président la République, rendez-vous sur le site dédié en cliquant ici.

 

 

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[Mise à jour du 10 octobre 2019]

L’amendement qui visait à instaurer une nouvelle taxe basée sur le poids du véhicule et que l’association "40 millions d’automobilistes" dénonçait fermement a été rejeté lors de la commission des finances de l’Assemblée nationale du 10 octobre 2019.

[Article du 09 octobre 2019]

Moins d’un an après la crise majeure des Gilets jaunes qu’a connue notre pays suite à l’instauration des 80km/h et à l’augmentation des prix des carburants, deux nouveaux amendements proposent la création d’une énième taxe basée sur le poids des voitures neuves. À peine le nouveau Malus CO2 considérablement renforcé, le poids deviendrait ici un nouveau critère d’ "exemplarité " du véhicule. En apparence seulement ! Car caché derrière ce faux argument se dresse une taxe anti-famille, anti-province et contraire aux intérêts des 9 Français sur 10 qui utilisent leur voiture au quotidien.

Si l’automobile a su, au fur et à mesure du temps, se démocratiser pour devenir accessible au plus grand nombre, la litanie de taxe associée à son achat renforce aujourd’hui le clivage entre ceux qui voudraient en acheter une et ceux qui le peuvent encore… L'association "40 millions d'automobilistes" souligne que les taxes déraisonnables associées à la possession d’une voiture font que les Français n’achètent plus un véhicule par rapport à leurs besoins, mais en fonction de leurs moyens.

Alors que 9 Français sur 10 déclarent utiliser au moins une fois par jour leur voiture selon le sondage Ipsos, réalisée en juillet 2019, pour Transdev, Régions de France et France Bleu, la commission Transports de l’Assemblée nationale sombre dans un politiquement correct totalement déconnecté des réalités des territoires et des besoins de mobilité directs de leurs électeurs.

Avec cet amendement venant taxer un peu plus les Français dans leurs besoins de mobilité, l’amendement oublie que les besoins en matière de voiture ne se limitent pas aux petits véhicules urbains. Pour "40 millions d'automobilistes", il est illusoire et totalement stupide de penser que les Français vont se rabattre sur des tout petits véhicules. Cet amendement n’est qu’une taxe anti-famille pour qui la possession d’un véhicule suffisamment grand est un impératif et non un simple choix.

L’association envoie, ce jour, un courrier à tous les parlementaires les appelant à reprendre raison et à ne pas céder aux caprices d’une poignée de Parisiens convaincus que la voiture doit être éradiquée en oubliant que sans voiture, la France perd sa mobilité dans la plupart des territoires, oubliés par les dorures du pouvoir.

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Le 19 septembre dernier, un arrêté a été publié au Journal officiel permettant aux Forces de l’ordre de vérifier si un véhicule ayant été flashé par un radar automatique est assuré ou non. Une bonne nouvelle pour l'association "40 millions d’automobilistes", qui rappelle que la conduite sans assurance représente près d’un million de véhicules.

Depuis juin 2019, le Gouvernement a mis en place un fichier des véhicules assurés (FVA). En clair, dès qu'une voiture sera flashée par un radar, sa plaque d'immatriculation sera automatiquement transmise au FVA, pour savoir s'il y a bien une assurance.

Pour "40 millions d’automobilistes", il était temps de lutter contre la conduite sans assurance. En effet, cette mesure s'inscrit dans la lignée de la proposition 21 du Livre Blanc de la Sécurité routière 2017-2022, dans lequel l’association proposait d’"autoriser les forces de l’ordre à accéder, lors contrôles routiers, à un Fichier central des véhicules assurés pour lutter contre la conduite automobile sans assurance".

"40 millions d'automobilistes" estime que les mesures mises en place par le Gouvernement ne fonctionnaient pas : cette fois-ci, face au fléau qu'est la conduite sans assurance, l'État essaie de contrecarrer cela en utilisant les radars, pour une bonne vertu, pour une fois !

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