Publications de 40 millions d'automobilistes (229)

Trier par

Jeudi 18 octobre 2018, la Sécurité routière a communiqué les chiffres de l’accidentalité routière pour le mois de septembre 2018 : ceux-ci font état d’une hausse de +8,8% du nombre de personnes tuées sur les routes par rapport à septembre 2017, soit la plus forte augmentation de l’année et, excepté 2016, le plus mauvais mois de septembre depuis 2012. Le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h juge cette hausse préoccupante au regard des objectifs gouvernementaux.

La hausse constatée au regard de ces estimations provisoires concerne également le nombre d’accidents corporels (+5,6%) et le nombre de victimes de la route (+4,5%).

Les usagers les plus touchés par cette hausse sont les automobilistes, les motocyclistes et les camionneurs, soit les catégories les plus directement concernées par l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central du réseau secondaire.

"Les données communiquées aujourd’hui par la Sécurité routière sont donc particulièrement préoccupantes au regard des objectifs fixés par le Gouvernement, pour qui l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h doit permettre de ‘sauver 350 à 400 vies’. Il apparait malheureusement selon ces chiffres provisoires que la tendance à la baisse observée avant même l’entrée en vigueur de la mesure au 1er juillet 2018 se soit simplement poursuivie au 3ème trimestre 2018, ce qui n’est pas en concordance avec les objectifs annoncés. Cet alourdissement du nombre de tués en septembre annoncé par le Ministère confirme les indications fournies par un certain nombre de préfectures" constate Jean-Luc Michaud, président du Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h.

Au-delà des premiers commentaires à chaud de la Sécurité routière sur des données provisoires (qui ne peuvent par définition inclure la totalité des tués à 30 jours ainsi que l’exige l’Union européenne en la matière), il paraît indispensable de disposer de chiffres définitifs dans les meilleurs délais, que le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h demandera au ministère de l’Intérieur, afin d’établir une analyse et des commentaires objectifs destinés à une information transparente du public.

Lire la suite...

Le Mondial Paris Motor Show se tient du 04 au 14 octobre 2018 au Parc des Expositions – Porte de Versailles. À cette occasion et pour la première fois, l’association "40 millions d’automobilistes" sera présente sur le salon et animera une émission de webradio intitulée "40 millions d’automobilistes fait son Mondial de l’Auto", qui donnera la parole aux professionnels et aux passionnés de l’automobile. Les visiteurs pourront assister à l’émission en direct tous les jours du 06 au 14 octobre en se rendant à l’Arena (Pavillon 2.2) et la vidéo de chaque émission sera disponible gratuitement dès le lendemain sur le site Internet www.tousaumondial.com.

"40 millions d’automobilistes" est la première association d’automobilistes reconnue d’intérêt général. Porte-parole des automobilistes raisonnables et responsables et en lien constant avec le secteur professionnel de l’automobile, c’est tout naturellement que l’association a choisi pour sa première émission en direct du Mondial de l’Auto de donner la parole à tous.

L’émission "40 millions d’automobilistes fait son Mondial de l’Auto" proposera deux temps forts :

  • "Le débat", pendant lequel des professionnels s’exprimeront autour d’une grande thématique (Comment l’évolution des familles impacte le design automobile ; Comment Internet révolutionne notre rapport à l’automobile ; Quelles sont les solutions pour rouler moins cher aujourd’hui ? …) ;
  • Les grandes "innovations" du Mondial, présentées au public par les exposants du Salon.

Deux autres moments viendront compléter les interventions réalisées en plateau :

  • La série "Routes mythiques", en écho à l’exposition exceptionnelle visible hall 5.1 ;
  • La rubrique "Regard d’enfant", au cours de laquelle l’association suivra pas à pas Matthieu, 10 ans, et Clara, 8 ans, lors de leur visite du Mondial de l’Auto : de la découverte de l’extraordinaire Bugatti Chiron réalisée entièrement en Lego à l’auto-école pour enfants "Formula Kids", en passant par la visite de l’espace Citroën spécialement dédié aux enfants et la rencontre avec les Galapiats, ces jeunes mécano-pilotes qui fabriquent leurs propres petits bolides…

Les visiteurs pourront assister à l’émission en direct tous les jours du 06 au 14 octobre, de 12h30 à 13h30 (sauf le mardi 09/10 : de 19h00 à 20h00, et le vendredi 12/10 : de 16h00 à 17h00) à l’Arena, située Pavillon 2.2.

Les internautes pourront quant à eux retrouver gratuitement l’ensemble des vidéos de l’émission dès le lendemain, sur le site www.tousaumondial.com.

Lire la suite...

 

Le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h s’est donné pour mission de mesurer l’efficacité et la pertinence de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire en termes d’amélioration de la mortalité et de l’accidentalité routières, et au regard des conséquences de la mesure en termes de mobilité et de coûts économiques et sociaux pour les publics et les territoires concernés.

Ce jeudi 27 septembre 2018, le Comité a tenu sa première réunion, l’occasion pour ses membres de formuler officiellement leurs requêtes aux pouvoirs publics. Pour mener à bien cette mission d’intérêt général, le Comité a en effet besoin d’avoir accès à des éléments précis et non contestables, telles les données brutes de la mortalité routière et les bulletins d’analyse des accidents corporels (fichiers BAAC). Le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h demande donc au ministère de l’Intérieur de lui fournir ces éléments, nécessaires à la transparence de l’expérimentation voulue par le Gouvernement et à l’information des usagers de la route.

Des méthodes gouvernementales opaques

Si, face à la polémique qui ne désenfle pas quant à la baisse généralisée de la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires, le Président de la République Emmanuel Macron a déclaré qu’il s’agissait d’une "expérimentation" de deux ans, à l’issue de laquelle un bilan serait réalisé pour déterminer si la mesure était efficace pour réduire la mortalité routière, il n’a jamais précisé quels indicateurs seraient pris en compte pour réaliser cette évaluation, ni confirmé que les résultats obtenus feraient l’objet d’une communication publique.

De plus, au terme de la précédente expérimentation des 80 km/h qui s’était déroulée entre 2015 et 2017, il avait fallu la mobilisation des média, du Sénat et de l’Assemblée nationale pour pousser la Sécurité routière à en publier les résultats. Finalement, ce n’est qu’après la diffusion d'une étude réalisée par "40 millions d'automobilistes" que le Premier ministre a consenti à révéler aux Français les conclusions (peu probantes) du test, tout en précisant que cela n’avait pas pesé sur sa décision d’étendre la mesure à l’ensemble du territoire.

La sécurité routière est l’affaire de tous et exige la transparence

Tous les membres du Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h sont intéressés au premier chef par la sécurité routière. D’ores et déjà, ils demandent donc officiellement au ministère de l’Intérieur de pouvoir accéder à toutes les données relatives à l’accidentalité et à la mortalité routières.

Le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h engage ses travaux sans a priori. En retour, il attend donc de l’Administration une pleine coopération dans la communication des données utilisées et une transparence parfaite quant aux méthodes mises en œuvre et aux résultats obtenus.

En fonction des éléments obtenus de la part du ministère de l’Intérieur, le Comité publiera un premier bilan des 80 km/h au cours du mois d’octobre, qui portera sur l’accidentalité et la mortalité routières des mois de juillet, août et septembre 2018, soit après un trimestre de mise en œuvre de l’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires françaises.

Lire la suite...

Je dis stop au "Coût de pompe" !

Les prix des carburants à la pompe sont actuellement au plus haut, dangereusement proches des records de 2012 ; en 2018, il faut désormais dépenser en moyenne 1,57€ pour un litre d’essence et 1,48 € pour un litre de gazole. Cette très forte évolution à la hausse des prix de nos carburants est due principalement à l’augmentation démesurée du montant des taxes pesant sur les produits pétroliers, qui représentent aujourd’hui 60 à 65% du prix total d’un litre de carburant, soit environ 0,95€ pour un litre de SP 95 et 0,84€ pour un litre de gazole. Or, les prix des carburants sont appelés à évoluer encore à la hausse, le Gouvernement français ayant adopté en 2018 un programme de convergence à la hausse des prix des carburants pour 2022 !

C’est parce que l’association "40 millions d’automobilistes" refuse cette flambée organisée des prix des carburants et ses conséquences néfastes sur le pouvoir d’achat des Français qu’elle lance l’opération "Coût de pompe" (www.coutdepompe.com), une manifestation au cours de laquelle les automobilistes sont invités à adresser leur ticket de carburant et un courrier (à télécharger sur le site Internet) au Président de la République, pour l’interpeller sur la dégradation de leur pouvoir d’achat. Par cette campagne, l’association demande au Gouvernement d’alléger les taxes qui pèsent sur les carburants et en font désormais des produits de luxe, plongeant les ménages les plus dépendants à l’automobile en situation de précarité énergétique et réduisant dangereusement leur accès à la mobilité.

Les taxes représentent jusqu'à 65% du prix du litre de carburant

Les taxes portant sur les carburants vendus en France sont les suivantes :

  • La TICPE (Taxe intérieure de Consommation des Produits énergétiques)
    Depuis 2014, une composante appelée Contribution Climat-Énergie (CCE) portant sur les émissions de CO2 liées à la combustion du carburant ;
  • La TVA (Taxe sur la Valeur ajoutée), à hauteur de 20 %, qui s’applique non seulement sur le produit hors taxe, mais aussi sur la TICPE. Elle constitue donc une double imposition !

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", c'est l’État qui organise l’envolée des prix et le matraquage des automobilistes à "coût de pompe" : l’augmentation démesurée de la taxe sur les produits énergétiques et la double imposition que constitue la TVA (une aberration !) nous conduisent tout droit à un litre de carburant à plus de 2 euros dans quelques années à peine. La conséquence directe, c’est l’augmentation du budget alloué aux transports par les ménages et une précarisation énergétique des plus fragiles d’entre eux.

Le litre de carburant à 2€, c'est pour demain...

Emmanuel Macron avait prévenu : "Nous augmenterons progressivement la taxe carbone pour atteindre 100€/tCO2 en 2030 (…). La fiscalité qui est appliquée au diesel sera alignée sur celle de l’essence d’ici la fin du quinquennat (…). Cela aura un impact à la hausse sur la fiscalité des carburants". À peine quelques mois après son élection à la tête de l’État français, le nouveau Président de la République faisait donc voter ces dispositions, qui sont entrées en vigueur dès le 1er janvier 2018.

À cette date, avec une augmentation prévisible du prix du baril de pétrole, le prix du litre de carburant à la pompe – essence comme diesel – pourrait ainsi atteindre 2€…

"Coût de pompe" : réduire les taxes, rendre du pouvoir d’achat, préserver la mobilité

Avec l’opération "Coût de pompe", l’association "40 millions d’automobilistes" demande au Gouvernement d’appliquer un taux réduit de TVA sur les carburants routiers et d’abaisser le montant de la TICPE aux niveaux des minima applicables en Europe sur décision du Conseil de l’Union européenne, soit 0,359 €/L d’essence (au lieu de 0,6829 €/L actuellement) et 0,33 €/L de gazole (contre 0,594 €/L).

Pour soutenir ces propositions, l’association appelle les automobilistes soucieux de préserver leur droit à la mobilité à télécharger le courrier sur le site Internet www.coutdepompe.com, d’y joindre leur ticket de carburant et d’adresser le tout au Président de la République. L’envoi d’un courrier au Président de la République ne nécessite aucun affranchissement.

Cette démarche a pour but de montrer à Emmanuel Macron l’ampleur des difficultés rencontrées chaque jour par les Français pour utiliser leur véhicule. Il est important que chacun se mobilise pour que ce combat s’impose dans les plus hautes sphères et amène nos dirigeants à prendre des mesures plus justes.

Lire la suite...

Crédits photo : morane sur fotolia.com

Depuis quelques semaines, fleurissent dans la presse locale les articles décrivant la multiplication des dégradations infligées aux radars, tantôt bâchés, tantôt bombés de peinture. Selon Auto Plus, 400 radars ont été vandalisés en juillet 2018, soit 4 fois plus que l’an passé. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", bien que l’on ne puisse cautionner ces comportements, il s’agit d’une réponse claire des usagers de la route à la décision arbitraire du gouvernement d’abaisser la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes secondaires.

Une opposition franche aux 80 km/h

Il y a deux semaines, les préfets révélaient une multiplication par 2 ou 3 selon les départements du nombre de flashs émis par les radars situés sur les routes nationales et départementales depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle limitation de vitesse à 80 km/h. Aujourd’hui, on constate que ces mêmes radars font l’objet de nombreuses dégradations volontaires, vraisemblablement de la part d’usagers de la route mécontents de la politique de sécurité routière menée ces derniers mois par le gouvernement.

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", la répression routière – et en particulier les sanctions liées au dépassement de la vitesse autorisée – a atteint un tel sommet en France que le radar est désormais perçu comme un outil servant la rentabilité plutôt que la sécurité des usagers. Lorsque les "bonnets rouges" ont manifesté contre l’écotaxe, ils ont brûlé les radars aussi bien que les portiques ; quand les buralistes s’insurgent contre l’augmentation des taxes sur les cigarettes, ils bâchent les radars pour atteindre l’État. En somme, le radar est devenu le symbole de l’abus fiscal français.

Le radar de Berd’huis vandalisé, le Président de la République visé

Si le vandalisme dont sont victimes les radars est une chose récurrente depuis la mise en place du système en 2003, l’explosion du nombre de dégradations ces dernières semaines et l’acharnement symbolique dont certains radars font l’objet – à l’instar par exemple de celui de Berd’huis, petite commune de l’Orne où s’était rendu le Président de la Républiqu en avril 2018 pour confirmer la mise en oeuvre des 80 km/h – ne laisse guère de doute sur la signification de ces actes.

Le passage en force d’une mesure quasi-unanimement rejetée par les Français est parfaitement contreproductif en termes d’amélioration des conditions de sécurité sur nos routes. Pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit acceptée par l’ensemble des usagers. Lorsqu’elle fait l’objet d’un rejet tel qu’on le constate aujourd’hui avec les 80 km/h et l’intensification de la politique de contrôle-sanction automatisé, aucun résultat positif ne peut être attendu. Il faut absolument que le Gouvernement entende le message que lui envoient les automobilistes et s’attèle à construire la sécurité routière de demain avec eux, et non contre eux.

Lire la suite...

Des routes à 80km/h par erreur

La mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h sur l'essentiel du réseau secondaire est entrée en vigueur le dimanche 1er juillet 2018. Mais alors que la loi ne prévoyait que cette baisse de la vitesse maximale autorisée ne concerne que les "les routes bidirectionnelles à chaussée unique sans séparateur central", quelques cas de routes qui n'auraient pas dû être touchées par la mesure ont déjà été relevés par les automobilistes. De premiers couacs qui promettent malheureusement de ne pas être isolés et que "40 millions d'automobilistes" invite à signaler sur sa page Facebook ou via le hashtag #BalanceTonPanneau.

Quand les 80km/h sont appliqués à plus de routes que prévu

Alors que la Sécurité routière estimait à 400.000 le nombre de kilomètres de routes concernées par la mesure d'abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h, le journal Auto Plus révélait en juin dernier qu'il s'agissait en fait de près d'un million de kilomètres qui allaient passer de 90 à 80km/h. Une première erreur dans les prévisions de l'organisme interministériel, qui semble décidément bien mal connaître les routes françaises.

Mais c'était sans compter toutes les portions dont la vitesse maximale autorisée a été abaissée par erreur à 80km/h ! C'est le cas par exemple de la D41 à Vienne (38), ou encore de la D915 du côté de Bonnières-sur-Seine (78).

D41 à Vienne (38)

D915 à Bonnières-sur-Seine (78)

En effet, au regard du décret du 15 juin 2018 relatif aux vitesses maximales autorisées des véhicules, la signalisation implantée dans ces deux cas est incohérente : alors que l'une des deux portions est bien équipée d'un séparateur central, la loi stipule également que "la vitesse sur les sections de routes comportant au moins deux voies affectées à un même sens de circulation est relevée, sur ces seules voies, à 90km/h".

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", il s'agit à l’évidence d'une erreur des gestionnaires de voirie – les Conseils départementaux – que l’on ne peut pas taxer de vouloir piéger les automobilistes, tant les départements se sont opposés à cette mesure. Mais c’est surtout le symbole d’une mesure incompréhensible : avec séparateur, sans séparateur, à l’exception des 3 voies, avec 2 voies dans le même sens… Il faut désormais être polytechnicien pour se retrouver dans ce dédale de cas particuliers et poser le panneau adéquat !

Recenser les routes passées à tort à 80km/h pour rendre les limitations conformes à la loi

L'association "40 millions d'automobilistes" invite aujourd’hui les usagers de la route à signaler les incohérences relatives à la mise en place des 80km/h (coordonnées géographiques et photos) sur la page Facebook de l’association ou via le hashtag #BalanceTonPanneau, afin d'établir la liste des points litigieux signalés et demander aux départements de réétudier l’implantation des panneaux, pour rendre les limitations de vitesse conformes à la loi.

En tant que défenseur de l’intérêt général des automobilistes, l'association veille à ce qu’ils ne soient pas lésés dans la mise en œuvre de cette mesure, même si "40 millions d'automobilistes" continue de s'y opposer activement. La Commission indépendante d’évaluation des 80km/h que l'association a créée se réunira d’ailleurs à la rentrée pour établir un premier bilan de la mesure au cours de l’été.

Lire la suite...

Le 06 juin dernier, "40 millions d’automobilistes" demandait aux automobilistes ce qu’ils feraient avec 500 € de plus par an. Une façon de les alerter sur le fait que l’augmentation du budget consacré chaque année par les ménages à leur voiture n’est pas une fatalité… Aujourd’hui, l’association révèle qu’il est possible de réaliser des économies importantes en convertissant son véhicule essence au bioéthanol, grâce à l’installation d’un simple boîtier :

 [Article publié le 6 juin 2018]

Augmentation des prix des carburants, coût des réparations, hausse de la prime d’assurance… Chaque année, le budget automobile des Français ne cesse de croître, au point d’empiéter peu à peu sur d’autres postes de dépenses ; une économie supplémentaire est toujours bienvenue dans le budget des ménages français.

L’association "40 millions d’automobilistes", qui s’efforce de trouver des solutions adaptées pour alléger le budget des automobilistes dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, lance l’opération "Que ferais-tu avec 500€ de plus par an ?" et met en ligne le site Internet dédié www.500eurosdeplus.com.

La solution pour permettre aux automobilistes d’alléger leur budget de 500€ par an sera révélée dans les prochaines semaines !

En attendant, venez nous dire ce que vous feriez avec 500€ de plus par an sur www.500eurosdeplus.com !

Lire la suite...

Conformément à la décision du Conseil interministériel à la Sécurité routière du 09 janvier 2018 et au décret n°2018-487 du 15 juin 2018 relatif aux vitesses maximales autorisées des véhicules, la limitation de vitesse sur les routes à double sens sans séparateur central du réseau secondaire français sera abaissée de 90 à 80 km/h. La nouvelle réglementation entrera en vigueur dès le dimanche 1er juillet 2018 ; l’objectif affiché par le Gouvernement est de "sauver 300 à 400 vies" par an.

Pendant plus de 3 ans, l’association "40 millions d’automobilistes" s’est battue contre la mise en œuvre de cette mesure, dont elle a prouvé à maintes reprises l’inutilité en termes d’amélioration de la sécurité des usagers de la route et les aspects néfastes pour la mobilité des Français et l’économie des territoires les plus dépendants au réseau routier secondaire.

Malgré la très forte opposition des Français aux 80 km/h (76 % de la population rejette la mesure de l’abaissement de la vitesse maximale autorisée) et la mobilisation des usagers de la route, toutes catégories confondues, lors de manifestations organisées dans toute la France, le Premier ministre Édouard Philippe a refusé jusqu’au bout toute discussion et tout aménagement de la mesure.

À partir du 1er juillet 2018, chaque usager motorisé sillonnant les routes françaises sera donc tenu de se conformer à la nouvelle réglementation... au moins pour deux ans ! Car il s’agit pour l’heure d’une expérimentation, qui doit se dérouler du 1er juillet 2018 au 30 juin 2020, au terme de laquelle rendez-vous est pris pour déterminer si la mesure aura effectivement permis de réduire l’accidentalité et la mortalité routières et si elle doit, en conséquence, être adoptée définitivement ou abandonnée.

Cependant, aucune commission, aucun groupe de travail ou organisme n’a été chargé officiellement par le Gouvernement d’étudier les impacts de l’abaissement de la vitesse maximale autorisée, ce qui permet légitimement de mettre en doute la rigueur et l’honnêteté avec laquelle sera menée cette expérimentation nationale.

C’est pourquoi l’association "40 millions d’automobilistes" crée aujourd’hui un Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h, composé d’associations d’usagers de la route, d’associations de victimes d’accidents de la route et d’experts en sécurité routière, pour évaluer la pertinence de la mesure pour la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la route.

Chaque mois, le Comité analysera les données d’accidentalité routière disponibles ; un bilan d’étape sera réalisé tous les 6 mois, qui estimera s’il existe un potentiel lien de causalité entre une limitation de vitesse abaissée et l’évolution de l’accidentalité routière. À l’issue de la période d’expérimentation, s’il est établi par le Comité que le passage aux 80 km/h n’a pas permis d’impacter positivement la sécurité des usagers, il formulera officiellement une demande visant l’abandon pur et simple de la mesure.

Lire la suite...

Motards, cyclistes, piétons, automobilistes… Tous les usagers de la route partagent un seul et même espace de déplacement. Pourtant, ils sont actuellement souvent opposés les uns aux autres, et ne parviennent plus à se comprendre. C’est donc pour permettre à l’ensemble des usagers de mieux connaître les habitudes de chacun afin de mieux partager la route que trois associations – "40 millions d’automobilistes", la Fédération française des Motards en Colère (FFMC) et Mon Vélo est une Vie – collaborent à un nouveau projet – Ensemble, créons le partage de la route de demain (www.partagerlaroute.com) – et proposent à tous de s’engager pour plus de respect et de sécurité sur la route.

L’association Mon Vélo est une Vie a pour mission d’alerter les pouvoirs publics sur la sécurité des cyclistes, pour trouver un moyen de pratiquer le cyclisme en toute sécurité ; "40 millions d’automobilistes" est la seule association nationale de défense des automobilistes reconnue d’intérêt général ; la FFMC prône le partage de la route et la pratique de la moto de façon la plus sécurisé possible. Ensemble, les 3 associations ont pris l’initiative de se rencontrer et de mener un projet commun pour permettre aux usagers de la route de mieux comprendre les comportements et spécificités de chaque mode de déplacement.

Pour apaiser les tensions entre usagers et parvenir à une cohabitation sur la route qui favorise la sécurité de tous, le projet Ensemble, créons le partage de la route de demain propose à tous de s’engager, via le site Internet dédié www.partagerlaroute.com, à faire preuve d’attention et de bienveillance envers l’ensemble des usagers de la route, de façon à construire une communauté respectueuse et améliorer la sécurité sur les routes. Une série de vidéos explicatives des spécificités de chaque mode de déplacement sera postée sur le site Internet, pour mieux informer les usagers.

Pour faire part de votre engagement à respecter tous les usagers de la route, rendez-vous sur www.partagerlaroute.com.

Lire la suite...

En mars dernier, le député LR du Cantal Vincent Descoeur déposait à l’Assemblée nationale une proposition de loi "visant à permettre aux préfets et aux présidents de conseils départementaux de maintenir la vitesse maximale autorisée à 90 km/h sur les routes nationales et départementales à double sens sans séparateur central". La proposition sera examinée par l’ensemble des députés en séance publique le jeudi 21 juin 2018. L’association "40 millions d’automobilistes" apporte son soutien à la proposition et espère vivement qu’elle sera adoptée par les Parlementaires.

Le 1er juillet 2018, conformément à la décision du Conseil interministériel de Sécurité routière, la vitesse maximale autorisée sur les routes à double sens du réseau secondaire sans séparateur passera de 90 à 80 km/h. D’après les estimations du journal spécialisé Auto Plus, plus d’un million de kilomètres de routes seraient concernées et un radar sur deux reprogrammé à la baisse.

La mesure est très mal perçue auprès des usagers de la route, en particulier ceux résidant en zone rurale, qui sont non seulement persuadés que l’abaissement de la limitation de vitesse ne permettra pas d’améliorer leur sécurité, mais portera atteinte au contraire à leurs capacités de mobilité et les exposera à des sanctions plus nombreuses, impactant ainsi de façon négative leur pouvoir d’achat et leur permis de conduire.

Le texte de loi qui sera présenté aux députés le 21 juin a pour but de permettre aux pouvoirs publics locaux – préfets et présidents de conseils départementaux – de déroger au cas par cas à la nouvelle réglementation, lorsqu’ils considèrent que les caractéristiques des routes permettent aux usagers de continuer à rouler à une vitesse maximale de 90 km/h sans danger.

Pour l'association "40 millions d'automobilistes", la proposition de Vincent Descoeur est un bon compromis entre prise en compte des spécificités du réseau secondaire, où il est effectivement cohérent, ponctuellement, de réduire la vitesse des usagers, et la nécessité de garder des infrastructures routières efficaces, en particulier dans les zones les moins bien desservies par les autres moyens de transport

Lire la suite...

80km/h : couac au Gouvernement

Crédits photo : fotonen sur fotolia.com

En marge d’un déplacement à Rungis et interrogé sur la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h, le ministre de l’Intérieur Gerard Collomb a manifesté sa désapprobation au projet du Premier ministre et a pris ses distances par rapport à cette mesure en répondant par un "joker" au sujet de la baisse de la limitation de vitesse, alors que le ministre de l’Intérieur porte la charge de la responsabilité de la sécurité routière sous la responsabilité du Premier ministre. De quoi relancer le débat autour de la mesure : l’association "40 millions d’automobilistes" demande au Président de la République de prendre position sur cette mesure en prenant en compte les avis des ministres ainsi que du Sénat et de la très grande majorité des élus territoriaux qui s’opposent à la généralisation des 80 km/h.

Une opposition assumée par le ministre de l'Intérieur

Hier soir, lors d’une réunion publique à Rungis, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a été interrogé sur la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h et sa réponse fut la suivante : "je prends un joker sur la question suivante et je passe directement au radar embarqué". Par cette phrase, le ministre de l’Intérieur marque son opposition face à une mesure impopulaire ce qui relance le débat au sein du Gouvernement.

Ce matin, interrogé en direct par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Gérard Collomb a réitéré son opposition sur la généralisation des 80 km/h sur le réseau secondaire et enjoint la proposition émise par le Sénat et l’association "40 millions d’automobilistes", qui consiste à donner le choix aux départements d’abaisser la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes dangereuses.

Le recadrage du Premier ministre

Mais c’était sans compter sur le recadrage immédiat du Premier ministre Édouard Philippe, en déplacement à Strasbourg, qui réaffirme la volonté du Gouvernement à mettre en place cette mesure impopulaire pour des raisons de "sécurité et de santé publique".

L'association "40 millions d’automobilistes" estime qu'un État qui n’écoute pas la majorité des Français et un état qui tombe dans la propagande, ce n’est pas le signe d’une démocratie qui fonctionne… En effet, tout le monde reprend en coeur la propagande officielle selon laquelle diminuer la vitesse de 10 km/h permettrait de sauver 400 vies par an, car c’est "politiquement correct" et que c’est la version entendue partout à la radio, à la télé et dans la presse.

De plus, s’il y a bien une personne qui connait la réalité de l’expérimentation des 80 km/h, c’est bien Gérard Collomb, le "premier flic" de France. Il porte la charge de la responsabilité de la sécurité routière sous la responsabilité du Premier ministre et clairement il s’oppose en ouvrant la porte à une solution pragmatique.

Pour l'association, si les membres du Gouvernement se divisent face à cette mesure, il faut que le chef de l’État prenne une décision prenant en compte toutes les positions des membres de son Gouvernement, mais également les propositions des institutions comme le Sénat qui n’a trouvé aucun argument convaincant sur l’efficacité de la mesure.

Lire la suite...

Aujourd’hui, mercredi 16 mai 2018, l’association "40 millions d’automobilistes" apprend dans une note interne rédigée par le ministère de l’Intérieur et publiée cette semaine par Le Canard enchaîné que le Gouvernement met en doute la légalité de l’externalisation de la gestion des voitures-radars embarquées ; alerté à ce sujet, le Délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe fait la sourde oreille. "40 millions d’automobilistes" demande la suspension immédiate de la mesure qui est déjà entrée en vigueur en Normandie et demande au Président de la République d’arbitrer le système.

La note, rédigée par la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) le 30 mars 2017, expose que "l’externalisation [des contrôles de vitesse] devrait être prévue par la loi, celle-ci devant expressément prévoir la possibilité, pour des opérateurs privés, de procéder à ces opérations". Autrement-dit, la privatisation des radars embarqués, soumise à une expérimentation dans l’Eure et entrée officiellement en vigueur en Normandie le 23 avril dernier après que la société Mobiom a remporté l’appel d’offres, ne serait pas inscrite dans la loi française…

Cela signifie que des usagers de la route se font flasher par ces voitures-radars depuis déjà plusieurs semaines, peut-être en toute illégalité ! Et que la Sécurité routière entend poursuivre le processus de généralisation de la privatisation à tout le territoire français en ignorant purement et simplement les remarques du ministère de l’Intérieur, dont elle dépend !

L'association "40 millions d'automobilistes" demande la publication officielle de la note de la DLPAJ afin de connaître précisément les motifs d’inquiétude du ministère de l’Intérieur quant à la légalité de la mesure. L'association demande également la suspension immédiate de la mesure et en appelle au Président de la République afin qu’il entende enfin la gronde générale des usagers de la route, qui sont la cible depuis plusieurs années de mesures inutiles sur le plan de la sécurité routière et pénalisantes pour leur mobilité et leur pouvoir d’achat : la hausse de la fiscalité sur les carburants, la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h, et maintenant la potentiellement illégale privatisation des radars-embarqués.

Lire la suite...

Dans moins d’un mois, le nouveau contrôle technique entrera en vigueur en France. Réputé plus rigoureux et plus coûteux, il est à l’origine de nombreuses craintes chez les automobilistes. Pour répondre à leurs questions, l’association "40 millions d’automobilistes"s’est rendue dans un centre de contrôle technique et a interrogé les professionnels du contrôle technique automobile.

Pourquoi le contrôle technique se durcit-il ? Qu’est-ce que cela changera pour l’automobiliste ? Qu’est-ce que cette nouvelle défaillance dite "critique", qui empêchera le véhicule de circuler avant réparation ? Comment l’automobiliste peut-il se préparer au futur contrôle technique ? Autant de questions que se posent légitimement les automobilistes et que l’association "40 millions d’automobilistes" a soumises aux professionnels du contrôle technique.

Le contrôle technique version 2018 est l’application d’une directive européenne qui a pour but de réduire le nombre de tués sur les routes. Elle est transposée aujourd’hui en France, mais elle a été votée il y a 4 ans ; elle entrera en vigueur le 20 mai 2018. Ce nouveau contrôle technique sera basé sur un référentiel plus précis, qui passera en revue 133 points de contrôle – contre 124 auparavant – et détaillera 610 défauts potentiels, dont 467 entrainant une contre-visite (contre 178 sur 411 jusqu’alors).

À partir du 20 mai 2018, on verra apparaître une nouvelle défaillance, dite "critique" qui limitera le droit de l’automobiliste à rouler le jour-même, pour amener son véhicule en réparation. Mais il faut rassurer l’usager de la route : la défaillance critique ne touchera que 2 à 3% du parc roulant. Les défaillances critiques seront au nombre de 129 et concerneront exclusivement des défauts avec un aspect particulièrement dangereux pour l’usager (siège conducteur mal fixé, pneumatiques très usés, plaquettes et disques de freins usés, ouverture inopinée des portes…). De plus, une bonne partie d’entre elles sont visibles par l’automobiliste, qui pourra donc remédier au problème avant le rendez-vous du contrôle technique et ne risquera pas alors d’immobilisation du véhicule.

Lire la suite...

Le groupe de travail du Sénat sur la sécurité routière a publié son rapport sur l’abaissement programmé de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire français. Après avoir auditionné tous les acteurs de la sécurité routière dont l’association "40 millions d’automobilistes", le Sénat s’exprime officiellement contre une mise en œuvre de la mesure de manière uniforme sur toutes les routes nationales et départementales et demande une décision décentralisée au niveau des départements, plus aptes à estimer au cas par cas quelles routes pourraient réellement bénéficier d’un abaissement de la vitesse maximale autorisée. Les arguments du Sénat rejoignent ainsi ceux de "40 millions d’automobilistes", qui s’oppose depuis le début au projet gouvernemental et demande aujourd’hui au Président de la République d’accéder à leur demande.

Une mesure contraire aux besoins de mobilité des Français

À l’issue de deux mois d’auditions, de recherches et de consultation publique, un groupe de sénateurs réunis autour de Michel Raison (Haute-Saône), Jean-Luc Fichet (Finistère) et Michèle Vullien(Rhône) sont parvenus à la conclusion selon laquelle l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse sur l’ensemble des routes secondaires était socialement inacceptable et inutile en termes d’amélioration de la sécurité routière.

À l’instar de "40 millions d’automobilistes", qui recueille depuis des années l’opinion des usagers de la route et réalise des études sur les véritables facteurs d’accidentalité routière, le Sénat a jugé que la mesure prise arbitrairement par le Gouvernement le 9 janvier dernier était contraire aux besoins de mobilité des Français – en particulier ceux résidant en zone rurale – et que les conséquences néfastes engendrées par la mesure – si elle était appliquée en l’état – seraient disproportionnées au regard des bénéfices que l’on peut raisonnablement en attendre en termes de réduction de la mortalité routière.

Les sénateurs demandent du cas par cas

Si les sénateurs ne nient pas l’intérêt relatif d’un abaissement de la limitation de vitesse pour réduire le risque d’accident, ils estiment qu’il est impératif, pour une bonne compréhension et une meilleure acceptabilité de la mesure, qu’elle soit mise en place au cas par cas, uniquement sur les routes jugées les plus dangereuses par les autorités les plus compétentes en la matière, à savoir les conseils départementaux. On rappellera à ce sujet que ceux-ci ont déjà la possibilité d’abaisser ponctuellement la limitation de vitesse à 70 km/h.

Pour "40 millions d'automobilistes", c’est typiquement le genre de mesure qu’il est nécessaire de décentraliser pour qu’elle soit appliquée de façon la plus pragmatique possible. Car qui mieux que le gestionnaire de voirie – en l’occurrence le conseil départemental pour les routes départementales – connaît le réseau routier dont il a la charge et est à même de l’aménager de manière cohérente ? L'association enjoint aujourd’hui Emmanuel Macron à entendre la colère des automobilistes, qui sont très majoritairement opposés à une généralisation des 80 km/h, et la voix des sénateurs, qui sont des élus locaux raisonnables et pragmatiques. La solution qu’ils proposent est la seule qui permette une mesure équilibrée et acceptable par tous.

Lire la suite...

 

[Mis à jour le 10/04/2018]

Afin de lutter contre l'entrée en vigueur des 80km/h prévue par le Gouvernement dès le 1er juillet 2018, l'association "40 millions d'automobilistes" et la Fédération française des Motards en colère s'associent pour une grande manifestation nationale les 14 et 15 avril 2018.

Plusieurs points de rassemblements sont prévus dans toute la France ce week-end : seule une mobilisation massive pourra nous permettre d'être entendus !

CONSIGNES DE SÉCURITÉ À L'ATTENTION DES AUTOMOBILISTES

Pour les manifestations en cortège de véhicules, merci de respecter impérativement les règles de sécurité ci-après :

  • Circuler avec les feux de détresse
  • Partir en convoi derrière les motards
  • Se déplacer sur une seule voie (la plus à droite), de façon à laisser circuler le Service d'Ordre.

Une affichette à imprimer et à apposer dans votre véhicule est à votre disposition pour marquer votre présence à la manifestation : pour la télécharger, cliquez ici.

RENDEZ-VOUS DU SAMEDI 14 AVRIL 2018

POUR L'AIN (01)


RDV 10h30 à la sous-préfecture de Gex


RDV 13h à la sous-préfecture de Nantua


RDV 14h préfecture de Bourg en Bresse

POUR L'AISNE (02)


RDV 8h45 au magasin moto AXXE à Laon


RDV 09h45 à la station Leclerc (route de Laon) à Saint-Quentin


RDV 13h place de la gare à Montreuil pour rejoindre les manifestations des départements 02, 08, 51, 59, 60, 62, 80 au Touquet

POUR L'ALLIER (03)


RDV 11h20 parking du stade d’Aragon à Vichy


RDV 11h35 champ de foire de Gannat


RDV 11h50 parking de l’aire des vérités St Victor à Montluçon


RDV 12h15 parking Intermarché la Madeleine à Moulins


Regroupement 12h45 à Ygrande

POUR LES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04)

RDV 10h place de la mairie à Sisteron


RDV 11h parking de covoiturage de Manosque


RDV à 14h parking de l’Arena, 1955 rue Claude Nicolas Ledoux, Aix-en-Provence

POUR LES ALPES MARITIMES (06)


RDV 9h30 à la préfecture de Nice


RDV 10h30 au parking de covoiturage face à Decathlon/Boulanger (à la sortie 41 de l’A8) à Mandelieu pour rejoindre Aix-en-Provence

POUR LES ARDENNES (08)

RDV à 14h au parc des Expositions rue de la Vieille Meuse à Charleville-Mézières

POUR L'AUBE (10)

RDV 14h au parking des Halles à Bar-sur-Seine

RDV 16h à proximité du péage de Saint-Thibault (entre la brasserie de l’horloge et l’usine Royal Moto)

POUR L'AUDE (11)


RDV 9h chez Moto AXXE à Narbonne pour rejoindre la manifestation à Aix-en-Provence


RDV 11h au relais des Cheminières à Castelnaudary pour rejoindre la manifestation à Toulouse

POUR L'AVEYRON (12)


RDV 11h au parking Saint-Eloi, Drive Leclerc à Rodez


RDV 11h30 sur la RN88 aux silos de Baraqueville pour rejoindre la manifestation à Toulouse

POUR LES BOUCHES-DU-RHÔNE (13)


RDV 14h parking de l’Arena, 1955 rue Claude Nicolas Ledoux, Aix-en-Provence

POUR LE CALVADOS (14)

RDV 9h30 place Saint Sauveur à Caen pour rejoindre la manifestation à Flers

POUR LA CHARENTE (16)


13h30 Espace 3000 à Cognac

POUR LA CHARENTE-MARITIME (17)


Accueil dès 11h sur le parking Belvédère à la Rochelle (food truck sur place). Départ à 14h.

POUR LE CHER (18)

RDV 10h00 parking du stade La Berrichone à Chateauroux

RDV 14h30 Le Prado à Bourges

POUR LA CORSE DU SUD (2A)


RDV 13h rond-point de l’aéroport à Ajaccio

POUR LA CÔTE-D'OR (21)

RDV 13h30 parking de gros de Dijon (près d’Ikea)

POUR LES CÔTES-D'ARMOR (22)


RDV 14h à l’aéroport de Trémuson

POUR LE DOUBS (25)

RDV 12h à l’espace multicuturel Pourny à Pontarlier

Rassemblement à Montbéliard à 13h, parking rue des Vosges pour une manif dans Montbéliard avant de rejoindre Belfort par la A36

POUR L'EURE (27)


RDV 8h30 sur le parking de l’ancien E.Leclerc de Caër à Evreux


RDV 9h30 sur le parking routier "Le relais de Dampierre" sur la N12 au lieu-dit "Le Gerier"


RDV 10h au rond-point piste de lavage d’Intermarché de Verneuil


RDV 10h30 au rond-point sortie "L’aigle" du croisement D926/D926A/D3 à "L’Aigle"


RDV 12h au parking Carrefour d’Argentan pour rejoindre la manifestation à Flers

POUR L'EURE-ET-LOIR (28)


RDV avancé à 9h00 au lieu de 10h30 sur le parking du Géant à Lucé pour rejoindre la manifestation à Flers

POUR LE FINISTÈRE (29)


RDV 13h30 parc de chaînes à Brest

POUR LA HAUTE-GARONNE (31)


RDV 14h au parking routier, avenue de Fondeyre, à Toulouse

POUR LE GERS (32)

RDV 12h chez Dafy à Auch

RDV 12h parking IGG au 1er rond-point à l’entrée d’Isle-Jourdain

POUR LA GIRONDE (33)


RDV 13h30 au niveau du toboggan boulevard Aliénor d’Aquitaine à Bordeaux

POUR L'HÉRAULT (34)


RDV 9h Zone de Rieucoulon à St Jean de Védas


RDV 13h devant Dafy moto à Villeneuve les Béziers

POUR L'ILLE-ET-VILAINE (35)


RDV à 11h sur le parking Prevalaye à Rennes. Départ à 12h

POUR L'INDRE-ET-LOIRE (37)


RDV 13h30 rue de la Brosse à Chateauneuf-sur-Loire


RDV 13h30 parking Seb Moto à Meung sur Loire pour rejoindre la manifestation à Orléans


VOITURES : RDV parking Babou à Saran

POUR L'ISÈRE (38)


RDV 14h place de Verdun à Grenoble

POUR LE JURA (39)


RDV à 9h45 square du 8 mai 45 à Lons-le-Saunier. Départ à 10h


RDV à 10h45 à l’aquaparc Isis à Dole pour un départ à 11h30

POUR LES LANDES (40)

RDV 10h aux Arènes à Mont-de-Marsan

POUR LA LOIRE (42)

RDV 13h parking Auchan Villars (Saint-Etienne) pour rejoindre Roanne

RDV 14h30 Esplanade des Mariniers, parking entre le quai de l’île et quai Cdt Lherminier à Roanne

POUR LA HAUTE-LOIRE (43)


RDV 14h parking du Smart cabaret à Brives-Charensac

POUR LA LOIRE-ATLANTIQUE (44)


RDV 14h rue Gaetan Rondeau (quartier Beaulieu, Conservatoire de Musique, CPAM, Urssaf...) à Nantes

POUR LE LOIRET (45)


RDV 13h30 rue de la Brosse à Chateauneuf-sur-Loire


RDV 13h30 parking Seb Moto à Meung sur Loire pour rejoindre la manifestation à Orléans


VOITURES : RDV parking Babou à Saran

POUR LA LOZÈRE (48)


RDV 14h parking du Smart cabaret à Brives-Charensac

POUR LE MAINE-ET-LOIRE (49)


RDV 14h rue du Patis à Saint Barthélémy d’Anjou

POUR LA MANCHE (50)


RDV 8h30 station Leclerc de Bayeux


RDV 10h à Cherbourg


RDV 12h sur le parking de covoiturage de Saint-Lô pour aller vers Vire puis Flers

POUR LA MARNE (51)


RDV 6h15 station Total de Récy à Montreuil pour rejoindre la manifestation de la FFMC 61 à Flers

RDV 7h15 au carrefour de Tinqueux (Reims)

RDV 13h à la gare de Montreuil-sur-Mer, pour rejoindre Le Touquet

POUR LA HAUTE-MARNE (52)

RDV 13h30 à la Préfecture de Chaumont

POUR LA MAYENNE (53)


Rejoignent la manifestation à Flers

POUR LA MEURTHE-ET-MOSELLE (54)

RDV 13h parc des expositions de Nancy-Vandoeuvre

POUR LE MORBIHAN (56)


RDV 14h à l’aéroport de Trémuson

POUR LA MOSELLE (57)


RDV 14h au parc des expositions Metz-Grugy à Metz

POUR LA NIÈVRE (58)


RDV 13h30 rue de la Brosse à Chateauneuf-sur-Loire


RDV 13h30 parking Seb Moto à Meung sur Loire pour rejoindre la manifestation à Orléans


VOITURES : RDV parking Babou à Saran

POUR LE NORD (59)


RDV 9h restaurant Rendez-vous du marché, 1ère avenue, Lomme


RDV 10h parking covoiturage 887 rue de l’Haeghe Doome à Meteren


RDV 10h30 gare d’Ebblinghem


RDV 13h à la gare de Montreuil-sur-Mer, pour rejoindre Le Touquet

POUR L'OISE (60)


RDV 8h30 à l’aire de covoiturage de Moyvilliers pour rejoindre la manifestation au Touquet


RDV 13h à la gare de Montreuil-sur-Mer, pour rejoindre Le Touquet

POUR L'ORNE (61)


RDV 13h Parking de la Mairie à Flers (cf Eure-et-Loir-28)


14h Manifestation à pied en ville


15h30 Manifestation routière

POUR LE PAS-DE-CALAIS (62)


RDV 8h30 au parking delerue moto à Billy Montigny,


RDV 9h30 au parking Auchan à Arras,


RDV 10h30 à la brasserie Legris à Tincques,


RDV 11h30 à la marie du Percq,


RDV 13h à la gare de Montreuil-sur-Mer, pour rejoindre Le Touquet

POUR LE PUY-DE-DÔME (63)


RDV 14h place du 1er mai à Clermont-Ferrand

POUR LES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES (64)


RDV 14h30 au parking de la salle Iraty à Biarritz

POUR LES PYRÉNÉES-ORIENTALES (66)

RDV 8h30 parking de la station service Carrefour Claira (Perpignan Nord) pour rejoindre Aix-en-Provence

POUR LE BAS-RHIN (67)


RDV 14h au Mille Club, ZI Brumath à Bernolsheim

POUR LE HAUT-RHIN (68)


RDV 14h gare de Mulhouse-Nord à Mulhouse

POUR LE RHÔNE (69)


RDV à 13h, 20 quai Gailleton (sens Nord-Sud) à Lyon

POUR LA HAUTE-SAÔNE (70)

RDV à 12h30 sur le parking Noz de l’avenue maréchal Juin à Lure pour rejoindre Belfort

POUR LA SAÔNE-ET-LOIRE (71)

RDV à 14H - Station AS24 Sortie Lux en direction de Varennes Le Grand.

POUR LA SARTHE (72)


RDV 9h face Calberson ZIS au Mans pour opération escargot jusqu’à Alençon puis Flers

POUR LA SAVOIE (73)

RDV 10h parking Chamnord (à côté du MacDo) à Chambéry

Convoi sur Autoroute A43 pour jonction avec le cortège du 74 à l’Isle d’Abeau.

POUR LA HAUTE-SAVOIE (74)

RDV 8h parking de la station service Auchan à Epagny

POUR LA SEINE-MARITIME (76)


Rejoint la manifestation à Flers

POUR LES DEUX-SÈVRES (79)


RDV 14h à L'Acclameur à Niort.

POUR LA SOMME (80)


RDV 11h Zone d’Activités "aux Bornes du temps", sortie nord à Amiens pour rejoindre le Touquet

RDV 13h à la gare de Montreuil-sur-Mer, pour rejoindre Le Touquet

POUR LE TARN (81)


RDV 14h au parking routier, avenue de Fondeyre, à Toulouse

POUR LE VAR (83)


RDV 11h30 avenue Adjudant-chef Marie-Louis Broquier à Brignoles


RDV 12h30 aire de Cambarette sur autoroute A8

POUR LE VAUCLUSE (84)

RDV 12h devant la Préfecture à Avignon

RDV 12h30 au parking de Verdun à Cavaillon

RDV 13h au parking de la cave vinicole à Lambesc pour rejoindre la manifestation à Aix-en-Provence

POUR LA VENDÉE (85)

Appelle à rejoindre les manifestations à La Rochelle (17) ou à Niort (79)

POUR LA VIENNE (86)


RDV 14h au parc des Expositions de Poitiers

POUR LES VOSGES (88)


RDV 8h30 parking du cimetière à Epinal pour rejoindre Belfort.

POUR L'YONNE (89)


RDV 13h30 au parking de la Noue à Auxerre

POUR LE TERRITOIRE DE BELFORT (90)


RDV 14h sur la place de l’arsenal à Belfort

POUR L’ESSONNE (91)

RDV 14h avenue de la Division Leclerc à Longpont-sur-Orge

POUR LA GUYANE (973)

RDV 9h au Family Plaza à Cayenne

RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 15 AVRIL 2018

POUR LA DORDOGNE (24)


RDV 13h Espace Badinter à Périgueux

POUR PARIS/ÎLE-DE-FRANCE


RDV 14h esplanade du château de Vincennes


RDV 12h sur le parking de Carrefour à Pontault-Combault


RDV 14h sur la parking du Pacha Club de Louveciennes

RDV 13h parking de la préfecture à Evry

RDV 13h30 devant Horizon Moto à Saint-Ouen-l’Aumone

Lire la suite...

Les cas d’arnaque liés à l’achat/vente ou à la réparation automobile sont nombreux : l'association "40 millions d’automobilistes" reçoit des appels de plus en plus nombreux de personnes victimes de vices-cachés, de fraudes au compteur kilométrique ou encore de réparations automobiles mal effectuées. Ainsi, pour mieux informer les automobilistes sur les arnaques les plus courantes et les aider à se défendre, "40 millions d’automobilistes", avec l’aide d’Experveo, service d’expertise automobile, met en ligne le site Internet : www.stoparnaqueauto.com.

Les automobilistes de plus en plus victimes de la malhonnêteté de certains professionnels ou particuliers

Au début du mois de mars 2018, la presse locale charentaise se faisait l’écho d’une décision de justice mettant fin à une arnaque qui durait depuis des années : le dirigeant d’une société d’achat/vente automobile vendait des véhicules (voitures particulières, de luxe, camping-cars…), encaissait les milliers d’euros associés… et ne livrait jamais lesdits véhicules.

Malheureusement, ce genre d’escroquerie est aujourd’hui monnaie courante et les petites arnaques dont peut être victime chaque automobiliste ne cessent de se répandre, constate "40 millions d’automobilistes". C’est donc pour aider les automobilistes à identifier les situations douteuses et à se défendre en cas de litige que l'association a pris l’initiative de créer ce site Internet.

www.stoparnaqueauto.com

Pour chaque type d’arnaque identifiée dans le domaine automobile, le site Internet www.stoparnaqueauto.com propose donc une fiche pratique descriptive s’appuyant sur les textes de loi en vigueur, ainsi que la solution d’un expert automobile, pour faire constater officiellement l’arnaque et entamer un recours amiable ou judiciaire.

L’internaute a également la possibilité, s’il souhaite davantage de conseils ou si sa situation nécessite l’intervention d’un expert, d’être recontacté gratuitement par un expert automobile d’Experveo, grâce à un formulaire spécifique sur la page d’accueil du site.

Lire la suite...

Aujourd’hui, mardi 06 mardi 2018, l’association "40 millions d’automobilistes" sera auditionnée par le groupe de travail sur la sécurité routière du Sénat, dans le cadre de la généralisation de l’abaissement de 90 à 80 km/h de la limitation de vitesse.

Face au refus de concertation et au silence qui entoure la prise de décision gouvernementale de la mesure de généralisation des 80 km/h, le Sénat a créé un groupe de travail sur la sécurité routière et entrepris d’auditionner les principaux acteurs en la matière. C’est à ce titre que "40 millions d’automobilistes", première association de défense des automobilistes reconnue d’intérêt général, sera reçue aujourd’hui à partir de 15h30 par la sénatrice Michèle Vullien et les sénateurs Jean-Luc Fichet et Michel Raison.

Lors de cette audition, l'association s'attachera à démontrer, comme elle l'a fait à maintes reprises ces derniers mois, qu’une limitation de vitesse abaissée n’a pas d’intérêt en termes de réduction de l’accidentalité routière, d’abord parce qu’une telle mesure n’agit pas sur les principales causes de mortalité sur la route – qui sont l’alcoolémie et les stupéfiants au volant – et parce qu’il existe de nombreux exemples, en France comme à l’étranger, qui contredisent le modèle mathématique qui voudrait que "1% de réduction de la vitesse moyenne permette une réduction de 4% de la mortalité routière", seul et unique argument avancé par le Gouvernement pour justifier cette décision d’abaissement de la vitesse.

"40 millions d'automobilistes" ne manquera pas également de souligner le fait que cette baisse de la vitesse maximale autorisée provoquera sans aucun doute une forte augmentation du nombre d’amendes-radars et représente donc un surplus de recettes pour l’État estimé à près de 340 millions d’euros ! Cela nourrit évidemment le sentiment de ras-le-bol généralisé dirigé contre la politique ultra-répressive mise en oeuvre par le Gouvernement depuis des années, alors même que toute politique de sécurité routière devrait emporter l’adhésion de l’ensemble des usagers de la route.

>>> Consulter l’argumentaire qui sera développé par l’association au cours de l’audition <<<

Lire la suite...

Le député (LR) de l’Orne Jérôme Nury et 53 députés cosignataires ont déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à donner aux maires et aux conseils départementaux le pouvoir d’adapter à la hausse les limitations de vitesse imposées par décret ministériel. Autrement-dit, dans le cas où la mesure d’abaissement généralisé de la vitesse à 80 km/h viendrait à être appliquée, les autorités locales auraient la possibilité de maintenir la vitesse maximale autorisée à 90 km/h là où elles estiment que les 80 km/h ne sont pas justifiés en matière de sécurité routière. L’association "40 millions d’automobilistes" soutient cette proposition de loi.

L'Assemblée nationale risposte avec une proposition de loi

Le 9 janvier dernier, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé l’abaissement généralisé de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur près de 400000 kilomètres de routes du réseau secondaire à partir du 1er juillet 2018.

Depuis, de très nombreuses voix s’élèvent pour s’opposer à la mesure, parmi lesquelles les associations "40 millions d’automobilistes" et la Fédération française des Motards en Colère, le Sénat, et les élus de l’Assemblée nationale, qui ripostent aujourd’hui au passage en force du Gouvernement et à son refus de concertation par le dépôt d’une proposition de loi qui pourrait, si elle était adoptée, contrecarrer légalement les plans de la Sécurité routière.

L’exposé des motifs de la proposition de loi n°691 rappelle que dans une grande partie des territoires ruraux, la voiture individuelle reste le seul moyen de transport efficace pour les déplacements du quotidien, aussi bien personnels que professionnels.

Pour "40 millions d'automobilistes", abaisser la vitesse maximale autorisée sur le seul réseau routier gratuit du territoire est de nature à nuire profondément à l’efficacité des déplacements, des échanges – notamment de services et commerciaux – et donc à l’économie et à l’attractivité de ces régions, déjà souvent enclavées.

C’est donc pour préserver la performance du réseau routier secondaire, vitale pour ces territoires, que les députés cosignataires de la proposition de loi envisagent de donner le pouvoir aux maires et présidents des conseils départementaux d’adapter à la hausse la limitation de vitesse sur les routes nationales et départementales.

Une adaptation ponctuelle, en fonction de l’infrastructure et de critères locaux, de la vitesse maximale autorisée était en effet déjà possible, mais uniquement pour prescrire une vitesse inférieure à la vitesse par défaut. La proposition de loi permettrait donc de renforcer ce pouvoir d’adaptation en rendant possible une hausse de la limitation de vitesse – en fait de maintenir une vitesse à 90 km/h – lorsque l’autorité compétente estime qu’une vitesse à 80 km/h n’aura pas d’impact positif sur la sécurité routière.

Lire la suite...

Mercredi 21 février 2018, le Tribunal administratif de Paris a annulé la décision de la mairie de Paris de fermer à la circulation des véhicules motorisés les voies sur berge de la rive droite de la Seine. Une première victoire pour l’association "40 millions d’automobilistes" et tous les usagers de la route parisiens et franciliens dont la mobilité était mise à mal depuis l’entrée en vigueur de cette mesure en septembre 2016, qui espèrent maintenant que ces axes de circulation seront très rapidement rouverts.

Des insuffisances concernant les effets du projet

Le Tribunal administratif de Paris, saisi à maintes reprises et par divers organismes dénonçant la fermeture injustifiée des voies sur berge et les effets néfastes associés, a finalement suivi l’avis rendu par le rapporteur public début février : la Cour a en effet considéré que l’étude d’impact du projet réalisée par la Mairie de Paris qui avait servi de base à la piétonisation des voies sur berge de la rive droite contenait "des inexactitudes, des omissions et des insuffisances concernant les effets du projet sur la circulation automobile".

Comme l’association "40 millions d’automobilistes" le dénonce depuis le début, le Tribunal a reconnu que les résultats des études fournis par la Mairie de Paris étaient erronés et ne permettaient pas d’évaluer une prétendue diminution des émissions de polluants atmosphériques et des nuisances sonores, principaux arguments avancés par la Municipalité pour justifier l’interdiction de circulation sur ces axes. En outre, l’usage démontre les effets néfastes de cette mesure dans tous ces domaines.

Une première victoire pour les usagers

Cette annulation de l’arrêté municipal prononçant l’interdiction de circulation des véhicules motorisés sur 3,3 kilomètres d’axes routiers de la rive droite est une première victoire pour l’association "40 millions d’automobilistes" , qui bataille fermement depuis des mois pour que les méthodes de la maire de Paris Anne Hidalgo soient reconnues comme arbitraires et abusives.

En effet, en plus de ses prises de position incisives et de ses interventions média portant haut et fort l’opposition massive des Franciliens contre ce projet, l’association avait mis en place plusieurs actions pour que les usagers de la route parisiens et franciliens puissent jouir pleinement de leur droit à la mobilité, de la pétition "Non à la fermeture des voies sur berges" à l'action "Dis-le à Anne", en passant par le Grand Référendum pour la mobilité en Île-de-France, la pétition "Voies sur berge pour tous" et l'appel à soutien aux élus parisiens.

Pour "40 millions d’automobilistes", cette décision de justice est la seule issue juste et logique qui pouvait être donnée au dossier des voies sur berge ; il était impensable que l’on permette plus longtemps à Anne Hidalgo de mettre en œuvre toutes sortes de mesures plus aberrantes les unes que les autres, un nom d’une utopie écologiste mal orientée. L’association espère désormais que la circulation automobile sera rétablie au plus vite sur ces axes éminemment structurants que sont les voies sur berge de la rive droite.

Lire la suite...

 

"40 millions d'automobilistes" révèle le bilan de l'expérimentation des 80km/h

Le projet a nourri les débats pendant des années et le bilan de l’expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h devait permettre de statuer objectivement sur la légitimité et l’efficacité de cette mesure ; pourtant, malgré les demandes multiples formulées à la fois par les associations impliquées dans la sécurité des routes et les élus locaux, le Gouvernement a toujours refusé de communiquer les données d’accidentalité recueillies au cours de l’expérimentation, d’abord en observant un mutisme suspect, puis en prétendant que l’expérimentation était "non-concluante" sans en apporter les preuves chiffrées, et enfin en formulant des promesses à ce jour non-tenues.

Face au refus persistant du Gouvernement d’Édouard Philippe de fournir ces données, l’association "40 millions d’automobilistes" a entrepris de réaliser elle-même le recensement des accidents survenus sur les routes de l’expérimentation et publie le premier bilan de l'expérimentation des 80km/h : l’accidentalité relevée grâce aux Bulletins d’Analyse des Accidents corporels de la circulation des années 2015 et 2016 révèle que la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h n’a pas permis de réduire le nombre d’accidents – et plus particulièrement le nombre d’accidents mortels – sur les tronçons concernés au cours des 18 premiers mois de l’expérimentation. Sur certaines portions, l’accidentalité est même repartie à la hausse avec la mise en œuvre de l’expérimentation.

40 millions d'électeurs contre les 80km/h !

À l’aune de ces nouveaux éléments, "40 millions d’automobilistes" demande au Gouvernement de renoncer à la mesure de généralisation des 80km/h et lance la manifestation démocratique "40 millions d’automobilistes, 40 millions d’électeurs".

L’association appelle donc tous les usagers de la route opposés aux 80km/h à se mobiliser, avec l’opération « 40 millions d’automobilistes, 40 millions d’électeurs ».

L’association demande donc aux usagers de télécharger sur le site Internet www.40millionsdelecteurs.com la carte d’électeur factice qu’elle a créée et de l’envoyer symboliquement au Président de la République pour marquer leur désaccord avec sa politique de sécurité et, plus largement, pour refuser un système où l’opinion des citoyens n’est pas prise en compte.

Guide de participation à la manifestation démocratique

  1. Télécharger gratuitement la carte d’électeur factice sur www.40millionsdelecteurs.com ;
  2. Imprimer les deux côtés de la carte d’électeur ;
  3. Adresser le courrier sans l’affranchir à :

Emmanuel MACRON, Président de la République (personnel), Palais de l’Élysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 PARIS

Lire la suite...