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Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, la maire de Paris Anne Hidalgo accusait les automobilistes français d’être des fraudeurs et de ne pas payer leur stationnement. Selon elle, "91% [d’entre eux] ne mettent pas d’argent dans le parcmètre" à Paris. Sceptique quant à la réalité de ces chiffres, l’association "40 millions d’automobilistes" a donc mené l’enquête avec le magazine Marianne et révèle aujourd’hui, vendredi 02 décembre 2016, dans une vidéo en ligne, les mensonges de l’édile pour justifier sa "réforme du stationnement".

 Selon Anne HIDALGO, 91% des automobilistes seraient des fraudeurs…

"Les automobilistes qui paient le stationnement rotatif de surface ne sont que… 9% ! Autrement dit, 91% ne mettent pas d'argent dans le parcmètre. C'est de la fraude et c'est scandaleux ! Pour la Ville, cela représente chaque année un manque à gagner de 300 millions d'euros" fulminait Anne Hidalgo lors d’une interview au JDD en octobre dernier.

Des accusations basées sur les chiffres résultant d’une méthode de calcul du taux de paiement du stationnement sur voirie plus qu’alambiquée : en effet, il ne s’agit pas d’une constatation du nombre réel d’usagers qui s’acquittent du paiement de leur stationnement, mais d’une estimation du manque à gagner pour la Municipalité en fonction de la rentabilité maximum du stationnement payant, partant de l’hypothèse que toutes les places sont occupées et que chaque automobiliste paie le tarif maximum pour son stationnement.

C’est nier le fait que, d’une part, tous les emplacements de stationnement ne sont pas occupés 24h/24 et 7j/7 et, d’autre part, que certaines catégories d’usagers – sans être des "fraudeurs" – sont autorisées à payer un tarif préférentiel pour se garer sur la voirie (résidents, professionnels), voire à ne pas payer du tout (porteurs de la carte PMR, véhicules "propres").

... En réalité, 57,1% des automobilistes paient leur stationnement !

Pour rétablir la vérité, "40 millions d’automobilistes" a mené sa propre enquête dans les rues de Paris et a fait constater le taux réel de paiement du stationnement sur voirie dans la capitale par le cabinet d’huissiers de justice CHERKI et RIGOT et l’avocat en droit routier Jean-Baptiste IOSCA.

Sur l’ensemble des rues que nous avons parcourues, 57,1% des automobilistes stationnés étaient en règle. On est bien loin des hypothétiques 91% de fraudeurs évoqués par la maire de Paris. Grâce à ce relevé et au constat d’huissier, on a maintenant la preuve qu’Anne Hidalgo ment pour justifier une "réforme du stationnement" fortement impopulaire et une répression à outrance, qui sera encore renforcée par le recours à des sociétés privées pour verbaliser les usagers en infraction.

Une réforme du stationnement défavorable aux automobilistes

"Les places de stationnement en surface constituent un service rendu aux automobilistes" rappelait Anne Hidalgo. Certes, mais il faut s’attendre à ce que ce service soit sensiblement amputé dans les années à venir : la Maire envisage notamment de réduire encore le nombre d’emplacements de stationnement sur voirie (140 000 aujourd’hui, tous payants, contre 173 000 en 2003). Et si elle affirme que le tarif pour 2h de stationnement ne changera pas, on peut légitimement craindre qu’elle profite de la loi sur la dépénalisation du stationnement pour augmenter le montant des amendes, qui pourrait alors passer de 17€ à 44€...

Anne Hidalgo fait mensonges sur dissimulations… Pourtant, lorsqu’elle nous dit "Croyez-moi, les Parisiens s’en rendront compte dans leur vie quotidienne", on n’a aucune difficulté à la croire ! Leur mobilité et leur pouvoir d’achat en pâtiront sans aucun doute !

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Lors de la réception d'un PV, les automobilistes sont souvent tentés par la contestation. En effet, nombreux sont les articles sur le net qui prétendent que la contestation est LA solution pour échapper aux poursuites. Mais qu'en est-il réellement ? "40 millions d'automobilistes" fait le point sur 3 faits que vous ignorez sans doute sur la contestation, ou comment le Gouvernement a mis en place des dispositions pour dissuader les automobilistes de contester.

L'OMP n'a pas le droit de rejeter une contestation

L'OMP (Officier du Ministère Public) est l'instance qui est chargée de traiter les contestations. À la réception d'une contestation, celle-ci a 3 possibilités :

  • Classer la contravention sans suite, par exemple dans le cas où le procès verbal dressé serait irrégulier.
  • Transmettre le dossier auprès d'une juridiction de proximité, ce qui est la procédure normale suite à laquelle l'automobiliste sera amené à s'expliquer devant un juge de proximité.
  • Rejeter la contestation, en cas de non-respect des règles de forme (envoi de la demande de contestation en RAR, chèque de consignation le cas échéant, respect du délai de 45 jours).


Or, il est courant que l'OMP se permette de rejeter une contestation sur le motif de celle-ci, alors que son rôle doit en théorie se limiter à l'étude de la recevabilité de la contestation sur sa forme. Une contestation effectuée correctement et qui n'est pas classée sans suite doit obligatoirement être transmise par l'OMP à un juge de proximité. Seul ce dernier peut juger de la recevabilité du motif de la contestation.

L'État français a déjà été condamné plusieurs fois suite à ce type d'abus : la Cour européenne des Droits de l'Homme a en effet reconnu la caractère illégal de cette pratique, qui perdure malgré tout, sans doute dans le but de désengorger les tribunaux.

Or, nombreux sont les automobilistes à ignorer que ce type de décision est illégal : ils abandonnent alors leur contestation en réglant la contravention suite aux courriers de rejet de l'OMP. Pour se défendre face à cette pratique, l'automobiliste doit insister en renvoyant un courrier à l'Officier du Ministère Public, dans lequel il rappellera le caractère illégal du rejet de sa contestation et sa volonté d'être entendu par un juge de proximité.

Le juge peut augmenter le montant de l'amende

Comme vu précédemment, l'automobiliste qui effectue sa contestation dans "les règles de l'art" peut être entendu par un juge de proximité pour se défendre des faits qui lui sont reprochés. Mais ce n'est pas systématique : parfois, pour gagner du temps, le juge examine la contestation de l'automobiliste en son absence. L'automobiliste est alors informé de la décision du juge par ordonnance pénale.

Mais dans les 2 cas, il y a une chose que les requérants ignorent très souvent : si le juge peut effectivement décider de la relaxe de l'automobiliste, il peut aussi considérablement augmenter le montant de l'amende, jusqu'à un montant maximum défini par la loi, qui peut être bien supérieur au montant de l'amende majorée !

Par exemple, pour un automobiliste qui conteste une contravention pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h avec limitation supérieure à 50 km/h (amende forfaitaire de 68€), le juge peut décider d'attribuer au contrevenant une sanction de 450 € !

Amende Exemple de contravention Maxima
1ère classe Non-paiement du stationnement 38€
2ème classe Absence de clignotant 150€
 3ème classe  Excès de vitesse < 20km/h avec limitation > 50km/h 450€
4ème classe Excès de vitesse < 20km/h avec limitation ≤ 50km/h 750€


Cette pratique est d'autant plus courante lorsque l'automobiliste a contesté sur le motif que ce n'était pas lui au volant du véhicule et qu'il ne fournit pas l'identité de la personne à qui le véhicule était prêté. Si la loi garantit aux automobilistes le droit de ne pas dénoncer un autre conducteur, les juges n'hésitent pas à user de la possibilité d'augmenter considérablement l'amende pour dissuader les usagers de contester sur ce motif. En revanche, en maintenant l'identité du conducteur secrète, le contrevenant ne pourra pas être sanctionné par un retrait de point.

Quel que soit le motif de contestation choisi par l'automobiliste, celui-ci a donc tout intérêt à réunir un maximum de preuves pour démontrer son innocence au juge. Même sans motif valable de contestation, il peut être judicieux dans certains cas de contester pour gagner du temps et être crédité des points en cours de récupération, quitte à payer une amende bien plus importante.

Des frais de justice peuvent être appliqués en l'absence de peine

Depuis février 2015, le montant des frais de justice (ou "taxe de procédure pénale") s'élèvent désormais à 31€, contre 22€ auparavant. Les automobilistes savent généralement que cette taxe peut être appliquée dans le cas où le juge de proximité ne leur donne pas gain de cause. Ils doivent alors régler le montant de l'amende fixée par le juge, auxquels s'ajoutent les frais de justice de 31€.

Une énième mesure qui vise à dissuader les automobilistes de contester leurs contraventions !

Mais ce qu'ignorent les automobilistes, c'est que, en cas de dispense de peine, ils peuvent également être redevable de cette taxe ! En effet, la dispense de peine n'est pas synonyme de relaxe : dans le cas où le contrevenant est dispensé de peine mais tout de même reconnu coupable, des frais de justice sont appliqués.

Crédits photo : delkro sur fotolia.com

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Internet est une formidable source d'information, mais peut aussi se révéler être un outil puissant de propagation des rumeurs les plus folles. Et les automobilistes n'échappent pas à la règle ! Ne vous faites plus avoir ! "40 millions d'automobilistes" revient sur les rumeurs du web (autrement appelés hoax) et démêle pour vous le vrai du faux, dans cette partie 2 des Canulars qui perdurent sur le web.

Anne Hidalgo en excès de vitesse sur le périphérique

Depuis plus d'un an, une photo et un message circulent selon lesquels Anne Hidalgo, maire de Paris, aurait été contrôlée à 121 km/h au lieu de 70 sur le boulevard périphérique, entraînant la suspension immédiate de son permis de conduire. Cerise sur le gâteau, la maire circulait à bord d'une berline noire immatriculée de plus de 15 ans et dont le contrôle technique n'était pas à jour. Un comble pour une élue qui souhaite éradiquer tous les véhicules immatriculés d'avant 2011 de la capitale d'ici 2020 ! Seulement voilà : cette rumeur est en fait un poisson d'avril périmé publié initialement par le site du Parisien / Aujourd'hui en France. Cet hoax a par la suite été relayé par d'autres média mal avisés. Non, Anne Hidalgo n'a pas subi une suspension de permis et n'a pas dû terminer son trajet en taxi !

L'accès à la prise OBD, ou le contrôle permanent de la vitesse des automobilistes

C'est un amendement publié le 30 avril 2016 qui a mis le feu aux poudres : le Gouvernement aurait prévu de permettre aux forces de l'ordre d'accéder à la prise OBD des véhicules lors des contrôles routiers, c'est-à-dire d'accéder à toutes les données enregistrées par le véhicule et donc de verbaliser les automobilistes pour des infractions antérieures au contrôle. Et il y avait de quoi s'inquiéter : l'amendement, publié sur le site de l'Assemblée nationale, stipulait effectivement "Les agents compétents pour rechercher et constater les infractions au présent code, dont la liste est fixée par décret en Conseil d’État, ont accès aux informations et données physiques et numériques embarquées du véhicule afin de vérifier le respect des prescriptions fixées par le présent code."

Mais peu de temps après la publication de l'information par certains média, la Sécurité routière a démenti par le biais d'un communiqué de presse : "En réalité, ce nouveau texte vise à faciliter le travail des forces de l'ordre dans le contrôle du numéro de série d'un véhicule afin de vérifier que celui-ci est bien autorisé à circuler."

Malgré le communiqué explicite de la Sécurité routière, certaines structures n'hésitent pas à "surfer" sur les peurs des automobilistes en continuant à semer le doute sur l'utilisation de la prise de diagnostic OBD par les forces de l'ordre.

Bientôt un macaron "S" pour les Seniors

Il y a quelques mois, l'information selon laquelle un macaron "S" destiné aux automobilistes seniors (à l'image des macarons "A" pour les permis probatoires) avait été mis en vente à l'initiative d'un auto-entrepreneur. L'association "40 millions d'automobilistes" avait d'ailleurs lancé le débat autour du sujet sur votre réseau social Fil conducteurs. Et pour cause : ce macaron existe bel et bien !

En revanche, contrairement à ce qu'affirme un courriel mensonger qui circule depuis quelques semaines, il n'est absolument pas question que ce macaron devienne obligatoire pour les automobilistes seniors ! Ce courriel mentionne que "La Prévention routière s'est emparée de l'idée, l'a montée en épingle auprès de la Direction des transports,qui elle-même a établi un rapport qui est sur le bureau du ministre des transports préconisant cette mesure au plan national, inscrite dans le code de la route, pour le bien et la sécurité de cette catégorie d'usagers."

Or, les incohérences pullulent dans ce courriel, à commencer par l'implication de la Prévention routière qui, à l'instar de "40 millions d'automobilistes", s'est positionnée contre ce macaron, à cause de son caractère stigmatisant. De nombreux acteurs de la sécurité routière se sont également positionnés contre ce dispositif. D'autre part, la Sécurité routière ne dépend pas de la "Direction des Transports", mais du ministère de l'Intérieur.

Les autoroutes bientôt limitées à 90 km/h ?

Sur le web, certains ont pu voir l'information selon laquelle les autoroutes allaient bientôt être limitées à 90 km/h. Cette rumeur est en fait fondée sur l'annonce de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de donner davantage d'autonomie aux maires qui souhaitent abaisser la limitation de vitesse sur les portions d'autoroutes traversant leur ville.

Cette décision de la ministre de l'Écologie et des Transports concerne donc potentiellement une douzaine de tronçons autoroutiers traversant les villes. S'il s'agit bien d'une nouvelle mesure à l'encontre des automobilistes qui vient s'ajouter à une liste déjà bien fournie des restrictions en tous genres, il ne s'agit en aucun cas d'abaisser la limitation de vitesse à 90 km/h sur les 12000 kilomètres de voies qui composent le réseau autoroutier !

 

Retrouvez les parties 1 et 3 de l'article :

Ces canulars qui perdurent sur le web - Partie 1

Ces canulars qui perdurent sur le web - Partie 3

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L’association "40 millions d’automobilistes" révèle aujourd’hui, lundi 20 juin 2016, les résultats de son enquête de perception Les Français et la qualité de l’air à l’intérieur du véhicule, pour sensibiliser les automobilistes au fait qu’ils sont les premières victimes de la pollution liée au trafic routier. Pour mieux les informer des conséquences de la pollution de l’air dans l’habitacle et de l’utilité d’équiper sa voiture d’un outil performant pour dépolluer l’air intérieur du véhicule, l’association publie aujourd’hui le fascicule Le filtre d’habitacle à charbon actif.


Pour consulter l’enquête Les Français et la qualité de l’air à l’intérieur du véhicule, suivez ce lien.


Pour consulter le livret Le filtre d’habitacle à charbon actif, suivez ce lien.


Les Français préoccupés par la qualité de l’air dans l’habitacle

L’enquête Les Français et la qualité de l’air à l’intérieur du véhicule a été réalisée par l’association "40 millions d’automobilistes" auprès d’un panel de 6 522 Français, usagers réguliers d’un véhicule automobile. Le sondage avait pour but d’estimer les préoccupations des automobilistes en termes d’exposition aux émissions de polluants lorsqu’ils empruntent ce moyen de transport et la connaissance qu’ils ont des solutions pour réduire la présence des polluants dans l’habitacle.


L’enquête révèle ainsi que 74% des automobilistes se disent préoccupés par la qualité de l’air qu’ils respirent dans l’habitacle de leur véhicule, parce qu’ils y sont exposés aux émissions polluantes (près de 20% d’entre eux ne se sentent même "pas du tout protégés" dans l’habitacle du véhicule) et que près de 93% d’entre eux estiment que cela a un impact direct sur leur santé.


Le filtre d’habitacle à charbon actif, une solution qui permet de retenir 98% des polluants

Et pour cause : l’organisme de prévision de la qualité de l’air Prév’air estime en effet que l’air intérieur du véhicule contient environ 90 000 particules par cm3. Il est donc primordial pour les occupants d’une voiture de connaître les bons réflexes pour réduire la pollution dans l’habitacle.

Or, plus de 41% des automobilistes ne savent pas ce qu’est un filtre d’habitacle. S’ils sont 83,6% à en avoir "déjà entendu parler", ils le confondent le plus souvent avec le filtre à particules (aussi appelé "FAP " et installé au niveau de l’échappement) ou le filtre à huile, situé dans le moteur. Près de 17% des automobilistes ne savent même pas que leur voiture est équipée d’un filtre d’habitacle.

Pourtant, l’intérêt de cet équipement n’est plus à prouver en termes d’amélioration de la qualité de l’air dans le véhicule. Placé à l’entrée de la boucle de ventilation et correctement entretenu, le filtre d’habitacle à charbon actif permet en effet de réduire jusqu’à 98% des pollens, bactéries et particules fines à l’origine d’allergies et facteurs aggravants d’infections respiratoires et de maladies cardio-vasculaires.

Un livret pour informer l’usager

Dans ce livret de 12 pages, "40 millions d’automobilistes" rappelle donc que de nombreux éléments polluants sont présents dans l’habitacle de la voiture et ont des conséquences néfastes sur la santé des occupants du véhicule. Le rôle du filtre d’habitacle à charbon actif est exposé dans le fascicule :

  • Santé : Le filtre d’habitacle forme un rempart contre les polluants et allergènes présents à l’intérieur du véhicule (pollens, particules fines, ozone…).
  • Confort : La couche de charbon actif présente dans les filtres d’habitacle à charbon actif absorbe les mauvaises odeurs produites par le développement des bactéries et moisissures dans les conduits de ventilation.
  • Sécurité : Le changement régulier du filtre d’habitacle contribue au désembuage et au dégivrage des vitres pour une meilleure visibilité du conducteur.


Pour préserver l’efficacité du filtre, "40 millions d’automobilistes" conseille de le changer régulièrement (au maximum tous les 15000 kilomètres parcourus).

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Le 15 février 2016, le comparateur d'assurances spécialisé dans les jeunes conducteurs Le-jeune-conducteur.com publiait les résultats de son enquête intitulée "Le budget des jeunes conducteurs pour leur première voiture". Réalisée en janvier 2016 auprès d’un panel de 2800 jeunes conducteurs propriétaires de leur véhicule, l'enquête s'est penchée sur le type de premier achat de voiture effectué par les 18 et 24 ans, leur budget, mais également la gestion des différents frais qui en découlent.


La voiture d'occasion à bas prix largement privilégiée

Le premier enseignement tiré de cette enquête est sans appel : 96% des jeunes automobilistes achètent d'abord une voiture d'occasion, alors que 4% seulement envisagent l'achat d'un véhicule neuf.


Pour ce premier achat, 1/4 des 18-24 ans interrogés disposent d'un budget entre 1000€ et 2000€, 19% d'un budget entre 2000€ et 3000€, et 13% d'un budget entre 3000€ et 5000€. 17% disposent quant à eux d'un budget supérieur à 5000€, tandis que 15% doivent se contenter de montants inférieurs à 1000€. Pour finir, 12% des jeunes automobilistes se font offrir leur premier véhicule par leurs parents, ce qui, selon Le-jeune-conducteur.com, représente une proportion relativement élevée.


La question du financement

À la question de savoir comment est financé leur premier véhicule, 57% des jeunes conducteurs répondent qu’ils prennent le temps d’épargner en vue de cet achat souvent indispensable une fois les bancs de l’école quittés.

22% déclarent effectuer un emprunt auprès de leurs parents en vue de les rembourser une fois que les rentrées d’argent commencent à arriver.
Par ailleurs, un jeune conducteur sur cinq effectue un crédit auprès d’une banque : une option privilégiée par ceux qui n’ont d’autre solution et qui se trouvent dans la nécessité de posséder et d’utiliser un véhicule.


Les jeunes payent leur essence mais se font aider pour l'assurance

Concernant les frais liés à l'achat de la première voiture, 39% des jeunes automobilistes se font aider par leurs parents pour financer l'assurance auto. En revanche, une majorité d'entre eux payent eux-mêmes leur carburant (82%). Enfin, 77% financent l'entretien de leur premier véhicule, quand les 23% restants se font aider par leurs parents.


Quant au type d'assurance choisi, les réponses sont partagées : 39% des jeunes conducteurs privilégient l'assurance au tiers au risque d'être peu couvert, mais qui leur permettra de payer moins cher. 26% optent quant à eux pour une assurance au tiers à laquelle ils ajoutent différentes garanties. Pour finir, les jeunes automobilistes sont tout de même 35% à choisir une assurance tous risques pour bénéficier d'un maximum de garanties.

Et vous, vous souvenez-vous de votre premier véhicule ? Comment l'avez-vous financé ?

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Stop aux radars tirelires !

Pour commencer l'année avec une mesure forte en faveur des automobilistes,  " 40 millions d'automobilistes " est à l'initiative d'une proposition de loi visant à faire supprimer l'amende pour les petits excès de vitesse, soutenue et déposée au Sénat par Alain Fouché, sénateur de la Vienne. Ce nouveau texte de loi tend à introduire davantage d’équité dans la répression des excès de vitesse inférieurs ou égaux à 10 km/h en supprimant l’amende encourue par les contrevenants. " 40 millions d’automobilistes " remercie le Sénateur pour son engagement dans la protection des automobilistes.

L'association espère vivement que cette impulsion sera suivie par une majorité d’élus parlementaires et appellent les automobilistes à soutenir le projet en signant la pétition en ligne sur http://petitions.40ma.org/radar-pv/.


Le constat

Depuis la mise en place du permis à points en France en 1992, les excès de vitesse sont sévèrement sanctionnés à la fois par un retrait de point(s) et une amende pécuniaire, croissants en fonction de la gravité de l’infraction. Chaque année, ce sont près de 800 millions d’euros qui entrent dans les caisses de l’État grâce à la répression des excès de vitesse. Or, 90% de ces infractions sont en fait constitués par des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h, c’est-à-dire – dans la majorité des cas – des excès de vitesse involontaires. Cette répression à outrance n’a fait que provoquer le rejet du système tout entier par les Français, qui parlent désormais de " pompes à fric " ou de " tirelires " pour désigner les radars. "


La solution

Pour réhabiliter l’image des radars et réconcilier les Français avec la politique de sécurité routière, il est donc urgent de modifier le système : " Puisque le Gouvernement prétend que la verbalisation et la sanction des excès de vitesse sont nécessaires, non pas pour permettre à l’État de récupérer de l’argent, mais pour améliorer la sécurité des usagers de la route, nous proposons que, pour les petits excès de vitesse, les contrevenants n’aient plus à payer d’amende ", explique le Sénateur Alain Fouché.


Pour " 40 millions d'automobilistes ", le radar est devenu le symbole de la taxe. Demandez à un automobiliste s’il considère que le radar favorise la sécurité routière ; il vous répondra qu’il ne sert que la rentabilité routière. Pourtant, il a effectivement permis de réduire considérablement le nombre des grands excès de vitesse, véritablement dangereux. Il est donc impératif maintenant pour le Gouvernement de démontrer que la multiplication des radars est bien une question de sécurité et non d’argent facile pour rembourser la dette de l’État. Quelle meilleure preuve alors que de supprimer l’amende pour les petits excès de vitesse ?


De nombreux pays européens, tels l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne, ne sanctionnent pas les petits excès de vitesse et enregistrent de meilleurs résultats en termes d’accidentalité routière que la France.

Pour consulter le texte de la proposition de loi, suivez le lien :
http://petitions.40ma.org/radar-pv/ppl.pdf

Une proposition largement plébiscitée

Selon un sondage de l’institut d’enquêtes et d’études d’opinion IFOP pour Radio Alouette, première radio du Grand Ouest, 71% des Français sont favorables à la suppression de l’amende pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Ce sondage a été effectué auprès de 996 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française.

Comment soutenir le projet ?

" 40 millions d’automobilistes " et le sénateur Alain Fouché appellent tous les automobilistes favorables à ce projet à signer la pétition en ligne sur la page http://petitions.40ma.org/radar-pv/.

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Avec l'entrée en vigueur de la réforme territoriale au 1er janvier 2016, les différentes taxes doivent être harmonisées au sein des nouvelles régions. Une réforme qui a aussi ses conséquences sur les taxes destinées aux automobilistes ! Quels changements vont intervenir suite à la réforme territoriale ?

Le prix des cartes grises

Le prix de la carte grise est déterminé par une taxe dont le conseil régional a la responsabilité. Ainsi, les tarifs des certificats d'immatriculation varient selon les régions. En 2015, les prix s'étendaient par exemple de 27€ pour la Corse à 51,20€ pour la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Mais avec la réforme territoriale, les nouvelles régions vont devoir s'aligner : elles ont jusqu'au 31 mai 2016 pour voter un nouveau tarif unique. Ainsi, la région Bourgogne-Franche-Comté, qui pratiquait auparavant des tarifs de 51€ et 36€, va-t-elle s'aligner sur le prix le plus bas, le plus haut, ou bien couper la poire en deux ? " 40 millions d'automobilistes " craint que les régions ne fassent pas de cadeau aux automobilistes et alignent les tarifs à la hausse.

Le prix des carburants

Avant la réforme territoriale, 2 régions avaient fait le choix de ne pas prélever leur part régionale de taxe intérieure sur les produits pétroliers : ils s'agissait du Poitou-Charentes et de la Corse. Cependant, la fusion des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes a également conduit à l'obligation d'harmoniser les taxes. Et cette fois, le doute ne plane plus : l'avantage fiscal ne sera plus accordé aux automobilistes Picto-Charentais, les deux autres anciennes régions refusant de suivre le Poitou-Charentes. Cette décision représenterait un surcoût d'environ 2 centimes par litre de carburant.

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Hier lundi 14 septembre, 111 nouveaux radars double-sens ont été mis en service aux quatre coins de la France. Le système est redoutable : pour un investissement modéré et alors que le gouvernement s'était engagé à ne pas ajouter de radars supplémentaires sur les routes de France, des radars déjà existants ont été équipés d'une seconde caméra, leur donnant ainsi la capacité de flasher dans les 2 sens de circulation ! C’est coup double ! Et ce sont les automobilistes qui vont en faire les frais...

Plus de répression... Mais une hausse de la mortalité qui se confirme.

Les accidents dus à la vitesse en France représentent 1/4 des accidents : quelle vertu auront ces nouveaux radars sur les 3/4 restants ? Quelle vertu ce nouveau dispositif aura-t-il sur la première cause de mortalité routière, l'alcool ?

Malgré la mise en place récente de 19 des 26 mesures de sécurité routière de Bernard Cazeneuve ainsi que l’intensification de la répression sur la vitesse, la mois d'août a été marqué par une nouvelle hausse de la mortalité routière : + 9,5% par rapport à août 2014. Cependant, si l'on note une hausse du nombre de morts sur les routes, le nombre d'accidents a diminué.

La répression a-t-elle atteint ses limites ? Le gouvernement ne devrait-il pas mettre l'accent sur la prévention, ou s'attaquer sérieusement à la première cause de mortalité routière ?

Pas de tolérance sur les radars, seulement une marge technique

L'association " 40 millions d'automobilistes " regrette le manque de souplesse et de tolérance dans le calcul du dépassement de vitesse. En France, il existe une marge d’erreur technique qui correspond à 5% de la limitation de vitesse. Il n’y a donc pas de tolérance sur les radars. En Angleterre, là où les radars sont acceptés, il y a une marge de tolérance de 10% à 15% de la limitation de vitesse, c’est-à-dire deux à trois fois la marge qu’il y a en France ! Résultat des courses : on n’a pas flashé 80 % des automobilistes en Angleterre, mais seulement ceux qui ont franchement dépassé la limite.

Quand on sait que 95,6% des excès de vitesse constatés en France le sont pour de petits excès de vitesse, il devient absolument nécessaire de distinguer l’excès de vitesse volontaire et involontaire. Celui qui a réellement un comportement dangereux, de celui qui fait le petit kilomètre de trop et qui sera injustement sanctionné.

Si les radars en France avaient une marge de tolérance supplémentaire, à l'image de l'Angleterre, les Français les accepteraient mieux. On n'en serait pas là à se demander si les radars sont mis en place pour l'argent, ou pour la Sécurité routière...

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Selon une information révélée par " La Croix ", les automobilistes roulant sans permis et/ou sans assurance pourraient ne plus passer devant un juge, mais être redevables d'une simple contravention. " 40 millions d'automobilistes " s'oppose fermement à ce texte stupide et incompréhensible.

Fini le passage devant le juge !

La garde des Sceaux Christiane Taubira va présenter ce vendredi en conseil des ministres le projet de loi sur " la justice du XXIème siècle ". Dans ce projet figure, entre autres, la dépénalisation du défaut de permis de conduire. Concrètement, cela veut dire que les automobilistes conduisant sans permis ou sans assurance ne seront plus contraints à passer devant un juge mais à payer une simple contravention.

Actuellement, la conduite sans permis est passible d'une amende de 15000€ ainsi que d'un an d'emprisonnement : si ce projet de loi venait à être appliqué, les automobilistes ne devront plus s'acquitter que d'une amende de 500€ (minorée à 400€ en cas de paiement dans les 15 jours).

Objectif ? Désengorger les tribunaux en sanctionnant plus rapidement. Les automobilistes conduisant sans permis ne seront vraiment inquiétés qu'en cas de récidive ou de circonstances aggravantes : dans ce cas, le passage devant le juge restera la règle.

Une mesure qui fâche

L'association " 40 millions d'automobilistes " pointe du doigt un texte contradictoire. En effet, alors que les accidents de la route repartent à la hausse depuis 2014, proposer de dépénaliser le défaut de permis de conduire, quelques semaines après l'entrée en vigueur des mesures abaissant le taux d'alcool autorisé pour les jeunes conducteurs et interdisant l'oreillette au volant, est tout à fait paradoxal.

Rappelons également que pour lutter contre la conduite sans permis, l'exécutif avait imposé la confiscation obligatoire du véhicule voilà seulement quelques années en arrière.

Un mauvais message

Le texte a bien du mal à passer lorsque l'on sait qu'en France, 500000 personnes conduisent sans permis de conduire et 750000 sans assurance.

"40 millions d'automobilistes " estime que ce texte est un mauvais message. En effet, l'association fait remarquer que, si le texte venait à être appliqué, cela coûtera moins cher de prendre une amende de 500€ que de passer son permis et de prendre une assurance ! Étant donné qu'il y a de moins en moins de policiers au bord des routes, la probabilité d'être "pris" restera faible...

La ministre prête à faire marche arrière

Devant le rejet unanime du texte par les associations d'automobilistes et les usagers de la route, celle qui avoue avoir été elle-même "réticente pendant des mois" au projet se dit maintenant prête à revenir en arrière. En effet, dans une interview accordée ce vendredi à France Inter, la ministre de la Justice a déclaré : " S'il n'y a pas d'acceptabilité dans la société, nous en tirerons tous les enseignements ".

Crédits photo : DjiggiBodgi sur fotolia.com

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Depuis plusieurs semaines, les dashcams, ces petites caméras embarquées à bord des véhicules, ne cessent de faire parler d'elles. Et pour cause :  leurs ventes ont été multipliées par 13 ces dernières années, passant de 28 000 à 370 000 unités en 3 trois ans. Alors que certains voient en cet outil un véritable atout pour se munir face à des situations critiques, d'autres y voient déjà la menace de " Big Brother " se profiler. Mais qu'en est-il réellement ? " 40 millions d'automobilistes " a mené l'enquête.

D'où nous vient le phénomène ?

C'est en Russie que la dashcam a connu son premier boom, avec un phénomène pour le moins ahurissant : des piétons postés au bord des routes se jetaient sous les roues des véhicules, dans le but d'obtenir des dommages et intérêts de la part des automobilistes. Très vite, ces derniers se sont mis à équiper leur véhicule de caméras, pour prouver leur innocence s'ils venaient à être victimes de cette arnaque.

Se protéger en cas de litige

Ce sont pour des motifs similaires que la dashcam connaît aujourd'hui un véritable succès en France. Avec l'explosion des délits de fuite (+ 7 % en 2013), les automobilistes commencent à comprendre l'intérêt d'un tel dispositif qui a pour objectif n°1 d'apporter des preuves vidéo de sa bonne foi, et ce dans de nombreuses situations : délits de fuite, agressions, mauvaise foi d'un conducteur avec qui un accrochage vient de se produire, mais aussi, dans des cas plus compliqués, pour prouver son innocence suite à une contravention dressée par un agent peu scrupuleux.

De plus en plus de compagnies d'assurance jouent le jeu et certaines offrent même des réductions pour ceux qui souhaitent s'équiper de caméras embarquées ! Mais ces images ont d'autant plus d'impact devant un juge, si l'automobiliste choisit de porter son litige devant la justice.

L'aspect responsabilisant, un atout sécuritaire

La surprise vient de là où on s'y attend le moins. Si beaucoup avancent le fait que les dashcams peuvent être assimilées à des distracteurs de conduite ou à des gadgets, les chiffres disent le contraire. Chez les automobilistes équipés de la fameuse caméra embarquée, on peut dénombrer 50 % d'accidents mortels en moins que chez les usagers non-équipés.

Pourquoi ? Tout simplement parce que le fait d'avoir une caméra à bord responsabilise l'automobiliste. On est bien loin du cliché du chauffard filmant ses exploits pour les diffuser sur Internet…

Attention aux amalgames

Beaucoup éprouvent une certaine réticence quant aux dashcams du fait qu'elles sont souvent confondues avec les boîtes noires, ces dispositifs enregistrant toute une série d'informations sur la conduite et qui avaient défrayés la chronique il y a quelques mois lorsqu'il avait été question de les imposer dans les véhicules pour définir les causes d'accidents.

Mais les 2 systèmes ne doivent pas être confondus. La dashcam n'a rien d'un mouchard : c'est un apport volontaire de l'automobiliste et les images ne peuvent pas être exploitées contre lui de manière à le verbaliser.

En conclusion…

Pour ceux qui redoutent le risque de piratage, il faut bien reconnaître que le risque zéro n'existe pas. Comme pour tout ! Mais on imagine difficilement comment un pirate pourrait se servir des images volées pour dénoncer qui que ce soit… D'autant plus qu'à ce jour, aucun cas de piratage de dashcams n'a été recensé.

Certes, la dashcam a un prix : en moyenne 200 €. Mais c'est un investissement qui pourrait vous permettre d'épargner des sommes bien plus importantes en cas de litiges !

En clair, la seule raison de redouter les dashcams à l'heure actuelle, c'est de faire partie de ceux contre qui les images d'un tiers peuvent se retourner. Les automobilistes responsables n'ayant rien à se reprocher n'ont donc aucune raison de craindre les dashcams !

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Dans le cadre de l’Atelier international du Grand Paris, les architectes urbanistes Philippe Gazeau et Louis Paillard ont tout simplement proposé de supprimer le périphérique parisien. Partant du principe que le périphérique est loin d'être indispensable, les 2 architectes avancent que sa suppression pourrait permettre de libérer 150 hectares pour y construire entre 30 000 et 40 000 logements. Selon eux, il n'y aurait que des avantages à cette transformation : cela permettrait de contribuer à résoudre le problème de crise du logement, avec des investissements limités grâce aux nombreux équipements déjà présents dans cette zone.

Une idée utopique

Pour " 40 millions d'automobilistes ", cette idée relève de l'utopie. Même si, dans un contexte de crise du logement, l'intention d'origine est tout à fait louable, vouloir chasser les automobilistes de cet axe de circulation ne peut pas être envisageable. En effet, l'artère de 35 kilomètres qui entoure la capitale accueille 1,3 millions d'usagers par jour. Or, on ne peut pas faire disparaître d'un coup de baguette magique les nombreux automobilistes qui empruntent quotidiennement cet axe. Mettre en œuvre une telle idée serait une grave erreur qui ne ferait que reporter le trafic ailleurs et aggraverait les problèmes de circulation déjà présents à Paris. La capitale a, au contraire, besoin de son périphérique pour désengorger le centre de la capitale.

Retenir les leçons du passé

Chasser les automobilistes d'un axe de circulation parisien majeur, cela ne vous rappelle rien ? Il y a 2 ans, la voie sur berge rive gauche était fermée à la circulation automobile, afin de créer des berges touristiques et animées. Le bilan de cette transformation est aujourd'hui sans appel : comme le craignait " 40 millions d'automobilistes " lors de l'annonce de la mesure, la circulation a été reportée sur d'autres voies de la capitale, empirant l’état de congestion du trafic. De plus, " Paris Plage " ne dure qu'un temps : à l'heure actuelle, il s'agit plus de " Paris Désert "... Nous ne pouvons donc que redouter les conséquences de la fermeture d'un axe aussi important que le périphérique parisien.

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Depuis plusieurs mois, l’association « 40 millions d’automobilistes » a reçu un grand nombre de témoignages d’automobilistes, flashés à répétition par les radars situés dans le tunnel duplex de l’A86. L’association avait déjà pointé du doigt ce radar parmi les 72 radars ressentis comme des traquenards par les automobilistes dans l’opération « Raconte-moi ton radar » en 2013. Aujourd’hui, mardi 03 mars 2015, « 40 millions d’automobilistes » dénonce un dispositif onéreux, inutile et piégeux, constitué de pas moins de 12 radars de contrôle de vitesse automatiques pour seulement 18 km d’autoroute et pour lequel les automobilistes paient un droit de péage exorbitant.

Le seul tronçon payant de l’A86

Construit et exploité par la société concessionnaire Cofiroute, le duplex de l’A86 est un tunnel autoroutier reliant Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et Vélizy (Yvelines) en sous-terrain. Permettant aux automobilistes d’éviter les embouteillages qui encombrent les voies de surface aux heures de pointe, le tunnel est le seul tronçon payant de l’A86. Selon l’heure à laquelle ils empruntent le duplex et s’ils disposent ou non d’un abonnement, les usagers
doivent s’acquitter d’un droit de péage pouvant atteindre 20,50 € pour parcourir les 18 km du tunnel (trajet aller-retour).

Un radar tous les 1,7 km

Mais là où le bât blesse, c’est que le duplex est équipé de 12 radars jalonnant les deux sens de circulation, sous prétexte de préserver la sécurité des usagers. Or, en raison d’un lourd défaut de signalisation, en plus de payer un tarif de péage exorbitant (le tunnel de l’A86 est le 4ème tronçon autoroutier le plus cher de France !), les automobilistes écopent souvent de multiples amendes pour excès de vitesse. Ainsi, on peut compter un radar de vitesse tous les 1,7 km ! Certes, il est nécessaire de faire respecter la vitesse de 70 km/h dans le tunnel ; un accident, même mineur, dans ce type d’infrastructure peut vite tourner au drame. Mais il est parfaitement inacceptable que les automobilistes se fassent flasher en raison d’une mauvaise information, et ce, jusqu’à 6 fois de suite, parce que les flashs des radars ne sont pas visibles ! Certains usagers ayant contacté " 40 millions d'automobilistes " ont même perdu leur permis de conduire dans ce duplex.

L'association estime que 12 radars de vitesse sur une section si courte, c’est une aberration. En termes de sécurité routière, cela n’a aucun sens : un radar bien annoncé à l’entrée du tunnel, dans chaque sens de circulation, suffirait amplement à assurer le respect de la limitation de vitesse à 70 km/h dans la totalité de l’ouvrage, conformément à la loi, et ne pourrait être taxé de piège ou de « tirelire » par les usagers.

Un dispositif de sanction unique en France

Ces verbalisations sont d’autant plus inacceptables que d’après le site Blog.radars-auto.com, le dispositif de contrôle-sanction automatique servant à relever les infractions a été « homologué spécialement pour être installé sous le tunnel duplex de l'A86 » et ne peut être mis en place nulle part ailleurs : ce modèle de radar flashe en effet les véhicules par l’arrière, depuis une cabine installée à une hauteur comprise entre 2,4 mètres et 3 mètres. Or, la hauteur minimum des ouvrages d’art situés sur autoroute est de 4,5 mètres. Ce dispositif de contrôle-sanction automatique de vitesse unique en France a flashé plus de 92 000 fois en 2013.

L’appel au ministre de l’Intérieur

Aussi, l’association « 40 millions d’automobilistes » adresse aujourd’hui un courrier à Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, pour demander la suppression des 5 radars automatiques superflus dans chaque sens de circulation du tunnel duplex de l’A86, ainsi qu’un rappel régulier de la limitation de vitesse à 70 km/h tout au long du tunnel et une meilleure signalisation des radars restants.

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Crédits photo : delkro, sur fotolia.com

Le Gouvernement a plus d'un tour dans son sac pour infliger de nouvelles taxes aux automobilistes. Effectivement, l’article 35 de la LF pour 2015 procède à un relèvement du droit fixe de procédure dû par chaque condamné, en passant de 22€ à 31€ pour les ordonnances pénales en matière contraventionnelle depuis le 1er janvier 2015. Soit une "petite" augmentation de 41%.

En clair, les automobilistes ayant contesté une contravention et ayant demandé à être entendu par un juge de proximité devront dorénavant s'acquitter de 31€ dans le cas où celui-ci ne leur aurait pas donné gain de cause.

Une augmentation aberrante pour " 40 millions d'automobilistes ", qui estime cette mesure a tout simplement pour but de dissuader les automobilistes de contester leurs contraventions.

En effet, en cas d'erreur sur la contravention, cela vaudra-t-il la peine de contester une amende pour stationnement non payé (17€)  en sachant que l'on risque de payer 31€ de plus et qu'il est de plus en plus difficile de prouver sa bonne foi au juge ?

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La municipalité de Paris vient de prendre la décision d’augmenter de manière inconsidérée ses tarifs de stationnement : il est maintenant effectif de rendre le stationnement payant jusqu’à 20h au lieu de 19h précédemment. La ville vient aussi de mettre fin à la gratuité partielle du stationnement le samedi et au mois d’août. Les tarifs sont fixés à 4€ l’heure contre 3,60€ dans le centre de la capitale, et à 2,40€ contre 1,60€ dans les autres quartiers de Paris.

De plus, les résidents vont désormais payer leur carte de stationnement annuelle 45€ pour un an et 90€ pour trois ans, alors que cette carte était gratuite jusqu’à maintenant. Les résidents voient aussi leur tarif de stationnement augmenter : 1,50€ de l’heure (contre 0,60€ auparavant) et 9€ la semaine (contre 3,25€ précédemment).

La mairie de Paris a besoin de trouver de nouveaux financements pour boucler son budget 2015. Anne Hidalgo, maire de Paris, trouve tout naturel de s’en prendre à l’automobiliste qui serait la source de tous les maux parisiens mais aussi sans l’avouer : une source financière sous couvert d’écologie.

Pour "40 millions d’automobilistes", il ne s’agit pas de défendre le "tout automobile" mais de faire en sorte que l’on puisse organiser une complémentarité intelligente entre les transports en commun et l’automobile.

Hélas l'on en prend pas le chemin puisque l’on fait tout le contraire.

En effet si l’on veut que l’automobiliste qui arrive aux portes de Paris prenne les transports en commun il doit trouver à se garer facilement et a un cout modéré. On a supprimé 30% des places de parking à Paris en 10 ans. Résultat, il y a en permanence 20% des automobilistes qui cherchent une place pour se garer. Pendant ce temps ils polluent, il y a moins de voitures à Paris, mais toujours plus de bouchons.

Cette politique de vouloir décourager l’automobiliste de rouler dans Paris sans lui offrir de véritable alternative ne fonctionne pas.

Autre incohérence : en ce moment, du fait de pics de pollution, la Mairie de Paris rend le stationnement gratuit, mais pour les résidents… Alors que les Francilliens eux vont payer (et cher). Si ils trouvent une place pour stationner, auront-ils envie d’abandonner leur voiture pour le transport en commun ? Mais le Francilien est-il le souci de la mairie de Paris

Difficile de se garer a Paris, cher de se garer a Paris et de ce fait si vous devez vous arrêter, gare à la fourrière dont les tarifs de garde ont augmenté de 300% !

Sans parler du projet stupide de Mme Hidalgo de vouloir interdire le diesel dans la capitale alors qu'il est maintenant propre depuis la norme Euro 6 !

Incohérence ? Ou alors cohérence pour trouver toujours tant et plus de ressources au nom d’une certaine écologie autophobe ?

Car finalement on voit bien qu’il  n’y a aucune amélioration possible sans un plan d’ensemble qui organise la complémentarité entre automobile et transports en commun, amélioration des infrastructures pour fluidifier le trafic et renouvellement du parc automobile pour éliminer les véhicules les plus polluants. Ceux-ci sont la propriété de gens modestes et il serait cruel de les empêcher de rouler. Il faut, là aussi, avant d’interdire, trouver des solutions.

Incohérence de cette politique car nous n’osons pas imaginer que cette incohérence soit en fait un plan d’ensemble cohérent de traque pour produire de la taxe. Se déplacer est un enjeux économique important et ce n’est pas avec de telles mesures que l’on relancera l’économie.

Il serait bon aussi de rappeler à Mme Hidalgo que 40 millions d’automobilistes, ce sont aussi 40 millions d’électeurs !

Par Daniel Quéro, président de " 40 millions d'automobilistes. Publié sur planet.fr

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Nous vous en parlions déjà en juillet dernier : la mairie de Paris prévoyait de doubler ses tarifs de stationnement, tout d'abord par une augmentation d'au moins 50 % le prix du stationnement horaire de rue, mais aussi en doublant le montant des PV de stationnement.

Nous en savons aujourd'hui un peu plus sur les projets de la mairie de Paris pour rendre le quotidien des automobilistes de plus en plus compliqué. En effet, selon l’Agence France Presse, la mairie pense à refondre la grille de tarification des places de stationnement payantes sur voirie dès le 1er janvier 2015.

Dans ce projet, il est prévu de rendre le stationnement payant jusqu’à 20h au lieu de 19h actuellement. La ville veut aussi mettre fin à la gratuité partielle du stationnement le samedi et au mois d’août. Les tarifs pourraient être fixés à 4 €  l’heure contre 3,60 € dans le centre de la capitale, et à 2,60 € contre 1,60 € dans les autres quartiers de Paris.

De plus, les résidents pourraient désormais payer leur carte de stationnement annuelle 45 € pour un an et 90 € pour trois ans, alors que cette carte est gratuite actuellement. Les résidents verraient aussi leur tarif de stationnement augmenter : 1,50 € de l’heure (contre 0,60 € actuellement) et 9 € la semaine (contre 3,25 € aujourd’hui).

La municipalité prendra sa décision lors du prochain conseil municipal, qui aura lieu à la mi-décembre. Pour Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris, « le but est de désencombrer l’espace public ».

Mais pour l’association « 40 millions d’automobilistes », augmenter les prix du stationnement n’arrangera pas le problème du stationnement dans Paris. La mairie a besoin de trouver de nouveaux financements pour boucler son budget 2015 : pour l'association, il s’agit ni plus ni moins de taxer une fois de plus les automobilistes, qui ont déjà du mal à se garer dans la capitale.

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Mardi 14 octobre 2014, le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France révélait une étude de la société d’info-trafic américaine INRIX menée en collaboration avec l’institut de recherche CEBR selon laquelle les embouteillages auraient coûté près de 17 milliards d’euros à l’économie française en 2013.


Ce coût déjà démesuré pour les automobilistes français devrait atteindre 22 milliards d’euros dans les 15 prochaines années, dans la mesure où le parc automobile va continuer de croître (de 30,8 millions de véhicules aujourd’hui à environ 35 millions en 2030) et le trafic de s’intensifier (+14% attendus d’ici à 2030).


À ce sujet, l’association « 40 millions d’automobilistes » rappelle que, paradoxalement, les budgets alloués à l’entretien et à la création d’infrastructures routières sont en chute libre depuis de nombreuses années. Le besoin en infrastructures de qualité et en quantité suffisante ne cesse de croître. Des solutions existent pour fluidifier la circulation sur les grands axes : on aurait besoin de davantage de voies de contournements des agglomérations, de rocades urbaines… Pourtant, chaque année, ce sont 25% du budget dédié à la route qui sont supprimés.


Si rien n’est fait pour renverser la tendance, non seulement l’économie française continuera à pâtir de ce manque de mobilité, mais ce sont aussi 60 000 personnes qui perdront leur emploi, alors qu’il y a une véritable attente des usagers.

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Internet est une formidable source d'information, mais peut aussi se révéler être un outil puissant de propagation des rumeurs les plus folles. Et les automobilistes n'échappent pas à la règle ! Ne vous faites plus avoir ! " 40 millions d'automobilistes " revient sur les rumeurs du web (autrement appelés hoax) et démêle pour vous le vrai du faux.

Les permis obtenus avant 1992 ne peuvent pas faire l'objet de retrait de points

Depuis 2009, un message - circulant encore une fois par mail - affirme que les automobilistes qui auraient obtenu leur permis de conduire avant la mise en place du permis à points en 1992 seraient à l'abri des retraits de points, sous prétexte que la loi relative au retrait de points n'est pas rétroactive. L'hoax argue donc, qu'à ce titre, toute personne ayant eu son permis avant 1992 peut contester le retrait de points. Bien évidemment, c'est faux. La mise en application de cette loi concerne tous les permis, même les plus anciens.


Échapper au retrait de points en payant 1€ de plus

Nous ne pouvons pas dater exactement l'ancienneté de cet hoax qui serait né au Canada, mais certaines traces de celui-ci que nous avons pu identifier remontent à 2007. La rumeur indique que l'on pourrait tout simplement échapper au retrait de points en réglant une somme légèrement supérieure à l'amende. En refusant d'encaisser le remboursement du trop perçu, l'automobiliste bloquerait alors la procédure et empêcherait le retrait de points. Encore une fois, cette " astuce " est complètement fausse. Le paiement d'une infraction, quel que soit son montant, entraîne inévitablement le retrait de points.


La hausse du barème des contraventions

Cela va faire 5 ans que, tous les ans, une nouvelle vague de mails annonce la nouvelle tarification des retraits de points ainsi que du montant des contraventions. Cette rumeur, à de nombreuses reprises démentie, continue à piéger les internautes.


Les radars font la fortune du frère du ministre

Il s'agit sans doute de l'hoax le plus vieux de cet article. Apparu en 2005, ce message annonce que France 2 aurait fait un reportage sur un radar qui aurait été mis hors service pour facture impayée. Le journaliste aurait alors ajouté, mine de rien, que la société qui gère ce radar n'aurait pas payé sa facture d'électricité. Le message continuait alors sur l'indignation de son auteur, selon lequel l'argent des radars ferait la fortune de poches privées, qui ne seraient autres que celles du frère de Gilles de Robien, alors ministre des Transports ! Bien entendu tout ceci n'est que pure invention. Ce reportage de France 2 n'existe pas, et le frère du ministre ne s'en met pas plein les poches avec les radars qui sont, bien évidemment, gérés par l'État.

Les radars cachés dans des endroits insolites

C'est la dernière tendance sur le web : imaginer des radars cachés dans des endroits insolites, afin de toujours mieux piéger les automobilistes : coffre de toit, glissière de sécurité, panneaux publicitaires... Et, dernièrement, plus farfelu encore, dans une vache décorative au bord de la route ! Si certains existent, ils ne sont pas arrivés dans l'hexagone. Si de tels dispositifs étaient effectivement en place en France, cela ne serait plus un secret ! En revanche, d'autres sont tout simplement le fruit de montages photo.

Pourquoi ça marche ?

Dans un contexte où l'automobiliste est devenu la cible de nombreuses mesures répressives, les créateurs d'hoax profitent du ras-le-bol général pour attiser d'autant plus le sentiment de rejet des gouvernements en place. Vous l'aurez compris : ces hoax sont malveillants et ont très souvent une forte connotation politique. Ce même contexte de répression amène également l'internaute à penser que de telles mesures sont tout à fait possibles et s'inscrivent dans une logique globale de répression. Il en est de même pour les hoax qui annoncent avoir trouvé LA solution pour échapper aux retraits de points et aux amendes : ils apparaissent comme une solution " miracle " à laquelle tout le monde a envie de croire.

Le canular est souvent relayé dans votre boîte mail par un ami : vous y accordez alors plus de confiance que si vous en aviez simplement entendu parler.

Pour finir, il est souvent difficile pour l'internaute de faire le tri entre les différentes informations disponibles sur la toile. De plus, les hoax circulent malheureusement bien plus vite que leurs démentis.


Comment démasquer un hoax ?

Un hoax, par définition, a pour but d'avoir l'air le plus réel et crédible possible. Il peut donc être difficile à repérer, mais certains signes ne trompent pas. Tout d'abord, les pires rumeurs du web sont majoritairement transmises par courriel pour arriver directement dans votre boîte mail. Il peut s'agir d'un message d'un ami qui l'a lui-même reçu d'un ami, ou d'une source inconnue.

Faites une recherche simple sur Google en copiant/collant les 2 premières phrases de la supposée rumeur, et analysez les premiers résultats : si votre hoax n'apparaît que sur des forums, blogs, réseaux sociaux, mais aucunement sur des sites d'information fiables, vous pouvez être sûr qu'il s'agit d'un canular. Attention : certains créateurs de rumeurs ont bien compris que le célèbre moteur de recherche ne jouait pas en leur faveur… Pour contrer cela, de plus en plus tentent de crédibiliser leurs hoax en indiquant qu'il s'agit d'un "dossier jusqu'alors tenu secret", d'un "texte passé inaperçu", "caché par le gouvernement et tu par les média".

Souvent, à la fin du message, on va vous inviter à envoyer, à votre tour, le mail à tous vos contacts.

Gardez en tête que les média ne sont pas là pour " cacher des dossiers ", mais bien pour les révéler ! Si une supposée rumeur n'est pas relayée par les média, vous pouvez partir du principe que c'est une intox. Si vous ne leur faites pas confiance, on vous convaincra difficilement que ces rumeurs sont en fait des hoax. Mais on vous aura prévenu !

Le simple fondement d'un canular peut vous mettre la puce à l'oreille. Souvenez-vous de l'adage "Plus le mensonge est gros, mieux il passe".

 

Retrouvez les parties 2 et 3 de l'article :

Ces canulars qui perdurent sur le web - Partie 2

Ces canulars qui perdurent sur le web - Partie 3

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Le 12 décembre 2013, le Sénat et l’Assemblée nationale adoptaient l’amendement prononçant la dépénalisation du stationnement et autorisant les maires à fixer eux-mêmes le montant des amendes de stationnement.

C'est dans le cadre de cet amendement que la ville de Paris a aujourd'hui annoncé qu'elle allait doubler les tarifs de stationnement, à commencer par augmenter d'au moins 50 % le prix du stationnement horaire de rue, puis à faire passer le montant des PV de stationnement de 17 € à 36 € en 2016.

La mesure prononcée est un moyen assumé de renflouer les caisses de la Mairie, profitant alors de l'amendement pour pratiquer une politique de sanction encore plus hostile aux automobilistes. Anne Hidalgo avouait d'ailleurs le mois dernier qu'il lui manquait 400 M€ pour boucler le budget de la Ville.

" La réalité, c'est que l'Hôtel de Ville cherche à se faire de l'argent sur le dos des automobilistes ! " s'est insurgé Pierre Chasseray, délégué général de " 40 millions d'automobilistes ". L'association pointe aussi du doigt le nombre d'amendes qui ne cesse de progresser en raison d'un nombre toujours plus restreint de places de parking qui incite les automobilistes à la fraude.

Suite à l'adoption de cet amendement, " 40 millions d'automobilistes " avait lancé l'opération " Mon maire s'engage ", à travers laquelle l'association mobilise les maires de France et leur demande de s'engager à ne pas augmenter - si ce n’est réduire – le montant de l’amende, aujourd’hui fixée à 17 € sur l’ensemble du territoire français. À ce jour 86 maires se sont engagés : la liste est disponible à ce lien : http://bit.ly/1iU8qpv

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Aujourd'hui, " 40 millions d'automobilistes " publie les résultats de l’opération Raconte-moi la route de tes vacances. Pendant l'été 2013, l'association a parcouru les routes de France à la rencontre des usagers de celles-ci, afin de recueillir leurs bonnes idées pour faire baisser le taux de mortalité sur les routes.

La sécurité routière ne peut se résumer qu’à une politique basée sur la sanction. Pour « 40 millions d’automobilistes », il était donc urgent de donner la parole à ces Français, raisonnables et responsables, qui font que nos routes sont de plus en plus sûres chaque année.


En découle un livret qui regroupe les solutions plébiscitées par les Français. En voici quelques extraits :
  • Mettre des herses anti-retour pour éradiquer le contresens sur les autoroutes ;
  • Généraliser l'éthylotest anti-démarrage pour les délinquants à l'alcool au volant ;
  • Installer des écrans moto sur les glissières de sécurité ;
  • Instaurer un code couleurs sur les glissières toujours, afin de symboliser la vitesse autorisée ;
  • Mettre des " feux stop " à l'avant des véhicules pour les piétons ;
  • Privilégier les nouvelles technologies comme les outils d'aide à la conduite ;
  • Construire des " Text Stop ", aires d'arrêt pour consulter son téléphone ;
  • Mettre en place des bars à sieste ...

Pour télécharger le livret dans son intégralité :  Les bonnes idées des Français pour sauver des vies, ou consulter le livret en ligne.

 

Quelles mesures vous parlent le plus ? Quelles seraient vos bonnes idées pour sauver des vies ?

N'hésitez pas à partager le billet sur les réseaux sociaux !

À voir sur le sujet : Pierre Chasseray dans le Journal de 13h sur TF1, le 04/11/2013 : " Ce sont des idées qui ne vont pas dans le sens de la répression mais dans le sens de la prévention, des nouvelles technologies, de tout ce que l'on peut imaginer en infrastructures pour continuer à sauver des vies et tenir l'engagement du ministre : passer sous la barre des 2000 morts. "

Pierre Chasseray dans Europe 1 Midi, le 04/11/2013 : " On a besoin que les parlementaires s'emparent de ces idées pour enfin entendre le message de ceux qui font qu'il y a, chaque année, de moins en moins d'accidents sur les routes. "

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Activité

CHRISTINE AUBRIET ESTAGER replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"bonjour
L'ANTS a des délais de traitement qui conduisent à avoir un retarit de permis de plus d'1an au lieu des 6mois legaux
De plus la complexité du process peut rebuter beaucoup de personnes
Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
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Finalement pour ces 2 raisons on doit avoir un nombre de…"
4 janv.
SAYER Alain commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Un décret rend obligatoire la création de ZFE dans certaines agglomérations
"Il y a un point qui m'interpelle depuis le début de la mise en place des vignettes crit'air, le positionnement automatique de tous les diesels en crit'air 2, normes Euro 5 et 6, alors que les véhicules essences 5 et 6 sont en crit'air 1. Ne devrait…"
3 oct. 2023
JCR28500 replied to TAFFOUREAU's discussion Récupération de permis
"Je suis dans la même situation, 15 jour apres la fin de la sanction, et des demarches ANTS rien personne ne repond y compris la prefecture.......quelle fut la suite pour vous ?.. merci"
17 août 2023
Jean Luc replied to DUMAS Pierre Georges's discussion Réseaux routiers
"C'est vrai.
En 2014 Le gouvernement Hollande a décidé une réduction drastique de l'investissement pour l'entretien et le développent du réseau routier. La sanction ne s'est pas fait attendre avec un retour à la hausse de la mortalité sur les routes."
27 juin 2023
Jean Luc replied to olivier's discussion La fin du moteur thermique ?
"mdr
Nous ne connaitrons probablement pas cette fin.
Il n'y aura ni suffisamment de puissance sur le réseau électrique, ni une borne de recharge par place de parking dans 10 ou mème 20 ans par contre il y aura toujours du pétrole."
27 juin 2023
Jean Luc replied to Alain's discussion Limitation de vitesse non justifié
"Bonjour,
Je partage votre sentiment. De mon coté, j'ai plutôt de la chance, sur mon parcours journalier la vitesse limitée à 80km/h a été restaurée à 90km/h.
Sachant que beaucoup de voitures ont un meilleur rendement à 90kmh. A 80km/h, sur ma…"
27 juin 2023
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Mais pourquoi"taxer"???
Ca va résoudre quoi? Avec le fric on va mettre du ciment pour boucher le trou dans couche d'ozone?
De la connerie en barre...les jaloux veulent taxer, forcément  faut se venger de ceux qui peuvent."
24 nov. 2022
Philippe MILLAN commented on 40 millions d'automobilistes's blog post Taxe au poids des véhicules : quand il n'y en a plus... Il y en a encore !
"Ca pour causer et faire des télés chez 40 millions...
Mais pour agir dans la rue, personne...et nous serions 40 millions????
Les motards, bien moins nombreux, eux se bougent et gagnent."
24 nov. 2022
Joël Godard replied to 40 millions d'automobilistes's discussion 37% des ralentisseurs sont non conformes
"Bonjour,
Oui et je vis près d’un des pires exemples de l’hexagone. La route qui longe la berge de la Seine de Rolleboise à Mericourt dans les Yvelines. Où comment le Maire de Rolleboise s’est mué en délinquant il y a 20 ans."
23 oct. 2022
Jean-Paul Clairefond replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"La question n'est pas de savoir s'il y a un panneau ou pas, mais bien de savoir de quel panneau il s'agit :
certains giratoires sont à priorité aux "tournants", d'autres à priorité aux "entrants", et toute la difficulté vient de cette dualité…"
3 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Des marioles dans votre genre sont les meilleurs clients des carrossiers. Finissons en avec l'imbécile priorité à droite et les tarifs d'assurance baisseront sérieusement."
2 juil. 2022
NUZMAS replied to Jacques Parcoureur's discussion Les Ronds-points ne tournent pas rond.
"Pour mettre fin à tout risque et toute discussion inutile, il faut abandonner la stupide priorité à droite. La priorité à gauche a fait ses preuves depuis quelques de décennies. On y est très habitué. Elle est infiniment mieux adaptée à notre volant…"
2 juil. 2022
RL posted a discussion
Bonsoir,je suis en quête de conseils éclairés. Je me suis arrêté brièvement à cheval sur la chaussée et le trottoir en agglomération.Trois semaines plus tard, j’ai reçu deux PV (même lieu, même heure et même agent) : un pour stationnement sur…
21 avr. 2022
Michel danon posted a discussion
BonjourNos voitures ont été enlevées illégalement  deux fois à dix mois d'intervalle sur l'allée des fortifications à Paris, j'ai contesté et obtenu gain de cause du tribunal de police deux fois avec tout  l'effort et le temps passé  que cela…
12 avr. 2022
Sanchez Joseph posted a discussion
bonjour je viens d'aquerir uneArona essence en LOA et je souhaiterais savoir si j'ai le droit de la passe à l'ethanol chez Seat il m'on dit que non pour une question de garantie sur le moteur comment faire en ce cas des économies ? 
25 mars 2022
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