signaler - Articles - Fil-conducteurs2024-03-28T12:36:44Zhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/feed/tag/signalerLes avertisseurs de zones de danger ne sont plus menacéshttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/les-avertisseurs-de-zones-de-danger-ne-sont-plus-menaces2017-01-25T16:16:05.000Z2017-01-25T16:16:05.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a target="_self" href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359541?profile=original"><img class="align-center" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359541?profile=RESIZE_480x480" width="450"></a></p>
<p>Le 21 octobre 2016, le sénateur Jean-Pierre Grand faisait part de sa volonté de rendre illégaux les moyens permettant de prévenir les usagers de la route de contrôles de la part des <strong>forces de l'ordre</strong>. Cette proposition se concrétisait avec un <strong>amendement</strong> déposé par le sénateur : "<em>Le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, tout message de nature à <strong>signaler la présence des forces de sécurité</strong> intérieure est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500€ d’amende.</em>" Particulièrement visés par cette mesure, les systèmes <strong>avertisseurs de zones de danger</strong>. Opposée à l'<strong>amendement</strong>, l'association "40 millions d'automobilistes" dénonçait une mesure abusive , destinée à piéger les automobilistes et à accroître encore l'argent des radars.<br> <br> <strong>L'amendement tombe à l'eau</strong><br> <br> L'<a href="https://www.senat.fr/amendements/2016-2017/310/Amdt_11.html" target="_blank">amendement</a>, qui devait être soumis au vote du Sénat dans le cadre du projet de loi Sécurité publique, a finalement été retiré par le sénateur Jean-Pierre Grand lui-même. En effet, les sanctions suggérées en cas de <strong>signalement de la présence des forces de l'ordre</strong> ont été jugées "<em>disproportionnées</em>" par <a href="http://videos.senat.fr/video.307216_5887b4d5ae57b.seance-publique-du-24-janvier-2017-soir?timecode=8746000" target="_blank">le rapporteur François Grosdidier</a>, "<em>au regard de l'article 8 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et, d'une façon générale, de l'échelle des peines</em>", qui a également précisé que "<em>la façon la plus fréquente de <strong>signaler la présence policière</strong> est souvent le simple appel de phare fait par un automobiliste</em>". Des arguments approuvés par le Ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux.<br> <br> Ainsi, menacé d'un avis défavorable, le sénateur Jean-Pierre Grand a été contraint de renoncer à sa proposition.<br> <br> <strong>Des outils qui incitent les automobilistes à davantage de vigilance</strong><br> <br> Le retrait de cet <strong>amendement</strong> est un soulagement pour les utilisateurs d'<strong>avertisseurs de zones de danger</strong>. Pour "40 millions d'automobilistes", le fait d'interdire toute signalisation, que ce soit par le biais des réseaux sociaux ou de boîtiers communautaires, est insensé car ces outils ont un véritable rôle à jouer dans la sécurité routière : ils préviennent des zones potentiellement dangereuses, rappellent les limitations de vitesse et favorisent donc la vigilance des usagers.</p></div>