alcool au volant - Articles - Fil-conducteurs2024-03-29T05:30:58Zhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/feed/tag/alcool+au+volantAlcool au volant : un rapport pointe du doigt l'inaction du Gouvernementhttps://fil-conducteurs.ning.com/articles/alcool-au-volant-un-rapport-pointe-du-doigt-l-inaction-du-gouvern2016-06-16T08:37:20.000Z2016-06-16T08:37:20.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a target="_self" href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359395?profile=original"><img class="align-center" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1359395?profile=RESIZE_1024x1024" width="500"></a></p>
<p>Un <strong>rapport</strong> de la <strong>Cour des Comptes</strong> publié le 15 juin 2016 pointe du doigt la complaisance et l’immobilisme de l’État français en matière de consommation de boissons <strong>alcoolisées</strong>. Selon l’étude, l’<strong>alcool</strong> serait à l’origine de plus de 49000 morts prématurées chaque année. L’occasion pour l’association "40 millions d’automobilistes" de rappeler que l’<strong>alcoolémie au volant</strong> reste la première cause de <strong>mortalité</strong> sur les routes françaises, provoquant plus de 1000 décès chaque année, et de dénoncer l’inaction meurtrière du Gouvernement et de la <strong>Sécurité routière</strong> envers la prévention des risques liés à l’<strong>alcool au volant</strong>.</p>
<p><br> L’association "40 millions d’automobilistes", à l’instar de la <strong>Cour des Comptes</strong>, considère que "l’abus d’<strong>alcool</strong> aggrav[e] l’insécurité routière" et que "l’État ne se donn[e] pas les moyens d’infléchir les comportements à risques en n’agissant qu’imparfaitement sur les leviers disponibles", parmi lesquels la prévention des risques liés à l’<strong>alcool au volant</strong>, les contrôles d’<strong>alcoolémie</strong> sur les routes et la sanction de la conduite sous l’empire d’un état <strong>alcoolique</strong>.</p>
<p><br> L’étude révèle que le nombre de dépistages de l’<strong>alcool au volant</strong> régresse depuis plusieurs années, notamment en raison de la lourdeur de la procédure et des coûts engendrés pour la société. Mais si l’on veut réduire la <strong>mortalité</strong> sur la route, il serait bon de se donner autant de moyens financiers et humains que ce que l’on met dans le contrôle des dépassements de vitesse, à la fois pour contrôler l’<strong>alcoolémie au volant</strong> et surtout dans l’éducation et la prévention pour lutter contre ce fléau qu’est l’<strong>alcool</strong>. L’efficacité d’un tel dispositif permettrait d’obtenir de bien meilleurs résultats en matière de <strong>sécurité routière</strong>.</p>
<p><br> L’association n’a de cesse de rappeler les risques de la conduite sous l’emprise de l’<strong>alcool</strong>, en parfaite adéquation avec les recommandations que la <strong>Cour des Comptes</strong> formule aujourd’hui, à savoir "convaincre l’opinion publique de l’incompatibilité absolue de la consommation d’<strong>alcool</strong> avec la conduite automobile".</p>
<p><br> Enfin, l’association a réalisé en 2013 une <a href="http://www.40millionsdautomobilistes.com/sites/default/files/Dossier%20EAD%2040%20Millions%20d%27Automobilistes.pdf" target="_blank">enquête sur le recours à l’éthylotest anti-démarrage (EAD)</a> dans le cadre de la sanction pénale pour les infractions à l’<strong>alcool au volant</strong> : de nombreuses études françaises et européennes démontrent l’efficacité de cet outil dans la prévention de la récidive de la conduite sous l’influence néfaste de l<strong>’alcool</strong>. Pourtant, la mesure d’obligation d’installation d’un EAD dans le véhicule d’un contrevenant à l’<strong>alcool au</strong> <strong>volant</strong> prévue par loi française est encore trop peu mise en œuvre. En ne développant pas plus largement le recours à ce système, l’État se rend complice de l’accidentalité liée à l’<strong>alcool au volant</strong> sur les routes françaises.</p>
<p><br> La <strong>Cour des Comptes</strong> exprime le même constat dans le <strong>rapport</strong> publié aujourd’hui : "les dispositifs d’auto-dépistage, comme l’éthylotest anti-démarrage, sont encore peu développés, malgré leur utilité".<br> <br></p></div>Hausse de 13 % du nombre de personnes tuées sur les routes en octobre : et si l'on privilégiait la lutte contre l'alcool au volant ?https://fil-conducteurs.ning.com/articles/personnes-tuees-sur-les-routes-octobre-alcool-au-volant2014-11-18T15:42:58.000Z2014-11-18T15:42:58.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a target="_self" href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1358869?profile=original"><img class="align-full" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1358869?profile=RESIZE_1024x1024" width="500"></a></p>
<p>Ce mardi 18 novembre 2014, l’ONISR (Observatoire national interministériel pour la Sécurité Routière) publie un bilan de l’<strong>accidentalité routière</strong> pour octobre 2014 qui fait état d’une hausse de 13% du nombre de tués sur les <strong>routes</strong> par rapport au mois d’octobre 2013.</p>
<p>Cette hausse regrettable s’explique en partie par les excellentes conditions climatiques dont ont bénéficié les usagers de la <strong>route</strong> le mois dernier, les incitant à multiplier leurs déplacements motorisés, mais également à pied et à vélo, provoquant ainsi une augmentation des <strong>accidents</strong> dont ont été victimes les usagers vulnérables.</p>
<p>Tandis que les <strong>lobbies autophobes</strong> voient en cette hausse un moyen pour mieux faire passer la <strong>baisse des limitations de vitesse</strong>, " <strong>40 millions d'automobilistes</strong> " <span class="userContent">est, encore une fois, la seule association à prendre position et à relativiser</span> face à cette annonce.</p>
<p>S’il ne s’agit en aucun cas de minimiser cette hausse des chiffres derrière lesquels se cache à chaque fois un drame humain, il convient cependant de rappeler qu’une hausse mensuelle n’est pas significative (la France est d’ailleurs le seul pays au monde à publier des statistiques mois après mois) et qu’il est plus pertinent d’analyser des tendances de fond s’étalant sur plusieurs années. On remarque à ce sujet que cette hausse exceptionnelle s’inscrit dans un contexte de baisse régulière qui dure depuis 12 ans.</p>
<p>La baisse de la <strong>mortalité routière</strong> est donc en partie mécanique, mais pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », « s’il est une mesure à prendre pour favoriser la réduction des <strong>accidents mortels</strong>, c’est d’amplifier la lutte contre l’<strong>alcool au volant</strong>, qui demeure la première cause de mortalité. À ce sujet, on attend toujours l’application de la loi qui prévoit la mise en place de l’EAD (Ethylotest antidémarrage) pour les délinquants à l’<strong>alcool au volant</strong> ».</p>
<p>Une des nouvelles problématiques émergentes en termes de risque routier est la consommation de produits <strong>stupéfiants</strong>, détectés dans pas moins de 20% des <strong>accidents mortels</strong>. « L’annonce par le ministre de l’Intérieur de l’arrivée des double tests salivaires en expérimentation dans une dizaine de départements devrait permettre de faire évoluer les pratiques et de lutter concrètement contre les comportements dangereux sur la <strong>route</strong> » conclut Daniel Quéro, président de l’association.</p></div>Les radars détectant l'envoi de sms au volant et l'alcoolémie des automobilistes vont-ils arriver en France ?https://fil-conducteurs.ning.com/articles/radars-sms-au-volant-et-l-alcoolemie-des-automobilistes2014-09-24T09:21:21.000Z2014-09-24T09:21:21.000Z40 millions d'automobilisteshttps://fil-conducteurs.ning.com/members/07wya2m60i7zl<div><p><a target="_self" href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1358801?profile=original"><img class="align-full" src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1358801?profile=RESIZE_480x480" width="400"></a></p>
<p>L'entreprise américaine ComSonics est en train de développer un pistolet <strong>radar</strong> permettant de détecter l'envoi de <strong>SMS au volant</strong>. Le radar serait en mesure de capter les ondes émises lors de l'envoi d'un SMS qui seraient alors transmises aux <strong>forces de l'ordre</strong>. L'automobiliste pourrait ainsi se faire interpeller, bien que l'agent n'ait pas vu directement l'<strong>infraction</strong>.</p>
<p>L'usage du <strong>téléphone au volant</strong> est devenu un véritable phénomène de société : selon un étude TNS Sofres publiée en octobre 2013, 38% des conducteurs consulteraient leur téléphone au volant. La pistolet <strong>radar</strong> n'est pas encore commercialisé, mais il est probable que la Sécurité routière s'y intéresse.</p>
<p><strong>Des chercheurs polonais développent le radar mesurant l’alcoolémie des automobilistes</strong></p>
<p>L'annonce de ce nouveau <strong>radar</strong> fait suite à l'expérimentation des radars détectant l'<strong>alcoolémie</strong> des conducteurs menée en Pologne. En effet, ces radars seraient capables d'analyser l'air exhalé dans l'habitacle d'un véhicule pour voir s'il contient des molécules d'<strong>alcool</strong>. Si l'automobiliste "flashé" a un taux d'<strong>alcoolémie</strong> supérieur au taux légal, il serait alors arrêté plus loin par les forces de l'ordre qui détiennent la photo du véhicule et de sa plaque d'immatriculation. Un deuxième test d'<strong>alcoolémie</strong> plus poussé viendrait alors confirmer (ou infirmer) les informations transmises par le <strong>radar.</strong></p>
<p>Rappelons qu'en France, l'<strong>alcool</strong> au volant demeure le premier facteur de mortalité sur les routes avec 29% des cas.</p>
<p><strong>Des systèmes pas tout à fait au point</strong></p>
<p>Que ce soit le <strong>radar</strong> détectant l'envoi de <strong>SMS au volant</strong> ou bien l'<strong>alcoolémie</strong> des automobilistes, les systèmes présentent chacun quelques failles.</p>
<p>En effet, tous deux sont incapables de différencier si c'est le conducteur ou l'un des passagers qui a consommé de l'<strong>alcool</strong> ou qui vient d'envoyer un SMS. Pour l'alcool, le problème serait alors écarté lors du deuxième contrôle effectué par les forces de l'ordre. Mais pour l'<strong>envoi du SMS</strong>, l'automobiliste pourra-t-il prouver qu'il s'agissait bien de son passager ? La question de la confidentialité des SMS détectés se pose aussi : l'entreprise américaine pourra-t-elle lire les contenus envoyés ?</p>
<p>Le radar contre l'<strong>alcoolémie au volant</strong>, comme mentionné précédemment, analyse l'air exhalé dans l'habitacle du véhicule. Qu'en est-il de son efficacité si, tout simplement, le conducteur alcoolisé conduit les vitres ouvertes ?</p>
<p></p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Quel est votre avis sur ces 2 radars ? Pensez-vous qu'ils peuvent contribuer à faire baisser la mortalité sur nos routes ?</span></p>
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<li><span class="font-size-1"><a href="http://fil-conducteurs.ning.com/presse/l-alcool-en-cause-dans-29-des-accidents-mortels" target="_self">L'alcool en cause dans 29% des accidents mortels</a></span></li>
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</ul></div>